Se confronter aux émotions difficiles sur soi
En ce moment, j'ai beaucoup de choses qui remontent, car mon rapport à moi-même change profondément
je me suis tellement construite sur le fait de "NE PAS" voir ou surtout ressentir mes émotions difficiles
dès que j'ai pu, je me suis précipitée sur les besoins des autres pour oublier les miens
Etre mère est très commode pour cela, mais aujourd'hui tout change
Je me sépare de mon mari qui devient un très bon ami, j'ai un nouvel amoureux qui est tout amour et merveilleux et qui pense beaucoup plus à moi qu'à lui-même
et ma fille grandit, grandit.... je dois lui laisser plus d'autonomie
tout change et ce qui remonte c'est.... tout ce que j'ai enfoui sous le tapis depuis mon enfance
tout ce que j'aurais du dire à un psy pour enfant (que je suis devenue aujourd'hui)
tous ces sentiments d'inadéquation, la peur de ne pas être adaptée à ce monde, pas acceptée donc
que j'ai appris à enfouir sous la nourriture dès l'âge de 9 ans
ça reste un sacré réflexe
en fait le réflexe n'est pas de manger, le reflexe est d'enfouir
alors je tacherai de venir noter ici ces sentiments difficiles pour mettre en mots
n'hésitez pas à me rejoindre
nul besoin de trouver des solutions, juste accepter de ressentir ces sentiments intenses mais passagers... en plein conscience
j'ai toujours remarqué que lorsque j'accueille ce genre de sentiments en pleine conscience je me sens tellement mieux
et pourtant.... j'ai toujours le réflexe d'enfouir....
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Bonjour izabelle et la communauté,
Tu écris : "si je suis trop avide de validation extérieure, je ne travaille pas bien....".
Voire, dans mon cas souvent, il y a procrastination, avec en arrière-plan du perfectionnisme...
S'inspirer des autres, oui, pour avancer, se laisser définir par l'extérieur et en attendre la validation, non, c'est ce que se programme et tout mon travail perso a mis à jour derrière l
ah oui c'est yogique?
c'est en me formant pour devenir moi aussi enseignante, dans les pédagogies alternatives, que j'ai découvert à quel point cette validation extérieure était inculqué depuis l'enfance, dans notre rapport à nos enseignants, et bien sûr nos parents
en même temps que j'étudiais ce concept en pédagogie, j'avais ma dernière patiente psy adulte (maintenant je ne suis que des enfants) qui manifestait exactement tous les symptomes de la personne qui attend désespérement une validation extérieure alors qu'elle était bourrée de qualités et le savait.
J'avais la même chose avec mon ex, toujours en attente de sa validation qui ne venait jamais, à se pousser au burn-out, mais depuis notre relation s'est transformée, néanmoins dès que je ressens un besoin de validation de sa part, j'essaie d'en prendre conscience pour ne plus rentrer là-dedans
dans mon travail, carrément, si je suis trop avide de validation extérieure, je ne travaille pas bien.... car mon travail est très spécifique, avec des processus particuliers
et si j'ai fini par comprendre comment être efficace, je ne peux le faire que si je me détache du regard extérieur
heureusement les résultats parlent, mais il y a une sorte de "traversée du désert" quand les autres portent sur votre méthode de travail un regard dubitatif.... faut s'accrocher à la seule chose qui compte : travailler véritablement BIEN, sans validation extérieure immédiate
belle journée à vous
ventdautomne Abonné jeu 20/02/2020 - 13:23
Moi aussi je dois m'affirmer dans mon travail. Je suis professeur des écoles, j'ai 52 ans et malgré mon expérience et mes compétences, je me laisse déstabilisée à la moindre injonction....
ah tiens en tant que professeur des écoles, tu peux faire quelque chose d'énorme pour les enfants qui ont la chance que tu leur enseignes : ne plus leur dire bien, très bien, etc
pour qu'ils ne cherchent pas la validation à l'extérieur, par l'adulte, mais à l'intérieur d'eux-mêmes, par le ressenti de l'action juste
on devient vite accroc aux "TB", et surtout, comme toi à présent, ça nous fait attendre de l'extérieur la validation de notre action
essaie de te sentir comme un enfant à qui on a évité cette validation permanente de l'extérieur : tout est en toi et tu n'as pas BESOIN que quelqu'un te le dise de l'extérieur, tu le ressens
tu ressens ton expérience et tes compétences, c'est ça que tu dois renforcer en toi, ta créativité aussi, car ton métier est hyper créatif et relationnel
le plus tu renforceras en toi le bonheur de ressentir de l'intérieur le bien fondé de tes actions pédagogiques, le plus tu te sentiras à l'aise avec toi-même, et de plus ça sera excellent pour les enfants, par richochet!
à bientôt!
reborn60 Abonné mer 19/02/2020 - 21:07
Et, finalement, en accueillant mes émotions (ce qui a a été grandement facilité par le fait que je suis en congé,donc avec temps et disponibilité), je n'ai pu que constater qu'elles étaient vouées à passer, ou au moins à se transformer...Ce que je vois aujourd'hui comme une belle avancée.
bravo pour cet accueil des émotions!
Bonjour ventdautomne,
L'automne, ma saison préférée...
J'ai 53 ans, je suis ass-mat après avoir été assistante dans le tertiaire, il y a une éternité, il me semble.
C'est le travail de toute une vie, reconnaître que l'on est fait d'émotions, les autres aussi, et qu'avec ça, il faut trouver sa place et s'affirmer de façon juste.
Quel boulot !
Tu es nouvelle ?
J'en suis à ma deuxième expérience, la première datant d'il y a quelques années, et ça m'a aidée de façon incroyable à voir que derrière l'alimentaire, il y a tant d'autres choses...
Je te souhaite un bon parcours sur LC et une belle journée.
Et, finalement, en accueillant mes émotions (ce qui a a été grandement facilité par le fait que je suis en congé,donc avec temps et disponibilité), je n'ai pu que constater qu'elles étaient vouées à passer, ou au moins à se transformer...
Ce que je vois aujourd'hui comme une belle avancée.
derrière la question alimentaire, à travailler donc, mais quel boulot !
Belle journée.