Nom de code : 20.4
Bonjour à toutes !
Comme convenu, voici un post suite à la journée de thérapie du 20 avril avec le docteur Z où nous avons plus particulièrement travaillé sur les EME, dans la joie et la bonne humeur ! Et l'émotion ! :)
Un post, comme un petit groupe, où nous pourrons échanger, venir y déposer nos expériences, le résultat de notre entraînement de warriors (parce qu'on a bien compris, il s'agit de s'entraîner à supporter nos EME via des exercices!!), nos doutes, nos joies, nos découvertes, nos coups de coeurs, nos bavardages, que sais-je. Nous en ferons ce que nous voudrons :)
Une chose importante : CE POST EST OUVERT A TOUS ET TOUTES. Y compris aux personnes qui n'ont pas participé à la journée. Il s'agit de partager et de s'entraider :)
Aller zou c'est parti :)
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
en fait ça revient à supporter d'avoir mal.... si je comprends bien ta souffrance est psychologique
je pense très sincèrement qu'on n'a pas besoin de supporter toutes les souffrances psychologiques.....
parfois, on a besoin de bouger les choses, et cette force intérieur, celle qui hurle là, elle est là pour quelque chose, pour avoir la force par exemple de faire de choix ou de mettre les points sur le i
parfois on a besoin de prendre une certaine distance intérieure et comprendre qu'on se rejoue intérieurement des vieux films et des vieilles histoires
mais bon, parfois, l'état intérieur qui nous dérange, il est juste normal, comme les émotions qui traversent chaque être humain chaque jour, et qu'on doit juste accepter, même si cette émotion n'est pas reluisante ou glorieuse, ce n'est qu'un ressenti qu'une émotion....
écoute-toi et fais-toi confiance
Liphaé, moi aussi je me fais rire toute seule, je me moque de moi :) Je suis comme toi bon public - cf un de tes posts sur ton blog. Au passage j'aime beaucoup ce que tu écris et ta manière sincère et directe, ça sonne vrai et ça va droit au but :)
Et vous les filles, ça donne quoi cette semaine ? Venez raconter si le coeur vous dit.
Bon dimanche !
Alors, faisons un petit point sur les enseignements retirés et leur mise en pratique surtout, une semaine après la journée du 20.
* Entraînement à l’aliment réconfortant : ça j’ai fait sans problème ! Fingers in ze nose, trop bonne ! Déguster un aliment qui me fait plaisir, qui plus est quand j’ai faim, tu parles d’une corvée ! Du coup j’ai acheté plein de variantes pour trouver ZE armes de réconfort massif, des produits « interdits », sans culpabilité, et je me suis même pas jetée dessus, puisque je me les autorisais tous les jours. Elle est pas belle la vie ?
* Evocation de la situation difficile : 2 fois sur 7.
* PL appliquée aux sensations d’inconfort : 0. En revanche, des soucis avec le genou, j’ai eu mal du coup, ai eu tendance à vouloir l’occulter, mais d’une certaine manière, j’ai de la PL aux sensations d’inconfort malgré moi. (Think positive)
* Reformuler quand l’EME est là. OK
* EME Zen : non. J’ai attendu, un peu beaucoup, mais je savais que j’allais céder à mon envie. Du coup je l’ai fait en conscience et la prise était fort raisonnable.
* Manger quand j’ai faim, espace de respiration, attention soutenue et partagée lors des repas : oui, bien appliqué la plupart des fois.
* La balance et moi : on s’est pas quitté de la semaine ! elle m’a dans la peau, la chipie !
La maitresse elle dit quoi ? La sévère elle dirait, « peut mieux faire »… (et on s’arrêtera là, elle a assez eu la parole celle-là par le passé). La bienveillante : « c’est bien, vous avez fait le premier pas et mis en œuvre un certain nombre de choses. Vous pouvez aller plus loin, travailler notamment les émotions difficiles et les sensations d’inconfort, pour augmenter votre tolérance. Ce qui semble être un point important pour vous, en témoigne votre résistance à vous y mettre. Vous avez une belle marge de progression devant vous, réjouissez-vous ! Un conseil : patience et persévérance. »
Résultat des courses : j’ai eu bien moins de EME que les dernières semaines. Et j’ai bien mieux réussi à faire avec, prise alimentaire somme toute plutôt raisonnable et surtout satisfaisante. Et perte de poids oui oui, en mangeant du choco tous les jours et du camembert (ouais, du camembert !). En lisant cela n’est-ce pas, on notera que l’objectif « ne pas se focaliser sur la perte de poids » est encore euh assez lointain. Mais je trouve plutôt normal, ça fait partie du lot « je me mets dans le truc, je veux voir des résultats ». J’ai envie de me faire confiance, non pas que j’arriverai à surmonter la chose, mais ça passera naturellement.
Ce que je me dis : que la route est longue et que j’ai pas envie de faire mon lapin, comme à mon habitude : genre tout feu tout flamme, je me consume (pour filer la métaphore ;), y’a plus personne dans 2 semaines. Aller, je me connais désormais, et je sais que Constance ce n’est pas mon 2eprénom. Et si je m’essayais à la tortue pour une fois ?
ps : désolée pour la tournure perso de la chose, c'était un post du blog au départ, pas le courage de reprendre :)
Ne sois pas désolée Soleluna, ton post est très bien et en plus il m'a fait rire. Je plussoie la maîtresse bienveillante ! Une chose à la fois, il faut bien commencer par quelque chose et il serait impossible de tout mettre en pratique d'un coup.
Bonjour
Je suis toute nouvelle ici... j'ai commencé il y a deux jours, mais je voudrais participer au forum, encore un peu maladroitement mais au moins je me lance
Merci à tous et à toutes,
Lucie
Merci pour ce post, c'est toujours hyper intéressant d'avoir la vision des docteurs Z et A ! On apprend plein de chose et je trouve que ça donne des pistes complémentaires vraiment intéressantes. Sur la notion de contrôle notamment, le lâcher prise, du "je fais confiance à mon corps, il me dira quand il n'a plus faim" confronte le lâcher prise mental : "si je lâche prise, je lâche tout et je mange n'importe quoi"... L'équilibre entre les deux est difficile !
Pour les EME, si j'ai bien compris, ce ne sont pas temps des envies de manger émotionnelles que des envies de calmer ses émotions. Il faut déplacer le curseur et voir qu'en fait il n'y a pas tant d'urgence à manger qu'une urgence à calmer ses émotions à ce moment là. C'est facile à dire, difficile à mettre en pratique quand je vois combien l'urgence à manger se fait sentir, même si dans ma tête je sais que ce sont mes émotions que je dois calmer, j'ai tellement de mal à y parvenir que je préfère calmer mon envie de manger...
Hello
Petit passage dans une semaine très tourmentée (qui m'offre plein d'occasions de m'essayer à "accueillir l'inconfort et les émotions douloureuses", c'est déjà ça !)...
Je rebondis sur quelques éléments...
- sauter de la falaise : oui, j'ai toujours bien l'image en tête, mais je n'ai pas encore sauté ! Je n'arrive pas à me faire cofniance, à croire que je sais voler. Donc chaque repas reste très compliqué : ça commence par des "j'ai le droit / pas le droit", pensées automatiques de restriction, ça rebondit sur "ben non, ne raisonne pas comme ça, tu manges ce que tu veux", grand retour du "tu vas grossir si tu manges ça", réponse gentille mais ferme "le contrôle, merci mais tu te tais", etc, etc, etc... Pfiou, pas très serein !!! et à la fin, je ne sais plus du tout quoi manger !
Tu as raison, Liegama, la méthode invite à ne plus faire d'effort... Pas simple de lâcher la paroi !
- je suis également convaincue, maintenant, que l'objectif perte de poids porte en lui-même le germe de l'échec. Je suis convaincue que, en ce qui me concerne, le stresseur poids, la peur de reprendre / ne pas perdre du poids est un élément clé. Je suis convaincue que c'est une raison très importante d'EME en cours de repas, que je ne sais toujours pas bien repérer.
Mais... je ne sais pas comment m'oter cette idée de "perte de poids" de la tête ! Méthode Coué ??
J'essaye de penser à faire une space de respiration avant les repas : dans grand succès pour le moment, mais c'est pas grave, ça viendra.
Pour finir, une petite phrase de C.André : "Rester là, en renonçant à contrôler, à trouver une solution. Mais rester là."
Have a nice day, les filles !
Petit post pour vous dire que pour l'instant je vis une des meilleures semaine depuis le début du programme. Alors bien sûre j'ai peur que ça s'arrête.
J'ai l'impression d'avoir réussi (mais en fait j'ai pas fait quelque chose pour ça) à lâcher un peu prise sur le contrôle. Comme Mavo j'ai toujours pleins, mais pleins de pensées automatiques avant de manger.
J'ai bien ri en lisant ton post car ce que tu écris, j'aurai pu l'écrire : ça commence par des "j'ai le droit / pas le droit", pensées automatiques de restriction, ça rebondit sur "ben non, ne raisonne pas comme ça, tu manges ce que tu veux", grand retour du "tu vas grossir si tu manges ça", réponse gentille mais ferme "le contrôle, merci mais tu te tais", etc, etc, etc...
Je sens juste qu'au delà de toutes ces pensées, j'ai envie de me sentir détendue et ça fini (en ce moment) par primer sur mon envie de perfection. Du coup j'essaye de me concentrer sur ce qui me plairait.
L'autre truc qui va mieux (mais ça fait que 5 jours encore une fois) c'est le perfectionnisme, j'arrête d'essayer de faire "chaque repas parfaitement". Par exemple hier j'ai mangé 3 bouchées d'un dessert alors que j'avais plus faim mais j'en ai profité, j'ai dédramatisé (comme nous l'a gentiment rappelé Dr Zermati) et je me suis dit que j'attendrai ma faim.
La différence avec il y a quelques temps c'est qu'un moment comme celui-là je l'aurai analysé comme : tu as mangé du dessert, sans avoir faim, c'est une EME, c'est pas bien, pourquoi as-tu eu une EME? quelle est la cause? tu n'as pas fait l'EME-zen, c'est pas bien (ben non j'étais au resto) etc;..bref je me jugeais assez durement ce qui me faisait ressentir une grosse pression pour pas grand chose.
La phrase que j'essaye de me rappeler également c'est : faites ce que vous pouvez, donc je fais ce que je peux, je fais de mon mieux sur le moment, et non parfaitement. Ca me détend de me répéter cela. Tellement que je l'ai écrit sur un post-it avec une autre phrase : je fais confiance à mon corps que j'ai collé sur le miroir de la salle de bain. Ca parait bête mais ça me fait du bien de lire ça le matin et soir en me brossant les dents. Comme un rappel, une nouvelle pensée qui peu à peu, avec le temps peut être aidera à faire s'estomper les "pensées de contrôle".
Sauter de la falaise m'apparait comme trop stressant, encore un "grand truc à réussir", qui titille mon côté perfectionniste. Alors je me suis dit pourquoi pas sauter un petit peu. Mon premier saut c'est de refaire l'exercice de rassasiement gustatif, 4 jours à manger de la glace. Pour moi c'est exo est un saut car j'étais terrifiée depuis plusieurs mois de le faire, persuadée que j'allais grossir ou me déclencher pleins d'EME. Pour l'instant j'ai fait que ce midi, et j'ai mangé 1/2 pot de Häagen Dazs (j'avais prévu large comme quantité, j'avais prévu le pot entier) et encore une boule cet après midi. J'essaye de laisser mon mental en dehors et de juste faire l'exo. Maintenant j'attends la faim (mais je sens que je vais dormir sans manger) et je me dis que c'est que 4 jours!
Enfin la perte de poids, je dois avouer qu'hier j'ai été serrée dans mon jean toute la journée, genre rappel à chaque pas de la grosseur de mes cuisses, avec la chaleur ça a empiré. En général ce genre de journée se termine en eau de boudin avec pleins d'EME. Mais bizarrement hier soir je suis juste dit que ce jean était pas adapté à mon corps et non (comme avant) que mon corps ne rentre pas dans le jean. Depuis quand je dois m'adapter à mes vêtements, que je paye!
Merci Mavo pour l'update c'est intéressant.
Pour ma part sur la dernière semaine j'ai vécu deux jours d'EME durant mes règles, et j'avoue que ça faisait un moment que j'avais pas eu aussi mal au ventre.
Sinon sur la dernière semaine, à part samedi et dimanche d'EME j'étais fière d'arriver à déguster un repas gastro dans un grand resto sans me baffrer (parce que c'est bon, que c'est là, qu'il faut pas gâcher, que j'ai peur de manquer). J'ai terminé en ayant un peu trop mangé, mais nettement moins que toutes les autres expériences au resto.
Je ne mange plus sans avoir une bonne faim, ça a l'air de devenir automatique ce point là.
Je supporte mieux la faim, même la grande faim.
Je perçois bien ma satiété et j'arrive à m'y tenir souvent, j'ai pas eu d'EME de fin de repas sur toute la semaine. J'ai l'impression que les EME de fin de repas pour moi étaient fort liées à la restriction et à la pression que je me mettais en début de repas.
Je mange encore trop vite souvent, surtout quand j'ai très faim.
J'ai pas encore réussi à tester la "collation", c'est à dire à manger un petit peu en attendant un repas. J'oublie d'ailleurs de prendre des collations avec moi. Ce qui est positif en soit, car ça signifie pour moi que j'ai moins peur de manquer (avant je partais pas de la maison sans un sac avec plein de bouffe, même pour deux heures).
J'ai pas essayé de me réconforter avec des aliments réconfortants. Souvent quand j'ai une émotion, j'arrive à la vivre et du coup je ressens plus le besoin de me réconforter.
J'ai noté une nouvelle croyance : quand je suis très fatiguée, comme le weekend dernier avec mes règles, j'ai des EME pour "me donner des forces". Après une EME, où j'ai mangé au delà de ma faim un midi, je me suis sentie tellement mal d'avoir trop mangé (et pourtant la sensation et quantité ingérée étaient plus minimes qu'avant) que j'ai vraiment pris conscience que ça ne m'apportait rien de manger ainsi.
Les EME que j'ai eu étaient causées par une envie de "sombrer dans l'inconscience" de ne plus avoir à penser, réfléchir, donner, organiser etc.. Une fois que j'ai compris cela, j'ai vu que je pouvais me réconforter en "ne faisant rien du tout" pendant 10 ou 15 mn, ça me fait plus de bien que de manger.
J'ai de plus en plus de mal à supporter mon ressenti quand j'ai mangé au delà de ma faim, c'est pas la culpabilité, c'est la gêne du corps, je n'aime plus me sentir "lourde" et je n'aime plus me "remplir".
Cette semaine je vais continuer à essayer les 30 secondes avant les repas.
Bonne semaine