Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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C'est très touchant ce que tu écris Redgine's et je te trouve courageuse de vouloir aller au fond de cette tristesse, en conscience.
Mais tu as raison de ne pas prendre d'anti dépresseur, j'ai fait aussi ce choix là après le décès brutal d'un compagnon avec lequel je vivais un amour fou ! c'était évident pour moi de ne pas me laisser anesthésier et de ressentir mon chagrin
J'ai mis une dizaine d'années à faire le deuil avec des périodes de larmes et chagrin profond mais qui m'ont aidé à accéder à l'acceptation.
Merci de partager celà
Quelle richesse ce forum et ce post ci en particulier!
Redgine's, je suis touchée de ce que tu partages.
Comment je comprends ce besoin d'échange, de sécurité, de réconfort...
Pour le moment je l'ai plus de mes amies que de mon homme ou de mes filles. J'ai été voir mon homéopate aujourd'hui pour qu'elle me done "quelque chose" pour m'aider à remonter.
Elle m'a aussi donné une idée: aller me faire masser par quelqu'un qui pratique aussi l'aromathérapie ou les fleurs de Bach...
Pourquoi pas?
Bises à toi en cette descente douce d'entre deux fêtes!
Merci Lua Nova de ton partage sur la place que tu as pu faire à tes émotions.
J'ai entendu beaucoup de bien de l'application petit bambou.
Encore un message supplémentaire me disant que tant que je reffuserai de me confronter à mes pensées, je retomberai dans mes vieux shémas?!
Toujours est il que j'ai toujours les mêmes pensées qui viennent me visiter. Cela va faire près de 4 ans que je suis séparée de mon ex avec qui je suis restée 10 ans, et tous les jours je pense à lui. Je me désespère. J'aimerai tellement avancer.
La peur de ne pas retrouver quelqu'un d'aussi bien que lui me taraude sans cesse. Il était parfait pour moi même si je n'étais pas parfaite pour lui...
J'étais plus amoureuse que jamais quand il m'a quitté. Il était tout ce que je souhaitais.
Les autres hommes que j'ai eu après n'ont qu'une pâle saveur et ne peuvent ni de près ni de loin soutenir la comparaison car forcément ils sont différents. C'est un peu comme si j'avais décroché le gros lot et que maintenant il fallait que je me contente des lots de second choix.
Pourtant mon envie de refaire ma vie est clairement là, chose qui était inenvisageable encore il y a quelques temps. Le processus de deuil est tellement long. Je me languis de ne plus être amoureuse de lui tout simplement et que son souvenir ne vienne plus me visiter constamment.
Lyloz,
aujourd'hui, 10 ans après, je pense avoir fini le deuil de mon ex mari. Deuil de la famille, de la maison, de la vie imaginée, d'un couple classique...
Certains de mes ex sont devenus de très bons amis.
Chaque relation m'a aidé à me construire, à me connaître et même à connaître mes limites: plus jamais ça!
Longue conversation au tel hier soir...
J'irai passer le réveillon avec lui et ses enfants.
Je ne sais pas ce qui nous réserve l'avenir. Nos chemins s'éloignent (choix de vie différents) mais nous nous aimons encore.
Merci pour votre écoute et vos partages!
[quote=Lua Nova]
Longue conversation au tel hier soir...
J'irai passer le réveillon avec lui et ses enfants.
Je ne sais pas ce qui nous réserve l'avenir. Nos chemins s'éloignent (choix de vie différents) mais nous nous aimons encore.
Merci pour votre écoute et vos partages!
[/quote]
Ben voilà tu ne seras pas seule pour le 31 ! En attendant de voir comment cette relation progresse/ou non, ne te prends pas la tête, enfin essaye, et profite ce soir-là de l'instant présent ! Sans plus.
Merci d'être présentes, les filles!
Pour le 31 j'ai un plan B: aller peindre chez mon amie, manger et dormir chez elle.
Pas envie de rapatrier les filles (en tout cas la plus jeune) et de devoir tout expliquer. La plus âgée, 17 ans, a déjà un autre programme.
L'amoureux boude, sans doute. Seule question reste: est ce irreversible?
ça voudrait la peine que j'aille vers lui?
je n'ai aucune idée!
A bientôt,
Merci à Lua Nova et Anmary ! Le tableau dépeint par Lua Nova, dinde brûlée, etc. m'a fait rire ! Et je suis allée voir l'application Petit Bambou. Entre mon post de ce matin et maintenant, j'ai fait plein d'étirements, ça craquait partout, et je pense avoir déroulé la boule de stress que j'avais au réveil. En général, lorsque je ressens le besoin d'une séance de RPC, je commence par ces étirements (programme Forme - séances libres) afin de me mettre corporellement dans de bonnes conditions.
Lua Nova, si ton amoureux ne passe pas le 31 décembre avec toi parce qu'il boude, tu peux peut-être en faire part à tes filles, qui ne voulaient pas se retrouver en sa présence, elles modifieront peut-être leurs plans pour cette soirée et la passeront en ta compagnie ?
Orange, finalement, après les larmes du 24, ça s'est bien passé, non ? Et c'est un bon ami, ce voisin, à garder comme tel, car "les amants ça défile, les amis, ça reste". Et ses amis, on les accepte inconditionnellement.
Bonjour les filles, de tout coeur avec toi Lua Nova.
J'ai toujours pas de nouvelle de mon ex depuis environ un mois et il me manque beaucoup mais je suis sûre qu'il finira par refaire surface un jour ou l'autre. Je me sens comme toi à la fois triste et soulagée; surtout ce que j'essaye de faire, c'est des trucs pour moi en me disant: "Je suis seule mais ça m'empêche pas de profiter de la vie.", profiter en quelque sorte de cette solitude.
Kaylee, bon courage! Oui, je pense que dire ses peurs, ça aide!...
Alors, moi beaucoup de tristesse le 24 au matin, j'ai pleuré comme une madeleine pendant presque toute la journée: le père de mes filles devait venir passer Noël avec nous, mais il se sentait pas assez bien. Du coup, mon voisin (qui m'aidait à monter les maisons de poupée) m'a dit "on va le chercher?", sur le coup, il ne se sentait pas assez bien (vraiment une tête de déterré), mais j'ai réussi à lui faire ouvrir le volet et de voir qu'on s'inquiétait pour lui,cela lui a donné l'impulsion pour venir rejoindre plus tard dans la journée. Je me sentais trop mal de l'imaginer seul malade le jour de Noël. Du coup, il est resté plusieurs jours, là, il vient de partir. Il reviendra pour le 31. C'est un gros problème qu'il soit seul car je suis sûre qu'il fait ça souvent rester dans le noir et ne pas manger. Ca me fait mal au coeur de le voir si mal en point physiquement. J'espère qu'il va prendre l'habitude de venir un peu plus souvent, car qu'il soit présent, je me rendais compte à quel point, il manquait aux filles en temps normal.
Bises
//www.youtube.com/watch?v=ssEtKYZ2olA&list=PLI8KKUz2bGA4RdDneO97yfvfND9X0EpHO&index=3
j'aime beaucoup celle ci aussi ....
[quote=izabelle]
je te comprends tout à fait Redgine, et tout le monde est ambivalent, c'est la nature même du psychisme
c'est super que tu ais fait de la place en toi-même pour cette tristesse de ce manque profond de connexion d'échange et de tendresse
c'est une valeur très importante pour toi, et rien ne peut être plus douloureux que de voir nos valeurs "contrariées"
c'est d'ailleurs souvent pour ça qu'on s'en éloigne, soi-disant pour se protéger, mais cela nous rend bien plus malheureux encore
tu peux te féliciter d'avoir su créer ces doux moments de retrouvailles et de partage à Noël, après c'est dur quand ça s'arrête oui, et cela te renvoie sans doute à la douleur du manque de connexion au quotidien
je te comprends, car ayant moi aussi la connexion comme valeur principale, cela nous rend en qq sorte "dépendant" de la présence des autres et leur réceptivité à ce qu'on leur propose
et cependant je m'aperçois que c'est en cultivant la connexion au quotidien que je suis le plus heureuse
par exemple je fais les courses je regarde les gens dans les yeux, qu'ils soient réceptifs ou non tant pis, mais agir dans le sens de cette valeur, même si elle est en "souffrance", cela permet de prendre positition pour cette valeur-là
j'ai remarqué qu'en nourrissant cette valeur au quotidien, même si parfois je me sens seule (et pourtant j'ai un mari affectueux, mais tu vois ça n'empêche pas, on en veut toujours plus), eh bien à certains moments, par exemple pour moi hier, tout cet amour me revient genre "en pleine figure" et là c'est le bonheur
j'ai observé ça depuis que j'ai admis la connexion comme ma valeur principale et qu'au lieu de m'en protéger je la cultive du mieux que je peux par des toutes petites choses et aussi des grandes choses
oui cela me fait souffrit lorsqu'un ami ne répond pas à mes messages, je souffre même atrocement, mais j'ai aussi un bonheur d'autant plus intense quand soudain la vie m'offre ces moments de bonheur pur
sinon mon inconfort d'hier, juste avant ce beau moment, une big crise de nerfs, je suis montée dans les tours, mais bien....
et j'ai poussé ma gueulante envers mon mari, ça l'a surpris, ainsi que l'état dans lequel je peux me mettre pour ce qui lui semble insignifiant
en tous cas j'ai réussi tout de même et malgré une colère gigantesque qui montait, à m'exprimer clairement et de façon très affirmée
j'ai eu du mal à faire de la place à la colère en moi, mais pleine conscience + dire les choses m'ont beaucoup aidée à la vivre au mieux
de plus j'avais conscience de tous mes niveaux de colère en même temps ce qui je pense m'a permis de la vivre en pleine conscience et ne pas avoir trop peur de ça
[/quote]
Merci Izabelle, et je te souhaite tout le courage du monde pour patienter jusqu'à demain pour les résultats de tes analyses. C'est toujours dur d'attendre.
Tu as tout à fait raison, la connexion aux autres est une de mes valeurs dont je suis "dépendante", valeur très contrariante aussi.
C'est vrai que cultiver cette valeur tous les jours pour moi aussi me rend joyeuse. Un sourire, un peu d'humour, donner un petit coup de main, tout peu être prétexte à la connexion. D'ailleur, j'ai des personnes qui disent à mon mari que je suis toujours souriante et de bonne humeur. Ou que je suis charmante au téléphone. Que lorsque je ne suis pas présente à certains cours, je manque aux personnes présentes. Comme quoi ...
Ce qui me manque terriblement, c'est d'avoir à exprimer tout cela à l'extérieur de la maison, pas seulement le jour de la semaine où je fais les courses. C'est pas assez.
Je me provoque donc "des sorties" dans la journée. Hélas, pendant les vacances de Noël, là où j'allais pour me connecter avec bonheur dans une association, celle-ci était fermée.
Mais joie, ce lundi est ré-ouvre, et dés mercredi, en avant.
C'est devenu vital pour moi, sinon je deviens irracible. Et me savoir ainsi me rend triste aussi.
Alors rester cacher, parfois oui quand je suis triste, pourtant non parce que personne ne viendra me chercher. C'est à moi a m'exposer au monde et aux autres.
Je pense que ce qui m'a le plus contrarié pendant ces vacances scolaires, c'est de m'être aperçue que j'étais une personne triste. Car la tristesse m'habite en permanence. Ou plutôt s'est un sentiment récurrent. Et à mon mèdecin je lui ai dit non aux anti dépresseurs. "Je peux la vivre". Et je revendique à la vivre, il n'y a pas de raison, c'est une façon aussi de s'exprimer. Et j'ai le droit de m'exprimer, donc d'être triste.
Pouf, quelle salade, quelle ambiguité. Une chose est certaine, c'est que je tiens à exprimer cette tristesse, elle fait partie de ma vie, elle m'accompagne. Mettre de côté ce qui la fait naitre ne me rendra pas heureuxe, car les faits sont là.
Un jour, elle s'éloignera j'espère, quand il sera temps.
En attendant, merci Izabelle, et un coup de gueule de temps en temps, ça remet les pendules à l'heure ....