j'aime j'aime la faim !!!
oui, moi, l'intolérante aux frustrations, l'éternelle affamée dans ma tête et limite en hypo, obligée de manger tout et tout de suite ... ben je découvre que tout est faux, et là, je découvre que progressivement, non seulement je la supporte, la faim, mais je l'aime ... non pas le trou dans le bidou, mais bien la promesse du plaisir qui va suivre !!!!
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Je remonte ce post que je trouve interessant : j'apprends moi aussi à " aimer" la faim
Comme vous toutes/ tous , jusque là, endoctrinée par les régimes, la faim me faisait peur : elle était forcémet synonime de "craquage " sur des aliments " interdits " ; l'objectif était donc de ne surtout pas avoir faim, donc remplissage avec des aliments qui ne me faisaient pas plus envie que ça( vou sconnaissez) ...mais soit disant " bons " pour moi ( j'ai qd même appris, tout n'est pas négatif, à en apprecier quelques uns ).
J'avais bien un peu découvert, il y a environ 2 ans, par ci par là, que c'était sympa d'avoir faim, que j'aimais bien ressentir la faim, que le repas était alors bien meilleur...mais ça allait tellement à l'encontre de tout ce que j'avais appris pendant toutes ces années, que j'ai zappé: je n'ai pas trop accordé d'attention à ça, et je suis repartie dans mes restrictions diverses et variées ( et tout ce qui va avec) .
Depuis 1 semaine, je redécouvre cette sensation et j'apprécie .Vraiment .
Je la vois plus comme une promesse de plaisir : je sais que je vais " aimer " maNger le repas qui va suivre; et la découverte que , quand on a faim, on peut manger des aliments jusque là" interdits" est un vrai soulagement
Par exemple, hier , j'ai pris un petit dej et vers 14h, je n'avais pas encore vraiment faim; j'ai donc renoncé à déjeuner avec mon fils ( qui a pris son repas seul ); à peine 30 mn après j'ai commencé à ressentir la faim ; petite faim, somme toute très supportable; y'avait rien dans mon fridge qui me faisait vraiment envie( et pourtant, j'avais fait plein de petits desserts que j'aime ).Donc, j'ai attendu
J'avais une course à faire , je savais que la faim allait augmenter encore et que je ne tiendrais pas jusqu'au soir ( enfin, j'aurais pu , mais ça n'aurait pas été très confortable )
J'avais envie de me faire plaisir, d'assouvir ma faim ...sans surmanger,car je devais diner avec une amie vers 21 h et que j'avais envie d'avoir faim aussi pour ce repas là.
Pain au chocolat a commencé à clignoter dans ma tête.Comme une evidence. Ca me semblait parfait, ni trop , ni trop peu ... sauf que pain au chocolat, pour moi jusque là était un aliment interdit ; jamaisje ne m'autorise de pains au chocolat sauf en " periode yolooo"...Et là, c'est par pack de 12 !!!!
Dont acte; j'ai acheté 1 pain au chocolat, ( enfin 2 : j'en ai pris un pour mon fils, qu'il n'a d'aileurs pas mangé et qui est encore là...)
Et je l'ai mangé de retour chez moi, en prenant bien soin de marcher avec le sachet dans la main et non de l'enfouir dans mon sac comme je l'aurais fait avant ( trop honte )
Bon un peu déçue quand même car même si j'avais pris soin de l'acheter dans une bonne boulangerie, il n'était pas aussi bon que ce à quoi je m'attendais. Après j'avais plus faim du tout, voire une légère sensation de "trop" ( j'ai quand même fini la partie ou il n'y avait plus de chocolat, alors même que j'avais conscience que ça me faisait moins plaisir ...difficulté à jeter de la nourriture !)
Et j'ai eu faim le soir vers 21h pour manger avec ma cop' : nous nous sommes contentées de tapas, avec un verre de vin , j'en ai même laissé...( des tapas, pas du vin !!)
J'ai aussi découvert que contrairement à avant, ou je gardais" le meilleur pour la fin", il vallait mieux aujourd'hui que je mange en 1er ce qui me plaisait le plus ( dans l'exemple du pain au chocolat : la partie ou il y a du chocolat )
Manger d'abord "le meilleur pour ma faim" et non "garder le meilleur pour la fin"( des fois que je ne pourrais pas le manger !!) Pas envie d'être frustrée, moi !.
J'ai bien aimé cette " expérience " : ellle m'a appris beaucoup de choses, et j'avais envie de vous la faire partager.
Bonne journée !
Hello,
Ce qu'avoir faim peut vouloir dire :
Au cours des mois passés à suivre le programme, je me suis souvent fait la réflexion que la sensation de faim nous fait nous sentir vivant, et j'écris ça avec des pincettes, pensant en même temps à tous ces gens qui aimeraient dans ce cas se sentir vivant d'une autre manière, mais n'ont pas cette possibilté.
Aussi, il faut lire et comprendre cette réflexion rattachée au contexte du programme, et pas autre chose.
Je ressens aussi la même impression avec le froid : on se sent vivant.
Allez comprendre!!
[quote=Soazigou]
Hello,
Ce qu'avoir faim peut vouloir dire :
Au cours des mois passés à suivre le programme, je me suis souvent fait la réflexion que la sensation de faim nous fait nous sentir vivant, et j'écris ça avec des pincettes, pensant en même temps à tous ces gens qui aimeraient dans ce cas se sentir vivant d'une autre manière, mais n'ont pas cette possibilté.
Aussi, il faut lire et comprendre cette réflexion rattachée au contexte du programme, et pas autre chose.
Je ressens aussi la même impression avec le froid : on se sent vivant.
Allez comprendre!!
[/quote]
Si au contraire Soazigou c'est très clair : ressentir froid, chaud, faim, sommeil, etc c'est se sentir et donc ETRE VIVANT tout simplement.
Mais tu as raison il y a aussi le contexte ... notamment pour la faim...
moi aussi, je suis comme vous, et je retiens ce terme : avoir de l'appétit
l'appétit de vivre, de manger aussi, se sentir très vivant....
ça m'a effrayé longtemps, j'essaie d'apprivoiser, maintenant....
Je découvre seulement ce fil et je me permets de le relancer, d'abord parce que le titre est accrocheur ;-), ensuite parce qu'il m'a renvoyé à la question du plaisir de manger et du désir qui précède. J'associe maintenant la faim au désir. Et se dire qu'on éprouve le désir de telle ou telle chose, plutôt qu'avoir faim, c'est plus motivant.
Concrètement, sans bonne faim, je ne sais pas ce que je veux ! Avec une bonne faim, j'ai souvent envie d'un aliment ou d'un plat en particulier. Et la plupart du temps, il répond à mes attentes et m'apporte de la satisfaction (haaa... un peu de satisfaction dans ce monde de brutes...).
L'anecdote d'Aphrodyta sur le goûter après la piscine quand on était enfant fait écho en moi.
Alors, je fais mon coming-out: Moi aussi, j'aime la faim ! :-)
Je découvre le site tout juste mais dès que j'ai vu le titre de ce forum, me suis précipitée !!!!
LA grande raison pour laquelle j'ai tout de suite su que cette méthode me correspondrait c'est que j'ai cette envie folle depuis longtemps (depuis que je me trouve vraiment trop grosse) de retrouver cette chère sensation de faim, ça fait tellement longtemps que je mange sans faim !
J'ai commencé seulement hier à attendre cette sensation avant de manger et ça a mis un temps fou à arriver ! Levée à 7h je n'ai vraiment éprouvé le besoin de manger qu'à 10h30 : ce petit déj tardif a été un vrai REGAL !!!!!
bravo Aphrodyta et Charlotte!!!
c'est vrai que la faim est non seulement une sensation plutôt agréable quand on ne s'affame plus, qu'elle n'est plus le synonyme d'un manque, mais plutôt l'annonce d'un bon repas à venir
mais de plus tout à meilleur goût quand on a faim.....
d'ailleurs depuis que je mange AVEC faim, je suis devenue beaucoup moins difficile!
J'ai lu ce post il y a quelques temps en me disant qu'une personne qui aimait la faim ne pouvait être qu'une vilaine menteuse ou bien une masochiste assumée.
Et pourtant, comme je me suis trompée!
Aujourd'hui j'ai su attendre une vraie bonne faim, et ça a été facile de l'identifier, car lorsque j'ai bu mon orange pressée et dégusté ma barre aux fruits = une véritable EXPLOSION de plaisir dans ma bouche. Pourtant ce n'était pas le déjeuner que j'espérais, je n'avais plus les ingrédients pour me faire du pain perdu...
J'ai eu l'impression d'être à nouveau enfant, lorsque je rentrais de la piscine et mangeais un délicieux goûter. Ce goûter était délicieux non pas parce que j'avais des "goûts d'enfant" mais parce qu'à cette époque je savais naturellement quand manger.
Quelle expérience incroyable! Du coup j'ai envie de renouveller . Malheureusement j'ai cette bonne faim que très rarement, il va falloir que je m'arme de patience, ou alors que je mange moins (j'ai déjà diminué mes portions d'un tiers pourtant).
Le pain perdu, du coup, il est complètement sorti de ma tête.
Merci Izabelle pour ton soutien...
En effet, je rêve d'évoluer sur l'aspect psychique de mon rapport à l'alimentation!! J'attends donc avec impatience le travail sur la restriction cognitive... et je vais essayer de baisser le son de "Radio régime"
En tout cas vos encouragements à toutes ainsi que ceux des coach est une aide formidable!! Qu'est-ce que ça booste!!!
MERCI!!!
Caro