Se motiver au quotidien
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Hello tout le monde,
Je vous propose un défi collectif, si le coeur vous dit : celui de se faire de l'espace, caramba !
Ca fait 2 mois que je suis sur l'étape de gestion des fins de journées et que j'arrive pas à avancer. J'arrive pas à faire des pauses en journée, surtout dans les périodes super speed comme en ce moment, où le stress professionnel atteint des sommets, la pause au lieu de me faire du bien est ressentie comme une perte de temps, une contrainte de plus, alors je la zappe ! Quant aux soirs, les sas de décompression, c'est très variable, ils sont à l'image de mes journées, donc un peu catastrophiques, et bonjour les EME sur EME etc. Or, comme on se le disait sur le blog, c'est précisément dans ces moments là que les pauses seraient les plus bénéfiques !
Voilà, donc si vous voulez, je vous propose de tenter ensemble l'expérience de faire des pauses en journées et de se ménager un espace le soir, de voir ce qui se passe et de venir raconter ici.
Les autres défis qu'on a pu faire ensemble mon bien aidée à ancrer cela dans le quotidien, et à explorer des pistes.
Aller zou ! :)
tu as bien raison!
Bonjour j'aimerais avoir votre retour sur ce que je ressens.
Je déteste avoir faim.
Le début de mon repas me procure beaucoup de satisfaction à la déglutition, et dans la sensation que mon estomac se remplit. Pas forcément un plaisir gustatif, en tout cas, je ne goute presque pas ce que je mange, je l'avale!
Je mange avec plus de plaisir si les bouchées sont grosses.
La consistance est importante: je mange avec plus de plaisir si ça croque, si c'est ferme... moins de plaisir avec les légumes cuits ou plein d'eau. La meilleure bouchée pour moi, c'est du pain ou de la brioche, au niveau des sensations.
J'aime avoir le ventre bien plein à la fin du repas, "bien tendu".
Penser que je peux manger moins en étant tout aussi bien, cela m'angoisse.
Renoncer à mes 3 repas par jour, m'angoisse aussi! Sauter un repas? Impossible! Ca me stresse, car j'ai peur d'avoir faim. Avoir faim me fait vraiment peur!
Je me rends compte que je préfère les repas "à volonté" pauvres en calories (et en plaisir gustatif) plutôt qu'un bon repas, alors que je suis à fond sur la qualité de mes aliments: je cuisine beaucoup, je suis gourmet et gourmande.
Un peu trop de choses à dépasser tout ça, c'est beaucoup pour moi, avez vous des expériences à partager avec moi?
Merci!
Atalante,
tu dis que les filles qui maigrissent mentent et qu'elles ont dues suprimer les féculents. Je ne suis pas d'accord avec toi. On peut très bien perdre du poids tout en consommant des féculents, tout dépend de ce que tu ajoute sur tes pâtes ou riz....et de la quantité mangée.
Isabelle a raison, écouter son corps est le moyen le plus pour y arriver.
2ème post sur le forum, pour me plaindre, ça craint...
Bref...
J'ai un peu le moral dans les chaussettes aujourd'hui.
J'ai craqué 2 pantalons cette semaine, ce matin je me pèse, j'ai passé la barre des 100kg. Je tâche de relativiser mais ça me trotte dans la tête.
C'est en plus une semaine super chargée au travail, avec de nouvelles tâches que je ne maîtrise pas (j'ai changé de boulot récemment). Je me sens seule, pas d'amis sur place (quelques uns mais loin de chez moi, à 400km) et je suis passée d'un open space de 8 personnes à un grand bureau seule. Dur la transition...
Et puis ça fait une semaine que je dors presque pas, à cause de la chaleur et des moustiques tigres et puces de plancher que j'ai attrappé dans mon appartement je ne sais comment (j'ai traité mais ça graaaatte!!!).
J'ai commencé le carnet EME, et c'est dur de me mettre face à la réalité. Mais je dois le faire, pour moi, pour mon bien être.
La RPC me fait beaucoup de bien, sauf aujourd'hui où je n'y arrive pas pour le moment.
Désolée, c'est décousu, un simple besoin de vider un peu mon sac, demain sera un autre jour et je repartirais avec le sourire, comme d'habitude.
Bonne journée à tous
Eva
Merci à vous les filles, vos messages me touchent.
Bonne journée à toutes.
Bonjour,
Peut-être ce type de sujet existe-t-il déjà, mais je n'ai pas vraiment trouvé...Donc, je me lance...
Je me suis inscrite depuis 2 mois et j'adhère assez bien aux principes défendus ici...ça fonctionne plus tôt pas mal pour moi, mais la perte de poids provoque plusieurs choses désagréables...Du coup, j'aurais voulu des avis, des échos d'autres expériences...
Pour le moment, j'ai l'impression d'être constamment dans l'angoisse. Ce n'est pas simplement de reprendre du poids, mais plutôt de perdre (trop, trop vite) et de me perdre quelque part. J'essaye de revenir à des principes simples, de ne pas mettre la barre trop haut, mais je reste avec l'impression que je ne sors jamais de cet état d'angoisse...Alors certes, je peux accepter cet état 'd'inconfort' un moment, mais au bout d'un certains temps, je me rends compte que je fuis...Alors certes, ce n'est pas toujours (ou plus aussi souvent) en mangeant, mais c'est quand même de la fuite en avant.
Je sais que ce sentiment vient d'ailleurs, demande à être appréhendé, vécu, pour être digéré, mais à la fois, c'est tellement fort que je ne peux me permettre de rester dans cet état car il faut continuer à fonctionner, à travailler, etc. Ma réflexion est donc de d'essayer de vivre avec ce sentiment sans m'écrouler, sans tout lâcher, d'où le lancement de ce sujet...
Merci d'avance pour vos réponses!
Sophie
oui mais à mon avis tu t'en sors très bien !!!
c'est sûr qu'en apprenant à laisser de la place à l'incertitude, ce "qui est", au lieu d'avoir cette impression de maitrise où tout est planifié, ça fait "bizarre"
laisse-toi couler dans cette incertitude qui fait si peur
fais lui de la place
je pense qu'il s'agit d'un sentiment particulièrement paralysant pour la plupart des gens qui essaient de toujours controler la plupart des choses et surtout leurs émotions
Accepter l'incertitude
pas facile, mais on s'y fait assez vite (bon, toute mesure gardée, j'aime quand même ce qui est prévu, mais quand l'incertitude se pointe, elle n'est plus aussi "pénible")
J'ai du mal à concilier le programme et mon travail.
Tant que je suis au travail je ne pense pas du tout au programme, à me demander ce que je ressens. De plus si je n'ai pas faim, je mange quand même de peur que la faim vienne quand je suis dans mon travail et du coup qu'il soit impossible de prendre 5 min pour manger quelque chose.
Pendant le week-end j'ai plus de temps forcément donc les choses sont plus simples. Hier je n'ai pas mangé entre mon petit déjeuner et le dîner car je n'avais pas faim et ça ne m'inquiétait pas car je savais que si la faim arrivait j'avais le temps de m'en préoccuper.
Comment conciliez-vous ce programme avec le travail?
oui le mieux est encore de manger avec plaisir quand on a faim
faut pas trop forcer ou rester dans la faim sinon on devient vite intolérant
le plus on respecte nos moments de faim, le plus naturel cela devient de manger "à sa faim"
Je n'arrive plus à suivre le programme.
J'ai commencé par me dire que je faisais une pause dans le parcours forme, que je n'ai pas réussi à reprendre.
Puis j'ai enchaîné quelques week-end entre amis, une semaine de vacances et c'est tout le programme alimentaire qui m'échappe.
J'en étais au moment de la dégustation, phase difficile pour moi.
Je n'arrive même plus à attendre d'avoir faim, j'ai beaucoup d'épisodes d'hyperphagie.
Je suis perdue.
Faut-il et est-il possible de reprendre le programme dans une phase antérieure ?
J'ai grossis, je ne me suis pas pesée mais mes alarmes vestimentaires ou de mobilité corporelle sont là.
Est-il préférable de laisser passer l'été et les vacances ?
J'ai peur et je suis terriblement triste.
Avez vous eu des phases comme ça ?
Voilà, cette fois ci, c'est définitivement fini....je ne serai jamais enceinte...
Finis les espoirs déçus, finie l'absence de visibilité à plus de 4 mois, finies les prises de poids successives sous le coup des traitements hormonaux et des émotions négatives. Une page de notre vie qui a laissé des traces sur nos émotions, sur mon corps mais qui nous a aussi appris à surmonter les difficultés ensemble. La page se tourne, une autre vie commence, bien différente de celle que j'avais toujours imaginée....A nous d'y trouver du sens et d'y mettre de la couleur.
Mais plus que de vous faire partager ma douleur, je voulais vous faire partager aussi cette découverte: cette émotion que je redoutais, je peux la vivre, j'ai attendu toute la matinée la mauvaise nouvelle en provenance du laboratoire après avoir médité. J'ai su faire une place à ma tristesse et je n'ai pas eu une seule fois envie de grignoter pour combler cette boule au ventre que jusqu'à ce que je suive ce programme je prenais pour de la faim. Je constate que suis triste mais je ne suis pas "Mme La tristesse qui va finir sa vie seule et sans enfants".
Mais plus que vous parlez de ma matinée, je voulais encore une fois vous inciter à lire les livres de Russ Harris si vous avez des difficultés à surmonter quelque chose de douloureux dans vos vies, ou si simplement vous avez des difficultés à être heureux. Cette lecture nous a permis, à moi et à mon conjoint, de rechercher les valeurs qui liaient notre couple pour dépasser la douleur de ces 6 années de démarches douloureuses. Et cette longue discussion lors du WE dernier a permis à mon ami de changer de point de vue sur ce sur quoi il butait jusqu'alors: l'adoption. Plus que toutes ses peurs, il s'est rendu compte qu'il avait envie de transmettre. Dès lors, la vague d'émotions qui menaçait s'est affaissée et nous avons pu regarder l'avenir avec de nouveaux projets.
Alors, encore une fois, merci à Izabelle pour ce conseil de lecture. Et merci aussi à vous toutes pour votre présence.
bravo pour la super défusion, Marie, du coup ça t'a permis d'accueillir tes émotions telles quelles, sans lutter
et du coup, tes émotions te sont UTILES, elles te disent que tu n'es pas prête, elles t'aident à savoir où sont les limites, et du coup tu n'es plus wonder woman, mais drolement plus en accord avec toi-même
j'ai remarqué moi aussi qu'en arrêtant de lutter contre nos émotions, elles nous deviennent utile pour une vie plus fluide, plus souple, ça permet de beaucoup mieux nous adapter aux autres et à la vie
parce qu'on n'est plus en train de retenir un cours d'eau à la force de notre volonté....
bravo à toi pour tout ça et plein de bonnes ponsées
oui le principe de la RPC c'est accorder de l'attention au moment présent, sortir du mode "faire" pour juste "être"
ainsi on sort du controle émotionnel, et le réflexe EME s'active beaucoup moins
alors peu importe comment on fait de la pleine conscience
écouter de la musique peut être une façon d'être dans la conscience de l'instant, avec les notes qui sont des vibrations, dans le moment présent
le contact de l'eau, la sensation, est aussi une sensation du moment présent
dans la RPC on utilise comme "sensation du moment présent" la respiration (pratique, on l'a toujours sur soi....) mais on peut utiliser n'importe quel autre sensation
le but étant de centrer son attention sur le moment présent, et à chaque fois que des pensées nous agitent, en prendre conscience et RE-focaliser son attention sur le moment présent
par ex tu écoutes de la musique, tu te baignes dans le son, et soudain tu te surprends à penser à ce que t'a dit ton patron sur tel dossier, à son attitude, tout ça..... eh bien tu prends conscience que toutes ces pensées ce sont des "inquiétudes de boulot" et puis tu te recentres sur la musique
et cela pour n'importe qu'elle autre sensation
perso je le fais peu sur ma respiration, mais parfois tout de même, car l'avantage c'est en effet qu'on l'a toujours sur soi
Coucou,
Je reviens donc parmi vous après un hiver difficile, sans doute la pire période de mon existence (pour le faire en résumé rapide, dans l'ordre j'ai vécu en 4 mois : cambriolage, burn-out, problèmes de santé de ma mère, décès de mon père). Je parle de Tsunami par rapport au post de Soleluna que je viens de lire, et qui me rappelle justement que j'ai vu arriver le burn-out, et que je me suis posé les mêmes questions qu'elle, sans trouver de solutions.
Bref, je ne veux pas m'appesantir sur tout çà, parce que ça fait 6 mois que je suis là-dedans et que maintenant, ça suffit, je veux en sortir ! Mais je me rends compte, maintenant que les tempêtes semblent passées, que je ne sais plus identifier mes émotions : celles que j'ai vécues ont été tellement fortes, dures, que maintenant, quand je ne travaille pas (je suis encore en mi-temps thérapeutique), et bien je suis dans la léthargie.
Pourtant, l'année dernière, quand j'étais dans le surmenage, j'en rêvais d'avoir du temps, pour faire des choses pour moi, vivre un peu, profiter... Et maintenant que j'ai enfin ce temps, je n'en profite pas, je glande devant la télé ou sur internet, je réfléchis (beaucoup ! trop !) à ce que j'ai envie de faire, je recommence à avoir des idées, des envies, mais je me disperse, je ne sais pas par quoi commencer.
Ca me donne l'impression d'un gros verrou qui me bloque, et j'imagine que ce verrou est émotionnel, je ne vois pas ce qu'il pourrait être d'autre. Mais je n'arrive plus à identifier ces émotions, comme si mon cerveau s'était anesthésié. Je n'arrive pas à FAIRE les choses, j'arrive juste à les envisager. Par exemple, tout me ramène en ce moment à la méditation, à la pleine conscience, j'ai l'impression qu'on m'en parle tout le temps, comme si la vie m'envoyait des signes. Une amie m'a prêté un bouquin qui lui a beaucoup apporté, j'ai téléchargé une appli de pleine conscience... mais je ne m'en sers pas, et le livre trône sur la table du salon depuis près d'un mois,et tous les jours je le regarde en me disant que je vais m'y mettre.
Qu'est-ce qui me bloque, et comment le débloquer ? C'est la grande question que je me pose.
Avez-vous déjà traversé ce genre de période ? Quelles sont les solutions que vous avez trouvées ?
Un grand merci !
[quote=liegama]
Comme je t'envie Izabelle de pouvoir te baigner !!!! J'ai beau pouvoir prendre des pauses un peu quand je veux, je peux pas prendre 1h pour aller me baigner en milieu d'après midi et ce soir je suis invitée ainsi que demain soir et dimanche je pars pour Paris, donc peut être la semaine prochaine.
L'eau, c'est vraiment l'élément qui me remet le plus "en place" intérieurement. J'adore l'été pour ça. vivement les vacances dans 3 semaines pour profiter.
Pas vraiment de pauses ce matin, mais pas de nausées non plus, d'où angoisse nouvelle : j'ai plus de nausées, est-ce que ça veut dire que ma grossesse s'est arrêtée??? J'essaye de prendre un moment après l'autre et de me rappeler que je peux pas "agir" sur cet état de fait. Je ne peux pas contrôler mon corps, ni m'assurer de rester enceinte. C'est un grand chemin d'acceptation cette nouvelle expérience de vie.
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Même si hors sujet, Liegama, quand j'étais enceinte, je n'ai eu aucune nausée et ça m'inquiétait énormemt, tout comme toi. Mon médecin m'avait dit "ah ces mamans, jamais contentes, toujours à s'inquiéter: elles ont des nausées, ça ne va pas, elles en ont pas, ça ne va pas non plus"
Pour me rassurer, j'avais acheté un petit appareil avec lequel on peut entendre le coeur du bébé. Tant qu'il n'était pas assez gros pour que je le sentes bouger, c'était déjà ça. J'avais pris également une gynéco obstétricienne, comme ça, écho tous les mois!
Je n'ai jamais fait de fausse couche mais ma mère en avait fait 3 avant de m'avoir donc j'étais aussi très inquiète.