pourquoi je me sabote
bonjour
cela fait plusieurs mois que je suis inscrite (9 mois), au debut je faisait tous bien et au bout de 4 mois environs j'ai lacher tous doucement.
pourtant je sais que s'est la meilleur methode pour arriver a ce que nous souhaitons mincir et s'aimais(enfin essayais).
mais voila j'ai une facheuse tendance a l'auto s'abotage ou a me trouver des excuses pour ne pas faire. par exemple je sais que la pleine conscience s'est trés bien car avant et même encore maintenant je crois au valeur du boudisme qui met en valeur cette methode ainsi que la meditation. et bien je ne la pratique pas car cela pourra m'aider mais en ai je vraiment envie (quand je vous parle cela me brule dans la poitrine le fais de le dire!! on touche un point sensible!!!).
des fois aussi je n'ai plus faim et bien je continue a manger et j'en suit consciente mais je n'arrive pas a arrete.
autre exemple je pratique la course a pied et mon rêve secret (oups je vous le dit) serait de faire un jour une grande course genre semi marathon. et quand j'arrive a progrésser et que je m'en rend compte j'arrete (il fait pas beau pour s'entrainer, oh il y a un truc a la tv alors que je ne regarde pas d'habitude, je vais jouer avec les enfants...)
voila ce que j'aimerais c'est comprendre pourquoi et comment passer a autre chose, car j'ai l'impression qu'il n'y a plus que cela qui me bloque(oups rebrulure).
je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup de moi d'ailleur j'ai rarement parler sur ce forum malgres les encouragements de la coach.(j'ai plusieur fois taper un message sur ce sujet mais a chaque fois je l'ai effacer pensant ennuyer) mais aujourd'hui je me lance.
bonne journée a tous
bise
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Moi, j'ai perdu un peu de poids ces derniers temps et cela a été remarqué favorablement par certains membres de ma famille.Au lieu d'être contente, j'ai été presque agacée, me disant: "Mais qu'est-ce que ça peut bien foutre ces histoires de kilos en plus ou en moins, il n'y a donc que ça qui les intéresse en moi ?" Un peu paradoxal comme réaction, pour quelqu'un qui suit depuis 7 mois avec plus ou moins d'assiduité les conseils avisés d'un site en vue de perdre du poids...
Bonsoir Chaussette et toutes les autres
ce "sabotage" nous sommes nombreuses à le rencontrer
je suis en phase avec les différentes pistes qui ont été données pour expliquer ce comportement et je me permets d'en ajouter une issue de ma propre histoire
De tous temps, j'ai été la petite fille ronde ("elle se porte bien cette enfant") puis l'adolescente "corpulente" ce qui m'a amené à me penser comme une jeune femme grosse (quand je vois les photos de l'époque et les fringues dans lesquelles je rentrais ... je sais aujourd'hui que je ne l'étais pas)
Mais imaginons aujourd'hui que je gagne de la minceur (j'aime beaucoup l'expression), que sera devenue alors cette petite fille, cette ado, cette jeune femme? ce qui a pu me faire saboter mes efforts, c'était souvent de ne pas vouloir abandonner celle que j'ai été parce que c'est ainsi qu'ont appris à m'aimer ma famille, mes amis. Si je suis mince, aimeront-ils cette femme inconnue? Vont-ils me reconnaitre?
Il m'a fallu très longtemps pour comprendre que ma corpulence ne faisait pas de moi quelqu'un. Pour autant, aller vers l'inconnu et se redécouvrir et bien cela fait un peu peur.
Pour finir, une petite phrase que m'a dite avec humour mon mari alors que nous parlions de notre poids : "si je m'arrête à l'apparence, alors quittons nous tout de suite parce que dans dix ans nous serons vieux et moche"
Merci chaussette, pour ce démarrage de discussion qui s’annonce passionnant !
La réponse de Clémentine77, complétée par pititeciline et les posts suivants, me plaisent beaucoup : on évite d’aller dans une direction, même si on l’a choisie car on pense, objectivement, qu’elle est bonne pour nous, afin de se protéger d’éléments inquiétants que cette avancée pourrait entraîner. On craint par exemple d’être au pied du mur : une fois qu’on aura maigri, fini les excuses qui nous dispensent de réaliser nos rêves ! Et justement, sera-t-on capable de les réaliser, ces rêves si grandioses, si exigeants ? Quelle déception vis-à-vis de nous-même si on n’arrive pas à séduire ceux ou celles qu’on voudrait, si on ne devient pas illico la ou le brillant professionnel, la ou le grand sportif qui se cache très certainement au fond de nous, si on ne réussit pas sa vie comme on l’a rêvée ? Alors que si on reste gros, si on ne s’entraîne pas à la course à pied, on peut continuer à rêver à « un jour, mon Prince viendra ».
J’aime bien aussi ce que dit mouflette à propos des régimes en tant que « passe-temps » ou hobby.
Quelle solution, alors ? Sans doute repérer nos discours intérieurs, les rêves, les scénarios de vie en question, la pression qu’ils exercent sur nous. Cela peut se faire avec l’aide d’un thérapeute, ou avec l’aide d’un stylo et une feuille de papier. Écrire cette "lettre à ses proches", ses scénarios de vie, les préciser, noter les émotions qu’ils entraînent, les pensées automatiques qu’ils déclenchent (souvent du genre : « je n’y arriverai pas », « ce n’est pas pour moi », « je n’ai pas le droit »…) peut considérablement aider.
Et puis, à partir de là, avancer pas à pas, pour agir selon ses valeurs (la valeur « hygiène de vie » ou « bien dans son corps », par exemple) du mieux que l’on peut, afin de gagner son propre respect. Et constater ce que cela donne, de jour en jour. Nous sommes sur un chemin, avançant dans une direction de vie que l’on a choisie, qui a du sens pour nous, qui donne un sens à notre existence, mais sans vraiment qu’on sache ce qui nous attend au détour de ce chemin la plupart du temps plein de surprises, fort heureusement.
Que serait la vie, si l’avenir était déjà déterminé ? Dieu s’ennuyait, il a alors créé un univers indéterminé.
Quand on parle de la lettre aux proches, il s'agit de cet outil
//www.linecoaching.com/prog/comportement-alimentaire/les-outils/POU/MOT/PO1
et non d'une vraie lettre à un proche. Juste un exercice pour toi pour réfléchir sur tes motivations, tes projections, tes fantasmes quant à ta perte de poids.
PS : très bons ton avatar et ton pseudo. :)
tout d'abord un énorme merci(clementine77,pititeciline,fred73,ederl,isana,sylvie75,mouflette,bibi) pour vos réponse elle mon réchauffer le coeur et cela me fait beaucoup de bien.
je suis contente de votre soutient; je vais essayer de vous répondre cela m'aidera pour avancer, et il faut que j'aille au bout de ma démarche.
alors tous d'abord je n'aie pas de binome parce que j'ai un peu peur d'ennuyer les gens, dans la vie c'est un peu pareil je n'ose pas aller vers les autres de peur de ne pas avoir de chose a dire ou que cela soit "bête".
je n'ai pas écrit de lettre a mes proches car on ne montre pas trop nos sentiments dans ma famille, et j'avais du mal a écrire a ma soeur jumelle on s'est un peu éloigner car je trouvais qu'elle m'étouffer un peu.
on m'a deja dit aussi que s'était du perfectionnisme mais je n'ai pas l'impression de l'être, du coup je ne comprend pas trop mais je suis ouverte pour essayer de comprendre.
par contre je me retrouve tous a fait quand on dit qu'on sera "vide" si on a plus sa a faire.
je manque tériblement de confiance en moi ca s'est une certitude. Mon entourage dit que je suis dure avec moi.
je me sabote aussi pour les examens.
voila quand a ma famille, mari et mes enfants me trouve trés bien comme je suis, mon mari me soutient dans tous ce que je fais est essaye toujours de m'encourrage lorsqu'il se rend compte que je lache.
merci encore je me sens moin seul j'en suis toute emue.
bonne soirée a vous tous
chaussette
On se sent bien exister dans l'échec et dans sa douleur, hein ?
Tandis que la réussite, on se dit "Ce n'est donc que ça ?" :)
Pour mes diplômes, ça m'a toujours fait ça. Mon bac, mon bac + 5... aucun souvenir de fierté, j'avais l'angoisse de rater, je n'ai jamais eu le plaisir de réussir; Soulagée parce que la pression est relâchée, à la grande rigueur. Ce n'est pas ça, le bonheur ou la fierté. De toute façon, fierté, je ne sais même pas ce que ça veut dire.
J'ai tendance à me dire que j'avais un père qui nous mettait une très grosse pression (toute son autorité de père se résumait à ça en fait) pour que l'on soit bon à l'école (ça a d'ailleurs très mal marché, sur 4 gosses, je suis la seule qui est allée au delà du bac), et que c'est ma réaction de survie. Quand on me saoûle pour que je fasse un truc, je le fais sans plaisir. Oh, j'aimais l'école, beaucoup, ceci dit. Mais j'ai besoin de me sentir libre, libre et surtout libre. Je ne fais pas les trucs pour faire plaisir aux autres, merci d'y penser quand vous éduquez des enfants, parent ou prof. On passe leur temps à leur dire ce qu'on attend d'eux, mais eux ? Qu'attendent-ils d'eux-mêmes en vérité ? Qui discute avec eux sereinement de tout cela, de leur projet personnel profond, sans mettre de pression ?
Bon, pourquoi tu veux maigrir au fait ? C'est bien pour toi et surtout pour toi, et seulement pour toi ?
Moi j'ai la chance d'avoir un mari avec qui on a une saine relation d'adultes. Il n'est pas mon gamin et je ne suis pas sa gamine. Il aimerait que je maigrisse, dans le sens où il ne m'aime pas PARCE QUE je suis une bonne grosse et me trouve plus sexy quand je mincis, mais en même temps, il m'aime et me le dit et me le montre, quel que soit mon poids. Il me met donc 0 pression et me prend pour une grande fille, c'est mon corps et pas le sien, c'est mon assiette et pas la sienne.
Alors si un jour je m'approche du succès avec cette méthode, le succès essentiel étant de me comporter avec modération à table la grande majorité du temps, je saurai que je ne le dois qu'à moi-même. Inch Allah, mais j'en suis encore loin (mais chaque jour peut voir s'opérer le déclic) ! :)
Après tout, je suis pas si mauvaise, pour réussir les challenges que je me mets à moi-même. (mode Sylvie se convainc qu'elle peut être fière d'elle lol). Réussir un bac+5 dans un domaine nouveau à 44 ans et trouver enfin le métier qui me convient, réussir à arrêter de fumer à 40 ans, réussir son couple à 43 ans. On dirait que j'ai la quarantaine rugissante, lol. Alors pourquoi pas réussir enfin à perdre du poids à (allez) 48 ans (ça me laisse un an) ? Ca serait cool, et c'est en tout cas mon dernier grand challenge pour tracer ma vie comme je l'aime.
bonjour
merci de toute vos reponses et encouragements . je me sens moin seul lorsque je vous lis. je me reconnais dans certains de vos temoignages.
comme me le conseil le doc j'ai pris contact avec une spy car je pense que j'ai besoin d'aide et que s'est pronfond et toute seule je n'y arriverais pas je continue bien sur lincoaching car mon poid et stable malgrés toutes les conchonneris que je mange j'arrive a attendre a peu prés le retour de la faim donc je me fais plaisir.
d'ailleur depuis que je suis inscrite j'ai remarque que je manger moins de fruits et legumes qu'avant et que mon poid avait baisser de 3 kilos donc la preuve et montrer que cela marche et pas la peine de se priver de bonne chose mais il faut attendre la faim ou s'arreter mais cela pour moi s'est plus dure!!!!
j'ai un bloquage avec le restant de mes kilos mais je ne sais pas pourquoi j'espere que la psy pourra m'aider.
je pense que le manque d'estime de moi et la peur que l'on me juge y est pour quelque chose. mais cela on verra je vous tiendrais au courant.
je vous embrasse tous bon courrage
chaussette