La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonsoir,
Cela fait six mois que je suis inscrite, que j'ai fais tout ce qui m'était demandé mais c'est comme si je n'intégrais pas. J'ai fais appel à un coach qui me dit aujourd'hui que le programme n'est pas adapté au boulimique (trouble du comportement s'il en est !). J'ai pris 3 kilos et il me semble que la relation avec la nourriture a empirée. Je me sens au plus mal. J'ai une vie plutôt heureuse par ailleurs. Je vois une psychiatre pour essayer de comprendre mais voilà, la relation à la nourriture reste très compliquée.
J'envisage de refaire un régime même si je sais que ce n'est pas une bonne idée et que je vais regrossir mais pendant le laps de temps ou j'aurais maigris, la vie me semblera plus légère.
Bref, je suis plutôt perdue quant à Linecoaching.
Bonsoir,
J'ai un peu honte mais je ne sais pas quoi faire alors je vous demande votre avis. Cela ne fait que 10 jours que j'ai commence la methode mais depuis 4 ou 5 jours je mande de maniere ehontee. Cela a commence avec mes regles, mais maintenant qu'elles sont finies je n'ai plus d'excuse et je suis sur une pente sans savoir comment remonter. La rpc m'ennuie et ne me fait aucun effet. Je remplis mes carnets consciencieusement mais ca ne change rien. Cela veut il dire que je suis un echec et que je devrais laisser tomber la methode ?
Bonjour Positivethinker,
J'ajouterais juste que, contrairement aux régimes, j'ai l'impression que LC nous pousse à plus d'indulgence envers nous-mêmes, à accepter y compris nos petites défaillances. Les régimes nous poussent vers une perfection irréelle (à nous rendre folles/fous) et LC nous pousse à regarder nos imperfections avec bienveillance, ce qui n'est pas simple du tout !
En tout cas, je vois les choses comme ça ...
Bon courage !
Bonsoir,
Il est minuit passe et j'ai faim. Je n'ai pas dine plus tot car je n'ai pas eu le temps, et ensuite la faim est passee. Mais maintenant elle est revenue et commence a se faire forte, mais je ne veux pas manger car j'ai peur de mal dormir en mangeant avant de me coucher, et je pense aussi qu'on grossit plus si on mange juste avant de se coucher.
Que feriez vous dans ce cas la ?
pour ma part, si la faim est petite, je ne mange pas (comme dans l'ensemble de la journée, car j'ai très souvent une petite faim qui met des plombes à se transformer en bonne faim)
si c'est une bonne faim, je mange un truc, ce que j'ai envie à ce moment là, que ce soit un plat de pâtes ou simplement un morceau de pain
mais sinon me coucher avec une légère faim, c'est ce que je fais presque tous les soirs vu que je dine tôt et léger, c'est mon rythme perso, et j'ai une faim de loup le matin!
Bonjour Docteurs,
Avant tous merci pour votre programme qui me fait avancé sur le chemin de la guérison et la paix avec la nourriture.
Beaucoup de questions viennent à moi ce matin
Je diagnostique que j'ai de vraies difficultés le week-end et je ne sais pas comment y faire face.
Le week-end est comme un tunnel ou je me mets en autarcie et ou je mange souvent plus que de raison.
1. le premier cas de figure est l'invitation chez mesz beaux parents ou mes parents tout le week-end. Bon celui là j'avance doucement mais pas évident. Les horaires de repas et les repas deviennent un quotidient, et pas évidenet de m'y caler. Même si c'est agréable, il faudarit que je réduise mes portions ? j'ai l'impression de devoir me mettre en restriction pour ne pas grossir
2. L'autre cas de figure, quand on reste à la maison. Ce qui m'est arrivé ce week-end. Je suis maman de deux petits un de 4 ans et demi et un de 8 mois.. Purée la purée j'étais épuisée de tout ce bruit, j'ai dormi le samedi pm, en faisant une sieste.
Nous sommes sortis le samedi matin et le dimanche matin histoire d'aérer le grand et de faire un peu d'exercice.. Mais finalement j'ai utilisé la nourriture pour aller bien, pour le réconforter, pour m'occuper.. Et je ne le réalise que ce matin.; Et pire je ne sais pas ce que j'aurai pu faire ou du faire pendant le week-end.
Il est vrai que le vendredi a été source de stress, mais gérer sur le moment, j'étais en pc, la personne nuisible ne m'a pas nuit :)
Mais je me demande à quel point mon cerveau n'a pas voullu fêter ça le samedi, ou bien je n'ai pas vu que j'ai encaissé...
Merci d'avance,
moi aussi ça m'arrive d'avoir ce que vous appelez des EME du week-end
déjà parce que le fait de se sentir épuisée - envahie par ses enfants est hautement intolérable comme émotion, c'est quand même franchement culpabilisant...
je crois bien que c'est encore l'un de celle qui a tendance à se transformer direct en EME chez moi sans passer par la case départ (aucune conscience)
pourtant, dès que je reconnais intérieurement que ma fille me pompe et que j'aimerais bien souffler 5 minutes, je n'ai plus aucune envie de manger....
le simple fait d'en avoir conscience
alors le week-end entre faire plaisir à son conjoint et faire "ce qui est bien" pour les petits, les EME peuvent venir assez vite pour peu que l'on ait envie, au fond de nous, d'un peu de calme et de repos, voire de solitude....
Bonsoir, j aurais pu glisser cette discussion dans accepter ou renoncer, avancer puis regresser mais je me lance dans un nouveau sujet qui fait echo à ces deux sujets tout en venant souligner un point important , la boulemie avec vomissement, ou autres actes compensatoire.
A l insciption il est dit que la methode ne peut s adresser aux personnes qui souffre de boulemie s accompagnant de vomissements etc ...Lorsque je me suis inscrite en decembre, j ai vu Lc comme une porte de sortie dans mes tca et mon obsession de maintenir ou perdre du poids..
Les crises de boulemie avec vomissement, le sport pour compenser et des periodes de forte restriction faisaint parties de mon sac TCA . J ai suivi des therapies,, des conseils pratiques mais hormis un meilleur controle je ne me suis jamais debarassée de mon sac.Au point de croire que cela etait quelque chose de normal qui me genait par periode mais qui faisait partie de moi comme une jambe plus courte peu creer des tensions si on oublie sa semelle...j ai commencé le programme sans me dire que je ne rentrais pas ds le cadre puisque boulemique qui compense.
La premiere question est pourquoi l programme LC n est pas indiqué dans le cas de figure de la boulemie avec comportement compensatoire???
Apres un debut plutot prometteur et la joie de me dire oui cette fois ci c est la bonne, je me suis cassée la figure dans des eme et dans des crises de boulemie avecvomissement et cela sur une semaine. Facteur declenchant un gros surmenage. J ai vite retrouvé mon equilibre apres cette semaine terrible grace à LC, le forum, le soutient du coach . J ai fait cependant un rejet du programme en me rendant compte que le fait de regarder les sensations faim satiete, eme etc me faisiat aborder mes tca par un chemin qui n etait pas le mien.. par exemple le fait d attendre une nouvelle faim apres une eme me declenchait une eme quand je remangeais, le fait de sauter un repas me donnait l idee de sauter celui d apres pour ne pas me retrouver à manger et à refaire une eme...tout cela n avait plus de sens....j ai pu communiquer avec le coach et le fait d avoir senti que j etais entendue dans cette periode où je lachais tout à donné à ce renoncement un echo positif
En renonçant au programme j ai accepté de rencontrer vraiment le mal etre mais aussi la bieveillance. .
Cette confiance que j ai trouvé par l accompagnement du coach fait que je peux aujourd hui envisager de reprendre une therapie specifique alors que je ne croyais plus à ce genre d approche. Je peux croire aujourd hui que les therapeutes sensibilisés par le GROS peuvent vraiment me guider comme LC vient de le faire
Depuis 15jJe n ai pas eu de crise de boulemie. Je fais 3 repas par jour pour me donner un cadre avec une structure de repas, je ne porte pas attention à la notion de rassasiement de satiete ni de faim petite grande...je remarque seulement que du fait de ce rythme de trois repas, j ai faim pour le suivant au moins une heure avant, je me rend compte que j ai la sensation d avoir trop mangé le midi mais en fait j ai faim vers 20h et là je ne m effondre plus dans le trop qui decompenssait en boulemie.
Je me rend compte que je fais tous les matins et tous les soirs une meditation guidée car ça me fait du bien. J ai pu dire à un ami que j etais boulemique...j ai accepter de lever le voile et de montrer que derriere toute cette vie qui se degage j etais en souffrance profonde et cachée.
j ai accepter de reconnaitre cette image de celle qui se retrouve au dessus des toilettes les doigts dans la bouche esperant que ce serait la derniere fois.
Ma deuxieme question est de savoir quel est le mecanisme ou la force en moi qui a pu me pousser à reconduire une action douloureuse, dangereuse et destructrice?
Je veux aussi terminer ce long post en soulignat que meme si LC n est pas fait pour les personnes presentant des TCA avec comportements compensatoires...LC peut etre vraiment une aide preponderante dans ce qu il revele, apprend et conscientise
.Sans ce premier pas , je penserais encore à me debarassser de kg et pas à ouvrir le sac pour voir ce qui pese tellemment.
MERCi
Bonjour manyuka, bonjour à toutes et à tous.
Pourquoi ne recommandons-nous pas le programme LineCoaching aux personnes ayant des troubles du comportement alimentaire ?
En ce qui concerne les personnes anorexiques mentales, bien des exercices du programme sont utilisables dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Retrouver des sensations alimentaires, apprivoiser son corps par le body-scan, défusionner de ses pensées automatiques, tout cela est bel et bien utile et profitable. Cependant, il semble évident qu’on ne saurait recommander à des personnes anorexiques un programme qui est dévolu à l’excès pondéral, qui ne ferait que les convaincre un peu plus qu’elles sont « trop grosses ».
Pour les personnes boulimiques, c'est-à-dire les personnes qui font des boulimies suivies de vomissements, ou bien qui prennent des laxatifs, ou qui font du sport à outrance, ou qui jeûnent après une boulimie, tout cela pour contrôler leur poids, la réponse semble moins évidente, en particulier dans le cas où ces personnes ont un excès pondéral.
Cependant, le programme LineCoaching, dans sa forme actuelle, n’est pas totalement adapté, et c’est par honnêteté que nous le disons clairement : LineCoaching tel qu’il est n’est pas un programme conçu pour traiter la boulimie.
Tout d’abord, le fait d’avoir des comportements annulatoires de la boulimie fausse les sensations alimentaires : quand on vomit, on ne digère pas, ou bien moins que ce qu’on a mangé. Du coup, les sensations de faim, de rassasiement, sont souvent faussées.
Ensuite, les troubles compensatoires (vomissements et autres) ne sont pas abordés dans le programme LineCoaching et nécessitent à eux seuls un abord spécifique.
Enfin, bien des personnes boulimiques (pas toutes) ont des troubles psychologiques et émotionnels qui sont importants, et qui nécessitent une prise en charge adaptée, avec de préférence un psychothérapeute compétent en matière de troubles du comportement alimentaire.
Cela ne veut pas dire que les personnes boulimiques ne tireront aucun bénéfice à suivre le programme. Simplement, ce que leur apporte le programme est incomplet. Si elles l’acceptent, alors bien entendu, elles sont les bienvenues ! Vous êtes la preuve vivante de cela : LineCoaching, aussi imparfait soit-il en ce qui concerne les troubles boulimiques, peut néanmoins apporter une aide décisive. Voilà qui nous réjouit grandement !
Votre seconde question, manyuka, est, si je comprends bien : pourquoi fais-je des boulimies alors que j’en connais le côté destructeur ?
L’acte boulimique est complexe : il est entretenu par la restriction cognitive ; il remplit une fonction, éviter (temporairement) des pensées et des émotions pénibles. Le vomissement, quant à lui, évite les conséquences pondérales de l’excès alimentaire, mais aussi, à la longue, peut être érotisé. Il devient un temps fort, une crise qui apaise. On vomit ses émotions en même temps que les aliments.
Il est toujours difficile de se défaire des conduites qui apportent un soulagement à court terme, même si elles se révèlent nuisibles à moyen et long terme.
Je suis très heureux de constater vos progrès, manyuka, et j’approuve votre décision de coupler LineCoaching avec une prise en charge en direct avec un thérapeute que j’espère compétent. Je vous souhaite de continuer à avancer sur ce chemin, car vous êtes désormais sur la bonne voie.
Je suis désolé d'avoir fait faux bond à toutes celles et tous ceux qui attendaient avec impatience ce tchat. Désolé!
Mais bien entendu, ce n'est que partie remise.
A bientôt.
L'un a une connotation plutôt positive, l'autre l'inverse...
Je suis une ancienne hyperphage puis anorexo-boulimique, en rémission ( j'aime bien ce terme, c'est un peu comme un cancer, ça aide aussi à accepter que ça peut toujours revenir et qu'il ne faudra pas être surprise). "Toute petite boule" des plus mignonnes dans ma tendre enfance, c'est à l'âge de 7ans que j'ai fait la rencontre du premier nutritionniste d'une très longue liste à suivre. puis j'ai commencé à être hyperphage pendant 8 ans avant de basculer 2 ans dans l'anorexo-boulimie. J'ai fait 5 ans de thérapie et je suis clean depuis maintenant 5 ans ( je ne fais plus du tout de crises et n'ai plus besoin de soutien). Cependant ma relation à la nourriture et à mon poids restaient très malsains et c'est pour être plus sereine que j'en suis venue à LC, plus forcément pour maigrir mais juste pour m'apaiser, enfin je croyais tant que je pensais ne pas grossir...
Inscrite à LC depuis Juillet 2011 et maintenant dans ma période de consolidation, j'ai énormément progressé sur ma relation à la nourriture, le temps que je ne passe plus angoissée sur ce problème m'est tellement plus agréable, et tous les mets que je déguste tellement plus gouteux. Hormis quelques mauvais vieux reflexes (nourriture offerte et toujours du mal à laisser), le pilote automatique qui s'enclenchait lors des repas et moments de faim a disparu, de même que les EME. et je ne suis plus du tout dans la restriction.
Mais voilà, le fait est que j'ai grossis. +4kg au compteur...
Depuis mon inscription je suis passée de 62 à 66 kgs pour 1.60m, alors que mes 62kgs (certes sous restrictions) étaient stables depuis 2 ans.
Le désarrois est bel et bien là et supplante le bonheur nouvellement trouvé d'une alimentation sereine.
La colère, la frustration, la déception sont au RDV.
L'incompréhension aussi, surtout quand la méthode LC se révèle fructueuse pour tant d'autres...la volonté de se remettre au régime refait surface.
Mais non, je ne veux plus retomber là dedans, hors de question, je me sens trop bien loin de ces dictats tous plus farfelus et irrespectueux de nos êtres.
Ne me reste-t-il alors qu'à "accepter"? Cette fameuse acceptation du set point qui promet tant de libération?
Mais non, je ne peux pas, avec la même révolte que celle que je ressens quand je prend du poids je rejette cette idée, parce que dans cette situation, je ne peux pas m'empêcher d'avoir "renoncer" en tête au lieu "d'accepter". J'ai l'impression de me laisser tomber si j'accepte. Comme si cette acceptation n'était pas une réussite mais un échec.
J'essaie pourtant très dur de modifier ce système de pensées mais sans résultats. Du coup je reste tiraillée et n'arrive pas à être complètement apaisée.
Docteurs, qu'en pensez-vous? Avez-vous un conseil pour mieux appréhender ces idées?
D'autres personnes ont-elles rencontrées ce blocage, comment l'avez vous "débloqué"?
Merci et bonne journée
Morgane, je voulais ajouter mon grain de sel.
J'ai un parcours un peu comme le tien: régimes/ nutritionnistes - anorexie-boulimie pendant plusieurs années- thérapies- rémission (j'aime aussi !) et finalement comportement alimentaire malsain.
La seule chose, c'est qu'à force de contrôle, j'ai fini par ne plus être capable et par perdre le contrôle continuellement et pris beaucoup de poids. Beaucoup plus que toi. J'ai perdu presque 12 kilos ici avec LC, mais le choix de se maintenir à 62 ou 64, ce n'est pas toujours réussir. Bien souvent on prend beaucoup de poids au fil des restrictions... surtout quand on ne veut plus choisir d'être anorexique-boulimique.
À 54 kilos (1m70), il y a de ça belle lurette, je luttais pour perdre et maintenir mon poids. Je rêve maintenant de retourner à 70. J'en suis presqu'à 78 et je ne sais pas s'il en sera ainsi. Mais ce que je sais, c'est que si j'avais continué dans la restriction en essayant d'obtenir le 54 ou 60, j'aurais juste réussi à dépasser le 90 que j'avais atteint.
Est-ce que le choix de la restriction est un vrai choix, pour moi non. Il m'amène là où je ne veux pas aller. Par contre, me concenter sur le plaisir et le confort face à la nourriture, comme le propose Zermati, j'aime bien.
Si je me sens bien, je m'aimerai davantage et je ne me sentirai pas nulle. Je vais tenter de laisser le poids m'emener là où il veut aller si je respecte les sensations de mon corps... après tout c'est pour ça que la machine est conçue, je dois la laisser me montrer ses possibilités de performance pour une fois !!! :-)
Bonsoir, j'ai encore un peu de mal à ressentir les niveaux de faim mai sj'y parviens petit à petit.
Cependant, je me demande si la faim nous indique la quantité à manger. Je m'explique : petite = petit repas, grande faim = grand repas ? Lors de la grande faim (je suis parfois à ce niveau là, surtout ces derniers temps parce que ma fille est malade et n'est bien que dans mes bras donc j'ai du mal à trouver le temps de manger ), j'ai du mal à ressentir la sasiété. ce qui me fait penser que j'avais peut être besoin de "beaucoup manger".
Du coup, peut être que durant les quelques jours où ma fille était malade j'étais dans une sorte de jeûne ? D'où un grans appétit par la suite ?
En me relisant je vois que mes idées ne sont pas très claires ! J'espère que vous me comprendrez .
D'après nos chers médecins, l'intensité de la faim nous renseigne sur l'urgence à manger, et non sur la quantitté. Et mine de rien, c'est une information très importante (je trouve). Et je la vérifie souvent : j'ai une grande faim, je commence à manger, et je suis rassasié rapidement. C'est surprenant au début, mais ça signifie qu'il faut oublier nos idées reçues : grande faim/gros repas.
Bonjour,
Je travaille actuellement les EME et je rencontre plusieurs problèmes !
Premièrement, en remplissant le carnet, je me rends compte que je ne ressens souvent rien au niveau physique (ou n’y prête pas attention) et ai beaucoup de peine à reconnaitre mes émotions. Sans parler de la raison qui me pousse à manger… Et je n'arrive pas à me poser ces questions avant de manger et de remplir le carnet.
Ensuite, dans certaines situations, je ne suis pas sure que mes envies de manger sont des EME.
Si je suis invitée à un repas, je mange souvent beaucoup trop. Est-ce une EME ?
Et si je passe devant un aliment, qui tout à coup me donne envie, sans avoir faim, est-ce une EME ? Souvent j’ai l’impression que c’est plus de la gourmandise que des EME. Et du coup je ne sais si je dois remplir un compte rendu du carnet d’EME ou non, ne sachant pas si c’est bel et bien une EME.
Ou alors, dès qu’on a envie de manger, et qu’on n’as pas faim, c’est forcément une EME ?
Désolée, je ne suis pas certaine d’être très clair, mais c’est parce que pour moi-même ce n’est pas clair.
Merci d'avance pour vos réponses et votre aide
Alexandra
Bonjour a toutes
hé bien je suis dans l'émotion depuis samedi, hier crise de larmes et cette nuit une hyper méga grosse de larmes m'a réveillée et c'est toujours suite au décès de mon père, et pourtant il est décédé, il y a 9 mois, cest peu cest sur pour ne plus ressentir de chagrin et c'est déjà trop longtemps qu'il 'nest plus la et sans nul doute je n'ai pas encore fait mon deuil et ce chagrin que je n'ai pas fini d'exprimer est latent en moi depuis tout ce temps, mais j'ai toujours fait attention a ne plus pleurer devant les autres me disant bon cest bon tu les a assez saoulé avec tes larmes..
bref hier eme dans l'apres midi, je n'ai pas mangé car j'étais au bureau et en rentrant je me suis octroyé quelques carrés de chocolat par envie, il faut dire que je n'avais pas pris de petit déjeuner et tres peu mangé le midi, car je tente d'expérimenter de manger lorsque j'ai faim hé bien la cest pas souvent que j'ai faim et donc je conclus que je mange soit par EME, ou par habitudes, mais je ne sais toujours pas quoi..
hier soir me sentant la tete vide j'ai mangé parce qu eje pensais que cetait la faim qui parlait, j'ai mangé la salade que je pensais manger le midi, puis du fromage, puis une petit brioche et un peu de confiture et je me suis dit arretes cest trop non pas parce que je ressentais la sasiété mais je savais que si j'avais continué sur ce chemin je mangeais toutes les brioches, donc stop pour craquer ensuite tard dans la soirée sur une énorme part de nougat glacé que je ne m'aurai jamais autorisé et la je pense que j'ai répondu a mon émotion latente de l'apres midi.. j'aurai pu faire la RPC pour savoir si j'avais faim ou pas mais non je l'ai mangé parce que j'en avais envie et que pour une fois je le faisais en mon ame et conscience.
Enfin je me dis de totu cela que cet abus alimentaire ne va pas arranger ma perte de poids, mais je sais aussi qu'il faut apprendre a sécouter et se connaître surtout.
la je n'ai pas pris de petit déjeuner car cest sur je n'avais pas faim on verra bien ce midi ce que ca va donner.
bonne journée a toutes et tous.
Revean
Bonsoir,
J'ai repris ma pratique de pleine conscience avec assiduité. A chaque fois et dès le début de l'exercice, quelque soit sa durée, la tristesse apparait dans mon champ de conscience, les larmes sont au bord de mes paupières et parfois les larmes coulent spontanément. En réfléchissant aux 6 mois écoulés et à ce qui s'est passé pendant la PCS, je me rends compte que seule la tristesse s'impose à moi lors des exercices et les larmes qui vont avec aussi. Je me rends compte aussi que dans certains échanges avec mes proches, lorsque je me sens rejetée, rabaissée ou oubliée, la tristesse est tout de suite-là et son expression par les larmes également. Malgré tout, je ne crois pas être dépressive et cette tristesse ne ma paralyse pas dans ma vie au quotidien mais c'est un état qui s'impose à moi comme ça brutalement et qui va dispartaitre tout aussi vite qu'il est arrivé. J'ai du mal à comprendre pourquoi je vis cela mais croyez-vous que cette tristesse qui ressurgit de je ne sais où peut-être un frein au respect de mes sensations de faim et de satiété et donc à mon amaigrissement ? Que puis-je faire pour ne plus me faire surprendre ?
Bonjour, je répond à votre post Cappucino, car ça m'interpèle : j'ai vécu la mm chose. J'ai expérimenté la méditation de pleine conscience pendant un moment. Et souvent (pas systématiquement), je me sentais subitement submergée par une vague de forte émotion : très très très grande tristesse, et ça finissait par des larmes..... et l'image de ma mère.... ???? (soit-dit en passant, ma maman est tjrs de ce monde, elle va bien, et je m'entends parfaitement avec elle).
Et donc, ce profond sentiment de tristesse-détresse pendant ces moments de lacher-prise m'interpellent.... je n'ai pas plus d'explications.... mais je tenais à vous faire savoir que vous n'êtes pas la seule à avoir expérimenté ce genre de situation............
Insofa,
comme toi je ne me suis pas désinscrite mais j'ai cessé de faire ma RPC. Tout en étant parfaitement consciente de ce que cela m'apportait (et donc de ce que cela me couterait de ne pas le faire.) Simplement, je ne trouvais plus le courage, le temps, la motivation que sais-je. J'ai recommencé à finir mon assiette sans m'en rendre compte, à me mettre à table sans avoir vraiment faim.
Et je n'avais même pas l'excuse de vivre un drame.
Mais je ne me suis pas désinscrite. Parce que je savais que je reviendrais. J'ai même fini par programmer ce retour. Le Dr Zermati dirait que je suis tombée de vélo. Voilà, je suis tombée. Je me suis fait drôlement mal (ah ces kilos revenus, ça fait bien mal quand même). Mais bon voilà, je me suis relevée et je crois même que je vois mieux les vilains nids-de-poule qui m'ont fait tomber.
Plus encore, je crois même que je sais qu'il y aura encore des nids-de-poule que je ne verrais pas.
Et pire du pire, je pense même que je verrais certains et que j'irai dedans tout droit.
Je pense décidemment que LC m'a appris à accepter cette idée. C'est pas grave si on tombe. On se relève. On y retourne. Et même si ça se trouve, un jour on saura faire du vélo.
Alors voilà, tu as fait un régime. Maintenant les EME sont là. Bon ben, on va remonter sur le vélo. Et si ça se trouve, on retrouvera vite les bons reflexes.