Se motiver au quotidien
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je ne savais pas trop où poster ca, alors je le mets là parce que c'est une difficulté, et que si j'ai bien compris ces topics en vert ne sont pas ouvert au public, en dehors des membres.
Je me noie donc. Pas dans la méthode ou dans la bouffe. Je me noie dans moi. Je suis terriblement angoissée et je ne m'y retrouve plus.
En ce moment, je postule à tout va. Après une année de vacances et maintenant 8 mois de chômage, ca y est je suis décidée, je postule. Avant j'étais angoissée à l'idée de ne pas trouver ma place, de ne pas savoir vers quoi me tourner. Alors je faisais des plans, repérais des trucs, mais ne me lancais pas. Bien sûr, à force de ne pas se lancer et du temps qui passe, l'estime de moi a diminué. C'est idiot, mais c'est comme ca. Sans compter que quand je stresse, je grossis et ca n'aide pas non plus pour l'estime.
J'ai pris les choses par morceaux, d'abord LC pour s'y retrouver sur le plan alimentaire. Et puis, calmons notre vacuité à coup de demande d'emploi. Si depuis LC, je ne grossis plus, envoyer des candidatures m'angoisse encore plus que lorsque je ne faisais rien que me projeter.
Plus je tente de me vendre (par mail uniquement, pas encore eu d'entretien), plus je me trouve nulle. Plus j'avance, plus je recule. Je deviens complètement irrationnelle. Je me dis que tout ce que j'ai entrepris jusqu'à présent c'est de la merde. Après tant d'années d'étude (doctorat de physique), c'est quand même ballot de ne pas être qualifié pour le job que j'aimerais faire (com scientifique). J'ai échoué, non? J'ai l'impression de ne pas être légitime quelque soit le poste (ah oui sauf pour un poste à Paris qui collait parfaitement, mais qui était à Paris). J'ai l'impression que ca se joue au bluff et que ca se voit trop. J'ai beau me raisonner, ambiance tente quand même si ca ne va pas il y aura peut-être autre chose, ou, si ca se trouve ils vont quand même te laisser une chance, j'ai surtout l'impression que je vais leur faire prendre leur temps. Et aussi forcément le mien. Et après envoi, j'angoisse bien sûr à chaque fois, en me disant que c'est nul, que je suis nulle, un imposteur, que j'aurais eu mieux fait de m'abstenir. Et puis, cette incertitude, cette attente me tuent doucement. Et tous les jours, il faut recommencer à chercher, à postuler, à espérer. Tout ca pour quoi ?!
Je voudrais avancer, je voudrais qu'on achète une maison, qu'on fasse un bébé. Mais pour ca, il faut d'abord que je trouve un boulot. J'ai l'impression d'être coincée dans une faille espace-temps, de ne pas vieillir (ouais!), mais de ne pas vivre non plus. Et puis si la balance m'annonce que mon poids n'a pas bougé, je me sens de plus en plus grosse. Et de plus en plus incompétente. Et de plus en plus inintéressante.
Je voudrais changer de peau, je voudrais changer de vie, je voudrais changer de moi. Je voudrais redevenir cette fille sans peur et sans regret, qui s'imaginait être l'héroine de sa propre vie. J'ai l'impression d'être au bord du chemin et que je rate pleins de trucs. Je suis à côté de la plaque, je deviens hystérique. Je me noie.
Je suis partie tellement loin dans ma souffrance que je n'arrive plus à l'exprimer. Ni à mon mari, qui est d'ailleurs en déplacement pro cette semaine (= trop peu de téléphone), ni à mes parents, ni à mon frère, ni à mes amis. J'attends d'eux qu'ils me demandent comment je vais, et ca ne vient pas, alors je me tais. Profondément stupide, ce jeu de télépathie. En même temps, si je leur balance tout sans prévenir ou sans écoute, ils seront submergés ou moi frustrée. Alors je vous le dis à vous. En espérant qu'une fois le tout couché sur papier, je serais un peu apaisé.
Voilà, je témoigne pour savoir si parmis vous, il y a des personnes qui ont elles aussi été confrontée à la peur de maigrir. ça peut vous paraître bête mais il est vrai que çà fait plusieurs fois que j'ai entamé cette méthode seule parce-que j'avais acheté le bouquin "maigrir sans régime". Je n'ai pas été trop loin dans la méthode, la prise de note des prises alimentaires et du coup après je mangeais quand j'avais faim c'est tout (je n'avais pas tous les outils qu'il y a ici). Mais dès que je perdais 1 ou 2 kilos, je me refermais totalement, je sentais bien que je faisais un blocage et que j'avais peur de maigrir. Est-ce que çà vous ai déjà arrivé ? Et quelle solution avez vous mis en place pour dépasser cette peur ?
Merci pour vos témoignages
babydol ,
c'est dingue
je me reconnais à 3000 % dans ton témoignage,
et oui je recommence à me maquiller , à prendre soin de moi et moi aussi je suis bénévole pour lesecours populaire .
lamorge
galia
pas facile le regard des autres et encore plus celui des enfants
j'ai subit pas mal de moquerie étant jeune et c'est toujjours encré au fond de moi. Aujourd'hui je ne suis plus obese, mais j'ai tellement souffert de ça que j'ai appris a mon fils a ne jamais se moquer du physique des autres, ni faire de reflexions.
alors c'est pas facile pour un gamin car ils ont la critique facile, mais je pense que chaque parents devraient inculquer ça a son enfant : respecter l'autre et ses differences.
et ne pas nommer les gens selon leur physique : "le black, la grosse,etc...." beurk je trouve ça horrible !!!
Bonsoir,
voilà, j'ai un problème j'achète de grandes quantités de nourriture et en écoutant ma faim je me rends compte que j'ai trop dans mon frogo et mes placards. Du coup, je passe mon temps à jeter de la nourriture alors que je ne roule pas sur l'or du tout ! J'ai l'impression d'être à moitié "zinzin" !
Si quelqu'un est dans la même situation que moi où si vous avez des idées pour éviter ça, je suis preneuse !
Merci
Bonjour !
je suis moi aussi à cette étape : la semaine dernière, j'ai consommé tout juste la moitié de mon marché hebdomadaire. Du coup celui de cette semaine a été plus réduit. J'ai de toute façon quelques conserves dans un placard, au cas où il y aurait blocus et que je ne puisse pas aller me chercher à manger...
Je le ressens aussi quand je cuisine : je prévois des portions moins importantes. Par exemple, là, je préparais une blanquette eh bien en préparant les légumes je me suis dit : non, une demi-carotte ça suffit. Eh bien je l'ai rangée au frigo. Avant, je l'aurais cuisinée quand même et j'aurais même rajouté des poireaux !
Pour moi, cela met clairement en évidence la peur de manquer, c'est à dire la peur d'avoir faim et je veux affronter cette peur.
Bon, sinon, si tu as plein de trucs dans ton frigo, as-tu pensé à cuire (éventuellement) et congeler ? Ou alors inviter des copains pour une grande fiesta ?
Je viens d'expliquer ma situation au coach, mais je cherche des personnes qui vivraient un peu les mêmes problèmes que moi... Si quelques personnes veulent/peuvent échanger sur le sujet ?
Je m'explique :
Depuis 6 mois j'ai une sciatique, depuis quelques jours elle est bilatérale (jambe droite + gauche), j'ai de l'arthrose et une légère hernie discale qui me font beaucoup souffrir (et je n'ai "que" 35 ans) Bref, depuis 6 mois j'avale tous les jours des anti-inflammatoires (non stop, la douleur ne me quittant jamais). Jusqu'ici ils n'étaient pas trop puissants, et j'avais tendance à en prendre même l'estomac vide (douleurs en pleine nuit). Depuis 2 semaines mon traitement a changé, les anti-inflammatoires sont beaucoup plus forts et je suis obligée de les prendre au cour des repas (et malgré cela j'ai de fortes douleurs à l'estomac, malgré un protecteur gastrique)
bref, depuis quelques temps je n'ai plus d'appétit le matin. Très bien, je peux normalement attendre d'avoir faim pour prendre mon petit déjeuner, pas de problème A PRIORI. Sauf que le matin quand je me lève, chaque mouvement me coûte. Prendre ma douche, mettre mes chaussettes, mes chaussures, m'asseoir, conduire... Et seuls les anti-inflammatoires peuvent atténuer ces douleurs (prise matin et soir, en libération prolongée sur 12 heures dans l'estomac) Je ne peux donc pas attendre ma faim réelle, mais manger par obligation.
Est-ce que cela risque de perturber mon parcours ? La fatigue accumulée (au travail + douleurs m'empêchant de dormir correctement) et le petit moral font que j'ai beaucoup de mal à attendre ma faim pour manger... Je suis un peu perdue...
Merci pour vos messages.
La coach m'a répondu ce matin. Effectivement il faut que je prenne une collation, même peu importante, mais suffisante pour prendre mes médicaments.
Je suis en arrêt depuis ce matin, je vais adapter aussi à mon rythme pour les 10 jours qui viennent...
@ Lia, les suppos ne me font pas plus peur que ça mais sauf si je vois que ça s'empire, je vais éviter de quémander un changement de traitement auprès de mon médecin (et puis d'après mes recherches mon dosage n'existe pas en suppo) Bref...
Merci encore pour vos réponses !
Hyperphagique!
c'est ça que je suis!
ici sur le site ça veut dire qqle chose mais pour tous les autres, pas concernés par nos problèmes de poids, ça veut juste dire que l'on ne se contrôle pas!
Et pour quoi je n'ai pas une maladie qui se guérit avec des médicaments! Vraiment aujourd'hui je suis en colère, j'ai fais des progrès depuis que j'ai commencé LC mais le stress du boulot, des enfants sont des freins à mon changement, et en ce moment je suis découragée!
Je grignote moins, car je réfléchis à pourquoi j'ai envie de manger, et dans la plupart des cas j'arrive à attendre le repas suivant sans vraiment de frustration, mais c'est vrai que c'est dur!
J’ai toujours envie et besoin de me remplir pour me réconforter mais ça commence à me jouer de sales tours d’abord sur ma digestion et sur mon tour de taille !! Il y a des fois ou rester à jeun me ferait un grand bien mais j’ai PEUR de ne pas manger, en fait j'ai peur de m'écouter... Je me dis toujours "et si je me trompais" alors je mange et je mange sans réelle faim
En fait je dois désapprendre à me remplir
Merci à vous toutes pour vos témoignages et petits conseils.
Je suis actuellement incapable de savoir si j'ai faim ou pas, si je mange pour me remplir ou par faim. Comme si mon corps avait décidé de ne plus rien éprouver. Peut être que cette rentrée a été trop perturbante dans d'autres domaines ? Je crois que je vais reprendre le carnet, car moi aussi, quand je note, cela me fait me poser les questions et mon corps aurait tendance à me répondre plus clairement !
Bonjour,
Il y a quelques minutes, 1ère dégustation d'un aliment tabou. Sortant de WW je n'ai guère d'aliment tabou car je mangeais de tout même si c'était en quantité homéopathique.
J'ai donc fait la dégustation de camembert.
Pour la préparation de cet exercice, sachant que je devais jeter l'objet du crime après l'exercice, j'ai donc opté pour une portion vendue en emballage individuel (cela me semblait moins douloureux pour la mise à la poubelle).
La dégustation se passe après 3 mn de RPC et enfin après avoir proposé les restes de ma dégustation au chien (qui n'en a pas voulu, vilain chien qui ne mange que quand il a faim, il a dû lire les livres des drs A. et Z.), j'ai ENFIN, la mort de l'âme ENDOUI au fond de la poubelle (on ne sait jamais), les restes du défunt fromage. J'en salivais tellement que j'ai refait 3 mn de RPC après, il fallait bien ça.
Tu me fais bien rire avec ton chien. Mais sais-tu que donner à son chien, se n'est pas tout à fais pareil que jetter, car dans ce cas ce n'est pas perdu ! Tu peux lui dire merci de t'avoir fais faire l'exercice jusqu'au bout. (C'est quoi ce chien régulé qui ne mange pas de camembert ?!?)
Bonjour, je commence le programme depuis quelques jours seulement et dès lors que je respecte ma faim et n'ai plus recours à la nourriture autrement je deviens irritable, je perds patience avec les enfants, à fleur de peau.
Cela m'attriste, comme si je perdais ma carapace. Et j'ai peur de ne pas aimer la personne que je deviens, toujours en colère.
Est-ce une phase ? Je ne sais quel outil privilégier, sachant que je dispose de fort peu de temps pour moi (mes enfants ont respectivement 2 et 6 ans et je travaille, plus le temps de transport).
Merci à vous.
Merci pour vos réponses.
Depuis que j'ai accès aux exercices de respiration cela se régule. L'aîné me dit même "tu as pas fait ta respiration pour pas être en colère ?"
je suis la secrétaire d'une pédiatre que j'adore, je la considère un peu comme une seconde maman/amie.
Nous mangeons ensemble tous les midis. je bloque sur son emploi du temps 40 min en général vers 13h ou 13h20.
mon problème est que si je suis "ma faim" pour manger, je ne vais donc plus forcément avoir faim au moment de la coupure.
je pourrais lui expliquer le programme mais j'ai tellement peur de ne pas y arriver (pourtant je me débrouille bien pour l'instant), de ne pas maigrir que je n'ai aps envie de lui dire maintenant mais plus quand elle me dira "tu n'as pas maigri , toi ?"
donc du coup en attendant je fais comment ?
merci pour ton conseil
Je te remercie de ta contribution, mais ce fil de discussion a plus de trois mois, autant dire que je n'en suis plus là. Déjà j'avais posté que ca allait mieux, que le premier post était le creux du creux de la vague, que ca avait besoin de sortir, que ce sentiment de vertige de marcher sur une crête dans le brouillard était lourd.
Depuis, j'ai eu d'autres moments de vertige, notamment au cours d'un processus de recrutement qui n'en finissait pas, mais rien d'aussi douloureux. Ou du moins j'ai mieux réussi à gérer l'attente et l'absence de contrôle que j'avais sur le déroulement des événements. J'ai été plus active, plus "aggressive" dans ma recherche d'emploi, j'ai tenté plus de choses, j'ai commencé à recevoir des non, et ce sentiment que doucement cela se mettait en mouvement m'a fait du bien. Et puis, j'ai été recruté il y a quelques jours sur ce poste dont le recrutement a été très long. Je vais finalement faire le job que j'imaginais dans le domaine que j'imaginais, c'est le rêve !
Ce serait bien de pouvoir fermer les fils de discussion, une fois que le moment est passé. Je ne regrette pas de m'être exprimée, mais je m'estime en faux par rapport aus messages que je pourrais maintenant recevoir. Parce qu'on continue de me parler en réponse au premier post et de me consoler de mon coup de mou, alors que maintenant ca va bien, et qu'il y a sûrement d'autres filles (et gars) sur ce forum qui ont besoin de soutien.