Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

Voir le dernier message

Répondre
5010 commentaires

Pensées chaleureuse et de réconfort pour toi Luna Lova.

Penses à te donner de l'amour en te centrant sur ton coeur, en sentant ses battements et en imaginant une lumière blanche chaude, rassurante, apaisante  qui inonde ton corps parce qu'elle est pleine d'amour, respire doucement, ferme les yeux. Bon rendez-vous avec toi même pour illuminer ton coeur et le remplir. Tu verras même avec ta fille de 14 ans cela ira mieux et t'aideras à partager en allant vers elle. laugh

Je pense à toi. heart

alors une douce pensée pour toi Lua Nova !!

c'est sûr que c'est dur quand son amoureux vit loin....

j'espère que tu as des amis dans ton coin

Depuis jeudi suis auxilliaire de vie, aidante de l'homme.

Et à 50 ans, je trouve cela très dur, et je me dit : je n'ai pas signé pour ça. Que de larmes, de souffrance et de culpabilité. J'ai décidé en pleine conscience pourtant de cet accompagnement. Hélas, tant que je n'y étais pas confrontée à ce point, je n'avais pas mesuré l'impact que cela aurait sur moi.

Si j'ai accepté la maladie, je n'aime pas ma nouvelle perception que j'ai de l'homme. Je n'aime pas du tout mon regard sur lui.

Comment moi, qui est tant de bienveillance envers mon corps obése ; comment moi qui ai travaillé sur l'acceptation, comment puis je me retrouver devant le corps de l'homme, choquée ?

Evidemment j'ai la réponse, en pleurant, encore.

Qui dit acceptation de la maladie, dit accueil de la dégradation physique et des douleurs associées. C'est franchement déstabilisant de me rendre compte que dans tous ces chamboulements émotionnels, je pleure, je rouspète, j'ordonne, je me plains, je crie, sans EME.

La fatigue physique et émotionnelle me donne quelques EME, sans débordement alimentaire. J'ai faim, et je me surprends à aimer la ressentir. J'ai découvert ma vraie bonne faim, sans EME.

C'est un peu compliqué. Du lâcher prise tout en étant aidante.

Ma colère du vendredi devant l'homme qui a fait 1h de route pour aller voir un client avec qui j'avais pris RDV milieu semaine prochaine, et 1h encore pour revenir. Et dans quel état !!!! Je l'avais déjà installé sous une pile de couettes, avec médocs, boissons, cheminée allumée, TV en route ...... quand je l'ai appris.

Je crois lui avoir dit en criant, que j'étais une conne, que je rendais mon tablier, qu'il était complètement con, et qu'il fallait être débile pour faire ça dans son état. Et je me suis retranchée dans ma chambre. Il s'est débrouillé pour manger, pour ses médocs.

Cette colère est une prise de conscience pour moi. Aidante oui, mais sans m'oublier. Lui laisser de l'espace dans ce qu'il peut gérer, et être là aux moments opportuns.

Grand bien m'en a fait, à 3h du matin, c'était reparti pour un tour.

J'en pleure, dans une tristesse infinie. Mais je suis vivante, car mon corps réclame son dû. Et c'est bon.

J'ai plus ou moins pu dire à l'homme que je n'étais pas indifférente à son état, et que j'en souffrais.

Reprise des RPC et bodyscan.

@Redgine's : il est bouleversant, ton post de mardi dernier à 1 h 25 (donc tu n'arrivais pas à dormir frown), tu arrives tellement à mettre les mots sur ce que tu vis et ce que tu ressens. C'est bien que tu aies de l'aide, et c'est bien que tu puisses poser les mots sur ce ressenti. "Apprendre à accepter ce qu'on ne peut changer" ? ça aide, souvent...

Je suis désolée pour toi, Redgine, il y a tant de souffrance dans ton post. C'est ton homme qui est gravement malade, et c'est toi qui le soigne? Et tu n'arrives plus à prendre du temps pour toi, et tu ne réussis plus à accepter la situation, la maladie, la souffrance, la sienne et la tienne? Que t'envoyer, à part une pensée chaleureuse...

[quote=noellie]

Je suis désolée pour toi, Redgine, il y a tant de souffrance dans ton post. C'est ton homme qui est gravement malade, et c'est toi qui le soigne? Et tu n'arrives plus à prendre du temps pour toi, et tu ne réussis plus à accepter la situation, la maladie, la souffrance, la sienne et la tienne? Que t'envoyer, à part une pensée chaleureuse...

[/quote]

Merci Noellie. Je n'ai pas pu poster avant. Cette "crise" après son traitement, m'a beaucoup chamboulée. Heureusement je ne suis pas seule. J'ai une amie très chère à qui je me confie. Et je fais partie d'une association où je fais du yoga, de l'art thérapie, du Qi Gong, et plein d'autres choses. C'est un lieu sécurisant pour moi, une parenthèse où je peux me ressourcer.

En fait, ce qui me chagrine, c'est de considérer l'homme plus comme un malade, que comme mon époux. Et que lorsque les effets secondaires du traitement, ou la crise, sont passés, l'homme reprend le cour de sa vie comme si de rien n'était. Tout ce que j'ai fait est considéré comme un dû, et je me demande même si il s'en est aperçu.

Bref, il reste égal à lui même. Et je crois que c'est ça le plus dur pour moi. Car tout ça me touche très profondément, et je ne m'y retrrouve pas en tant que femme. En plus d'un sentiment de non reconnaissace inhérente à notre couple. Que de pensées ameçons qui me parasitent donc.

A part ça je vais bien, je rame juste .......

Redgine's

C'est assez typique des hommes ! Mais ce qui est bien c'est que toi en tant que femme et épouse tu as fait ce qu'il fallait par devoir et sûrement par amour, donc ça nourrit ton coeur et tu t'es fait du bien. Super ! wink

Bon courage laugh

Redgine, je suis contente de lire que tu n'es pas seule à faire face, et que tu as une amie chère, et que tu prends du temps pour toi. Ce sont là de solides appuis pour faire face à ta relation à ton homme qui est compliquée et douloureuse. Bon courage à toi!

Ah, Noellie, difficile. Pourquoi pas si leur relation est amicale. Chacun dans un couchage différent. C'est mon côté faisons leur confiance, Mais que les choses soient claires.

Vous pouvez aussi ton mari et toi, poser la question à ta fille. En lui expliquant les raisons du déaccord que cela entraine entre vous. Je supose que c'est d'ordre "sexuel" ou découvertes de l'autre.

Il me semble qu'en parler aux intéressés serait pas mal. Ils ont sûrement des idées bien arrêtées sur vos questionnements ? Qui sait.

Parfois nos enfants peuvent nous surprendre.

Tout d'abord,  des pensées positives pour aider chacune à "vivre au mieux" son inconfort.

De mon côté,  un certain énervement m'envahit, lié à la prise du traitement pour arrêter de fumer je pense et l'approche de la dead line.

Mais bon, même si je m'énerve plus facilement,  enfin surtout envers les autres, je ne culpabilise pas trop... Rire, d'habitude c'est à moi même que je m'en prends et suis adorable avec les autres alors, hein, ils feront avec s' ils me veulent du bien ;))

Chacun son tour et il est temps que ce soit le mien pour la bienveillance!