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Les envies de manger émotionnelles

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Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
20 Aoû 2013 à 18h
Je voulais partager avec vous une expérience que je viens de faire, et vu que je ne trouvais pas vraiment où le mettre, je crée un nouveau post, et à mon sens on peut l'alimenter à chaque fois que l'on veut sortir du mode "lutte" le mode "lutte", pour moi, c'est un état que j'ai vécu très souvent dans ma vie, avec de rencontrer l'ACT-Therapy (via LC bien sûr), et de comprendre que ce n'était pas...

Je voulais partager avec vous une expérience que je viens de faire,  et vu que je ne trouvais pas vraiment où le mettre,  je crée un nouveau post,   et à mon sens  on peut l'alimenter  à chaque fois que l'on veut sortir du mode "lutte"

le mode "lutte",  pour moi, c'est un état que j'ai vécu très souvent dans ma vie,  avec de rencontrer l'ACT-Therapy  (via LC bien sûr),  et de comprendre que ce n'était pas une fatalité

c'est fondamentalement lié aux EME, bien sûr,  puisque les EME sont un outil de lutte très répandu  contre les ressentis désagréables

le mode lutte (Russ Harris l'appelle le bouton de lutte), c'est quand on lutte contre des émotions, des ressentis,  qu'on essaie de les éviter, de ne pas les faire émerger à la conscience,   en fait on refuse de ressentir certaines choses, soit des émotions,  soit le plus souvent pour moi, des pensées-ressentis, notamment sur soi-même

souvent, on ne se sent pas bien, pas content (raleur) mais on ne sait pas vraiment pourquoi,  ou plutôt  on ne veut surtout PAS savoir pourquoi

si à ce moment là, on nous propose une RPC, il est clair qu'on a envie de dire à la personne d'aller se faire voir ailleurs.....

on n'a aucune envie de faire de la RPC,  en mode lutte.....    ben oui, elle nous propose l'inverse....

ceci dit, si on se force, ça fait un bien fou

mais moi me forcer à ce moment là, j'ai juste envie de tout envoyer balader.....

 

Alors ce qui m'aide le plus à sortir du mode lutte, c'est bien sûr la défusion

je renvoie à ce post  pour ceux qui ne connaissent pas

 

et voilà mon expérience d'aujourd'hui :

entrée en mode lutte.... pataugeage   et sortie instantanée avec la défusion....

 

depuis hier je me sens zen (hum, hum) prête à affronter les hordes familiales qui vont s'abattre sur moi (des deux côtés de la famille, et sans interruption pendant plusieurs jours)

je sais j'exagère, mais depuis que je sais que je suis HSP  (high sensitive person)  grâce à Mandala,  je ne culpabilise plus de me sentir totalement débordée quand 10 personnes parlent en même temps avec force rire et excitation,  tout en gérant, le repas, les lits, les enfant et Cie

bref

 

tout allait bien,  mais cet après-m,  je fais les courses en prévision de prochains jours, et soudain une mini-angoisse me saisit  (ou pas tellement mini, mais déjà je luttais contre,  genre : "non non je suis zen"),   ça devait être une angoisse par rapport à cet envahissement programmé  (et quand c'est des amis, je suis contente, mais la famille, bon c'est pas pareil), et aussi peut-être une angoisse à l'idée d'oublier un truc  (genre si on n'a pas de mozza, ça va être la fin du monde)

comme j'étais devant le rayon des bonbons, bof ça tombait mal, j'en ai pris un paquet, ainsi qu'un tourteau fromagé

et puis j'avais pris des biscuits apéritifs....

 

je commence à déguster mes bonbons dans la voiture, pleine conscience et tout ça, et là ça va, je m'arrête gentiment au bout de qq uns....

en revanche, de retour à la maison, j'attaque le tourteau ET les biscuits apéro

 

or il était 18h  et j'étais attendue à 19h pour diner, donc autant dire que je me ruinais totalement l'appétit,  ce qui est en totale contradiction avec mes valeurs (si, si)

 

et ce qu'il y a dans ces moments-là, c'est que je me mets en mode "lutte" contre moi-même,   comme tout le monde je m'énerve sur mes comportements qui défient la loi du bon sens et du bien être

comme j'ai l'énervement calme (trop calme)  au lieu de fulminer, je me contente d'être  "en mode lutte"..

les pensées automatiques sont de l'ordre de  "je suis trop nulle, jamais je ne changerai, gna gna gna" ou une variante à la deuxième personne  "t'es trop nulle, tu ne changeras jamais"  (à la deuxième personne,  elle peut être plus vache, la voix, des fois elle rajoute des trucs en plus)

bon ok, sympa..... 

 

 

et finalement, soudain, une illumination,  je me suis traitée intérieurement de   "coupeuse d'appétit"

et ça m'a fait rigoler,  je me suis sentie redevenir moi-même en l'espace d'un clin d'oeil,  libre,    sans "chape de plomb"  au dessus de moi

car c'est autre chose que de se "dire"  c'est pas grave  (mais ressentir exactemetn l'inverse)  et de ressentir VRAIMENT que ce n'est pas grave

 

 

voilà, je voulais partager cela avec vous

je me disait qu'ici, on pourrait venir quand on se sent  en mode "lutte",  en rumination intense  contre un ressenti quel qu'il soit,   avec éventuellement   qq petites idées de défusion pour nous aider à sortir du mode lutte et accepter ces ressentis qui ne sont pas la fin du monde......

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Et bien, moi, je suis un peu "cash". Du coup, parfois les choses sortent un peu trop telles que je les pense. Quand j'étais jeune, ça pouvait créer des problèmes avec les autres, maintenant, avec la maturité, je me connais, et du coup, j'essaie d'adoucir mes angles un peu "anguleux".

Je fais des efforts, mais souvent je me dis aussi que: "Tant pis pour ceux qui ne supportent pas"

Un jour, ma meilleure amie m'a fait un très beau compliment. Elle m'a dit: "Tu vois, ce que j'aime avec toi, c'est qu'on sait toujours où on en est".

Mais du coup, il m'arrive d'avoir des problèmes avec les personnes qui veulent se raconter des histoires, et rester dans leur petit monde des bisounours... Ma fille ainée est un peu comme ça, elle se ment régulièrement, et du coup, notre relation est difficile, parce que ma tendance naturelle, c'est de mettre des mots sur la réalité, même si elle est désagréable. Ma belle mère se berce aussi avec beaucoup d'histoire. Disons qu'elle ne voit de la réalité que ce qu'elle veut bien voir, et si possible ce qui est "rose", quitte à ignorer le reste, ou à feindre de le faire. Alors forcément, là aussi, j'arrive parfois avec mes grands sabots.

Mais bon, j'assume bien, je le crois, et j'essaie de faire suffisament attention aux autres pour essayer de les ménager, mais parfois mon naturel se manifeste (sans que j'ai eu le temps de réfléchir), et alors... Dans les cas vraiment embarrassant, il m'arrive de m'excuser par peur d'avoir blessé par des paroles trop franches, ou crues.

On fait du mieux qu'on peut avec ce que l'on est, non?

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23 oct 2014 à 16h
Je vous propose de laisser ici vos exprériences de moments ou dna sla passé vous auriez eu une envie de manger émotionnelle et ou vous constatez que non là ca ne le fait plus. Pour moi c'est un pas de voir mes eme, els accueillir et là c'est un pas de plus de voir les situations ou je n'ai même plus envie de manger. Donc ce matin grosse matinée d'un tas de trucs, trouver un déguisement, le...
Je vous propose de laisser ici vos exprériences de moments ou dna sla passé vous auriez eu une envie de manger émotionnelle et ou vous constatez que non là ca ne le fait plus. Pour moi c'est un pas de voir mes eme, els accueillir et là c'est un pas de plus de voir les situations ou je n'ai même plus envie de manger. Donc ce matin grosse matinée d'un tas de trucs, trouver un déguisement, le dentiste, ramener un pull au magazin etc.....pneu crevé sur le chemin aller. Donc légère frustration quand même, après avoir ouvert mon coffre, mis mon triangle etc..... je me suis souvenue de l'assurance ou un super mécano vient te changer ton pneu. Tel attente. Et là pendant les 30mn d'attente je me suis fait la réflexion que je ne fantasmait pas sur du chocolat ou une café ou quoi que ce soit. Bon une fois mes rv annulés, passage au garage commande de nouveau pneu etc.... ja'vais très faim il était 13 h. Donc voilà je suis très heureuse de constater cela, cette non-envie de manger émotionnelle et j'espère en vivre plein d'autres.
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je continue à constater tous ces moments ou je pourrai avoir des envies de manger émotionnelles mais ou non elles ne sont pas là

Les événements de ces jours derniers, des émotions oui mais pas d'envie de manger. Des obligations pro qui normalement me donneraient envie de me réfonforter avec un bon thé au lait bien sucré (mon tru doudou refuge pendant des années)......et bien non.

Je pense que les pratiques très régulières quotidiennes de pleine conscience traditionnelles mais aussi d'autres pratiques du même style y sont pour quelquechose. 

Mon mari s'est offert pour son dos un tapis avec des picots ou on s'allonge, comme de la'ccupressure, j'ai essayé et je le fais conjointement avec le body scan c'est super topissime.

 

Je continue donc mes explorations dans le sens de la pleine conscience et je me réjouis de reprendre un cours MBSR. 

 

les émotions sont toujours là elles sont à vivre mais une distance s'installe et du coup pas d'affectation qui donnerait envie de se débarasser de ces émotions par uen prise alimentaire pour les calmer.

 

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28 déc 2014 à 19h
Bonsoir à tous, J'ai lu le livre du docteur JPZ et du coup j'ai beaucoup appris et analysé mon comporement alimentaire depuis presque 1 an. Je sais à présent identifier ma faim, quant à ma satiété c'est en très bonne voie. Après quelques tests et exercices liés à la méthode, je me suis aperçue (par chance ?) que je n'avais finalement pas beaucoup d'appétit et que j'étais rapidement rassasiée. Par...

Bonsoir à tous,

 

J'ai lu le livre du docteur JPZ et du coup j'ai beaucoup appris et analysé mon comporement alimentaire depuis presque 1 an.
Je sais à présent identifier ma faim, quant à ma satiété c'est en très bonne voie.

Après quelques tests et exercices liés à la méthode, je me suis aperçue (par chance ?) que je n'avais finalement pas beaucoup d'appétit et que j'étais rapidement rassasiée. Par chance ? Je ne sais pas.

J'adore manger ! Mais voilà je grignotte à peine et je sens déjà que je n'ai plus faim. Alors oui ces quelques bouchées ont été un plaisir intense (et c'est ce que l'on cherche) mais j'ai le sentiment que c'est trop court car trop peu. Même en prenant le temps de manger tout doucement, je me sens frustrée car je sais que je n'ai plus faim et que je dois m'arrêter ! J'ai aussi l'impression qu'il m'en faut beaucoup dans la bouche pour réellement ressentir les saveurs...

Du coup je continue à manger pour poursuivre mon plaisir mais je n'y parviens pas. Je continue quand même et ainsi je fais des excès alimentaires. J'ai peur de ne pas avoir faim et je suis énervée aussi quand je n'ai pas faim car celle ci tarde trop souvent à arriver... Je devrais m'estimer heureuse de ne pas avoir un appétit d'ogre mais non car le plaisir est trop court.

Qu'en pensez-vous ?

 

Merci par avance pour votre aide,

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Les petits mangeurs trouveront leur salut dans la dégustation. Devenir des pros du goût vous permettre de trouver le plaisir alimentaire dans d'infimes quantités.

Quand on est au-dessus de son set point, l'organisme va piocher partiellemnt dans ses réserves avant de lancer l'appel de a faim, donc on a moins de besoins à combler. Lorqu'on atteint son poids d'équilibre, l'organisme ne pioche plus dans ses réserves et donc on peut espérer pouvoir manger un peu plus mais dans quelles proportions ??? Il ne faut pas s'attendre à des miracles non plus.

La frustration m'habitait quand je ne pouvais pas manger à ma faim, quand je ne pouvais pas satisfaire mes besoins. Aujourd'hui, ce qui me semble important, ça n'est pas de pouvoir manger des portions dites "normales" (ce que je suis incapable de faire) mais de pouvoir manger ce que j'aime, dans les quantités qui me conviennent et que le plaisr soit au rendez-vous.

Alors bonne dégustation.

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20 déc 2014 à 17h
En général, les EME sont plutôt notre bête noire... Mais elles peuvent aussi être vraiment très agréables quand elles sont vécues dans le respect de nos envies ! Alors je lance un nouveau sujet pour parler de ces EME qui rendent parfois la vie nettement plus confortable ! Et je me lance ! Tout à l'heure, jolie EME ! Il y avait un mélange de frustration et de soulagement post-frustration ! Il y...

En général, les EME sont plutôt notre bête noire... Mais elles peuvent aussi être vraiment très agréables quand elles sont vécues dans le respect de nos envies ! Alors je lance un nouveau sujet pour parler de ces EME qui rendent parfois la vie nettement plus confortable !

Et je me lance !

Tout à l'heure, jolie EME !
Il y avait un mélange de frustration et de soulagement post-frustration ! Il y avait un paquet de gâteaux au chocolat sur la table.
J'ai fait mon EME-zen. Et j'ai pris la décision, en toute conscience, de manger deux gâteaux.
Je les ai posés dans une petite assiette, je me suis assise, j'ai fermé les yeux. Et j'ai dégusté un gâteau avec un plaisir immense ! Ca m'a fait du bien. Et j'ai tellement bien profité de ce gâteau que j'ai fini par ranger le deuxième.

Là je suis bien. Les émotions continuent de passer en moi. J'ai encore l'agréable goût du chocolat noir dans la bouche. Et je suis assez sûre que j'aurai faim comme il faut dans deux heures.

Voilà, elle était bien, cette EME !

Au plaisir de vous lire

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Super idée de post. Je trouve utile de rappeler qu'on a le choix dans l'EME zen et que déguster un aliment pour se réconforter fait partie de ces options!

De mon côté, j'ai toujours tendance à penser que c'est mal de recourir à la nourriture et que cela signifie que je retombe dans les mêmes vieux démons.

Alors merci de remettre les choses à leur place.

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Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
15 Juil 2013 à 20h
J'ouvre un post à ce sujet, puisque depuis longtemps, cette peur de maigrir, plus inconsciente que consciente (puisqu'officiellement j'ai bien envie de maigrir), me provoque je pense la plupart des mes EME de fin de repas.... en ce moment le soir c'est flagrant.... grosses fringales APRES le repas du soir.... insatiables.... cela me fait le coup dès que je maigris, comme un espèce d'affolement ce...

J'ouvre un post à ce sujet, puisque depuis longtemps, cette peur de maigrir, plus inconsciente que consciente  (puisqu'officiellement j'ai bien envie de maigrir), me provoque je pense la plupart des mes EME de fin de repas....

en ce moment le soir c'est flagrant....  grosses fringales APRES le repas du soir....  insatiables....

cela me fait le coup dès que je maigris, comme un espèce d'affolement

ce n'est pas une vraie faim mais ça y ressemble beaucoup ce qui est très destabilisant

 

je pense que cette peur de maigrir est multiple, déjà elle est naturelle, mais elle s'amplifie par mon histoire certainement

pour l'instant la seule chose que j'ai réussi à faire remonter à la surface, c'est la peur de se retrouver  "sans protection" si je deviens vraiment mince

cela est absolument irrationnel car j'ai déjà été plus mince que maintenant (et je me trouvais trop grosse bien sûr)

 

bref je n'en connais pas les tenants et les aboutissants, mais j'ai penser que le noter ici pourrait m'aider à l'appréhender plus sereinement chaque soir

 

ce soir donc, à nouveau : grosse fringale post-diner, envie de féculents (comme d'hab)

peur de maigrir reconnue, acceptée.....    mais je n'ai pas sur-mangé, je la laisse évoluer gentiment

 

et vous, avez-vous des fois ce genre de peur qui agit de façon "souterraine"?

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mon chéri a aussi assez peur de mon amincissement par rapport à ces questions-là

je ne pense pas qu'il ait peur de me perdre, mais plutôt que d'autres s'intéressent à moi, quand je ne suis plus "protégée" par ma carapace

 

mais ça n'empeche pas nos hommes de nous trouver sincèrement belles même avec les kilos en trop

mon chéri a toujours voulu que je mincisse, mais il ne cesse cependant de me faire des compliments

les kilos n'empechent pas de voir la beauté à mon avis

et on peut être très attirante avec 20 kg en trop

n'oublions pas que beaucoup d'hommes préfèrent les rondeurs à la maigreur

 

maintenant je vois plus ma perte de poids comme une réconciliation avec mon corps que comme une "gloire" qui m'attirerait l'amour

j'ai remarqué que j'attire l'amour plutôt d'une autre façon, par la connexion émotionnelle que je peux établir avec les autres notamment

mais après c'est bien de se sentir en forme, de ne pas se prendre la tête sur les vêtements, de se trouver jolie aussi, j'aime la beauté de toute façon, et disons que plus mince ma beauté est plus conventionnelle

mais plus ronde, elle est toujours là quand même

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02 déc 2014 à 11h
Bonjour, En travailant depuis plus de 2 mois sur mes comportements alimentaires et notamment ce que j'ai découvert comme étant des EME, je commence à identifier des pistes. Et l'une d'elle est très perturbante pour moi : je me rends compte que j'absorbe les émotions des autres, et ce sont souvent les émotions des autres qui me font manger. J'ai 2 enfants, et je sais que les enfants ont tendance à...

Bonjour,

En travailant depuis plus de 2 mois sur mes comportements alimentaires et notamment ce que j'ai découvert comme étant des EME, je commence à identifier des pistes.

Et l'une d'elle est très perturbante pour moi : je me rends compte que j'absorbe les émotions des autres, et ce sont souvent les émotions des autres qui me font manger.

J'ai 2 enfants, et je sais que les enfants ont tendance à être des "éponges à sentiments", c'est à dire à prendre les émotions des autres pour leurs propres émotions. Je fais donc attention de leur dire des choses du style "c'est ma colère, pas la tienne, c'est la tristesse de ta soeur, pas la tienne etc.." Et je vois que ça les rassure immédiatement.

 

MAIS, je me rend compte que je fonctionne de cette manière là, moi, et à une autre échelle en plus...blush

C'est terrible, je me rend compte que j'ai une EME quand mon mari est de mauvaise humeur, quand ma fille est jalouse, quand mon fils se fait mal, mais aussi quand je vois certains sentiments à la télé, notamment quand cela touche à l'intégrité des enfants.

Je me demande si c'est du narcissisme, de l'hyper-sensibilité, ou autre chose ?

Je viens seulement de mettre des mots là-dessus (ça date d'hier soir!) et je n'ai pas encore expérimenté de solutions,

mais si vous avez des conseils pour que je sorte de ce fonctionnement intérieur, j'ai hâte de vous lire smiley

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papyrus j'étais comme toi

en fait les EME ne sont pas dues aux émotions en elles-mêmes,   mais à la LUTTE contre les émotions

 

alors oui, ça arrive souvent que l'on cherche à lutter (controler) les émotions de nos proches, surtout quand elles sont désagréables

parce qu'on voudrait qu'ils soient toujours heureux, que ça nous rassure aussi sur notre appartenance à ce groupe, à ce couple, à cette famille

 

c'est donc tout un travail que d'apprendre à ne plus lutter également contre les émotions des autres

j'étais exactement comme toi, surtout pour mon mari  et ma fille

 

aujourd'hui j'ai beaucoup progressé, avant j'avais des EME dès que mon homme était de mauvaise humeur

c'était perçu par moi comme une sorte de "menace"  et pour essayer de controler son humeur j'essayais déjà d'intervenir (ce qui n'est pas utile, car il change très vite d'humeur)   et puis devant mon impuissance, je mangeais.....

également parce que sentir un proche en désarroi, c'est aussi se sentir menacé d'abandon ou de rejet....

 

pour ma fille c'était vraiment nécessaire, car cette tendance n'est pas bon pour les enfants, ils ont besoin de faire l'expérience de la vie pour se développer

 

 

du coup, quand je sens ma fille ou mon homme en difficulté, bien sûr je suis présente pour les écouter, mais je veille à ne pas chercher à "RESOUDRE" ce qu'ils vivent, leurs émotions

j'accepte qu'ils ressentent des émotions désagréables, parce que ça fait partie de la vie, que ça n'est pas grave

donc je dédramatise,  et les personnes concernées se sentent beaucoup mieux!!!!

car on leur lache la grappe

mon homme culpabilisait énormément que je mange à chaque fois qu'il ne se sentait pas bien

maitenant il sait qu'il est libre, c'est bcp plus agréable pour lui

 

je n'ai plus besoin de controler ses émotions

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28 Juil 2014 à 01h
J'ai terminé le parcours alimentaire, j'ai commencé mon deuxième carnet repère et je constate que je bloque toujours sur une chose, entre autres : je n'arrive que rarement pas à jeter ce qui est en trop dans mon assiette. Quand je le fais, c'est presque toujours au prix d'une forte souffrance. Dans l'outils "je déguste un aliment très calorique", j'ai envie de mettre 10 à ces 3 items : - J'ai...

J'ai terminé le parcours alimentaire, j'ai commencé mon deuxième carnet repère et je constate que je bloque toujours sur une chose, entre autres : je n'arrive que rarement pas à jeter ce qui est en trop dans mon assiette. Quand je le fais, c'est presque toujours au prix d'une forte souffrance.
Dans l'outils "je déguste un aliment très calorique", j'ai envie de mettre 10 à ces 3 items :
- J'ai ressenti de la culpabilité à l'idée de jeter un aliment alors que tant de personnes manquent de moyens pour acheter de la nourriture
- J'ai ressenti un vide, une tristesse, un sentiment de perte intense à l'idée de jeter cet aliment
- J'ai ressenti de la frustration à l'idée de me priver de cet aliment
J'ai l'impression de rester bloquée.

Bon, je dois reconnaître que cette situation ne se présente pas tous les jours. Disons une fois par semaine tout au plus. Et évidemment, je culpabilise de m'être forcée à finir mon assiette, et je m'en veux et je me trouve nulle, etc...

Je ne sais pas si ce sont mes souvenirs d'enfance qui me bloquent, ou si c'est simplement devenu un réflexe conditionné.
Je sais bien qu'il faudrait que je me détende. Que j'ai progressé parce qu'avant c'était tous les jours. Que c'est un cercle vicieux et que plus je me braque, plus je risque de me forcer à finir. Je sais tout ça.

Je me suis d'ailleurs dit que je devrais faire comme pour mes crises d'angoisse : de l'auto-compassion ou compassion prour soi.
C'est une notion que j'ai découverte dans le livre "Faire face à la souffrance" de Benjamin Schoendorff :
"La compassion envers nous-même c'est notre capacité à accueillir avec douceur ce que nous ressentons et pensons. C'est faire de la place à nos souffrance, tout en souhaitant les voir s'alléger. C'est le geste que nous faisons pour  réconforter un enfant qui a mal, pour accueillir avec douceur tant sa douleur que l'expression de sa douleur, sans la juger. C'est le fait de rester disponible et présent à la douleur tout en souhaitant la voir s'apaiser."
et que j'ai approfondie avec le livre "L'autocompassion" de Christophe K. Germer .

Avoir de la compassion pour soi parce qu'on souffre, au lieu de lutter contre l'envie de manger. Ca marche pour mes crises d'angoisses, pas de raison que ça ne marche pas pour les EME.
 

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Auto-compassion... voilà un terme que je n'avais jamais osé m'attribuer, même en pensée.. et de le lire ici, c'est vraiment un déclic. Oui j'ai le droit d'être suffisamment présente à mes émotions pour accepter d'avoir une gentille attention pour moi...

merci pour ce fil, parce que en ce moment tout cela résonne beaucoup en moi...

Merci merci merci blush

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26 oct 2014 à 22h
Oscar Wilde dit que la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Sauf que moi je cède un peu trop! La PC est certes essentielle dans ce cas mais difficile de ne pas tout engloutir car il ne s'agit pas d'une émotion désagréable contre laquelle je voudrai lutter. Il s'agit justement de l'envie que le plaisir continue à l'infini et peut être ce manque de confiance en l'avenir car...

Oscar Wilde dit que la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder.

Sauf que moi je cède un peu trop!

La PC est certes essentielle dans ce cas mais difficile de ne pas tout engloutir car il ne s'agit pas d'une émotion désagréable contre laquelle je voudrai lutter. Il s'agit justement de l'envie que le plaisir continue à l'infini et peut être ce manque de confiance en l'avenir car évidemment ce moment là ne se reproduira plus jamais.

Si vous avez une astuce je suis preneuse.

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Je me retrouve un peu dans ta description. Du coup, pendant 1 mois j'ai mangé plein de chocolat, sous forme diverse. En encas pour patienter jusqu'au repas suivant, mais la c'était de la faim. Je me dis quand même que ce serait plus sein de prendre autre chose. Mais c'est mon plaisir. Par contre le goûter à la sortie du boulot... Est ce vraiment de la faim ou une habitude ou un besoin pour réconforter l'esprit fatigué? Et le soir, après le repas, je ne prends plus de dessert pour pouvoir prendre 1 barre de chocolat, j'en ai envie. Mais ce plaisir, je veux le prendre après, une fois tranquille sur le canapé, que la puce est couchée. Sauf qu'à ce moment la, je pense ue je 'ai plus faim mais ce besoin et obsessionnel. Et j'en reprendrais bien, parfois je craque mais pas toujours.... Je me dis que petit à petit je vais réussir à me réguler, qu'à force de trop en manger, je vais m'en écœurer. Enfin j'espère... Après je pense qu'il faut réussir à prendre en compte nos envies dans nos repas. Moins manger ou pas de dessert pour inclure l'envie sans prendre de kilos.
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29 juin 2011 à 13h
... et ça inclut aussi le manque de sommeil ! O_o En ce moment, je dors mal, trop chaud et des moustiques (youpi !) sans compter les courbatures dûes au fait que je repeins ma cuisine depuis 2 jours ;-) Du coup, l'après-midi (je ne peins que le matin, il fait trop chaud à partir de 12h) j'ai faim ! Enfin, ça commence comme une faim réèlle ... et puis c'est ensuite que je crois que ça dérape un peu...

... et ça inclut aussi le manque de sommeil !  O_o

En ce moment, je dors mal, trop chaud et des moustiques (youpi !) sans compter les courbatures dûes au fait que je repeins ma cuisine depuis 2 jours  ;-)

Du coup, l'après-midi (je ne peins que le matin, il fait trop chaud à partir de 12h) j'ai faim ! Enfin, ça commence comme une faim réèlle ... et puis c'est ensuite que je crois que ça dérape un peu (2 glaces hier au goûter, alors qu'une m'aurait suffit) et pour moi ça vient de la fatigue ... 

Bon, déjà, je viens de faire une découverte sur moi-même (même si inconsciemment, je devais déjà le savoir) moi qui croyais que c'était uniquement le stress, et plus rarement, l'ennui ...

Je pense que je vais devoir faire une séance de RPC cet aprèm' avant ce fatidique coup de barre afin de bien faire le tri là-dedans.

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De mon côté la fatigue est aussi une source de compulsion alimentaire!

Notamment après une sieste et que je me reveille complètement au radar...

 Finalement c'est comme si mon corps réclamait de l'énergie et qu'il allait la chercher dans la nourriture.

L'acceptation de cet état est je suppose la clé mais j'en suis encore loin.

La RPC est sans doute un outil à utiliser dans ce cas, à voir!

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05 déc 2011 à 13h
Bonjour, Mooi quand j'ai envie de craquer, je me masse: d'abord le front, tous les points de contraction du visage, puis je me fais un massage du ventre, dans le sens des aiguilles d'une montre. Celà me permets de retrouver mon calme, dénouer les tensions dans le ventre, et de prendre concience que décidément je n'ai pas faim. C'est relativement discret, ça prend quelques minutes. Après, je me...

Bonjour,

 

Mooi quand j'ai envie de craquer, je me masse: d'abord le front, tous les points de contraction du visage, puis je me fais un massage du ventre, dans le sens des aiguilles d'une montre. Celà me permets de retrouver mon calme, dénouer les tensions dans le ventre, et de prendre concience que décidément je n'ai  pas faim. C'est relativement discret, ça prend quelques minutes. Après, je me demande si je suis vraiment bien ou si j'ai besoin de manger. Eventuellement, je mange un peu, mais beaucoup moins que si je m'étais précipité sur la cuisine comme à l'habitude... Et vous, avez vous essayé les massages ?

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bonjour à toutes,

bonne idée l'auto-massage je vais le pratiquer aussi..

Moi quand j'ai envie de craquer ou que je suis un peu stressée, je m'allonge et je fais de la relaxation tout simplement en gonflant mon ventre en inspirant, je bloque en comptant jusqu'à 5, puis j'expire en dégonflant le ventre. 

je le fais jusqu'à sentir mon corps comme engourdit.

J'ai une autre méthode mais là je l'ai apprise pdt 8 mois après une dépression, où il faut "rentrer" dans son corps déjà en calmant sa respiration, puis ensuite en pensant que l'on va à toutes les articulations du corps, poignets, coudes jusqu'aux chevilles, et je vous promets qu'au bout de 8 mois j'avais l'impression d"etre de 20 cm au dessus du tapis. Mais là c'était plutôt "médical" mais déjà en faisant la première solution j'arrive à me détendre tout le corps, j'ai l'impression que des ondes négatives sortent par les pores de ma peau.

Autre chose, je me suis téléchargée de la musique "spéciale" relaxation, le bruit de la mer, des arbres etc... et là il faut simplement s'allonger et le résultat est aussi sensationnel ou sur mon mp3 j'en ai mis et je recommence à en écouter.

Voilà si ça peut vous aider aussi

bonne journée

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