Comment résister aux craquages du soir
Bonsoir’
je Suis le programme LC depuis 5 semaines maintenant mais j’ai toujours des problèmes pour me raisonner le soir. Je mange plus que ma faim et rajoute des carrés de chocolat, un verre de vin, un morceau de pain, bref je n’arrive Pas à me raisonner. Comment faites-vous vous ?
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la peur de mincir elle est tout à fait naturelle, surtout si ce "combat" a pu occuper une partie de ta vie
dans mon cas, mincir c'était me re-confronter aux conflits de féminité et de rivalité avec ma mère (ne pas être plus séduisante qu'elle, qui a refusé sa féminité), donc ça allait chercher loin
et au niveau social : correspondre à la norme, extérieurement, c'est quelque chose qui peut m'inquièter (bizarrement)
nos émotions face à cela peuvent paraître bizarres mais c'est parce qu'elles se situent à un autre niveau, au niveau émotionnel la norme n'est pas forcément ce qui est le plus désirer, car elle signifie aussi se fondre dans la masse
pourtant une fois mince (j'ai repris un peu depuis) c'est là où j'ai fait l'expérience que ces peurs étaient assez stupides, comme des enjeux posés énormes sur des choses insignifiantes
mincir n'a rien changé si ce n'est que c'est plus simple de s'habiller (ce qui est déjà super ;-)
et bon bien sûr à long terme sur la santé et à court terme sur la mobilité
mais la peur est ainsi qu'elle ne cède que devant l'expérience
donc avant d'avoir fait l'expérience d'être mince, ou re-mince à un autre âge que celui où on l'était déjà, c'est normal d'avoir peur
il faut simplement l'accepter comme normale, significatrice de l'inconnu et de ses dangers potentiels, respirer à l'intérieur et continuer sa route
Bonjour Izabelle,
Tu évoques ce qui pourrait être la cause de ce que j'appelle mon "craquage".... et c'est le plus difficile pour moi à reconnaître. Je risque bien de réussir à mincir. Je ne vois plus aucune raison de quelque ordre que ce soit pour ne pas y parvenir. Et c'est ce risque lui même qui pourrait être à l'origine d'un nouvel échec. Sauf que cette fois-ci j'ose en parler. Et c'est grâce à mon investissement dans ces dialogues que j'en viens à croire que je pourrais dépasser la peur d'être mince. Si Christiane me lit, cela lui parlera peut-être aussi ?
Marie
la notion de "craquer" montre qu'il y a une certaine tension tout de même
dans quoi tu ressens cette tension?
c'est normal que la faim et l'envie de manger se mélangent
il est important de reconnaître la fonction réconfortante de la nourriture et ne pas lutter contre, mais que chaque bouchée soit réconfortante
il me semble qu'il ne faut pas considérer le fait de manger sans faim ou au delà de sa faim comme un craquage, ce sont juste des moments différents
si on le considère comme un craquage, c'est que déjà il y avait un contrôle, une tension
parfois la tension peut être dans l'attention portée à soi-même, à ses sensations
et parfois c'est la peur de maigrir ou de changer qui intervient
oui Lydie bien entendu il est essentiel en parallèle de vivre ses émotions : ressentir sa colère et pourquoi pas s'en servir parfois pour agir, pour dire à l'autre de se taire, parfois
accepter ses émotions surtout, accepter de sortir de ce monde "lisse" où tout est sous contrôle car il n'y a pas de place pour l'émotion, sortir de ce diktat là et s'organiser en fonction, on a des moments où l'on est pas bien, on devrait pouvoir vivre ces moments
le problème est souvent quand on a des responsabilités, c'est à dire des enfants ;-) il faudrait pouvoir s'organiser pour pouvoir vivre ses émotions même quand on a des enfants hahaha ;-)
Danser, chanter, me reposer, oui oui ça marche souvent car j'aime beaucoup la musique mais c'est "actif" et simplement craquer, on l'a fait si souvent que je me dis pour le moment que ça reste quand même une solution des plus "faciles" même si on tente de s'en défaire :-) comme tu dis .. les émotions de la journée quelles qu'elles soient. Ne plus craquer, c'est presque trop sage :-). Hier je me suis presque autorisée à craquer pour éviter de laisser tout tomber et de recommencer à manger sans m'en rendre compte.
Marie
Je suis d'accord avec toi. En fait, le soir je trouve que ce qui est plus compliqué c'est qu'il peut y avoir les deux sensations qui se mélangent : la faim et l'envie de manger (liée aux émotions de la journée). Calmer sa faim ne suffit pas à faire taire l'autre, d'où l'apéro ou le dernier chocolat... Je sais qu'ici on parle de dégustation et zéro frustration mais je me dis que l'émotion on pourrait la vivre/faire sortir autrement que par la nourriture avant, anticiper un peu notre état emotionnel d'avant le repas. De la musique, danser pourquoi pas, marcher, ou faire une sieste/relaxation si on est fatiguée, ou juste respirer ou se doucher oui, être à l'écoute de son état intérieur et répondre à ses besoins. Se mettre dans de bonnes conditions avant le repas.
En tout cas j'ai remarqué que pour moi ça part en vrille quand je me dis : allez fais-toi plaisir ce soir => donc quand je mélange la faim et l'envie dans un repas.
Bonjour,
J'ai hésité hier et puis finalement, après une journée "qui s'était trop bien déroulée" j'ai craqué . Cela m'a vraiment détendue. Et j'attends ce matin, telle la consigne, d'avoir faim avant de re-manger. D'autres que moi "craquent-ils" quand tout va bien, je veux dire pas seulement au niveau alimentaire mais quand on passe une très bonne journée ? C'est un problème que je rencontre.
Marie
merci Izabelle :-)