Se motiver au quotidien
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Ce soir, j'ai encore eu une EME en fin de repas. Je me demande toujours à quoi c'est dû, ma coach m'ayant donné quelques pistes :
- à la restriction cognitive? Peut-être, pourtant j'essaie de plus manger ce qui me fait envie
- au regard des autres ? Non, clairement pas, d'autant que ces EME surviennent plus volontiers quand je suis seule
- des pensées en lien avec l'alimentation? Je pense que c'est surtout ça. En fait, ce soir, c'était tout à fait ça : j'ai dégusté le bon plat que j'avais préparé (j'ai cuisiné pour une fois!) et j'ai trouvé ça tellement bon que je me suis dit que ce serait bien que j'en garde pour une prochaine fois. Sauf que ça a commencé à tourner dans ma tête pour "organiser" ça, je ne savais pas si je devais le congeler (oui mais alors il faudra que je le sorte tôt du congélateur lundi quand je voudrai le manger), et puis si je le laisse au frigo d'autres personnes vont le manger. Donc pour finir j'ai mangé tout sur place ce soir...!!
Il ne m'est pas venu à l'idée que je pourrai recuisiner lundi le même plat! C'est bizarre d'être aussi "protecteur" de sa nourriture. Pour moi, c'est surtout quand elle est bonne "diététiquement" parlant (restriction cognitive quand tu nous tiens!). Je ne sais pas comment transformer cette pensée, j'imagine qu'en avoir déjà conscience est un premier pas. Est-ce que quelqu'un aurait des pistes?
Merci d'avance!
Bonjour à toutes!
J'aimerais que l'on puisse partager nos méthodes pour accepter cette petite voix intérieure qui régulièrement se met en marche, et nous murmure à l'oreille: "tu es trop nulle...."
Je vais bientot évoluer dans mon boulot (comme un certain nombre d'entre vous, dans ce que j'ai lu), et cette petite voix est là tous les jours.
A tel point parfois que je me dis des trucs vraiment dingues: pour résumer, je suis enseignante, et je souhaite aller dans un établissement qui soit plus proche de chez moi, mais dans un niveau que je n'ai jamais encore fait. Et parfois je me dis: "je préfère tomber dans un bahut de mauvaise réputation, où au moins, si je suis nulle, personne ne s'en rendra compte, plutot que d'etre dans un bon bahut, où ma nullité risque d'apparaitre au grand jour"
C'est quand même incroyable de penser ça!! Alors que je ne suis pas plus nulle qu'un autre dans la réalité!!!!
Actuellement, je n'arrive pas à trouver des titres de films, mais mon truc est de me dire "merci esprit de me faire remarquer que tu es toujours présent, ce qui signifie que je suis bien vivante".
Ou encore: "cette pensée est inutile, elle me stresse et m'empêche d'avancer. Au contraire, cette pensée ne me donne qu'une envie, c'est de m'enfuir en courant. De plus, non seulement cette pensée est inutile, mais en plus, elle est fausse"!!
Et vous, comment vous en sortez vous avec cette petite voix?
C'est tout à fait ça Izabelle, j'aimerai juste pouvoir en prendre conscience. D'abord pour répondre à d'autres, c'est pas la remarque de mon mari qui me dérange, c'est surtout le fait que je n'ai pas conscience de ce comportement et du coup ne fait que le subir. Par ailleurs je dois reconnaître que ce comportement n'est pas mauvais en soi, il me sert bien dans beaucoup de situations. Mais j'aimerai pouvoir en avoir conscience pour pouvoir l'utiliser au mieux plutôt que le subir.
Izabelle je suis un peu comme toi, quand j'ai un "public", je monopolise la parole, je vois les autres fascinés, je sens que j'en ai besoin mais je suis pas encore capable d'accueillir mon besoin; Un grand merci pour cette piste, je vais essayer la prochaine fois d'accueillir ce besoin. Vraiment un grand merci car cette piste résonne fort en moi.
Bonjour,
Je patauge un peu dans le programme. J'en suis actuellement à un carnet des EME sur 10 jours, et je me rends compte que mes principales EME sont à la fin du repas (au quotidien parce qu'après en cas de coup dur je peux manger à un autre moment que celui du repas). Autant je respecte plutôt bien le fait de manger en ayant faim, j'ai réussi à apprivoiser plus ou moins cette sensation et à ne plus la redouter, autant je n'arrive pas à m'arrêter quand je mange en faisant autre chose, soit en regardant la télé avec mon copain le soir, soit en lisant quelque chose sur l'ordinateur le midi. Pour avoir expérimenté les repas sans rien faire d'autre je me rends bien compte qu'on fait plus attention au goût et qu'il est beaucoup plus facile de s'arrêter....mais je n'y arrive pas. Je sais qu'il vaut mieux ne pas être devant la télé, et pourtant tous les soirs je m'affale dans le canapé pour manger (en plus ce n'est même pas confortable parce que je mange sur la table basse donc courbée et après j'ai mal au ventre).
Je pense expliquer ce comportement par deux choses. La première c'est que je n'ai jamais mangé avec mes parents (même toute petite) et presque toujours en lisant ou en regardant la télé....autant vous dire que c'est une habitude solidement ancrée en moi! La deuxième c'est que j'ai un peu peur quand je me rends compte que parfois je mange à table avec mon copain...et on ne dit rien! Pourtant au quotidien on a plein de choses à se raconter...et plus d'une fois on s'est couché super tard à force de refaire le monde, mais j'ai l'impression que ça m'angoisse si au moment des repas on ne dit rien (ça m'évoque peut-être une image de vieux couple qui ne s'aime plus vraiment). En-dehors de ça je n'ai pas de pistes et c'est un aspect de mon comportement avec lequel j'ai beaucoup de mal.
Voilà, j'aimerai savoir si je suis la seule dans ce cas, et si les personnes qui ont aussi ce problème ont trouvé des solutions, peut-être des pistes qui pourraient résonner en moi et m'ouvrir d'autres portes. Et puis je veux bien aussi l'avis de celles et ceux qui n'ont pas ce problème, ça pourra toujours me faire avancer!!
Merci beaucoup et très belle journée à tous!
Merci beaucoup Izabelle pour cette astuce, je n'y avais pas pensé ! le problème n'est pas tant la TV que ma perte totale de connexion avec mes sensations et donc la satiété... Je vais tenter ce soir de finir mon repas entier à table PUIS d'aller regarder une bonne vieille émission niaise !
Noelle, comme je suis d'accord ! J'ai une petite préférence pour Hercule Poirot ;-)
Merci les filles pour ce petit recadrage, comme mon poids stagne, je flippe un peu d'avoir atteint mon set point (car je suis encore obèse) et je pars dans tous les sens !
Voila la question que je me pose en ce moment ...
Pourquoi ce besoin de manger trop , tout le temps... Pourquoi cette difficulté à arreter voir cette impossibilité ...
J'y ai trouvé quelques élements de réponse grace à linecoaching comme par exemple nier mes émotions, étouffer ma colére, me réconforter, renforcer la joie, me recompenser...
Et puis il y aussi une forme de joie, de plaisir à manger, une forme de liberté que j'ai l'impression d'avoir grace à la nourriture. Libre de mager ce que je veux quand je veux. Aussi le simple fait de sauter un repas est pénible pour moi , j'ai l'impression que ma vie est triste à ce moment là.
L'exercice de l'aliment spécifique qu'on mange le midi m'est insupportable car il m'empeche de pouvoir manger en groupe et de profiter , partager .
Une journée sans chocolat , sans un verre de vin ou un bon repas c'est comme si il me manquait quelque chose, que j'étais vide.
Je voulais partager avec vous cette reflexion car j'ai le sentiment que j'ai qualque chose à lacher à ce niveau. La nourriture a une place trop importante, au delà de la faim elle est ma béquille, mon bonheur, mon rituel sans lequel je suis mal
Aussi c'est trop dur pour moi de sauter un repas et c'est problématique quand on a un petit appétit et même lorsque je n'ai pas faim j'ai BESOIN de passer à table
Pffft il y a du boulot ...
pourtant c'est bien de dédramatiser avec les enfants
leur demander de ne pas se plaindre, c'est bien, ça les oblige à supporter leur frustration justement, à ne pas l'évacuer par la plainte
tu peux accueillir leur émotion, en les aidant à y mettre des mots, et puis sans chercher à la résoudre ou à la faire disparaitre, juste leur dire que ça arrive (de s'ennuyer, d'etre triste, d'etre en colère, de se sentir chose, de ne pas avoir qqchose qu'on veut) et que ça va passer, sans y accorder trop d'importance ou que ça soit un problème
et surtout leur montrer l'exemple, quand on est colère, on peut le dire et puis dire que ça va passer et qu'en attendant on s'isole....
ce qui est important, en tant que parent, c'est de ne pas se sentir menacé par les émotions de ses enfants
parfois elles sont fortes mais elles sont là, c'est tout, ce n'est pas un "problème"
par contre on peut les aider à moduler leur "réaction", justement en dédramatisant
Bonjour à toutes,
je vois que beaucoup d'entre vous tournent autour de cette question du sommeil.
J'ai vécu sans doute très longtemps avec un sommeil de très mauvaise qualité, d'où des crises de surmenage fréquentes et des états de dépression chronique grandissants.
Cela fait maintenant un an que j'ai retrouvé le vrai sommeil, c'est l'événement déclenchant qui m'a permis d'aborder Linecoaching puis la Pleine conscience.
Quand on sait que l'obésité est très liée à ces problèmes de sommeil (cause et effet, c'est un cercle vicieux), je me permets de poster ce lien vers le réseau Morphée où chaque personne qui se sent fatiguée se doit d'aller :
//www.reseau-morphee.fr/
Cela ne veut pas dire que tout le monde a besoin d'un traitement, mais je pense que la prévention des troubles du sommeil devrait se développer. Pour ma part, j'aurais aimé être diagnostiquée bien plus tôt...
Mais pas de regrets, je suis beaucoup plus heureuse aujourd'hui, 9 mois de LC m'ont également beaucoup apporté, et je lis que chacune d'entre vous y trouve également beaucoup de bénéfices.
Oui, oui, le soleil vient d'arriver, pour de vrai !
Depuis que j'ai compris que je n'étais tout simplement pas maîtresse de mes ressentis, et qu'il me fallait me contenter de les accepter, je trouve plus simple de les accepter en les nommant comme des personnages. (Oui, Izabelle, c'est une variante, mais j'en ai un peu marre des titres de films).
Imaginons une pièce dont vous êtes l'héroïne. Nous ne parlons pas du nom de la pièce "Ma vie" ferait bien l'affaire. Nous parlons des personnages qui entrent ou sortent de la scène, à un rythme plus ou moins soutenu.
Je vais dorénavant essayer de les nommer, cela m'aidera. Il commence tous par mon prénom, pas (seulement) parce que je suis égocentrique, mais parce qu'il faut bien se rappeler que chacun de ses personnages, c'est un bout de moi-même dans cette pièce égocentrique.
Et si cela vous plaît, je vous invite à faire un message, un seul, que vous éditerez ad eternam, et que vous enrichirez, au même rythme que votre acceptation de vous-même s'enrichira.
Bonne chance !
J'ai fait du voice dialogue avec ma première thérapeute, maintenant que j'y pense. C'était une étrange chose que de se "regarder" et s'écouter se regarder... vous me suivez toujours?
bonjour tout le monde
Dr Apfeldorfer, avait écrit dans une autre post
"Les émotions sont passagères, lorsqu’on les laisse suivre leur cours, sans mettre le l’huile sur le feu ! Comme cela change les choses que d’attendre, en observateur, avec curiosité et bienveillance, de voir ce qu’elle deviennent.
Pendant ce temps, la vie continue. On s’engage dans des actions qui en valent la peine, qui enrichissent notre vie, qui font qu’elle mérite d’être vécue. Même si cela comporte une dose inéluctable de souffrance.
N'est-ce pas cela, l'essentiel?"
mais comment faire, comment faire
quand nos émotions, nos difficultés, nos soucis tournent en boucle dans notre tête,
qu'on n'arrive plus à faire autre chose que de les ressasser,
que cela nous empêche de faire nos activités habituelles
que cela fait que nous ne trouvions plus aucun goût à rien
de tout temps, je m'en suis rendue compte depuis que je suis sur LC, je fais en fonction ou je ne fais pas en fonctin
c'est toujours le même shéma, tout va bien, je me lance plein d'enthousiasme dans une activié et hop, il se passe un évènement plus ou moins dramatique, plus ou moins prenant et stressant, et j'ai perdu le goût de tut
avant j'accusais par exemple le mal être de mes enfats, ceci est un exemple concret
j'enseignais et m'étais lancée à fond dans les méthodes nouvelles, le relatioonel avec les élèves pour les remotiver
et hop, l'un de mes 4 tombait malade, ou un autre s'était lancé dans un acte de petite délinquance,
et là du coup, ça passait au premier plan et je ne fais plus ce qui me motiviait si fort et était à ce point important dans mon développement persnnel
c'est un exemple parmi tant et tant d'autres dans ma vie...
comme si les autres, les coups du sort, étaient toujours plus fort que moi et se chargeaient de me rabattre le caquet
je me sens dans une voie sans issue, un tunnel sans sortie, un puis sans fond
Annemarie
ce post je l'avais écrit dans question à Monsieur Apfeldorfer, je le remets ici dans l'espoir de trouver d'autres aides car vos expériences sont précieuses...
Oui, Annémie, savoure... Quel mot délicieux!
Je rejoins Maggy.
Je suis une toute petite mangeuse. C'est la dégustation qui m'a beaucoup aidée, car j'ai découvert que les aliments pouvaient être délicieux, alors qu'avant je mangeais tout et n'importe quoi sans faire de différence (incapable de féliciter la maîtresse de maison pour son repas !). En dégustant, j'apprécie ce que je mange et ça trois bouchées durent plus longtemps que toute une assiette auparavant.
Ne plus avoir d'aliments interdits me permet d'être en paix avec ce que je ne mange pas maintenant, puisque je le mangerai plus tard.
Et surtout, si je pense que je risque de ne plus avoir faim pour le dessert, eh bien je ne mange que le dessert !... Comme je déjeune seule en semaine, c'est facile pour moi. Ainsi, zéro frustration !
Bon, je sais qu'il faut que j'aille d'urgence faire un peu de RPC tout ça, mais j'avais surtout envie de parler :) je sais pas, ça m'aide plus parfois je crois, surtout quand le moral est bas. JE reviens d'une scéance d'orthophonie avec mon fils, et l'ortho a la bonne idée de mettre un immense miroir au mur...
Depuis 8 jours je perds du poids, je me sens mieux ds mes fringues, je me sens déjà un peu revivre, comme une libération. Autant dire j'ai la pêche !
Mais de passer 45 min avec une femme toute mince à côté de moi et face à un miroir... je sais aps comment dire, c'est comme si d'hbaitude je me regardais sans référence dans mon moroir. Là, il y avait qqn d'autre et j'ai réalisé que j'étais monstrueuse (oui j'emploie le mot parce que c'est mon ressenti, et me dire le contraire ne sert à rien pour l'instant :p).
Donc voila, bof bof, je rentre chez moi, je susi mal, je n'arrive plus à savoir si j'ai faim ou pas, c'est la panique face au frigo, le défaitisime.... la route paraît parfois trop longue à faire
Bonsoir, à toutes,
Allez, on avance, on avance ;;;;;; Souchon, vous connaissez!
Super, ce fil, on est au coeur du problème de soi face à soi et aux autres. Mettre des mots sur tous ces ressentis ne peut que nous faire avancer. Mais, c'est vrai, dans l'immédiat, qu'est ce que çà peut faire mal. Et puis on accepte, et là je rejoins Izabelle, et on libère ces pensées anxiogènes qui ne sont que des pensées.
On a toutes connu des personnes "je vais dire bien en chair" mais qui ont une pêche d'enfer, et qui sont belles, et qu'on envie parfois pour leur dynamisme, et avec lesquels on se sent bien. Je pense qu'il faut savoir s'assumer. Bon, si on est là, c'est que tout n'est pas encore au top.
Mais tout ce que vous racontez, c'est tout ce que nous avons subi, et les mettre au jour, comme çà, nous permet de dédramatiser, et de se dire que l'on est pas toute seule. Reprendre confiance en soi.
Plus nous mettons des mots sur nos maux, plus ceux-ci s'appaisent.
Merci pour tous vos témoignages
Bonjour à tous,
je suis le programme depuis plus d'un an avec de réels prgrès cependant je suis sans aucun doute à un poids qui est en dessous de mon set-point. J'ai eu une histoire d'amour qui s'est mam terminé et qui m'a fait perdre quelques kilos. Je n'ai pas besoin de perdre du poids mais d'être apaisée face à mon comportement alimentaire.
Depuis quelques jours, je suis constamment dans la grande faim et j'ai du mal à manger quand je peux (il faut dire aussi que la satiété est une véritable inconnue, mais si je suis sous mon poids "normal" c'est peut-être logique) parce que j'ai eu des rendez-vous à droite, à gauche et qu'il faut que je m'occupe de ma fille qui bouge sans cesse.
Je voulias savoir si d'autres personnes étaient dans ce cas et si elles pouvaient partager leurs expériences.
Merci ! et bon dimanche!
Eh bien pas vraiment, mais on peut en discuter :)
tu parles de difficultés àr econnaître la satiété et en même temps de manque de temps pour manger il me semble ?
as tu réglé ce problème depuis, peux tu être plus précise ?
Bizzzz
Merci pour votre retour Izabelle et Sorcière sucrée
effectivement, l'attachement à la nourriture est parfois plus important qu'il n'apparaît de prime abord. L'idée de garder dans le frigo en identifiant bien est intéressante, j'essaierai de la mettre en pratique la prochaine fois.
Je n'ai pas encore accès à l'outil dont tu parles Izabelle, mais je m'y mettrai dès que ça sera débloqué!
Bonne journée!