La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonsoir tout le monde.
Je ne sais pas très bien où poster cela, ce n'est ni une question ni une révolte ni un appel au secours, simplement un cri d'horreur, que je voudrais partager avec vous.
Comme nos docs parlent du rapport de l'ANSES à toutes les sauces, j'ai eu envie de le regarder d'un peu plus près, et comme je suis une perfectionniste invétérée, je me suis tapé la totalité de ce pavé. Que vous dire ? Il ne contient rien de nouveau par rapport avec tout ce que nous avons déjà entendu ici, mais le toucher du doigt comme ça, c'est tout à coup autre chose...
Comme de juste, j'ai retenu d'abord ce qui concerne mon petit Moi, à savoir les femmes ménopausées ou dans ces eaux-là, et comme nous sommes un certain nombre dans le secteur, il fallait absolument que j'attire votre attention. Je ne sais pas si l'ostéoporose est un mot terrifiant pour vous, mais il l'est certainement pour moi, qui ai vu ma mère, décédée à un âge très avancé, passer les trente ou trente-cinq dernières années de sa vie à littéralement s'effriter en petits morceaux. Citez-moi un seul os de son corps qui n'ait pas subi de fracture ! Et les dernières en date, quelques mois avant sa mort, sont survenues spontanément, en position assise. Croyez-moi, ce n'est drôle pour personne. Bref, pour en revenir à nos moutons, voici ce que j'ai appris :
La pratique des régimes amaigrissants est délétère pour l’intégrité du capital osseux
(impact sur la masse osseuse et donc probablement sur le risque fracturaire).
· Un faible poids ou toute perte de poids, même de peu d’amplitude, peuvent exacerber le
processus d’ostéopénie à la ménopause ou lié à l’âge (1% de variation de masse osseuse pour
5-6 kg perdus).
· Les fluctuations de poids corporel (qu’elles soient volontaires ou non) sont considérées
comme éléments prédictifs de la masse osseuse. Par conséquent l’historique de l’évolution
pondérale est un paramètre important à considérer dans la gestion du capital osseux.
· La pratique d’une restriction calorique basée sur une réduction des apports lipidiques
s’avère délétère pour le capital osseux.
· Les régimes hyperprotéiques, ainsi que toute surcharge sodée, dans des situations
extrêmes, peuvent engendrer une acidose métabolique se traduisent par une fuite urinaire de
calcium.
Et ce n'est pas tout, pour faire court, plus on est vieux plus les régimes sont dangereux :
Concernant les personnes âgées, à la différence de l’adulte jeune (Prentice et al. 1992), la succession
de perte et reprise de poids conduit après 65 ans à une perte de masse maigre et au gain de masse
grasse (Lee et al. 2010).
et ça, naturellement, justement au moment où on a plus de mal à faire du sport et où on a besoin plus que jamais de toute sa masse maigre.
Tout le monde en prend pour son grade, d'ailleurs: les enfants, les femmes enceintes, les hommes sportifs, bref, dans tous les cas de figure, on se démolit la santé par les régimes. Encore quelques exemples :
La perte de poids conduit à une augmentation de la libération des polluants organiques
persistants qui ont pour conséquence des perturbations des systèmes endocrinien,
reproducteur et immunitaire, des dysfonctionnements métaboliques, pouvant contribuer à la
reprise de poids, des troubles du développement, ainsi que des cancers.
· La reprise pondérale concerne 80% des sujets à un an et augmente à long terme.
Bref, s'il m'arrivait de lorgner un peu de temps en temps vers les régimes en voyant l'absence de résultat, comme sans doute pas mal d'entre vous, cette fois c'est définitivement fini, ce qu'il me reste de santé, au moins que je fasse le nécessaire de mon côté pour le conserver jusqu'à la fin, c'est la moindre des choses qu'on se doit à soi-même, non?
Doc, existe-t-il une version light de ce pavé quand même un peu indigeste? Dans ce cas, ce serait une oeuvre de salut public de la poster quelque part dans le site. Merci en tout cas d'avoir attiré notre attention dessus.
Bonjour,
Je viens de commencer le programme et j'en suis à l'étape "J'identifie mes excès alimentaires", c'est celle où il s'agit de comptabilier les UA ingérées et de définir à partir de quand on n'a plus eu faim.
Je suis les posts et je vois tout plein d'expériences / épreuves alors j'aurais aimé, pour me donner une idée, connaitre les différentes étapes/épreuves dans l'ordre chronologique.
Merci à ceux qui me répondront.
cela correspond à l'étape de la satiété....
on doit réduire les repas en quantité et manger ce que l'on a 'soustrait" plus tard après le repas si la faim réapparait
Un jour un de mes collègue qui bosse avec des toxicos m'a dit: "ils ont tellement l'habitude de se faire du bien en se faisant du mal qu'il ne savent plus comment on se fait vraiment du bien"
Cette phrase m'avait profondément marquée parce que je m'étais rendue compte de sa véracité en ce qui me concerne et encore aujourd'hui je la vérifie. Je m'explique, quand je fais la RPC, je sens que ça me fait du bien,en général une fois dedans, j'y prend presque du plaisir (sans doute aussi lié à la satisfaction d'y être arrivée), je n'ai jamais eu d'émotions insupportables qui me la fasse redouter, je perds du poids, enfin tout va pour le mieux. Et pourtant, j'ai toujours autant de difficultés à la pratiquer que ce soit au quotidien ou au moment d'une EME. Je ne comprend pas car je sais que c'est efficace, je sais que lorsque je pratique je me sens mieux que si je mange.
J'imagine tout un tas de raison qui me poussent à cela: peur de maigrir, peur de ne plus avoir ce problème qui m'habite et qq part me définit depuis si longtemps, peur d'être enfin ce que je suis, préférence d'une satisfation immédiate, intense, au détriment d'un bien être plus prodond et moins perceptible, sensation de combler le vide que j'ai toujours senti dans mon existence, malgré une vie à priori épanouissante.
En fait, je ne sais pas exactement comment poser ma question car beaucoup se cachent derrière. Mais j'aurai envie d'aborder peut être tout cela d'un point de vue plus général: qu'est ce qui nous amène à nous faire du bien en nous faisant du mal, et pourquoi est si difficile d'inverser le courant alors que les bénéfices sont pourtant si visibles?
.................
Vaste question hein?
Merci par avance!
Et bien j'emmenerai avec moi l'idée de changer le lit de la rivière.
Je fais le parallèle avec se laver les dents. Mon fils trouve que c'est une perte de temps, il y a tellement de choses plus marrantes à faire, jouer, lire un livre, dormir. Et moi je lui enseigne que c'est bon pour sa santé, pour son haleine, pour éviter les carries, de pas avoir mal, prendre soin de soi.......Parce que se laver les dents je le fais je ne me poser pas de questions à ce sujet, c'est une routine pour mon bien être et ma santé. Alors j'espère que pour la rpc ce sera pareil à long terme. Aujourd'hui j'ai fait ma rpc ce matin et un body scan cet après midi. Un jour à la fois. Hier c'était différent, demain je ne sais pas. Mais si je peux le faire pour les dents et des milliers d'autres trucs tous les jours, pour la rpc c'est possible aussi.
Je vais me lister quelquepart toutes les choses que je fais pour mon bien être et qui à la base n'étaient pas "acquises" genre arrêter de fumer, ne plus faire des crises d'hyperphagies nocturnes comme il y a des années, me reposer quand je suis fatiguée, aller nager sans me poser 10000 questions et être très heureuse ensuite etc. etc.
Ca rejoint un exercice de tcc que je fais pour quelques semaines afin de modifier la pensée automatique quotidienne que "j'a'i fait quelquechose de mal" (pensée récurrente chez moi qui fait que je me fais payer toute seule 100000000 de trucs dont je ne suis pas responsable)
Dans ma journée je liste:
-Dans une colonne à gauche tout ce que j'ai fait de bine au fil de ma journée (j'ai fait un bon repas, je me suis détendue avec une amie, j'ai aidé quelqu'un etc.....)
- Dans la colonne de droite tout ce que je crois avoir mal fait avec un MAIS. Par ex je me suis énervée au travail MAIS j'en ai pris conscience et je travaille sur mes comportements.
J'y pense parce que derrière cette idée d'être "incapable de la faire" il y a une source infinie de capacités diverses et variées. Il y a un an je ne faisais pas de rpc, et maintenant j'en fait, régulièrement même si ce n'est pas tous les jours.
bonjour, hier soir j'ai rédigé mes 2 "lettres à un proche" j'ai choisi une cousine dont je suis proche (+ facile et naturel de s'épancher) mais que je vois et entends ou lit très très rarement.
Pas de difficulté avec la première (3 ans après avoir réussi)
Mais la surprise avec la seconde (suite à échec de perte de poids) de constater que je ne pouvais pas terminer sans écrire que ce n'était qu'un échec mais que j'allais recommencer pour réussir cette fois ! J'étais vraiment incapable d'accepter et de me mettre dans une situation d'échec définitif et d'acceptation de mon surpoids !
Comment expliquez vous cela ?
En ce qui me concerne Tournesol, je crois que oui.
J'ai été si longtemps en obésité morbide en plus! La fourchette de poids d'un imc normal est tellement restreint, je ne l'ai pesé qu'à l'adolescence. Je l'ai dépassé bien avant d'être grosse :)
Bref, ce n'est là que mon humble opinion personnel, je suis peut-être dans le champs :)
Manger à table, sans distraction, et en prenant le temps de manger, tout ceci me parait plein de bon sens. SAUF QUE cela m'est pénible, voir impossible.
J'aime tellement mieux manger debout dans la cuisine avant le repas. Et ensuite, lors du repas à table, je ne mange pas ou peu, ou je mange mais dans ce cas la quantité d'aliments du repas est en quantité double. Si je suis invitée à diner, je mange des trucs avant seule à la va-vite, et je mange le repas donc sans avoir faim ensuite.
En suivant ce programme, il est conseillé pourtant de manger à table. Mais que c'est difficile, c'est une partie des exercices que j'aime le moins et que je réussis le moins...
Mais je ne sais pas si cette difficulté est rare parce que je n'ai pas vu des personnes se plaindre de ce problème ?
Je ne pense pas qu'elle soit rare Anne, en tout cas, je la partage, cette difficulté :)
Pas pour les mêmes raisons, on a chacune notre histoire, mais le résultat est pas mal semblable sur les difficultés. Merci d'avoir lancer le sujet.
[quote] Apprenez à connaître vos démons. Lorsqu’on regarde un démon dans les yeux, il part en fumée, le saviez-vous ? [/quote]
Merci Docteur pour votre réponse et pour cette phrase que je garde en citation. Je trouve utile de m'en rappeller!
Merci aussi Izabelle pour ta réponse. C'est la première fois que je retrouve l'espoir d'y arriver un jour. Je vais m'inspirer de ta démarche pour cesser de résister à la mienne. C'est tellement bon de savoir que malgré le temps que ça prend, il y a bien un résultat au bout. Tout comme avec la pleine conscience en général. Il faut dire que maintenant j'accepte enfin d'aller voir ce qui se passe en moi. Cela aide beaucoup pour avancer.
Bonjour,
Il m'arrive un truc bizarre aujourd'hui. J'ai mange assez copieusement a 12h15, un peu au dela de ma faim, et j'ai a nouveau faim a 13h45, soit a peine 1h30 plus tard ! Ce n'est techniquement pas possible d'avoir faim dans ces conditions. D'autant plus que j'ai bien dine hier soir et tard (22h).
Alors, je me dis que ca doit etre une EME. Pourtant j'ai des symptomes physiques de la faim, sensation de vide dans l'estomac et salivation. Se peut-il qu'une EME presente les memes symptomes que la faim ? Je suis stressee, je prepare un exam. Le taux de cortisol peut augmenter ma sensation de faim. Qu'en pensez vous ?
Merci
[quote=G.Apfeldorfer]
Sans oublier aussi, que le rassasiement sans le contentement, ne permet pas qu’on s’arrête.
[/quote]
A lors ça c'est une phrase qui me plait bien ....
Inscrite depuis une semaine seulement, je n'ai pas encore accès à tous ces outils de faim et EME (mais je crois que ça arrive)..
mais cette philosophie que "le rassasiement n'est rien sans le contentement" (philosophie qui me parait être à la base de votre méthode, basée sur les vraies sensations) me remplit d'une joie sereine vis à vis de la nourriture que je n'avais pas eue depuis longtemps...
Rien que pour cela MERCI => c'est comme un "déclic" : non seulement manger PEUT être un plaisir, mais MANGER DOIT ÊTRE UN PLAISIR..
C'est cela qui est NORMAL....
Cela ouvre des perspectives....
Holimione
Bonsoir,
Le tchat se terminait et vous nous avez proposé de continuer cette conversation sur le forum, je vous en remercie.
J'avoue être très angoissée par les sujets abordés ci-dessous et je me sens désorientée.
(18:21:59) JolieRonde:
Docteur Zermati. Votre phrase "L'attention que vous mettez sur vos sensations alimentaires doit être motivée par la recherche de plaisir et de confort et non plus par le poids. Je sais que ce n'est pas facile. Mais c'est un bon moyen de réduire l'impact du stresseur poids sur votre façon de manger." a une forte résonance. Je ne perds plus de poids depuis un mois et je commence à envisager qu'il s'agit de mon poids d'équilibre même s'il est largement au dessus de mes espérances et que je me trouve toujours grosse. Aujourd'hui, je voudrais travailler sur l'acceptation de ce poids, renoncer à des attentes, assumer mon image. Je reconnais que mon attention, du coup se détourne presque de la recheche de plaisir et de confort puisqu'elle est moins tournée vers le poids
Je précise que je suis en fin fin de programme. Auriez-vous des pistes svp ? Je pratique le body-scan et les exercices de pc presque chaque jour, est-ce que cela est suffisant pour ce problème en particulier ? De toutes façons je les pratique régulièrement car ils m'apportent énormément dans ma vie et pas que pour le poids
Bonjour Jolie Ronde, le poids d'équilibre est celui qu'on atteint quand on respecte ses SA et qu'on ne perd plus de poids. C'est à ce moment-là qu'il faut envisager le travail d'acceptation de son poids. Même s'il n'est pas encore certain que ce soit le poids définitif. Il faut que vous précisiez ce que sont vos attentes. ET ce que sont vos craintes.
mes attentes : perdre encore du poids. A vrai dire, je ne demande même pas d'être mince et je ne suis pas bloquée à 5 kilos prés, mais je voudrais perdre 10 kg pour être plus à l'aise, pour arriver à m'aimer + facilement et être + à l'aise en société. Mes craintes : grossir, me laisser à nouveau embarquer par mes anciens fonctionnements, c'est à dire manger pour tout autre chose que ma faim
***********************************
Voilà pour la partie du tchat
Je rajoute qu'en fait j'ai peur d'avoir atteind mon poids d'équilibre. Je ne le connais pas car j'ai fais beaucoup d'allers-retours en terme de poids dans ma vie. Je mange quand j'ai faim, je mange lentement, la plupart en pleine conscience (même si j'éprouve encore des difficultés lorsque je ne mange pas chez moi et avec d'autres personnes), et je m'arrête quand je n'ai plus faim (bien que là ce soit + aléatoire car je m'accorde de manger quelques fois + un peu sinon ça me provoque des EME).
Ces derniers temps, j'ai des EME et je mange donc quand je n'ai pas faim et je dépasse pas mal ma satiété, je mange au delà. Parce que j'ai ces angoisses liées au stresseur poids, parce que j'ai hyper envie de continuer à perdre du poids, parce que si j'ai atteinds mon poids d'équilibre, je me dis qu'il va me falloir beaucoup (vraiment beaucoup) d'efforts pour l'assumer et l'accepter, je me sens frustrée.
J'ai vraiment envie de me détacher de ce poids, j'ai vraiment envie d'arriver à assumer mon poids, mon image. J'ai vraiment envie de ne plus ressentir de pression. Je travailler sur mon imperfectionnisme et j'avoue que c'est assez jouissif !
Voilà, si vous avez des pistes à me proposer :)
Merci :))
Merci docteur Zermati,
l'idée de faire deux listes (ce que le surpoids m'empêche de ..., ce que la perte de poids me permettrait de ...) me plaît beaucoup,
et pour la peur de maigrir, je m'en ferais bien une de ce que le surpoids m'apporte comme avantages et une de ce à quoi la perte de poids pourrait m'exposer.
J'espère mieux cerner mes stresseurs qui font que je n'ose plus monter sur la balance.
Bonjour,
Je suis toute nouvelle et je viens de passer un long moment sur votre site.
Je sais qu'il me reste plein de choses à expérimenter, mais j'ai déjà une première question :
j'ai le ventre qui se tord et gargouille avant chaque repas et (je suis presque certaine que c'est une sensation de faim) environ 2h30 / 3h après mes repas ou de la même manière après mes encas (ce qui donne 6h30, 9h30, 12h et 15h30 + la faim de fin de soirée qui n'est pas un souci : "qui dort dine"!). Du coup, j'ai la désagréable sensation d'avoir faim tout le temps (repas normal, important ou léger) et de manger tout le temps (j'essaie de manger peu étant donné que la faim revient irrémédiablement quelle que soit les quantités aborbées, mais c'est déjà sûrement trop compte tenu de ma sédentarité) et d'être grosse en étant affamée tout le temps.
En général, je bois un thé, mais dur dur de tenir entre 2 repas principaux (parfois, j'ai l'impression de frôler l'hypo glycémie) et de ne pas engloutir les aliments dès que le repas ou l'encas commence.
Cette faim qui me tenaille est désagréable et me semble violente (forte). Elle gère un peu ma vie.
Comment gérer cela ?
On m'a dit que ma thyroïde (qui fait les montagnes russes) pouvait dérégler les sensations de faim, la gestion du sucre (le sucre appelant le sucre), etc...
Merci
Karine
Bonsoir Calico et merci pour ton témoignage !
En te lisant, j'ai d'autant plus hâte de passer aux étapes suivantes pour comprendre la faim...
J'espère réussir à " keeper it easy "... C'est mon 2è jour et j'entrevois les difficultés : tout ce qui gravite autour de l'alimentation et dont il faut prendre de la distance.
Tout un programme et quel programme !
Bonne suite à toi aussi.
bonjour,
. est ce que l etat de pleine conscience pourrait etre l exercice unique pour retrouver "l inné alimentaire ou nutritionnel". C est à dire qu il n y a plus de reflexion à avoir sur faim, satiete et que nous savons quel aliment et quelle quantité est necessaire à chaque instant? les exercices de faim et de satiete sont ils alors necessaires pour retrouver une alimentation qui corrrespond à un besoin physiologique ?
En medecine chinoise j ai vu que l on pouvait avoir des comportements alimentaires liés à des dereglements au niveau des energies, je ne connais pas suffisamment pour expliquer le processus mais pour eux un vide de rate pourrait expliquer une attirance pour le sucré, le vide de rate pouvant etre occasionné par plusieurs elements dont un se rapporte aux emotions, Ils expliquent egalement que si le feu de l estomac n est pas suffisant ont aura une moins bonne assimilation et par consequent tendance à plus manger....c est plus complexe que ce que je vous rapporte ...j aimerais connaitre votre point de vue ?
merci
Bonjour manyuka,
Manger en pleine conscience est la façon normale de manger. Manger normalement, ce n’est pas manger à tort et à travers, sans conscience, c’est choisir ses aliments en fonction de ses préférences du moment, c’est faire attention à sa faim et son contraire, la satiété. C’est faire attention au goût des aliments, au plaisir qu’ils apportent, au réconfort qu’ils procurent, et repérer le moment où l’objectif est atteint, c'est-à-dire le rassasiement.
On ne mange alors pas selon un processus réflexif (pas besoin de raisonnements) mais selon un processus intuitif.
On voit donc que les exercices sur les sensations alimentaires et les exercices de pleine conscience sont complémentaires.
En ce qui concerne la médecine chinoise, je donne ma langue au chat.
Me voilà au coeur de l'anticipation émtionnelle...Est-ce bien d'anticiper je ne me pose même plus la question, c'est presque un reflexe d'autodéfense...
Bref, en venant par ici je n'aurais jamais cru devoir un jour me poser ce genre de question, ou même d'organiser mes heures mes jours mes nuits en fonction de mes émotions...Et pourtant...
Demain soir, mon conjoins pars en déplacement une nuit, fut un temps le doute, la suspition, aurait pu être à la source de mes EME mais voilà aujourd'hui c'est un tout autre problème qui transparait...
La peur d'avoir faim oui, la peur de la tentation oui et surement la peur de ne pouvoir m'arrêter me rattrappe.
Cette situation je l'aie vécue la semaine dernière, et cela à fini par une vrai compulsion que j'ai très mal vécue.
Aujourd'hui une seule envie anticiper pour ne pas "sombrer".
J'ai apprit beaucoup mais le manque de confiance me freine...Oui je peut vivre l'inconfort, je me le dit et me le répète dès que le besoin s'en fait sentir...Mais l'angoisse anticipé m'amènerais presque à anticipé une EME presque évidente si je ne me ressaisis pas...
Je sais qu'en arrivant à la maison, il va falloir me detendre car çà aussi entraine des EME si je ne le fait pas, un temps pour moi ou le sas de transition devenu une evidence..Puis viendra la soirée..Les tentations, les peurs de me laisser entrainer par une satieté jamais retrouvée...
Pour se faire j'ai souhaité voir mon meilleur ami demain soir, pour anticiper une eventuelle rencontre avec mes emotions et je crois qu'au fond ce n'est pas si bien...Une experience seule avec moi-même reste un passage evident, une seule ne suffira pas alors comment expliquer ce besoin d'autodéfense par la fuite?
je sais qu'il ne faut pas que je critique tout mes agissements ou mes choix mais je crois qu'il faut que j'affronte..Comment faire?Mettre en place des stratégies d'évitements?Non çà ce n'est pas la bonne décision et pourtant...Affronter quitte à criser?
Parfois je ne sais plus comment me faire du bien...
[quote=izabelle]
sinon pour ma part, j'ai constaté que lorsque ma colère ne s'apaise pas en une trentaine de minutes, c'est qu'une autre émotion se cache derrière, en général (sentiment de rejet, d'échec, etc.) des émotions bien plus difficiles à accepter et à tolérer
mais tout ceci est un long processus
bonne continuation
[/quote]
Tellement vrai !
Pour ma part une profonde tristesse, détresse. Si inacceptable que je suis capable de dorloter ma colère des jours durant pour y échapper.
Merci Izabelle de me le remettre en mémoire !
Merci pour le lien, du coup j'ai fait un article sur mon blog perso...
//fredonzeweb.wordpress.com/2012/05/13/pourquoi-jarrete-les-regimes-3/