Souvenirs, souvenirs
Je ne sais pas si c'est un "aliment du bonheur", mais j'ai un souvenir associé à de la nourriture, c'est peut-être ma madeleine à moi…
quand j'étais petite, on allait toujours en Normandie pour les vacances. on avait une cheminée, et un très bon boucher dans le coin, réputé, il avait plein de médailles et tout. et on faisait de la côte de boeuf dans la cheminée, avec des pommes de terres cuites dans la cendre.
c'était le plat traditionnel des vacances! du coup, pour moi c'est vraiment resté le repas de la fête, associé à mon enfance et aux vacances!
c'est vrai que la nourriture, comme les odeurs, a vraiment le pouvoir de nous rappeler des moments du passé. c'est comme si on les revivait à nouveau!
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Oui c’est vrai. Ce que je me rends compte c’est que la quiétude, pour ma part, vient plus de moi-même que du regard des autres, du coup c’est lorsque moi-même je me suis « autorisée » à manger sans jugement. Du coup c’est lorsque j’ai une grosse faim, voire une très grosse faim !
:)
Belle journée
Merci Marie pour cette question sur le « meilleur repas en toute quiétude ». Pas si facile, voir difficile pour moi d’en trouver. J’ai l’impression que la culpabilité s’insinue très facilement à tous mes repas, depuis longtemps... (prise de conscience)
Je dirais les repas après l’effort (après les foins, ou une randonnée, le sport) où le repas est un « vrai » plaisir/bonheur convivial partagé.
J’ai souvenir d’un quatre heure avec un bout de cantal (fromage) avec de la confiture et du pain, à tomber par terre, chez ma tante, tous autour de la grande table en chêne, sentant le « foin » et souriant...
souvenir, souvenir
Christiane, tu me rappelles un de mes plus beaux souvenirs : la pizza que mes enfants m'offraient le jour de la fête des mères au bord de l'eau a quelques kilomètres de chez nous. Nous enfourchions nos vélos et nous roulions jusqu'au resto avec mon mari et nos deux enfants. C'est l'ensemble qui me faisait plaisir.
Les cheesecake des jeudis resto, moment de partage instaurés avec ma fille ado : tous les jeudi soir en tête à tête, sans repas à préparer, vaisselle à faire, pendant ses années collège. Un resto différent chaque jeudi soir et quand la carte le proposait nous prenions un cheesecake en dessert... Pour en faire une dégustation comparative
ah oui c'est très important
je mange généralement soit seule soit avec ma fille, ce qui se fait donc en toute quiétude
quand j'étais enfant, les repas n'étaient pas un moment de quiétude, j'avais même un sentiment d'enfermement, dans la petite cuisine, coincée entre mon frère et ma soeur, dans un coin sans pouvoir m'échapper, et ma mère qui se plaignait tout au long du repas
je crois que j'ai encore rêvé de cette cuisine cette nuit ;-)
depuis j'ai besoin d'espace ouvert, d'aucune dispute, que de la paix et des rires
heureusement ma fille, bien qu'ado, est adorable, donc le calme et le plaisir aussi de la dégustation
Lydie, tu me fais penser à la montagne de gaufres que ma tante préparait quand j'allais en vacances chez elle, à la ferme. Nombreux, nous nous régalions mes cousins, cousines et moi après avoir été jouer dans les prés. Je parie que c'est à peine si j'en mangeais une ou deux.
Marie