Comment vous faites au travail?
bonjour, je viens de terminer mon carnet découverte et je remarque d'emblée une différence les jours où je travaille et les jours où je suis à la maison
Je bosse en pause de 12h (plus les temps de trajets aller-retour) , Bref je pars à 6h30 et je reviens à 19h30.
Au boulot, je n'ai pas vraiment de temps de pause. Quand on mange , on est constamment dérangé (téléphone qui sonne non stop, demandes diverses). bref on se lève 20x sur notre heure de "pause"
Il n'est pas étonnant que l'on soit toujourr scotché au frigo ou qu'on se jette frénétiquement sur un chocolat quand on en voit passé 1.
Sutout, ce qui me stresse, c'est le fait que l'on ne sait pas a quelles heures on va pourvoir manger.
Comment vous faites pour gérér Lc au boulot, avez vous des astuces?
Sans oublier le retour à la maison où j'ai rarement l'occasion de rentrer tranquille et de m'installer à table.
Sweety
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C'est super. Il faut souvent faire preuve d'ingéniosité lorsque l'on veut prendre soin de soi. S'organiser pour manger au travail quand le créneau n'est pas bien défini est souvent compliqué au début de la méthode. Après, on s'adapte et surtout on sait ce qui est important pour soi, alors on trouve la réponse adaptée à son souci.
Bonsoir, Moi je suis éducatrice en internat, alors les repas se déroulent avec les résidants : réchauffé par la cuisine centrale ou mis dans un chauffe plat pour le soir.
Parfois, je fais un repas par jour, parfois je fais les deux repas.
On va chercher l'entrée, on le sert puis on se sert et on mange. Mais lorsque nous nous asseyons les résidants eux, ont finis alors il faut aller chercher le plat suivant et là de nouveaux on les sert puis on se sert (s'il en reste). Puis le dessert.
Les menus ne sont pas toujours alléchant et souvent très gras (6 heures dans un chauffe plat, il faut pas que ce soit sec lorsqu'on sert donc....)
Il m'est dejà arrivée d'avoir les mains grasse rien qu'en servant des pâtes (purée de pâtes évidemment).
Alors quand je rentre à 23h00 j'ai de temps en temps envie d'un petit plaisir et je suis plus salée que sucrée en ce moment...
Le pire c'est lorque je rentre à 21h et que je dois être au travail le lendemain à 7h...
Bref aucun boulot n'est facile pour les repas.
Yanne57
ce n'est que maintenant que je lis vos messages, Gaelle, Lalipapus et Yann
c'est sûr qu'on mesure dans ces cas là, à quel point notre travail peut être aussi participatif de cette difficulté à se ressentir, soi, à pouvoir penser à soi a minima
quand notre travail c'est de prendre soin des autres, généralement c'est parce qu'on a cette qualité-là en nous
et cette qualité là, en plus d'être merveilleuse, eh bien souvent elle "nait" parce qu'on sait mieux prendre soin des autres que de soi-même
ce qui semble "difficile" à d'autres : s'oublier et faire passer l'autre en premier, nous semble " facile", à nous
mais les pots cassés se ramassent par la suite...
à force de s'oublier, on se déconnecte de soi-même, et la nourriture est un moyen commode de "tenir" et de se reconnecter à son corps
la bonne nouvelle c'est que dans le programme LC et l'attention que l'on porte à son corps et à ses sensations, on développe une conscience de ce que l'on ressent, et peu à peu, on se "ressent" même dans des situations stimulantes socialement, même quand on s'occupe de public en détresse
je suis un peu dans ce cas, car je suis psy, et si je n'y fais pas gaffe, eh bien le soir c'est nourriture pour décompresser
alors que si tout au long de la journée je porte attention à ce que je ressens, MOI, et surtout à mon corps qui se contracte au gré de mes tensions, eh bien : d'une part je travaille beaucoup mieux, car j'ai une grande source d'infos sur mes patients en ayant conscience de mes émotions, et un levier de changement
et d'autre part, le soir, je n'ai pas besoin de manger pour me reconnecter à mon corps, vu que je ne m'en suis jamais déconnectée
bien sûr, ça implique de "ressentir" les moments de tension, les moments difficiles, les ressentis désagréables
en fait, j'ai surtout appris à ne plus les "fuir" en voyant que ce n'est pas si terrible que ça, désagréable certes, mais pas si terrible, quand mon corps se serre, quand je me sens en difficulté ou très fatiguée, quand j'en ai marre ou en détresse par résonnance émotionnelle....... je laisse mon corps ressentir, je ne fuis plus ces ressentis
et du coup c'est surtout ça, le travail qui est demandé, par ses "pauses"
donc on peut le faire aussi même si on n'a pas les moyens matériels de faire une vraie pause, c'est se centrer simplment sur ce que l'on ressent, dans son corps, dans ses émotions, même si c'est désagréable, de faire un place à cela, afin de ne plus être en fuite
Ravie d'avoir lu tous ces messages, cela prouve un fois de plus qu'entre la législation du travail et la réalité il y a beaucoup de différence
mon métier c'est l'accueil du public en difficulté, niveau stress c'est pas mal , difficile de ne pas absorber toute la misère du monde
nous recevons dans notre salle d'attente plus de 200 personnes par jour,
mon bureau est un box vitré où les personnes assises dans la salle d'attente peuvent me voir.Je suis en face d'eux.
Donc dès qu'une personne sort de mon bureau, la personne est déjà debout pour y rentrer......
Inutile de vous dire que la pause bien que règlementaire est très compliquée quand vous êtes en face de personnes qui attendent leur tour depuis plus d'une heure.
Alors les WC pour salle de repos, çà me tente bien !!!!!!
Là au moins avec une porte fermée je me sentirai en paix loin des regards furibonds.....
re les travailleuses ,
merci à nos chers docteurs et leurs précieux conseils,
en plus de la RPC au "pipiroom", durant ma pause de 20mn en grande journée de travail, je pars marcher lentement en dehors de mon service, je me recentre, je respire, j'examine attentivement mes sensations corporelles , le tissu sur ma peau, le contact de mes chaussures sur mes pieds, lentement , presque une marche de méditation comme celle que j'ai téléchargée sur mon phone, et je ne me préoccupe pas des éventuels regards de personnes qui me croiseraient, la plupart du temps les gens ne nous voient pas ou s'en fiche .
Merci pour vos tuyaux, les travailleuses.
Je ne savais pas comment pratiquer la RPC au bureau. Je sais que même si je ferme ma porte (et surtout si je ferme ma porte) il y aura quelqu'un pour frapper et me demander un truc dans la minute.
Alors aux toilettes, c'est une bonne idée.
J'essaie dès demain.
Elisaaa,
Alors, as-tu testé la RPC dans les toilettes ?
Moi, idem que plusieurs d'entre nous ici. Les toilettes sont devenues mon "private room", mon "espace pleine conscience", mon "sas de transition" ! :-)
J'ai de la chance, nous sommes peu nombreux à mon étage ; nous sommes très respectueux de la propreté et de l'hygiène pour nous et pour les autres ; et nos toilettes sont plutôt grandes !
Du coup, ça me simplifie la tâche !
Et quand il arrive que quelqu'un vienne et tente d'ouvrir la porte, eh bien la peur qui me tenaillait au début a très vite disparu !
Bonne RPC à toi et au plaisir de te lire
Coucou Cappuccino !
Oui bien d'accord avec toi et surtout être patiente et pas trop vouloir faire parfaitement.... enfin ça vaut pour la vie en général hein. Hé hé