Cette nouvelle rubrique parce que j’ai un peu de nostalgie pour celle que j’étais avant mes compulsions alimentaires… Je savais manger à ma faim et je n’avais pas de problèmes de poids. J’étais plus jeune bien évidemment… J’étais aussi plus confiante, plus optimiste plus sûre de moi, plus entreprenante. J’avais confiance en mes capacités, je pouvais soulever des montagnes et j’y croyais looll !! Je ne doutais pas de moi... Mes échecs m’ont fragilisé et rendue très très peu sure de moi-même… J’ai envie de récupérer une meilleure relation avec les aliments mais aussi de retrouver celle que j’étais et en mieux : mature et enrichie par les expériences et les leçons que la vie m’a enseigné.
Et vous comment étiez vous avant ? Bisous …
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avant quoi? Une depression et 20Kgs de trop?
c'est dur de remonter la pente,mais je vais être grand-mère et ça c'est que du bonheur.
Alors les kilos en trop sont peut-être secondaires..
Je vais reprendre la gym ce soir avec une amie..ça aussi c'est important.
UNe petite anecdote,
a la naissance de mon premier garçon je pesais 50kg ...nourrie de 2 pains au lait un plat de carottes et 1 soupe choinoise par jour je ne pouvais pas faire mieux .... ou moins !! HI HI HI!
un jour je viens récupérer mon petit homme de 4 ou 5 mois et je le trouve dans le giron d'une plantureuse nourrice, dans un état de béatitude inexplicable, alors oui je l'ai vécu les bébés préfèrent un sein douillet qu'une clavicule anguleuse.
ALors mille bisous à ce bébé chanceux.
Avant?... Il y a tellement d'avant qu'il m'est facile de m'égarer dans tous ces avant là...
J'étais plus jeune qu'aujourd'hui, -c'est imparable-, moins ridée, -ça ne fait aucun doute-, plus ferme, - et comment, un Brevet d'Etat de culture physique et haltérophilie doublé de force athlétique ça vous sculpte le jarret, et pas que- ,dépourvue de cicatrices de césariennes donc sans enfant, amoureuse de tous les hommes qui me faisaient rire et qui...bip...ne réveillons pas le modérateur, idéaliste, militante et rebelle ( c'est une des rares choses n'ayant pas changé!), enfermée dans une enfance douloureuse qui m'a pourri l'existence jusqu'à 40 ans. Alors l'avant.... je le laisse où il est, sans aucun regret; si je devais choisir entre repartir en arrière pour me retrouver avec mon corps de Ramba, ou poursuivre avec mon corps moelleux, mamelu, quasi ménopausé de presque quinqua au pubis grisonnant, le choix est vite fait, je me garde comme je suis. Le parcours fut rude, il s'adoucit, j'attrape ce qui s'offre à moi comme une chance inespérée; serais je plus heureuse avec dix kilos en moins?... Non, c'est certain, je serai juste plus souple, plus rapide, moins engoncée dans mes vêtements, mais plus heureuse, non.
A 47 ans, j'ai enfin la vie devant moi.
des bises à toutes et merci pour cette jolie question...
Avant j'avais déja cette idée que j'etais ronde, que j'aurai du faire attention à chaque fois que je mangeais quelquechose qui n'etait pas dietetiquement correct. pourtant, j'ai vecu tt cela avec beaucoup de gaité et de plaisir....car j'etais aimée et appreciée, entourée, et que je ne me jugeais pas comme je le fais aujourd'hui.
en fait j'etais ronde dans ma tete seulement et cette rondeur qui n'avait pas en fait de realité physique ne m'a pas empeché d'etre heureuse...jusqu'au jour ou....je le suis devenue vraiment, c'est à dire jusqu'au jour où les kilos et les grossesses aidant, j'ai pris suffisament pour etre ronde pour de vrai, pour que cela me pose un problème tous les matins, pour ne plus voir en le regard des autres que du" jaugeage de maquignon", pour ne plus pouvoir eviter de penser alimentation comme une source de contrariété....Mais la lutte avait commencé bien avant avec la nourriture, faite de restrictions mineurs et d'ecxes occasionnels, de culpabilité et de craintes constantes!
Ce qui me touche le plus c'est que le plaisir et la petillance sont parties avec tout cela. mm si aujourd'hui j'ai conservé la capacité d'aller vers les autres et de nouer des relations tres interressantes, d'etre l'objet d'affection et d'amitié, au fond de moi, j'ai l'impression de m'etre beaucoup raccornie, avoir beaucoup de peine et de desaccord, et l'estime et l'amitié de mon entourage n'entame en rien cet avis negatif....
C'est très intéressant de lire tout ça, et ça m'a fait m'interroger sur "l'avant" dont je pourrais vous parler. Je me suis rendu compte que spontanément j'aurai répondu "grosse" et qu'en creusant un peu ça n'était pas vraiment ça, qu'il y avait des nuances. Mais je crois que me mettre dans une catégorie pour ne pas trop qu'on y (qu'on me?) regarde de plus près m'a toujours arrangée en quelque sorte...
J'ai l'impression d'avoir toujours été la plus grosse de ma classe. Mais en même temps je n'ai aucun souvenir des poids que j'ai pu pesé, je ne sais pas ce qui m'apparaissait comme lourd ou léger, j'étais dans un flou total, car finalement je ne me suis jamais laissé avoir une sorte de valeur de référence vis à vis de moi même. Comme si par rapport à mon poids je n'avais ni valeur limite inférieure ni supérieure. D'ailleurs ces trois dernières années je crois bien l'avoir cherchée cette limite supérieure, et c'est seulement maintenant que je peux expliquer cette sorte de soulagement (mais qui me paraît encore fou) d'avoir atteint la dizaine des 9... D'un autre côté je ne me trouvais pas spécialement grosse, enfin bien sûr j'en avais tous les attributs, mais je ne me voyais tout simplement pas. Même sur les photos.
Et hier pour la première fois en regardant des photos de cette époque j'ai vu ce que je m'étais infligée comme gangue, comme carcan...Il devait être bien lourd à porter!
Maintenant je me déleste...
et flûte les filles si nous sommes là c'est parce que nous refusons de baisser les bras alors rien que pour ça on peut s'aimer ! et même s'adorer car en tant que femme on ne fait pas que ça de penser à soi.
Alors à partir de maintenant on remplace la pensée négative par son pendant positif, comme les enfants à l'école .
EX : je suis grosse et je me déteste => je suis pulpeuse et j'ai un super décolté !
bises à toutes
Déjà, d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été ronde (même si les photos disent le contraire...) Et comme dans mes phases de minceur j'étais obsédée par la bouffe et les crises à venir, même pas heureuse d'être parvenu à ce chiffre mythique.
Ce que je regrette, c'est l'énergie, la souplesse, quand je pouvais faire le lotus sans entendre mes articulations protester. En même teps, j'étais si mal dans mon corps. Je le vivais comme un ennemi à dominer. Alos qu'aujourd'hui lui et moi on a fait la paix.
Je rejoins Martha : ses cicatrices (deux césariennes), le ventre qui pend, c'est aussi parce qu'il a su donner la vie. J'apprends à l'aimer, le droloter, le traiter comme un ami. Du coup, je suis sûrement moins désirable (j'ai eu nombre d'aventures. Je méprisais mon corps, je ne comprenais pas u'il puisse être désiré) mais il porte les traces de mon histoire, de tout les naufrages auxquels nous avons survécu. Et j'apprends à être fière de cette histoire et du chemin parcouru. Alors non, c'était loin d'être mieux avant. Je m'espère en chemin vers la paix.
très beau témoignage, Pomdereinette, ça fait du bien de te lire!
je m'y retrouve même si nos parcours sont très différents.
Comment j'étais avant? Cette question m'a pas mal fait réfléchir en vous lisant car pour mon cas perso j'aurais envie de dire "avant quoi?"
Je crois m'être longtemps perçue comme ronde même si e ne l'étais pas (un 36 en haut et un 38 en bas, honnetement, pour 1m63, c'est vraiment tout à fait acceptable au niveau de la mobilité) mais je ne montrais pas telle ou telle partie de mon corps, parce que ce n'était pas parfait....
Jai 'ensuite pris un peu de "masse" à cause du sport mais tous mes muscles étaient tèrs entrainés et répondaient super bien, je savais bien que j'aurais du faire plus d'exercices cardio que de muscu pour avoir une silhouette encore plus fine, mais j'adorais sentir chacun de mes muscles répondre à la seconde, sentir mon corps travailler.
Ensuie j'ai eu un accident qui m'a immobilisé longtempse: au début j'ai maigri. Puis j'ai pris du poids et contrairement à ce que j'aurais pu penser ce n'est pas tant mon image que ma forme et mon dynamisme qui me manquent. Oui, je deteste acheter des vêtements dans des tailles de plus en plus grandes, mais je déteste surtout ^tre privée des mouvements que je faisais sans effort. mais j'accepte que mon corps a vécu un grand traumatisme, qui m'a rendu moins mobile, mais plus humaine et j'espère qu'il pourra s'en remmettre.
Alors avant j'étais une fille très très active (trop, et c'est d'ailleurs la cause directe de mon accident), pas trop en restriction au niveau des quantités parce que je faisais du sport à outrance mais je choisissais toujours les aliments pour ne pas trop grossir. (ce qui est d'ailleurs sans doute à l'origine en partie de mes problèmes de santé, on a besoin de graisses pour vivre!), j'étais aussi compléxée,mais pasbeaucoup qu'aujourd'hui et oui je plaisais aux hommes mais ça me faisait un peu peur!
ben moi avant... ben en fait contrairement à vous toutes, j'ai toujours etait "ronde", voir grosse!!! (sauf peut être 2 ans de ma vie de 16à 18ans)
du coup je n'ai jamais pensée pouvoir plaire!!! et pourtant à partir de 16 ans j'ai toujours eu un petit ami!!!
bizarement je pense que je suis mieux dans ma peau qu'avant car malgré mes kilos en trop j'accepte mieux mon corps, même si je voudrais qu'ils disparaissent... et mon corps... c'est le miens j'ai pas le choix, faut bien que je fasse avec...
je pense que ce changement est lié à la pratique de la danse, la salsa... qui est pourtant une danse sensuel, ce que je ne pense pas être dans ma vie de tous les jours...
donc je ne pense pas que je regrette avant, car même si mon corps est moins beau qu'à mes 17 ans... je me sent malgre tout, mieux maintenant... même si j'ai encore du travail à faire ;)
C'est vraiment de la nostalgie .... pourquoi puisque tu as troqué une belle assurance, peut être insolente contre l'expérience !
Et au fait qu'en dise les autres ? peut être pas autant de mal que toi.
Biz