Un nouveau rapport à soi-même
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Vous savez (ou non) qu'une envie de manger émotionnelle prend naissance lorsqu'on essaie de "combattre", faire disparaitre, atténuer, apaiser, une émotion...
c'est à dire que l'émotion en question, qui arrive pour une bonne raison généralement, on n'a pas une bonne relation avec elle, on ne VEUT pas la ressentir, souvent parce qu'elle est un peu désagréable, ou alors parce qu'elle vient trop souvent, ou parce qu'on a peur de perdre le contrôle
bref on cherche à l'étouffer, la calmer, parfois l'anesthésier
parfois c'est tellement "automatique" que l'on n'a même pas conscience de l'émotion en question, normal on ne veut surtout pas la ressentir.....
Je vous propose ce fil, vous pouvez venir lors d'une envie de manger émotionnelle, et profiter de cet endroit pour décrire ce que vous ressentez, essayer de le ressentir dans votre corps, de vous mettre au contact de cette émotion dans le présent, car il n'y a que dans le présent qu'elle est utile et qu'elle a du sens
et la meilleure façon de ressentir une émotion dans le présent c'est de sentir ce qu'elle fait dans notre corps, comme sensation.....
moi pour les adultes j'utilise principalement l'ACT, c'est ce que je trouve le plus efficace, et...
moi pour les adultes j'utilise principalement l'ACT, c'est ce que je trouve le plus efficace, et vulgarisé pour le grand public par Russ Harris : le piège du bonheur, le choc de la réalité
il y a aussi les prises en charges EMDR qui semblent donner de bons résultats dans certaines histoires difficiles, quand les traumas sont bloqués
en ce moment je travaille beaucoup là dessus, de part une formation que je suis en train de faire pour des enseignants, mais je pratique mes exercices sur moi, donc ça me fait bien travailler
ce matin, en travaillant une situation relationnelle avec mon ex, j'ai soudain pris conscience du fait que j'ai beaucoup souffert de "l'absence" de mon père
non pas physique, mais attentionnelle
il était et est toujours dans sa bulle, dans son monde, il ne montre aucune réaction lorsque l'on parle, la plupart du temps il n'écoute pas
il s'isole soit physiquement soit attentionnellement
et j'ai soudain pris conscience en quoi cela m'a amené à choisir un mari si paternaliste, si contrôlant
pour avoir cette attention
Voici un fil consacré aux émotions, agréables comme désagréables, qui ont toutes une fonction et sont nos meilleures amies! même si parfois elles nous semblent envahissantes, elles sont là pour nous, elles nous aident à mieux prendre en compte nos besoins
la joie nous aide à avancer, la peur nous aide à nous protéger, la colère nous aide à mettre des limites et la tristesse nous aide à nous détacher, tourner la page
le tout est de pouvoir les accueillir comme des amies plutôt que comme des gêneuses.... ;-)
Leur faire de la place, car elles ont leur sagesse et elles sont là pour nous!
la tristesse est une déprime c'est un fait c'est une énergie down qui nous incite à lâcher quand on...
la tristesse est une déprime c'est un fait
c'est une énergie down qui nous incite à lâcher
quand on est dans les idées noires et la colère, c'est qu'on est en train de lutter
bien sûr colère et tristesse vont souvent de pair
mais la tristesse en tant que telle, son energie, est celle qui nous incite à lacher
bien sûr, souvent on ne veut pas lacher, d'où cette impression de colère
mais pourtant, comme dit Gaelle, quand on lache enfin prise et que l'on accepte ce qui ne peut pas être changé, on peut tourner la page
la tristesse nous accompagne sur ce chemin
alors bien sûr ce n'est pas la joie, mais c'est une émotion très nécessaire
le film Vice Versa a bien illustré l'importance de la tristesse pour arriver à continuer malgré une perte
faire l'expérience d'accueillir la tristesse en pleine conscience est vraiment un mooment qui m'a profondément marquée
je sentais les pleurs dans mes yeux, des muscles qui contractaient autour de mon cou, et en me laissant simplement en conscience de ces sensations et sans lutter, il s'est produit quelque chose de magique
comme lorsqu'un enfant pleure et ensuite ça va mieux
tant qu'on refuse de pleurer, tant qu'on lutte contre la tristesse, on se sent mal
belle continuation
Je suis en train de concevoir une formation et pour l'occasion je remets en forme tout ce qui est nécessaire pour mes stagiaires
et au passage..... bim...... piqure de rappel... on n'a jamais fini, ça m'a vraiment fait de l'effet en testant mon propre exercice ;-)
j'avais envie de le mettre ici du coup, tellement c'est important dans la problématique alimentaire (et relationnelle)
Il s'agit de cette importante évolution qui est de faire le deuil d'un "parent" extérieur et être son propre parent, être le parent de son enfant intérieur, son enfant vulnérable, celui qui a peur, qui a honte, celui qui ne sait pas, celui qui n'y arrive pas, celui qui se sent si petit.
Nous pouvons "re-parenter » l’enfant vulnérable : faire ce qui est nécessaire pour lui lorsqu’il a peur, répondre à ses besoins lorsque c’est possible, et surtout avoir de la compassion pour lui : nous envelopper, nous bercer dans notre propre vibration d’amour, devenir un dieu aimant envers nous-memes
Coucou, ce n'était pas tant la sensation de ne plus vouloir manger comme un enfant que la sensation...
Coucou,
ce n'était pas tant la sensation de ne plus vouloir manger comme un enfant que la sensation de sentir mon parent intérieur qui souhaitait me cuisiner un bon repas et donc que je ne me gache pas l'appétit pour pouvoir en profiter
un peu comme je ferai simplement avec ma fille
c'est surtout la sensation de cette énergie intérieure de parent qui pense à vous, qui vous prépare un bon repas, et qui donne un cadre (attendre l'heure du repas, essentiellement que ce soit prêt en fait)
ce n'est pas une sensation de "flicage" mais de présence bienveillante de mon parent intérieur que j'ai ressenti
et le fait que ce parent agisse, c'est à dire soit en train de cuisiner pour moi, pour prendre soin de moi, sans que ça soit une corvée, sans que ça soit un poids
il faut dire que j'ai un passif avec ma mère qui nous préparait des repas du soir tout en se plaignant sans arrêt et nous faisant bien comprendre à l'insu de son plein gré ;-) que c'était un poids pour elle
ce que je ne fais pas avec ma fille bien sûr, mais cette attitude de ma mère envers moi que j'avais intériorisée, c'est ça qui se modifie peu à peu
j'essaie d'être pour moi-même la même mère que je suis pour ma fille : attentive, heureuse de cuisiner pour elle, d'être là pour elle, qu'elle ne se sente pas un poids mais une bénédiction
bonne journée!
En ce moment, j'ai beaucoup de choses qui remontent, car mon rapport à moi-même change profondément
je me suis tellement construite sur le fait de "NE PAS" voir ou surtout ressentir mes émotions difficiles
dès que j'ai pu, je me suis précipitée sur les besoins des autres pour oublier les miens
Etre mère est très commode pour cela, mais aujourd'hui tout change
Je me sépare de mon mari qui devient un très bon ami, j'ai un nouvel amoureux qui est tout amour et merveilleux et qui pense beaucoup plus à moi qu'à lui-même
et ma fille grandit, grandit.... je dois lui laisser plus d'autonomie
tout change et ce qui remonte c'est.... tout ce que j'ai enfoui sous le tapis depuis mon enfance
tout ce que j'aurais du dire à un psy pour enfant (que je suis devenue aujourd'hui)
tous ces sentiments d'inadéquation, la peur de ne pas être adaptée à ce monde, pas acceptée donc
que j'ai appris à enfouir sous la nourriture dès l'âge de 9 ans
ça reste un sacré réflexe
en fait le réflexe n'est pas de manger, le reflexe est d'enfouir
alors je tacherai de venir noter ici ces sentiments difficiles pour mettre en mots
n'hésitez pas à me rejoindre
nul besoin de trouver des solutions, juste accepter de ressentir ces sentiments intenses mais passagers... en plein conscience
j'ai toujours remarqué que lorsque j'accueille ce genre de sentiments en pleine conscience je me sens tellement mieux
et pourtant.... j'ai toujours le réflexe d'enfouir....
oui je te souhaite un tel poste, où ton système nerveux puisse récupérer de tout ce qu'il donne aux...
oui je te souhaite un tel poste, où ton système nerveux puisse récupérer de tout ce qu'il donne aux enfants
il me semble que c'est gérer le collectif qui t'épuise, enfin bien sûr je ne puis en être sûre
dans mon travail j'ai la chance de travailler en individuel avec les enfants, et moins d'heures par jour, et bien sûr c'est tellement plus cool
mais le collectif est important aussi et c'est plus ambitieux
je testerai l'an prochain puisque je serai enseignante à mi-temps, mais dans un système assez différent de la classe classique, qui privilégie justement les apprentissages individuels et également autonomes
bon c'est un peu tôt pour en parler dans la pratique de mon côté
A la demande de quelques unes, voici une petite info sur ce qu’on appelle la ‘défusion’, un processus thérapeutique issu de la thérapie ACT, laquelle est proche de la pleine conscience (puisque d’ailleurs elle l’utilise également).
Cela est très utile pour les personnes (comme moi) dont les EME sont principalement liées au fait qu’elles se déconnectent d’elles-mêmes pour être totalement absorbées par leur pensée, qu’elle soit verbale ou non (non-verbale pour moi).
Avec la défusion, il s’agit d’aborder ses pensées d’une façon différente, en réduisant leur influence sur nous. Il ne s’agit donc pas de les faire « disparaître », bien que la tentation soit grande, au début, tant que l’on n’a pas intégré l’acceptation, c'est-à-dire l'abandon de la lutte intérieure contre ce qu’on ressent, lutte stérile et fatigante.
Si quelques pensées douloureuses peuvent s’évanouir, parfois, lorsque l’on pratique ces techniques, la tentation est grande de s’en servir alors systématiquement pour faire disparaitre ces pensées qui nous gênent...
mais c’est une très mauvaise idée, car d’une part cela nous incitera à persévérer dans la bataille intérieure contre nos ressentis (bonjour les EME) et par ailleurs cela ne fonctionnera pas, de tout façon, pour les pensées et les schémas douloureux récurrents, forts, de notre vie, nous ne passerons pas à travers les mailles du filet, il nous faudra les regarder en face, les assumer, les vivre, en un mot : les accepter.
La défusion ne sert qu’à ACCEPTER ses pensées, tout simplement parce qu’on ne les considère plus que comme des mots, pas comme une réalité, les mots ne sont plus « fusionnés » avec ce qu’ils représentent, ce sont « juste » des mots… ils perdent alors beaucoup de leur influence sur nous…..
En état de « fusion », les pensées semblent être la vérité absolue et d’une importance capitale, elles nous font de la peine, elles nous font peur, parfois...
En état de « défusion », nous pouvons reconnaitre qu’il s’agit juste de sons, de mots, d’histoires, qu’elles ne sont pas forcément vraies, et qu’elles ne sont pas forcément importantes, on est nullement obligé de leur obéir, et qu’elles ne constituent pas une menace, car elles ne peuvent rien « FAIRE » concrètement….
Du coup, on perd le besoin de faire « disparaitre impérativement » ces pensées désagréables à pénibles…..
Et quand on n’a plus besoin de faire disparaitre, eh bien, on n’a plus d’EME (et croyez-moi, ça fait du bien !)
Comme vous le voyez donc, et j’insiste là-dessus au risque de radoter sérieusement, il ne faut pas louper une étape, ce n’est PAS :
défusion => disparition des pensées gênantes => je me sens « un peu plus confortable » => je suis toujours en lutte et déconnecté de moi-même
Mais bien plutôt :
défusion=>acceptation des pensées gênantes => je suis « moi » => pas forcément ‘confort’, mais sentiment de connexion, de plénitude même (parfois), the war is over (if you want it, comme dirait John Lennon)
Alors bien sûr, il faut renoncer à « être bien tout le temps », car la vie est faite de hauts et de bas et cette idée que l’on pourrait toujours être zen, positif, en forme, bien dans ses baskets en permanence est un leurre auquel j’ai longtemps adhéré d’ailleurs (bien inconsciemment, je l’avoue)
on ne sera pas toujours 'confortable', mais on sera beaucoup plus heureux, et puis surtout on n'aura plus besoin d'avoir recours à la nourriture pour 'se sentir mieux', ce qui est quand même le cas de pas mal de personnes ici
vous pourrez dire aussi adieu au sentiment de vide intérieur...
Cet immense préambule étant fait, voici maintenant quelques techniques qui m’ont beaucoup aidée pour pouvoir accueillir mes ressentis-pensées….. et qui m’ont permis de passer d’une dizaine d’EME par jour à ….. trois-quatre par semaine à tout casser.
A n’utiliser qu’avec les précautions ci-dessus, donc…. Sinon le service après-vente ne répondra plus de rien ;-)
1/ Je suis en train de penser…
Se dire : je suis en train de penser que….suivi de la pensée désagréable..
Par exemple, la pensée « je n’intéresse personne » se pointe…. On se dit dans sa tête « je suis en train de penser que je n’intéresse personne », et puis « je remarque que je suis en train de penser que je n’intéresse personne »
2/ Sur un air connu
Chantez intérieurement la pensée sur un air connu (bon anniversaire, la 5ème de Beethoven ou n’importe quoi d’autre)
3/ Donner un titre à l’histoire que nous raconte notre esprit.
Ex : l’histoire du looser, l’abandonnée, la non-intéressante, l’inadapté, l’incapable, l’incompétent… Une fois que vous avez reconnu l’histoire en question, laissez-la simplement exister, sans lui accorder beaucoup d’attention, vous pouvez également imaginer une affiche de film de l’histoire en question, en en rajoutant dans le « pathos », en imaginant le rôle repris par les plus grands acteurs…. pour ma part j'aime rajouter un titre secondaire un peu excessif, ça fait genre
"LA MAL-AIMEE... rejetée par tous elle sombre dans l'anonymat le plus complet.... en ce moment sur vos écrans..."
4/ Remerciez son esprit…
genre : « merci ma tête, tu m’as encore servi l’histoire de l’incompétente notoire, tu es toujours au taquet… »
5/ Silly voices
Imaginez la pensée (ou la litanie) dite par une voix ridicule ou particulière, genre donald, scharzy, stallone, Shrek, ou the Monty Python (pour moi)
Pour ma part j’ai une grosse préférence pour « donner un titre » parce que ça fonctionne tellement bien pour moi, qui ne pense pas tant en mots qu'en "ressentis", qu'en "impression" , ça me fait sourire et cela me permet vraiment de me reconnecter à moi-même en dédramatisant ce ressenti....
et parfois, je rajoute les voix ridicules, par exemple Terry Jones des Monty Python singeant une voix de femme, enchainant plusieurs à la suite, parfois j’imagine même que ce sont des acteurs qui doublent les dessins animés qui font la voix tout en voyant les images du film…..
eh oui ça date! la défusion c'est très utile pour prendre de la distance avec ses pensées, mais...
eh oui ça date!
la défusion c'est très utile pour prendre de la distance avec ses pensées, mais attention!!
pour moi c'est un travail ponctuel qui doit concerner les pensées et non pas les sentiments
au tout début, en grande controleuse émotionnelle que j'étais, j'en profitais pour essayer de controler mes émotions insidieusement...
je dirai que ce type de technique de défusion est utile pour se défusionner de ces pensées, mais attention à ne pas l'utiliser pour essayer de supprimer systématiquement tout ressenti désagréable
de mon côté, j'ai observé de bien meilleurs résultats dans l'acceptation de la tristesse, acceptation dans le corps notamment
en fait ce sont des outils puissants, mais attention à l'utilisation, car autant c'est essentiel de prendre du recul sur ses pensées, autant c'est essentiel d'apprendre à accueillir ses émotions sans les modifier
bonne défusion à tous!
mon chéri m'a fait hier la plus jolie des déclarations et je crois que c'est ce qui m'aide le plus à guérir mon rapport à moi-même
mais chose étrange, j'ai aussi l'impression inverse : c'est parce que j'ai commencé à m'aimer vraiment, parce que j'ai fait ce chemin vers moi-même que cet homme est entré dans ma vie, j'en suis persuadée
et maintenant c'est comme s'il me disait de l'extérieur, comme une pluie d'amour, tout l'amour que j'ai déclenché en prenant soin de moi-même, en acceptant mes émotions, en acceptant ma sensibilité, en m'acceptant moi, profondément, telle que je suis
une expérience intéressante aujourd'hui
j'ai envie de jus de pomme, enfin de qqchose et je croyais que c'était du jus de pomme
et alors j'entends une sorte de voix intérieure, pas une vraie voix bien sûr mais une intuition qui me dit "oh non, pas ce shoot de sucre, c'est d'eau dont tu as besoin"
comme si mon corps me parlait
alors j'ai pris le partie d'écouter cette intuition et j'ai bu de l'eau, j'avais effectivement soif et j'ai été parfaitement satisfaite
j'aime quand cette voix intérieure, cette intuition, exprimer si clairement les besoins de mon corps
c'est vraiment le plus simple, le plus facile et aussi ce qui fait le plus "sens"
Voilà pour ce mois d'août un nouveau défi : pour certains plus facile si le rythme ralentit, pour d'autres plus compliqué si l'été est chargé, sans une minute à soi
c'est tout l'objet de ce défi : une fois par jour, décentrer son attention de l'extérieur (les autres, les enfants, tout ce qu'il y a à faire, les pensées, etc) pour la porter à l'intérieur
porter son attention juste en soi, sans réfléchir, sans analyser, juste fermer les yeux (ça aide mais c'est pas obligé) et entrer dans ce monde intérieur, se laisse flotter, porter simplement son attention (et ne pas REFLECHIR !! ;-)
c'est un défi très important pour beaucoup de mangeurs émotionnels qui courent beaucoup : dans leur vie, dans leur pensée, toujours focalisé sur l'extérieur, ne prenant jamais le temps de se re-centrer, s'aligner
le but est simplement de porter son attention vers l'intérieur, et surtout bien sûr, en en faisant un défi quotidien : d'en prendre l'habitude, construire une nouvelle habitude!
J'espère que nous serons plusieurs à suivre ce défi, de mon côté j'ai l'intention de le faire, aussi ça me motivera si on est plusieurs
tu peux le consoler, le prendre dans tes bras, tu peux visualiser cela tout à l'heure pour moi...
tu peux le consoler, le prendre dans tes bras, tu peux visualiser cela
tout à l'heure pour moi : sans vraiment le prévoir, je me suis posée et j'étais bien dans mon intérieur
Coucou Izabelle !
D'abord, merci de t'être livrée, et merci donc pour ce fil.
Oserai-je me livrer, un peu...
Nous avons quelques points communs, il semble , comme il semble que les désordres alimentaires, d'ordre émotionnel, sont souvent l'apanage de personnes très sensibles...
Donc, je suis une quinqua hyper, je m'explique : hyper-sensible, hyper-émotive, qui est passée par la psychothérapie pour se remettre d'aplomb en matière d'estime de soi.
Je me suis aussi aidée de livres, de conférences, de Linecoaching (je suis une "ancienne"), avec ses docs et sa communauté.
J'y ai découvert la respiration en pleine conscience qui m'a menée à lire un moine bouddhiste dont la philosophie m'inspire.
Mon grand chantier, faire de cette pratique de la respiration une habitude, un automatisme quotidien, puisque c'est le "pont" entre le corps et l'esprit. Relier donc ma part "intellectuelle", qui m'a bien protégée toutes ces décennies (refuge ?), à la part "corporelle", à travers l'acceptation et le vécu "vrai" de mes sensations, de mes émotions. Vaste chantier s'il en est, mais j'avance, pas après pas, et quelques reculs .
Ce sera tout pour aujourd'hui.
Belle soirée à vous.