Sauter un repas sans effet rebond de compulsion?
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Flops, le but de l'expérience, ça n'est pas de se faire du mal. Si c'est trop compliqué de sauter le petit-déj' pour toi en ce moment, tu peux le repousser à quand tu te sentiras prête.
C'est toi qui décides, ça n'est plus extérieur à toi, comme dans un régime.
Tu as toujours au moins quatre solutions :
- faire l'étape, parce que tu te sens prête
- ne pas faire l'étape, parce que tu ne te sens pas prête
- tester un peu l'étape, pour voir, par curiosité, sans obligation de la poursuivre
- contacter un coach pour lui faire part de tes angoisses.
Tes angoisses sont bien naturelles. Le forum est plein de posts angoissés de Linecoachées qui découvrent avec horreur qu'elles vont "devoir" sauter le petit-déjeuner. Le matin, c'est notre premier contact avec la réalité de la journée, on a besoin de se bichonner. Une des marraines avait écrit des choses très chouettes sur un yaourt, souvent aux figues, mangé sans faim, en aliment doudou pour débuter la journée gentiment (Lorraine, peut-être ?).
Je n'ai eu aucun mal à faire cette étape, alors que quand j'ai lu que ça existait, que j'allais y arriver un jour ou l'autre, j'ai frémi d'horreur et d'indignation. Mais en fait, un peu avant d'arriver à cette étape, j'avais commencé à voir que je n'avais pas faim le matin. Et même une fois ou deux à ne pas petit-déjeuner, du coup, alors que c'était mon repas préféré.
Par contre, il y a d'autres étapes que j'ai eu du mal à faire, que j'ai fait du bout des doigts. Et quand je m'y suis sentie prête, je l'ai fait un peu plus en profondeur. Et puis plus tard un peu plus encore, et toujours un peu plus, et c'est loin d'être terminé.
Quand on se sent prête, c'est bien plus simple. En fait, Linecoaching demande surtout de la curiosité et de la confiance, au début (ensuite, il demande une sacrée détermination et de la souplesse aussi, mais au début, la curiosité et la confiance suffisent, je pense). Mais il ne demande pas de se faire violence. Tout au plus de bousculer un peu ses habitudes. Mais rien de plus. Si c'est violent pour toi, c'est que c'est encore trop tôt, ou pas encore le bon moment. Petit à petit, les habitudes bougent, et ce qui paraissait violent ne l'est plus, et on peut avancer un peu. Quand on presse les choses, ça bloque et ça casse. Il vaut mieux essayer d'observer un peu comment c'est, comment ça coince, et débloquer en douceur (comme quand des pelotes de laine se sont emmelées : inutile de tirer, ça casse, j'ai testé ! Il faut s'armer de patience, et dénouer en douceur. Ou remiser le noeud et le ressortir un jour où on se sent patiente !)
Ajouter le saut de petit-déjeuner à une première journée de travail, c'est peut-être t'en demander beaucoup, quand même, non ? Vu que tu ne peux pas arrêter d'aller travailler, tu peux peut-être t'autoriser à petit-déjeuner les matins de boulot, et voir comment tu le prends les jours où tu ne travailles pas. Ce n'est pas parce que c'est gravé sur Linecoaching que tu dois le faire. D'ailleurs, ça n'est pas gravé. Ce qui est gravé sur Linecoaching, c'est d'apprendre petit à petit à prendre soin de soi. Tout le reste, ce sont des expériences. Les expériences, ce ne sont pas des exercices à réussir. Ce sont des exercices à essayer, jusqu'à se sentir à l'aise en les faisant, jusqu'à ce qu'ils créent de nouvelles compétences.
Quand c'est ma rentrée de boulot, je ne me contrarie jamais, je me chouchoute. C'est déjà bien assez difficile comme ça de reprendre le boulot (même si on est contente d'avoir un travail, même si on l'aime passionnément, ça ne change rien : les vacances on peut les aimer aussi passionnément !). Je fais tout pour me rendre le premier jour le plus facile que je peux pour tout ce qui dépend de moi. Ca amortit le choc de ce qui ne dépend pas de moi, le changement de rythme, la fatigue du premier jour, le trop-plein d'activités et de pensées et d'échanges.
J'espère que le deuxième jour sera plus facile pour toi.
Bonjour FloPS,
Je comprends ton inquiétude. J'ai commencé il y a trois mois et je partageais les mêmes idées (ne pas sauter de repas au risque d'avoir un effet "rebond").
Lors des exercices sur la découverte de la faim j'ai détesté devoir sauter le petit déjeuner, d'abord parce que j'aime le petit déjeuner et ensuite à cause des peurs qui m'envahissaient : peur d'avoir faim, peur de compulser si je ne respectais pas les "bonnes règles hygiéno-diététiques", peur de me "sentir mal" ....
En pratiquant les exercices j'ai découvert les sensations de faim, mais j'ai surtout découvert que je pouvais "survivre" ! J'ai accepté l'idée d'attendre la faim pour manger. J'ai pu constater que ça n'avait pas de conséquences néfastes sur mon poids puisque j'en ai perdu.
Rien de mieux que l'expérience ! Comme les autres je prévois un encas pour une éventuelle faim ; j'ai une pochette de "petit-beurre" dans mon sac. Avant LC je n'aurais jamais pu envisager avoir quoique ce soit à grignotter sous la main afin de respecter là encore un des grands principes nutritionnels : ne pas manger entre les repas.
Aujourd'hui sauter un repas ne me pose plus de problème. J'apprécie au contraire de pouvoir le faire. Je peux enfin partager pleinement les repas avec les autres sans angoisse en sachant que si je mange plus que ma satiété ou si j'ai une EME il me suffira d'attendre que la faim revienne.
Tout cela change des discours auxquels nous sommes habitués et au départ c'est un peu destabilisant. Alors il faut oser essayer et voir par soi-même que ça marche. Il faut aussi accepter de prendre son temps...
Bonne continuation.
J'ai une petite bouteille où j'amène parfois du jus d'oranges. J'aime me faire du jus d'oranges pressées, mais je n'ai jamais faim au petit déj'. Du coup, je presse mon orange et mon demi-pamplemousse, je mets dans la mini-bouteille, et quand j'arrive au boulot, si la faim arrive un peu trop loin du déjeuner, je bois mon jus d'orange. Vu de loin, on dirait que je bois de l'eau. En fait, je prends mon petit-déj' !
Ceux qui disent qu'il ne faut pas sauter de repas, ce sont les mêmes qui disent qu'il y a de bons aliments et de mauvais aliments, et que pour maigrir, il suffit de manger les bons aliments et pas les mauvais. Ce qu'ils disent est tout simplement faux, même s'ils sont diplômés en nutrition ou je ne sais quoi.
Si tu aimes cela il y ales fruits secs (amandes, noisettes, noix du Brésil....) très faciles à stocker dans un tiroir une poignée dans la poche... et facile à manger sans souci.
Je fais ça et ça marche bien ; une fois ou je n'avais pas du tout petit déjeuné j'en ai pris que j'ai mangé en réunion discrètement.
oui, moi aussi avant j'avais "peur" d'avoir faim dans la matinée, maintennat plus du tout parce que j'en ai fait l'expé maintes et maintes fois et j''ai toujours survécu!!!
soit je peux croquer en douce une bouchée de barre protéinée que j'ai toujours dans mon tiroir et dans mon sac, soit je ne peux pas, et dans ce cas j'ai simplement faim.... sans pouvoir la satisfaire....
c'est pas dramatique.....
mais en règle générale, je préfère manger sufisamment léger le soir pour avoir une bonne faim au petit dej....
quand ce n'est pas le cas, je sais que je pourrais attendre mon appétit sans avoir peur
il faut en faire souvent l'expérience pour que la peur se dissipe
flops, perso moi je ne saute JAMAIS le petit dej les jours où je bosse parce que l'horaire de début de mon repas de midi s'étalant entre 12 et 15h30 de manière non prévisible, je peux pas me permettre d'arriver au boulot à jeun, ayant à gérer parfois de situations très stressantes ne pouvant pas attendre que j'ai fini de manger mon petit dej pour les résoudre. Je peux pas me permettre non plus de faire une hypoglycémie ou d'avoir une baisse de régime par manque d'energie à ces moments là. Par contre, je peux trouver une minute pour manger quelques fruits secs. Donc:
Si j'ai faim le matin, je mange mon petit dej normal ( du pain-confiture, un yaourt, un kiwi, un café au lait) . Et si j'ai très faim avant le repas, j'ai des fruits secs dans mon bureau...
Si j'ai pas assez faim, je fais un petit dej plus light ( genre moitié de dose de pain, ou je supprime le yaourt) et je vois ce qui ce passe : soit j'ai une bonne faim dans la matinée ( et en général c'est le cas vers 11h-12h) et mon repas est pas pour tout de suite, et c'est fruits secs, soit je peux attendre jusqu'au repas.
En gros, je déjeune tous les matins en variant les quantités mais je m'arrange toujours pour avoir une bonne faim à midi en gérant avec mes fruits secs.
En pratique, je me suis apperçue les jours où je ne travaillais pas qu'il me suffisait d'attendre 45 min 1h pour que ma bonne faim arrive, donc je me dis que manger petitement les jours où j'ai pas encore trop faim c'est pas une catastrophe. je crois même que c'est une façon de gérer l'appétit prévisionnel.
personellement, c'est depuis que j'ai appris à gérer ma faim sur mon lieu de travail que j'ai maigri ( bon j'ai tout repris à chaque vacances mais c'est une autre histoire) car c'est justement la peur d'avoir faim en situation difficile qui me faisait manger sans faim. C'est une étape important je crois.