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Du vide a la disponibilité : faire place au nouveau :-)

Forum : Mode d'emploi (Réservé aux membres) Boite à idées
Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
07 mai 2021 à 09h

Bonjour,

Ce n'est pas tout de commencer à mincir. On devrait se réjouir puisque c'est notre désir.  Oui,oui, on se sent plus léger (ère). Mais avez-vous déjà aussi senti ce "vide" tout proche tout au tour de soi ? Ce vide qui bizarrement met un bémol à  notre joie bien légitime ?

Belle journée à  tous et à toutes  :-)

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41 commentaires
Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
12/05/2021 - 13:53

Bonjour Kesur,

 

Merci d'évoquer la responsabilité.  Ça me parle beaucoup.  Il importe aussi de distinguer "se sentir responsable " et "se sentir coupable" . J'ai un jour lu une petite phrase dans un livre d'enfant "...jusqu'au jour où  7 chats sont venus lui expliquer qu'elle n'était coupable de rien et capable de tout...." je trouvais cette petite phrase touchante.

                                                             Marie

 

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
12/05/2021 - 10:19

de mon côté je n'ai pas l'impression que les gens agissent différemment avec moi quand je deviens mince, j'ai plutôt l'impression que ça ne change pas grand chose à part le fait (important!) que ça soit beaucoup plus facile de s'habiller et de bouger

 

simplement être,  ça c'est l'idéal

je pense que c'est ce que m'a apporté LC, essentiellemnt, en commençant ce travail de relation aux émotions, d'acceptation, d'être soi tout simplement

et ensuite on attire automatiquement les personnes qui vous comprennent, vous aiment et les autres se détachent, du moins certains

avec d'autres mon amitié s'est trouvée amplifiée, magnifiée

j'avoue que c'est assez magique

être soi, c'est vraiment magique

ça peut faire peur, si on est conditionné autrement, je m'étais conditionné à faire plaisir, gagner l'affection des autres en étant efficace et au service

maintenant j'ai compris que ce n'est pas comme ça que ça marche

être soi vous apporte l'affection de ceux avec qui vous êtes en résonance, et pas de tout le monde et c'est très bien comme ça

 

belle journée à tous!

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
11/05/2021 - 11:11

Mais ce n'est pas évident du tout.

Je me suis rendu compte à propos de l'angoisse qu'il y a une différence entre dire " j'ai peur de faire ceci ou cela" et "j'ai peur parce que je fais ceci ou cela". La différence que je n'arrive pas à définir semble pourtant à l'origine de toutes les interruptions que je me suis imposées.  En te lisant je me dis que c'est peut-être la peur du regard de l'autre...

Ancien abonné A lire (4) Actif (23)
12/05/2021 - 10:47

izabelle Animatrice forum mer 12/05/2021 - 10:19

ça peut faire peur, si on est conditionné autrement, je m'étais conditionné à faire plaisir, gagner l'affection des autres en étant efficace et au service

Conditionné, c'est bien le mot. Pour reprendre la métaphore du chemin, c'est apparemment un bien long chemin de se libérer des conditionnements qui nous font souffrir, ça demande persévérence !

 

Marie42 Abonné mar 11/05/2021 - 11:11
il y a une différence entre dire " j'ai peur de faire ceci ou cela" et "j'ai peur parce que je fais ceci ou cela"

Ça m'évoque le changement de langage que propose la CNV : selon la façon dont on dit les choses, on se sent plus ou moins responsable.

Par exemple "je ne dois pas manger cet aliment gras" est déresponsabilisant car le pouvoir est retiré de mes mains (qui tiennent pourtant la fourchette) et passé au "devoir". Inversement, "je choisis de ne pas manger cet aliment gras" rend pleinement compte de ma responsabilité. Compléter la phrase par "quitte à ne pas respecter mes envies" devient alors beaucoup moins confortable dans le second cas (comme dans l'activité des cercles vicieux).

 

Excellente journée !

Ancien abonné A lire (4) Actif (23)
11/05/2021 - 09:43

Je ressens également le besoin que tu mentionnes, Marie, de me protéger. Je m'efforce de ne pas trop en dire aux autres, car j'ai peur qu'ils ne me comprennent pas. J'ai peur de leurs réactions, de leur regard, de leur jugement.

Ai-je finalement peur des autres, ou de moi-même ? Ai-je peur de de ne pas être celui qu'il faudrait ?

Lâcher progressivement le contrôle pour s'autoriser à simplement "être", et non être quelqu'un de bien, quelqu'un d'aimé, libère sûrement de la place pour autre chose comme tu dis.

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
10/05/2021 - 20:43

Quand on accepte et qu'on accueille ce vide,  il peut devenir disponibilité à  autre chose entre nous, à quelque chose d'inédit.

                                                           Marie

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
10/05/2021 - 09:06

La sensation de vide est peut-être aussi due au fait que quand on devient mince les gens agissent ou nous paraissent agir de façon  différente avec nous... il y a peut-être quelque chose d'imperceptible entre le monde et nous qui nous manque alors ( de l'ordre de l'habitude) Qu'en pensez-vous ?        

                                                                                                        Marie 

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
08/05/2021 - 13:06

Merci de participer à  la discussion.  L'idée de protection  intégrée... de froid physique ... le besoin d'être entourée. Pour ma part je fais la démarche LC sans que personne ne le sache autour de moi. C'est ainsi que je me protège. Si je suis active sur le forum c'est pour discuter avec des personnes qui peuvent essayer de comprendre et que je peux essayer de comprendre.  Et pour pouvoir "suivre mon propre chemin" comme il m'a été répondu hier. 

La réflexion de Nat m'interpelle aussi : il manquait quelque chose entre le monde et moi. En fait je me suis justement imaginé que c'est notre peau qui est la frontière entre les autres et nous.. d'où ce besoin de protection ... c'est tout le domaine du toucher et du tact (au sens propre et au sens figuré) qui est abordé....

                                                                       Marie

 

 

Ancien abonné En or (19) Très actif (30)
08/05/2021 - 12:22

J'ai eu des périodes (jeune) où j'avais perdu beaucoup de poids et où je sentais ce vide : j'avais physiquement froid, et il manquait quelque chose entre le monde et moi.

Depuis, mes pertes de poids ont été plus modérées, et je n'ai plus eu ce ressenti, juste un mieux être, et la crainte de reprendre... justifiée !

Là, je ne perds toujours rien, j'ai même pris un kg à la dernière pesée ( pour la fin d'une étape). Je ne sais pas ce qui bloque, c'est peut-être effectivement ce besoin d'être entourée ( par des kg à défaut de l'être par des gens). 

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
08/05/2021 - 09:25

oui je pense que c'est quelque chose qui peut peser dans la balance  ;-)

et constituer un frein pour certains

pour ma part je n'ai jamais ressenti ce "vide" en perdant du poids, ni eut l'impression de prendre moins de place

peut-être pour moi je peux le formuler autrement, c'était plus une "peur" de ne plus avoir ma barrière de protection intégrée ;-)