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hyperphagie
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Abonné
07 avr 2013 à 15h
Bonjour je pense qu'un certains nombres de messages traitent de ce sujet mais j'ai de vraies questions concernant le traitement de hyperphagie. Pour moi hyperphagie c'est des EME qui sont deux fois plus fortes. Certaines personnes connaissent des compulsions alimentaires, des EME mais hyperphagie boulimique c'est quand même différent et autant les EME je parviens a les ressentir et parfois a les apaiser autant quand je suis en crises d'hyperphagie rien ne peux m'arrêter même pas la RPC, ni rien. Quels seraient les conseils danse ce cas ?
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c'est bien Charlotte, mais je pense que tu ne devrais pas appeller ça une "crise", ça fait un peu dramatique non?
tu as juste mangé une part de gateau, sans faim..... tu t'es rendu compte que cela ne t'apportait pas de réconfort, et tu t'es arrêtée
moi je dis bravo.... cette conscience - là, c'est sortir du mode pilote automatique, c'est faire un choix conscient
bien sûr le premier automatisme, réflexe, était là, de faire "disparaitre" fatigue et douleur avec du sucre, mais constatant que c'était vain, et surtout étant plus vigilante qu'avant sur ton plaisir alimentaire, tu as fait le choix d'arrêter
c'est bien
la prochaine fois, tu t'arrêteras encore plus tôt
et parfois tu ressentiras encore le réconfort, le plaisir, mais avec quelques bouchées, en t'installant, en dégustant......
ne pense pas ces moments comme des crises, ce sont juste des tentatives de modifier ton état intérieur avec des choses sucrées, c'est normal en fait...
simplement maintenant tu es plus en mesure de faire des choix qui te conviennent mieux, comme te garder une super bonne faim pour déguster ton gateau et te faire plaisir, bien plus, gustativement
car tu es plus consciente, continue comme ça
hello Charlotte, pas de problème avec la redondance pour moi
mais je risque d'être moi aussi redondante
c'est déjà bien que pendant qq jours tu puisses manger normalement, ça permet théoriquement de réguler les apports supplémentaires du troisième jour.... quoi que si c'est vraiment beaucoup, il faudra plus de deux jours pour réguler
le but n'est pas d'exclure de ses placards les aliments sucrées, mais peut-être pas de conserver des quantités et des quantités d'aliments un peu tabou
pour ma part, quand j'ai des EME, c'est plutôt des aliments que j'ai de toute façon chez moi : pain, fromage, chocolat.....
parce que je n'ai pas trop de trucs sucrés ou industrielles (enfin j'ai un congel rempli de macarons...)
mais disons que ça n'empêche pas de manger, de toute façon
et de toute façon c'est inconfortable
je pense qu'il faut que tu renonces à l'idée de comprendre intellectuellement
l'hyperphagie, c'est justement "oublier", entrer dans un moment où on veut gommer toutes les limites, la réalité, "oublier"
du coup, bien sûr on oublie son corps, dans le lot...... sur le moment ça nous semble un mal nécessaire
je pense que des EME aussi fortes ne sont pas provoquées par la seule fatigue, mais plus probablement par des angoisses qui te saisissent
ça peut être des angoisses liées à la perte de poids, et donc peut-être à la mort.....
moi aussi j'en ai des angoisses, mais à force de lutter contre elles, on finit par ne plus en avoir conscience
pour la prochaine fois où une EME est là, essaie de prendre qq minutes pour simplement l'interroger : pourquoi elle est là? mais sans vouloir la faire partir, sans vouloir absolument "résister", mais simplement pouvoir accueillir UN TOUT PETIT PEU ce ressenti tellement pénible que tu veux éviter à tout prix
c'est certainement plus que la fatigue, mais toi seule peut y avoir accès
juste qq minutes, et après tu te réconfortes
Bonjour à tout le monde. Tout d’abord, éclaircissons un petit problème sémantique : ce qu’on appelle « hyperphagie boulimique » répond à une définition précise de la nomenclature psychiatrique. Il s’agit de crises boulimiques, c’est-à-dire d’absorption rapide d’une grande quantité de nourriture sans possibilité de contrôle, avec un sentiment de honte et de dégoût de soi par la suite, et ce au moins deux fois par semaine.
La boulimie nerveuse correspond aux mêmes crises boulimiques, mais accompagné de techniques visant à l’annulation de la prise de poids (vomissements ou autre).
Dans ces définitions qui sont purement descriptives, on ne sous-entend aucun mécanisme déclencheur. Le concept d’envie de manger émotionnelle ou en anglais « emotional eating » peut s’appliquer aussi bien à l’hyperphagie boulimique qu’à la boulimie nerveuse, ou à d’autres formes d’excès alimentaires plus mineures. On considère là que l’on mange pour calmer ses émotions et éviter ses pensées pénibles. Les émotions et pensées pénibles peuvent être d’origine alimentaire (on est alors dans le cadre de la restriction cognitive) ou bien extra-alimentaires (c’est le cas de tous les autres problèmes de la vie).
Quand à la compulsion alimentaire, cette terminologie suggère qu’on lutte contre l’envie de manger avant de finir par y céder. Dans l’impulsion alimentaire, à l’inverse, on agit sans penser.
Bon, tout ça est un peu sec, je vous l’accorde. Et pas si intéressant que ça, tout compte fait. L’important en définitive est de se témoigner de la compassion, de comprendre que nous avons à faire face à des difficultés sérieuses et qui méritent qu’on s’en occupe, qu’on prenne le temps pour cela. Il nous faut comprendre que nous ne réglerons pas nos problèmes en un jour, qu’il nous faudra pour cela un cheminement, que ce sera seulement petit à petit que nos envies de manger émotionnelles pourront régresser.
Et puis bien sûr, il y a les choses sur lesquelles on peut agir et les choses que l’on ne peut pas changer et qu’il nous faut donc accepter. L’acceptation, facile à dire mais pas facile à faire, quand il s’agit d’une maladie vécue comme une injustice ! En quoi cela consiste-t-il véritablement, l’acceptation d’une maladie chronique ? Sans doute d’y songer comme à quelque chose qui fait partie de soi, auquel on fait une place à l’intérieur de soi, en veillant bien à ce que cette chose ne prenne pas toute la place. On vit alors pleinement sa vie, avec sa maladie, sans perdre son énergie à nier sa maladie.
Charlotte, je comprends votre difficulté, vos révoltes, et sans doute parfois votre désespérance. Je suis désolé que ce soit si dur pour vous. J’espère que vous allez parvenir à ne plus surajouter le problème alimentaire aux problèmes de santé que vous avez déjà. Ce serait déjà là une belle victoire. Je suis de tout cœur avec vous. En fait, je pense que nous sommes tous de tout cœur avec vous.
Merci beaucoup pour ce mot réconfortant. Je crois que j'accepte ma maladie et ne la vis pas comme une injustice (de formation scientifique, je sais qu'une prédisposition génétique et un environnement peuvent contribuer à certaines maladies auto-immunes).J' ai la chance d'être bien entourée et c'est bien là l'essentiel.
Mais parfois, j'ai du mal à accepter ma fatigue et les renoncements qu'elle nécessite, alors je compense par une "impulsion alimentaire". Je me connais, je sais qu'à un moment donné, j'aurai moins d'EME, je vais faire davantage de pleine conscience, et essayer d'accepter la vie comme elle vient, la fatigue comme elle vient, me concentrer sur le positif...
Encore merci,
Charlotte
Super Charlotte03 ! Heureuse de lire ton message car on sent que ça t'a fait du bien, de vivre cette jounée ainsi.
Bonne PC et au plaisir de te lire
Charlotte03,
Juste un petit mot pour t'encourager.
Oui, il y a eu une EME ; mais tu as su arrêter de lutter à un moment donné.
Et au fur-et-à-mesure, ça ira de mieux en mieux.
Plein de courage et au plaisir de te lire