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qui a stoppé net ses crises d hyperphagie?

Communauté et échange On papote
07 jan 2012 à 16h

coucou j ai 34 ans et pas mal de régimes dans les pates....je crois les avoir tous essayés.... je perds du poids facilement car je fait régulièrement du sport mais quand je fait des crises d hyerphagie tous les jours mais ca ne m empeche pas de grossir tant je mange le soir! le mois de decembre a été catastrophique j ai enchainé crise sur crise des tonnes de paquet de biscuits trempés dans des litres de lait au final 8 kg en plus en un mois. alors bon je vais suivre les principes de la méthode et je me dit que tout devrait rentré dans l ordre mais j ai peur de ne pas y arrivé en plus je me sens mal de me bousiller comme ca j ai vraiment honte de moi

depuis le 5 janvier  j ai pris la résolution de ne plus sortir le soir pour acheter 5 ou 6 paquets de biscuits et tout manger jusqu a l ecoeurement je sais que ca doit vous paraitre invraissemblable mais avec de l entrainement malheureusement on peux avaler des quantités astronomiques....

alors voila je vais changer et avancer prendre le controle de ma vie et continuer le sport mais j ai besoin d encouragement et aussi de témoignage de personnes qui sont sorties de ce calvaire......

 

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23 commentaires

Je me suis ré-inscrite à nouveau sur LC après 6 mois sans crises d'hyperphagie (quelques EME mais rien de comparable). La fatigue et un contexte très stressant m'ont repoussée à avoir 1 crise par semaine depuis 4 semaines alors j'ai fait la seule chose qui m'avait fait du bien : m'inscrire sur LC, où j'avais appris à nouveau à repecter mes sensations alimentaires. Je suis certaine que leur approche et la pratique de la pleine conscience sont la clé des troubles du comportement alimentaire, mais comme le dit Isabelle, il faut du temps et l'on n'en sort pas radicalement.

Courage, on va y arriver !

 

Charlotte

Bonsoir, je viens de lire ton message et je me reconnais dans ta manière de parfoit perdre le contrôle de la nourriture... 

Après quelques mois de linecoaching, ou en est-tu maintenant?

Bonsoir motive je suis inscrite moi aussi depuis peuet rencontre des difficultés similaires crises de boulimies quasi quotidienne en ce moment avec tous les sentiments de honte de mésestimé de moi je voie une vache dans le miroir alors que au fond de moi je ne me rends même pas copte du volume que j ai pris. J espère vraiment trouver dans cette méthode un peu de sérénités mais j ai l intuition en lisant les messages précédents que la liberté est au bout de ce chemin la même si on doit renoncer au facteur temps être moins presse alors courage on travaille ensemble c est déjà rassurant de se sentir moins seul

oui courage, le chemin est parfois un peu long mais en effet il faut beaucoup de patience et aussi de bienveillance avec soi-même si on veut s'en sortir vraiment

la honte c'est normal, la peur aussi de ne pas y arriver

le truc qui m'a aidé, c'est d'accepter ces sentiments sans chercher à les faire disparaitre, juste pour ce qu'ils sont, des sentiments...... pas agréables c'est sûr, mais présents, là......   et qui ne vont pas me détruire, que jen''ai pas besoin de faire disparaitre  car ils partiront tout seuls aussi sûr que les nuages finissent toujours par s'en aller

le plus simple pour moi pour pouvoir accepter ces ressentis désagréables, c'est de simplement les nommer, en leur donnant un nom ils sont bien moins pénibles, plus civilisés

ma honte (quand j'ai mangé sans faim par exemple) je l'appelle  "honte profonde"

et ma peur de ne pas y arriver, c'est compliqué, je l'appelle   "peur de ne pas y arriver"

quand elles se pointent, je les accueille, genre "ah ok vous ici?" et finalement elles ne sont pas si méchantes.....

 

et puis je recommence mon chemin, la RPC que j'ai pratiqué bien bien longtemps, l'EME-Zen quand j'ai le courage, le sport, attendre d'avoir faim à nouveau

recommencer, toujours recommencer

et je ne laisse pas "honte profonde"  et "peur de ne pas y arriver"  décider de mes actes, je les laisse être, vivre, mais ce que je fais, c'est moi qui le décide

et en fait c'est assez simple : après chaque "crise" (même si pour ma part je n'en ai plus beaucoup), recommencer.... attendre la faim.... déguster.....  respirer (bien sûr!)

 

bon courage à vous, je pense à vous!

Je viens d avoir une crise où je me suis gavée à faire exploser mon estomac, avec 3 viennoiseries et un magnum, le tout peu après le déjeuner... J allais poster un message : Help, peut on guérir de l hyperphagie et je suis tombée sur vos échanges qui m ont un peu rassurée. Je suis inscrite depuis le 18 avril et si j avais vu mes crises diminuer, là celle que je viens de faire me déprime. J ai bien essayé de respirer en pleine conscience, j ai pris mon temps pour savourer mes douceurs sucrées et écœurantes. Mais j ai tout de même trop mangé, je suis épuisée après les crises, comme vous. Au moins, je ne culpabilise pas mais je me plains de prendre du poids, c est vraiment idiot ! Alors je doute parfois de ne plus avoir de compulsions sucrées... Chzrlotte

Salut,

Je viens de te lire et franchement, je me reconnais totalement dans le comportement alimentaire. Même après 6 mois de programme, je mange par compulsion des tonnes de bouffe...

j'aimerai bien échanger avec des personnes en souffrance et avoir des avis sur le programme... 

bon courage et à bientôt...

julie

coucou motivée

je ne sais pas si Charlotte lira ton message, mais en tous cas je voulais te dire que je suis de tout coeur avec toi

c'est difficile pour beaucoup de personnes

pour ma part je suis sortie des compulsions, avec des rechutes fréquentes

j'en ai eu beaucoup moins au bout de 10 mois de programme, puis une petite rechute après 12 mois et là à nouveau je n'en ai plus...

c'est long....... mais en tous cas ça en vaut la peine

Bonjour !

Petit mot juste pour confirmer ce qui se dit ici. Essayer de stopper des crises d'hyperphagie (ou maîtriser son impulsivité alimentaire) cela prend du temps, et demande beaucoup de patience.

Moi j'y arrive tout doucement, mais cela reste progressif. Ce n'est pas du tout ou rien, ce n'est pas "ou je maîtrise ou je lâche tout", c'est : "j'y arrive mieux aujourd'hui, ce n'est pas parfait, ce sera encore dur, mais j'ai essayé, j'ai écouté mes sensations physiques, etc..."  Rien que le fait de prendre conscience que l'on vit une EME, c'est un grand progrès !

Et en apprenant peu à peu à respirer, à se recentrer sur soi, à reconnaître les sensations physiques qui accompagnent l'EME (pour moi, ce sont des tensions dans le cou, la poitrine oppressée, et même - le l'ai découvert grâce à la RPC - des douleurs dans la machoire, à force de tensions...), peu à peu, il y a moins de crises, les quantités baissent... et surtout, on apprend à déculpabiliser...

Ne plus avoir honte de soi, même en cas de crises, c'est - je le crois vraiment - une des clefs pour avancer... Après une crise, il faut réussir à se dire que ce n'est pas grave, que ce n'est pas dévalorisant, que cela fait partie du chemin, et qu'il y en aura encore d'autres avant d'être libérée de ce fardeau... Et toujours se répéter qu'une crise d'hyperphagie ne fait pas grossir, si on attend la réapparition de la faim pour manger (au début de mon parcours, j'ai eu la surprise de d'attendre jusqu'au lendemain après-midi avant de ressentir à nouveau la faim... et de remanger...)

Bon parcours sur ce chemin... !

Lily

Merci Lily pour ta contribution à cet échange, pour tout ce que tu as mis en évidence et qui résonne tellement en moi ! 

Comme tu le dis, prendre conscience que l'on vit une EME est déjà un progrès : avant je me disais juste que je crisais régulièrement, que c'était une fatalité. Ma volonté à maintenir un régime sur la durée diminuait chaque jour, mais je me redisais tous les matins que j'allais réussir à enfin tout maîtriser. Pfff !!!

Je n'avais même plus conscience de la fréquence de mes crises : elles faisaient partie de mon quotidien, comme un réflexe, une routine, un refuge rassurant. Je ne faisais aucun lien avec mon état émotionnel du moment, et ne ressentais rien d'autre que la voix intérieure qui me disait de continuer à criser.

Depuis que j'ai découver LC, j'ai réalisé que se recentrer sur notre vécu corporel et sur notre état émotionnel pouvait aider à sortir de ce cercle vicieux. Et désormais, les EME, même s'il y en a encore, je les identifie mieux, je leur trouve (parfois mais pas toujours) une origine émotionnelle. Et je me rends compte en remplissant les carnets, que les crises sont plus espacées, et moins intenses qu'avant. 

Je redécouvre le plaisir . Je suis une gourmande, malgré mes idées de frustrée des régimes du genre "J'aime pas le froamge", "beurk la crème", "le beurre, c'est écoeurant"... Je me sens plus apaisée, et moins obsessionnelle de mon alimentation, ce qui limite aussi les crises ! Et, cerise sur le gâteau (ah oui, en réalité j'adore les gâteaux aussi ^-^), je ne me sens plus boudinée, cernée, épuisée. J'ai pris conscience que mes compulsions sucrées me crevaient littéralement : j'étais dans un tel état après que je ne pouvais qu'aller me coucher avant 22h. Désormais, je profite de mes soirées, je me couche tard, et j'ai la pêche !!

J'aime aussi l'idée de se déculpabiliser, de ne plus être dans l'excès du avec/sans contrôle. Cette méthode est bienfaisante, bien au-delà des crises d'hyperphagie !

Bon, je me suis un peu étendue hors du sujet, mais je voulais partager ces découvertes avec vous : désespérée de mes crises à répétition, je vous lisais assidûment avant de m'inscrire ici. Vos témoignages m'ont permis de retrouver un peu de confiance, et c'est déjà beaucoup ! 

Alors merci, et belle route à vous !

Bonjour Drédré,

Moi non plus ça ne me parait pas invraisemblable, j'ai un parcours hyperphagique à gogo. Ce que je pouvais manger comment quantité danas une journée, c'est incroyable. Même sans crise j'en était au double d'une repas "normal", alors je te dit pas en crise!

Quand j'ai abordé la méthode via le livre "Maigrir sans régime", j'avais déjà commencer à travailler pour régler cette problématique : lecture, thérapie, rencontre de groupe et j'en passe. Donc, je n'en étais plus qu'à 2 ou 3 crises déclarées par semaine. Le reste était dissimulé dans les repas. Je pouvais bien en prendre une enième assietté puisque c'est le repas!

Ce fut long pour moi (il faut dire que LC n'existait pas non plus). J'ai bien mis un an et demie à complètement cesser les crises. Cela c'est fait de façon graduelle. Elle n'ont pas cessé du jour au lendemain, elle ont commencé par diminuer, s'espacer... Diminuer en fréquence, mais en quantité aussi. Comme le recommande Lizzz, je prenais le soin de goûter. La première fois que j'ai fais ça, je me suis rendue compte que ma crème glacée fétiche n'était même pas bonne. Douce et sucrée ou mais pas vraiment bonne!

Et plus ça allait, moins je m'explosais l'estomac à chaque prise. Il m'a d'abord fallu accepter d'être patiente, accepter que ces crises ne cesseraient pas d'un coup et alors choisir de les transformer en expérience.

Ce faisant, à chaque fois j'en profitais pour m'observer, pour goûter, pour regarder au fond de moi ce qui se passait, ce que je ressentais. Tout doucement, j'ai cesser les crise pour ne plus faire que quelques compulsions isolées.

Aujourd'hui, je ne fais plus de crise. J'en suis tellement fière et libérée! Je cohabite avec mes anciens aliments fétiches sans difficulté. Il peut m'arrivé, très occasionnellement, de faire une compulsion, mais les quantités en sont risibles. Si je les nomme compulsion, c'est plutôt à cause de la façon dont je les mange et parce que je sais que ça vient d'une EME, mais ça n'a rien à voir avec la quantité.

J'ai eu à faire du travail de sensations alimentaires certes, mais du travail sur moi aussi, sur les causes de mon obésité morbide. J'ai exploré ce qui se cachait derrière toute cette graisse que je ne cessais d'emmagasiner. Quel avantages m'apportait l'obésité? quels inconvénients provoquait la minceur? Et j'en passe. J'ai trouvé des morceaux de réponses à chaque introspection jusqu'à ce qu'un jour je vois tous mes morceaux se mettre en place.

Maintenant que j'ai réglé le cas de mes résistances (la pire étant celles contre la satiété), j'ai décidé de venir ici et raffiner les techniques de la dernière années et demi en suivant un cadre précis. Car même si j'ai maintenant mes réponses et ma liberté, il me reste encore à faire baisser le poids hihi.

Je suis sur la bonne route, depuis mai 2010 j'ai lâché 11,5 kg. Selon le point de vue ce peut être peu, moi je trouve que c'est énorme puisque mes crises ne me faisaient qu'en prendre.

Alors voilà, c'est un peu long, mais ça résume tout de même mon histoire. Garde espoir et je te souhaite de voir des expériences là où tu voyais des échecs.yes