Du vide a la disponibilité : faire place au nouveau :-)
Bonjour,
Ce n'est pas tout de commencer à mincir. On devrait se réjouir puisque c'est notre désir. Oui,oui, on se sent plus léger (ère). Mais avez-vous déjà aussi senti ce "vide" tout proche tout au tour de soi ? Ce vide qui bizarrement met un bémol à notre joie bien légitime ?
Belle journée à tous et à toutes :-)
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Bonjour à tous et à toutes,
Voilà bientôt deux mois que je me suis inscrite au programme. Et 2 kilos envolés. Ce n'est pas le plus important. Le plus important c'est cette assurance acquise face à la nourriture qui a perdu son attirance irrésistible et prend doucement sa juste place dans le paysage de mes journées. Je ne suis plus "vide" à remplir :-). Je suis disponible pour tant de projets que je désire poursuivre ou entreprendre dans une nouvelle sérénité. Je vous souhaite le meilleur.
Marie
Marie42 Abonné mer 12/05/2021 - 13:53
Il importe aussi de distinguer "se sentir responsable " et "se sentir coupable" . J'ai un jour lu une petite phrase dans un livre d'enfant "...jusqu'au jour où 7 chats sont venus lui expliquer qu'elle n'était coupable de rien et capable de tout...." je trouvais cette petite phrase touchante.
Oui, il y a un monde de différence ! Pour faire le lien avec l'autre conversation, je pense que certaines pensées automatiques, peuvent insidieusement transformer l'un en l'autre.
J'ai pris conscience hier que je m'infligeais automatiquement une pointe de honte, très fugace, mais profonde, à chaque fois que j'avais l'impression d'avoir perdu du temps. En remontant le fil je me suis retrouvé au lycée en cours de maths, d'où cette honte tire probablement sa source. Je m'applique maintenant à désamorcer cette auto-flagellation, j'aime la méthode de Thich Nhat Hanh qui invite à rassurer "l'enfant intérieur". C'est une vraie libération !
Je voudrais faire une "petite" parenthèse aujourd'hui. En 2019, au début de l'été, j'aurais voulu "disparaitre" a mille lieues d'où je vivais, prendre du recul par rapport à tant de choses et par rapport à tant de personnes mais il fallait continuer à vivre le quotidien là où je me trouvais. Quand la pandémie nous a "obligé " à ne plus rencontrer personne, je me suis confinée et me suis dit que pouvoir m'arrêter ainsi était un "cadeau" qui ne se représenterait pas : obligée d'interrompre un travail (que je désirais interrompre) obligée de ne plus voir un entourage ( que je désirais ne plus voir). Quand les gens ont commencé à être triés en "essentiels"ou "non essentiels" j'ai été révoltée ! Je me disais que les médecins ne sont essentiels que parce qu'il y a des malades. En fait, chaque être est essentiel !!! Profiter donc de ce temps d'arrêt obligé pour être prête et disponible au moment où l'on ferait appel à moi. Toute spiritualité était mise au rancard ? Qu'à cela ne tienne, je l'ai mise personnellement et intérieurement à l'honneur. Je m'imaginais être confinée 6 mois. Bon c'est un peu plus long évidemment et c'est à peine si on en voit la fin. Je me suis inscrite à LC en avril 2020 et comme d'habitude j'ai interrompu l'expérience après quelques semaines, probablement à cause d'un mot, d'un regard ou... d'un autobus (Pat' si tu me lis ) Mais j'ai poursuivis un "grand nettoyage " toute seule chez moi, à l'insu de la majorité des gens. Les deux ou trois personnes au courant ne pouvaient réaliser la profondeur de la transformation que j'operais en moi. Je me suis réinscrite sur LC il y a deux mois. J'ai du passer le cap de la coach qui me disait que la méthode ne me convenait peut-être pas car j'étais trop angoissée par le fait que mon mari perd la vue et je m'interroge sur ma responsabilité dans sa maladie. Cela a été la première étape qui me prouvait que j'étais devenue capable de résister aux paroles involontairement ici (ou parfois volontairement) démotivantes d'autrui. Puis, moi qui n'ai jamais de ma vie participé à un forum et qui ne suis pas sur les réseaux sociaux (j'aime pas ça) je me suis risquée à intervenir dans ce forum. Comme je recevais peu de retour, j'ai écrit au service "coach" un coach m'a encouragé à continuer si cela me faisait du bien et ne pas hésiter à m'interrompre si à un moment je le souhaitais. Que même si on ne me répondait pas, cela ne voulait pas dire que l'on me lisait pas. Puis il y avait les trois bonheurs du jour d'Isabelle, oser participer à un chat d'expert...
En fait, le message d'il y a deux jours indique que j'ai consolidé en deux mois, avec une "méthode" appropriée ce que j'ai tenté de faire toute seule pendant deux ans. Fin de la parenthèse :-)
Bon dimanche à tous et à toutes!
Marie