Souvenirs, souvenirs
Je ne sais pas si c'est un "aliment du bonheur", mais j'ai un souvenir associé à de la nourriture, c'est peut-être ma madeleine à moi…
quand j'étais petite, on allait toujours en Normandie pour les vacances. on avait une cheminée, et un très bon boucher dans le coin, réputé, il avait plein de médailles et tout. et on faisait de la côte de boeuf dans la cheminée, avec des pommes de terres cuites dans la cendre.
c'était le plat traditionnel des vacances! du coup, pour moi c'est vraiment resté le repas de la fête, associé à mon enfance et aux vacances!
c'est vrai que la nourriture, comme les odeurs, a vraiment le pouvoir de nous rappeler des moments du passé. c'est comme si on les revivait à nouveau!
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Manger une orange apres l'avoir épluchée en "forme de parapluie" ( on fend la peau en quartiers sans inciser la chair et on la détache avec précaution). Je je fais maintenant pour mes petits enfants. C'est ainsi que mon père la préparait pour moi enfant. Je viens d'apprendre hier après-midi que sa couleur préférée est ... l'orange.
Oh un truc qui me revient !
Totalement régressif (et qui va paraitre beurk à certains je pense )
Tenez-vous bien :
Les petits déjeuners de vacances scolaires chez ma grand-mère avec les cousins : une tartine de Vache qui rit sur du pain grillé, trempée dans un bol fumant d'Ovomaltine !
C'est tout nouveau : je suis dans une phase banane !
qui ne me rappelle aucun souvenir
(sinon moi je suis fruitiphobe : j'aime pas ça les fruits en général... mais je me souviens quand même de la pomme golden que me donnait ma mère pour le gouter à l'école. qu'est ce que j'aimerai en retrouver l'odeur)
... et, en restant dans le thème des souvenirs... le gout de cette soupe que les soeurs m'obligeaient à prendre le matin au pensionnat (dans le réfectoire qui embaumait le chocolat servi aux autres pensionnaires et que m'a mère avait donné pour consigne de me refuser -pour d'obscures raisons de santé ce que mon âme de petite fille de 5 ans ressentait comme une infâme punition dont elle ne comprenait pas le sens). Je l'avais en horreur cette soupe et je restais buttée et renfrognée devant le bol, même sous la menace d'y rester jusqu'au soir et d'être privée de promenade. ... Mais j'ai recroisé son odeur au hasard d'un séjour dans un ancien couvent transformé en gite près de Nevers et ce fut bizarrement une délicieuse sensation
Bonjour à tous et à toutes,
J'essaie de me souvenir des meilleures repas. Je ne parle pas nécessairement de la saveur des aliments qui biensur intervient mais plus particulièrement de l'ambiance de ces repas. Quelles sont les personnes avec qui j'ai mangé en toute quiétude? Et aujourd'hui, en compagnie de qui je mange avec quiétude ? Qu'est ce que cette démarche évoque chez vous ?
Marie