Mon vécu du programme
Sujets de discussion du moment
Bonjour :)
j ai repris un abonnement apres un petit arret suite à une erreur de manipulation lol
j'ai toujours la trentaine et je suis toujours dans l ouest de la France. je vais essayer de m ouvrir un peu plus.. et s il y a des gens partant pour un binome ou un soutien hors du forum contactez moi :)
je ne sais pas si je maigrirai mais je n'ai pas envie de me faire violence et de controler l alimentation comme un regime et je vois bien que le vrai probleme ce sont les abus de mon enfance et les problemes familiaux et perso que ça a engendré ( c est pas gai comme intro désolée)
à bientot
Hello larcenciel !
Je te comprends un peu. Je sais pertinemment que je ne suis pas "grosse" et pourtant je ne supporte pas mon physique.
Mon ami m'a poussé un faire un petit exercice tous les jours : me regarder dans le miroir et me dire à voix haute que je suis "canon". Je me dis qu'à force de me le répéter je vais finir par le croire ;-)
J'aime mon travail mais cela me pèse parfois parce que cela ne facilite pas du tout ce travail commencé sur moi avec LC.
Je travaille dans une cabine de régulation de trafic, par shifts (6-14h, 14-22h, 22-06h). 7 jours sur 7, cela ne peut jamais être interrompu. Une trentaine de personnes en permanence qui se relaient. On arrive, on relaie le collègue qui vient de prester la shift précédente. Une remise de service orale de quelques minutes et hop, me voilà devant 10 à 12 écrans selon le poste de travail du jour pendant 8h. Lorsque l'on ne tient plus, on file au petit coin. Manger, c'est en continuant d'avoir les yeux rivés sur les écrans parce que l'on ne peut louper aucun instant et on mange chaque bouchée en intervenant sur les 3 claviers devant soi entre chaque bouchée. Donc, à cause de cela, j'ai déjà par 3 fois tenté de faire ce programme LC, car je reste persuadée que c'est celui qu'il faut suivre pour enfin arriver à avoir de bons comportements en ce qui concerne la nourriture. Mais chaque fois, je me heurte à ce problème: comment y arriver? Arriver à appliquer tous ces conseils et méthodes alors que je ne peux que faire l'impasse sur ce que je suis en train de manger au travail: combien, quel goût, quel sensation alimentaire, est-ce que j'arrive à la satiété, est-ce que je ne mange pas par stress ou pour me récompenser après avoir pris de bonnes décisions pendant les heures de pointes chargées, etc. ??? A la maison, je peux décider de faire attention, mais au boulot?! Comment faire? Est-ce que malgré tout, j'arriverai au bout et est-ce que je pourrai appliquer toute ces méthodes sur la longueur? Cette fois, j'en veux vraiment! Cette fois, je n'ai pas du tout envie de capituler. Des idées de votre côté? Des réponses?
A l hopital quand on n a pas le temps de pauser du tout je prends des amandes que je garde dans ma poche. Ca cale bien
Bonjour à tous,
Bientôt 1 mois que je suis inscrite en ligne, et un an que j'ai lu le livre "Maigrir sans régime". J'avance progressivement sur le parcours alimentaire et le parcours sport qui me font beaucoup de bien.
Je réfléchis beaucoup à la démarche, et ai compris qu'il était important de prendre les choses à l'envers de ce que j'ai toujours fait : non plus vouloir perdre des kilos en se torturant pour se plaire, mais apprendre à s'accepter et s'aimer dès maintenant, les kilos suivront potentiellement plus tard.
J'avais l'impression d'avoir avancé côté estime de moi-même, mais un coup dur en début d'année et une reprise de poids importance a quelque peu changé la donne.
Et puis il y a cette idée qui me mène la vie dure : j'aimerai rencontrer quelqu'un, mais mes PA me font dire que je ne pourrai plaire à personne. Pourtant je sais bien que c'est idiot, que je suis beaucoup plus qu'un physique. Je sais aussi que tous les couples ne sont pas forcément des mannequins, et que la beauté c'est finalement très subjectif. Mais voilà, quand il s'agit de moi, c'est un autre discours.
Alors avant de vouloir plaire à quelqu'un, je sais que la priorité est de me plaire à moi-même, de me sentir bien dans ma peau, même si cette peau est très imparfaite. Alors je teste des trucs dans ce but. J'ai participé à un cours d'auto-maquillage pour apprendre à davantage me mettre en valeur. Je tiens également un "carnet de compliments" où je note les différents compliments que l'on me fait, histoire de le relire en cas de coup de mou, et de me rassurer que mon point de vue n'est pas forcément le même que ceux des autres.
Avez-vous d'autres idées de choses à faire pour se réconcilier avec soi? Même des choses originales, je prends !
Merci d'avance pour vos réponses !
Bonjour,
Je suis sur ce forum de façon intermittente depuis 4 ans au moins.
Avec les bugs, je me perds.
Je vais donc me raconter ici pour savoir où chercher les réponses éventuelles lol
J'ai donc 3 enfants, une vie mouvementée et un rapport au corps et à la nourriture complexe.
Tout cela est dû à une hypersensibilité, une féminité difficile à dompter et des allergies qui se cumulent qui font de la cuisine un parcours du combattant.
Attendre d'avoir faim est difficile, mais le body scan c est encore pire. Je passe la plupart de mes journées loin de mon corps en quelque sorte.
Bonne journée et surtout bonne route vers Nous-même :)
ça fait un moment que je suis passé à d'autre modules et je constate que j'arrive à mieux supporter la faim qu'avant. Même une bonne faim. J'ai toujours une impression de manger "trop" ou "pas bien" alors que perds du poids.
Il y a juste en matinée où j'ai ventre barbouillé en me réveillant, difficile de savoir sur le moment si j'ai une bonne faim. Généralement si je mange un peu, la faim vient.
Bonjour à tous
un petit défi inspiré par un message de Fanette...
souvent, on n'arrive pas à laisser à la bonne faim le temps d'arriver
de mon côté cela était très présent au début et pendant encore longtemps
et si j'avais peur de la faim, ce n'était pas pour l'avoir trop expérimenté, ayant fait très peu de régimes dans ma vie (ou plutôt réussi à tenir aucun plus d'une journée)
non en fait ma peur de la faim venait surtout d'une peur de ressentir, d'une peur de perdre le contrôle, d'une peur d'être VIVANTE d'une façon que mon mental ne pourrait pas contrôler
peur des vagues, peur des émotions fortes, peur de se laisser emporter
et c'est pourquoi la pleine conscience est fondamentale
après avoir pratiqué, pratiqué, pratiqué, pratiqué (et encore pratiqué) une confrontation à la faim EN PLEINE CONSCIENCE (donc en ressentant les sensations dans le moment présent)
eh bien....
je n'ai plus eu peur de tout cela...... pendant très longtemps j'ai eu peur, et plus maintenant
sans doute car l'avoir expérimenté encore et encore + avoir survécu + trouver plus de plaisir qu'avant a changé les petits circuits à l'intérieur et maintenant quand j'ai une bonne faim, je me sens vivante, je sens cette force
je n'ai plus peur de cette force, de perdre le contrôle
je ne ressens que du désir, du plaisir
et même si par hasard je ne peux pas manger et donc que ça pourrait devenir un peu plus délicat et donner des sensations désagréables eh bien je suis quand même contente de sentir mon corps, de sentir la vie, de sentir l'envie
Ce que je vous propose dans ce fil, c'est de pratiquer (c'est la clé essentielle, on peut parler ou écrire des heures, si on ne pratique pas on n'avance pas)
- laisser passer la petite faim pour qu'elle devienne bien aiguisée, bonne, grand appétit
- la ressentir en pleine conscience
- venir ici raconter
Bonjour!
Merci pour ta réponse. Je compte bien faire les exercices dont tu parles. J'avais adoré découvrir ma faim et j'aimerais la retrouver très vite. C'est effectivement une sensation très agréable et on mange avec plaisir. J'ai du mal à comprendre ce qui m'empêche de rejoindre cette sensation.
A bientôt, donc!
Merci pour ce fil et bon weekend!
Bonjour à tous,
Petite questions aux personnes plus expérimentées : lorsque vous faites de la pleine conscience, est-ce que vos pensées vagabondent souvent ? Pour moi, sur une séance de 13 minutes, j'ai compté que mes pensées étaient parties dans la nature 11 fois. Je trouve que c'est vraiment beaucoup. Et souvent la séance me semble interminable. J'ai des fourmis dans les jambes.
Est-ce qu'il y en a d'autres dans mon cas ? Comment avez-vous fait pour vous améliorer ?
bonjour
Excellent idée Gab de rester attentif à ces quelques minutes qui peuvent nous donner l'occasion de se recentrer sur la pleine conscience. Pour avoir fait le module initiation de pleine conscience, on nous apprend ça aussi. La pleine conscience ce n'est pas que la méditation, c'est aussi rester conscient à ça au fil du quotidien, écouter le bruit de la lame sur la carotte quand on l'épluche, toucher vraiment la texture de la vaisselle qu'on lave, sentir comment on tient son corps quand on lave ses dents ...
Je crois que pour ma part, tout cela me reste bien difficile encore surtout dans des journées bien actives, mais avec de l'entrainement on doit y arriver de plus en plus et c'est aussi important que la méditation. Seulement la méditation c'est aussi la porte qui ouvre à ça, qui nous permet d'ouvrir notre corps au travers de ses sensations et notre esprit au travers de la conscience des pensées qui nous traversent sans cesse.
Alors Monalisa, je crois qu'Izabelle a raison, onze fois c'est peanuts ! La méditation de pleine conscience c'est justement ça !
se rendre compte :
- qu'on est happé par une sensation physique ( le nez qui gratte, les jambes qui ont des fourmillements...) et décider d'observer comment ça se passe précisément et/ou décider d'y remédier en pleine conscience (se gratter ou bouger) en "sentant" tous les mouvements que cela génère, voire décider volontairement d'arrêter car c'est trop inconfortable. Perso, j'ai souvent le soir après le travail des impatiences insupportables dans les jambes en méditation : donc soit je fais couchée car c'est plus facile mais sinon je sais que pour l'instant je préfère le matin car je n'ai pas ces sensations désagréables...
- qu'on est assailli de pensées qui nous entraînent ici ou là, s'en rendre compte, les observer, les nommer parfois juste d'un mot (liste ou regret ou rumination ou souvenir...) et les laisser passer et à chaque fois revenir à sa respiration, ce qu'on entend ou ressent et recommencer onze, vingt, cent ou mille fois. La méditation c'est justement se rendre compte de ça et revenir, ce n'est pas un état d'extase ou de détachement comme on pourrait l'imaginer. C'est être conscient de ce qui se passe en nous ou autour de nous.
Bonne pratique à tous. J'y vais justement
Voici un fil pour rapporter nos expériences de réconfort en pleine conscience
Venez raconter ici quand vous avez pensé à faire l'EME-Zen
Envie de manger => dégustation d'un aliment réconfort en petites quantités successives jusqu'à atteindre le réconfort = > pleine conscience du réconfort (sans rien faire d'autre)
il est véritablement essentiel de lacher prise sur les pensées et les controles en faisant ce réconfort et d'être totalement dans le moment PRESENT
on travaille là sur l'essentiel : le trouble du réconfort qui est à la base des compulsions
Merci de partager vos expériences, car cela donnera le courage aux autres de tester et de s'y entraîner encore et encore
Un nouveau fil pour nous aider dans le passage progressif du contrôle à l'écoute
ce passage n'est pas de tout repos, car notre tête, bien faite, est programmée en mode "résolution de problème" dans le rapport à notre poids et-ou à notre acte alimentaire
du coup la tête produit automatiquement des pensées de contrôle, parfaitement séduisantes sur le papier, et très rassurantes, du type "il suffit que" "demain j'écoute ma faim", "demain ceci, demain cela"
quand ses pensées sont là, tout semble si facile....
deux secondes après, dans la pratique, le paquet de fromage est déjà déballé en plein après- midi (vécu par mes soins)
Ce fil que je vous propose peut nous permettre d'observer pensées et actes de contrôle
pouvoir les noter, et puis pouvoir un peu prendre de la distance, en imaginant qu'il s'agit d'une pub radio, voire de plusieurs à la suite avec des voix agacantes qui parlent plus vite que la normale
prendre un peu de distance avec ces pensées de contrôle, sans pour autant les bloquer ou les penser anormales (elles sont normales) peut vraiment nous aider à lacher prise et à pouvoir vraiment nous écouter, tant dans le respect de la faim que dans le respect de nos besoins de réconfort
Bonjour à tous,
Toute nouvelle dans la communauté LC, je vais tenter de me présenter au mieux... et surtout de m'accrocher à cette méthode qui me semble parfaitement convenir à ce dont j'ai besoin.
Alors je suis une femme de 33 ans, en couple depuis 1,5 ans, sans enfant mais avec un chat trop adorable ! Cela fait maintenant 2 mois que je vis avec mon amoureux, et c'est la première fois que je vis en couple. Cela se passe très bien.
Je fais 1m83 pour 106kgs actuellement, j'ai pu faire jusqu'à 116 kilos. En janvier dernier, j'étais encore à 114 d'ailleurs. J'ai donc l'avantage d'être grande... Mes kilos en trop se voient évidemment, mais j'ai aussi la chance qu'ils soient bien répartis. J'ai l'habitude de dire "merci, j'en ai partout en effet" quand on me le dit. Le désavantage d'être grande est que cela se voit forcément. Je suis "impressionante" (physiquement j'entends) ou du moins j'ai l'impression de l'être et me sens parfois mal à l'aise en société.
J'ai toujours été en surpoids ou même obèse. A l'age de 16 ans, j'en ai eu marre et je voulais perdre ! J'ai donc été voir un médecin généraliste qui s'était mué en spécialiste de la diététique, de la silhouette comme il le dit. Son régime consistait en des restrictions (aliments interdits) et des gélules (sur prescription, composées en pharmacie) coupe-faim et drainantes. Quand je décidais de m'y mettre vraiment, je pouvais perdre plus de 5 kilos en un mois. Je tenais au mieux 2 ou 3 mois. Et quand je relachais, évidemment, je reprenais tout...et même plus. Je n'ai pourtant jamais cessé d'aller le voir. Avec à chaque fois cette boule au ventre de peur des réprimandes (son infirmière m'a beaucoup fait culpabiliser tout un temps en sous entendant qu'en surpoids ce n'était pas facile de trouver du travail, un homme, etc.).
Avec le recul, je me dis que j'aurais dû arrêter plus tôt. Mais je me disais que c'était le prix à payer d'être grosse, qu'il fallait se rendre à l'évidence et à la dureté des propos. Et puis, quand j'y mettais du mien, ça marchait... Alors le problème venait de moi, forcément.
Vers mes 30 ans, j'ai commencé à remettre la pratique de ce médecin en question. C'était toujours le même discours (en été : c'est la période des fraises et des pastèques profitez en.... en hiver : c'est la période des soupes, profitez en...), et je sais de source sure (ma soeur allait chez lui ainsi que ma mère) que le discours est le même pour tout le monde, alors qu'il a plusieurs dizaines de patientes. Dans cette méthode, seules les gélules étaient personnalisées...et encore. Si j'avais l'idée de lui faire part d'un coup de mou ou d'un coup de nerf, il me mettait des "régulateurs de l'humeur" dans la prescription. Bref, cela ne me convenait plus du tout et j'ai préféré arrêter cette méthode.
Durant l'été 2015, je suis partie pour la première fois en vacances en amoureux. Tout se passait bien jusqu'au moment où mon copain me prend en photo "drôle". Avec les nouvelles technologies, on peut voir directement le résultat. Et là... Grosse claque ! Moi qui étais si impatiente de voir la photo que je voulais marrante, j'en ai pleuré. Mon dieu...c'est MOI ça ? Je pensais pourtant être plus ou moins bien dans ma peau...Mais non. Cela a un peu gâché la fin des vacances, j'avoue !
Ayant pris des distances avec la méthode non fructueuse de ces dix dernières années, je ne savais pas que faire, je ne savais pas par où commencer. A part les restrictions, je me disais que rien ne pouvait marcher. Ca et le sport à fond. Et évidemment, ça m'a déprimé avant l'heure...
Et puis... Une copine perdue de vue publiait sur son compte facebook des photos de son évolution physique (30kgs en un an) grâce à un rééquilibrage alimentaire et du running quelques fois par semaine. Rien que ça ? Pas de chirurgie ? Pas de gélules ? Pas de restrictions ? Pourtant les exemples de plats qu'elle se concotait avaient l'air si copieux... Mais non, JUSTE un rééquilibrage alimentaire et du sport modéré.
En voyant cela, je me suis fait la réflexion qu'en fait : je ne savais pas manger ! Je ne savais pas QUE manger. Alors oui, il faut des fruis et des légumes, il faut des féculents et des protéines (je le sais, mais je ne le fais pas forcément)... Mais quand ? à quelle fréquence ? en quelles quantités ? comment équilibrer ? Aucune idée !
En plus, j'ai constaté que j'étais un mangeuse "par compulsions". Un coup de nerf ? Bonbons, chocolat, vite ! Un coup de fatigue ? Bonbons, chocolat svp ! Un stress ? Mangeeeeeeeerrrr.... Tristesse ? Mangeeeeeeerrr... Des bonbons et des chocolats sous la main ? Allez, après ceux-là c'est fini... Oh, au point où j'en suis....
J'ai donc pris contact avec sa diététicienne... Et là, "miracle", j'ai appris à manger et à un peu plus m'écouter. J'ai perdu près de 8kgs en suivant ses conseils. Le sport m'aide à me sentir mieux et à je l'espère transformer cette graisse en muscles. Aussi, pour faire face à mes compulsions, en dehors des repas, je me pose systématiquement la question de savoir "pourquoi ?" si je saute sur qqch. Bien souvent, la réponse ne justifie pas l'acte... Alors je passe au dessus. Souvent sans frustration.
Depuis ma reprise en mains, je me renseigne un peu partout, je suis des blogs, je me suis créer un compte instagram sorte de journal intime alimentation-sport... Et je suis tombée sur cette méthode ci qui me semble complémentaire à ce que je mets en place avec ma diététicienne. Espérons que je m'y tienne... Je suis persuadée qu'il n'y a pas de miracles, mais je le suis tout autant qu'il me reste énormément à apprendre sur l'alimentation, mes sensations et moi même...
Voilà, je pense que pas mal est dit pour l'instant... Merci à ceux qui m'ont lue... Je serais ravie d'avoir votre retour de mon expérience ou de votre expérience LC où que vous en soyez. Pour ma part, je vais lire et glaner des conseils... :)
A bientôt ! Bonne journée
Oh je viens de découvrir vos échanges ils sont tops et m'apportent beaucoup mais plus rien ! pourquoiiii ? Vous êtes encore là les filles, 1 an apres ?