Défi acceptation émotionnelle
Depuis qq temps, vu que j'ai eu un petit "rappel" d'EME, je recommence à pratiquer un peu plus sérieusement l'acceptation émotionnelle
et c'est absolument totalement souverain....
néamoins en ce moment j'ai beaucoup de pratique....
j'ai commencé samedi dernier (voir mon blog) : accepter de ressentir l'histoire de la nulle pas à la hauteur
ensuite pendant la semaine (voir mon blog à nouveau) : accepter de ressentir l'histoire de la pas-intéressante-mise de coté
et ce matin, on est samedi (jour de mes "cas" les plus gratinés si j'ose dire), donc j'ai eu droit à une variante de celle de samedi dernier, mais qui revient un peu au même :
"celle qui n'y arrive pas"
ça correspond surtout à des mes patients, avec lequel je râme bien bien bien......
j'ai convoqué le père, lequel rame aussi, et donc ce matin il fallait exprimer ça : le fait qu'en ce moment dans ce suivi je bute, que je n'arrive pas à le faire progresser
imaginez si c'est dur pour une wonder woman de l'impossible (du psychisme.....) s'il y a bien un domaine où il ne faut pas être wonder woman, c'est bien là....
donc concrètement, ce matin, me voici prête à ressentir la pillule amère du samedi :
au réveil, j'ai essayé de ressentir le malaise
et en gros c'était ça : dire au parent "en ce moment je n'y arrive pas, à aider votre fils à changer"
accepter donc d'être celle qui n'y arrive pas, qui n'a pas forcément de solution
très dur pour qq'un qui s'est fondamentalement construit avec l'idée que la base de sa vie est d'aider les autres à changer (et là j'y arrive pas)
finalement je crois que je ne l'ai pas très bien fait, mon acceptation émotionnelle, du moins pas à fond
j'ai accepté de le ressentir, mais je suis restée dans "l'idée" d'accepter (néanmoins cela a été déjà très efficace, à la fois pour le suivi, mais aussi pour moi, pas d'EME à midi)
donc j'ai bien envie de lancer un petit défi, un peu compliqué sans doute pour les débutants, mais ouvert à tous, et surtout aux mangeurs émotionnels, et qui est le suivant :
accepter de ressentir un ressenti difficile en pleine conscience
concrètement le défi est le suivant :
- sentir un vague mal-être, vague et diffus (mauvaise humeur, état de lutte émotionnelle)
- essayer de mettre un mot sur ce mal-être, genre "la nulle", "la coupable" ou "celle qui n'y arrive pas" (dans le style)
- se centrer sur son corps et sentir dans le corps ce que "ça" fait
- à chaque fois que des images ou des pensées s'activent, revenir dans son corps pour sentir ce ressenti-là dans LE PRESENT
- et continuer ainsi pendant une minute
Alors des volontaires????
pour ma part, à chaque fois que je le ferai, je viendrais le consigner ici
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Répondre
Merci Izabelle,
Non je ne les ai pas recadrées mais avec l'infirmière on s'est dit que la prochaine fois qu'on fixe un rdv avec elles, on ira faire une bonne bouffe toutes les deux et on arrivera tranquillement à l'heure qu'on arrivera
Chouette que tu aies pu prendre une pause !
Quand je me sens triste, soit, je ne peux rien avaler soit j'ai une grosse EME, Ca dépend de ce qui me rend triste. Si c'est un conflit avec mon compagnon, je fais la grève de la faim Mais ça ne dure pas et je n'ai jamais perdu de poids durablement à cause de ça hihihi
Courage !
Super ce defi (comme tous les autres!), merci Izabelle.
Moi la tristesse, je l'accepte totalement. C'est la plus facile. Je ne mange jamais par tristesse. J'ai la larme tres facile, donc ca sort illico.
Par contre la 'Victime' - oh la la!! Elle RUMINE, elle me FAIT CHIER, elle me HANTE, elle parle sans s'arreter, 'Oui mais moi... Oui mais lui... Et pourquoi x m'arrive? Et pourquoi moi? Et moi alors?' etc etc etc
Je ne pense pas avoir d'EME tout de suite qd je pense tout ca - mais ca doit me rattraper a d'autres moments, et du coup souvent je mange et je ne sais meme pas pourquoi - eh bien ca doit etre pour ca... Je vais regarder cela de plus pres! Merci les filles!
moi aussi je ne mange jamais par tristesse
cependant l'accepter en pleine conscience c'est tout de même important
je l'ai fait l'autre jour, non pas pour éviter une EME, mais parce que je suis partie du principe que j'essayais d'accueilllir systématiquement mes ressentis en pleine conscience
la victime, ça cache un peu autre chose, genre sentiment d'impuissance, ou mal-aimée, ou......
la victime c'est déjà la lutte, et lutte contre quoi?
qu'est-ce que la victime ressent, en elle-même?
de mon côté hier soir, j'ai encore eu l'occasion de pratiquer
donc déjà j'avais envie de manger tout l'après-m à cause de mon dos ou plus précsément ma douleur aux cervic....
pas fait tout de suite l'acceptation car j'étais vraiment "en lutte"
ce n'est que sous la douche que je me suis résolue à le faire
finalement j'ai ressenti qu'avoir mal (à nouveau) aux cervicales, c'est me sentir nulle dans mon corps
en fait je suis suivie depuis des mois chez l'ostéo pour une rééduc posturale (à cause de mon dos)
je dois renforcer mon abdo transverse, mais la plupart des exos me coince le cou à cause de la faiblesse de mes bras (et de mon transverse)
du coup, il ne me reste qu'un exo pour le renforcer, exo rébarbatif, long et peu productif
donc j'ai essayé un autre qu'il m'avait donné, je l'avais fait sous sa direction, ensuite trop contente d'y arriver en ayant vraiment l'impression que c'était le tranverse qui travaillait, et bien...
du coup, j'y vais à fond, pour avancer un peu plus vite
et bim... au bout de deux semaines, grosses contractures de la nuque à nouveau
pas envie de retourner chez le kiné pour être encore la "mauvaise" patiente (et pourtant il est adorable, mais juste je veux être la "bonne " élève)
finalement cette "incompétence" dans mon corps me renvoyait à toutes ces années où, en sport, je ne touchais pas une bille
autant je pouvais tout comprendre dans ma tête, autant dans mon corps, ça ne suivait pas.....
et voilà comment un simple mal au cervicales peut réactiver tout cela, des sentiments diffus de nullité de mon enfance
alors là je me suis aidée d'un peu de défusion, car dès que ça touche aux rapports à mon corps dans mon enfance-adolesence, j'ai beaucoup de mal
donc je me suis dit : "la nulle au cou coincée, le retour"
après ça c'était assez facile à accepter finalement
et le matin au réveil...
la super pêche
enfin mentalement car j'ai toujours le cou coincé
et même plus, je ne sais pas si c'est le timide retour du soleil, mais l'impression de vibrer de l'intérieur, d'être heureuse, quoi... sans raison particulière
l'acceptation émotionnelle a toujours des effets très étonnants, au delà simplement de son effet sur les EME
Bonjour je vous rejoins.
ressentir d'être un imposteur, ça m'a fait tilt !
j'ai du boulot entre la nulle, la pourrie, la malchanceuse et comme quelqu'un de sympatique ( c'est ironique ) me le faisait remarquer : la chèvre.
La chèvre il y a longtemps, mais c'est bien marqué en moi, cela me fait penser à quelqu'un de nul, de suiveur, d'ignorant, de faible.
Des fois je suis vraiment étonnée d'avoir pu faire telle chose à un tel moment et je me dis que je ne pourrais plus y arriver, j'ai un manque de confiance en moi fulgurant...
bravo les supers nanas !!!
isage, acceptation émotionnelle de la colère c'est qqchse
j'espère que tu en as profité pour les recadrer
moi je dis aux gens qui n'ont aucun respect pour mon emploi du temps : "vous pourriez penser aux autres, vous me manquez de respect par votre attitude"
allez je le dis cash ou un peu atténué
le genre de chose que je n'aurais jamais pu dire avant, mais vraiment.....
et maintenant je me "force" quand je suis en colère
cela a grandement amélioré et mon travail et mon rapport avec les autres
pour moi, depuis la fatigue d'hier rien de vraiment nouveau
pas de sentiment d'imposteur au réveil, juste un peu le sentiment d'être débordée
11 rdv dans la journée, dont un par Skype
j'ai tellement de demandes que j'ai envie de prendre tout le monde, mais je recommence à me faire des emplois du temps lourds de chez lourd
la seule chose qui me sauve c'est de faire de la PC pendant mes consults (enfin j'ai quand même du mal tellement je suis happée par l'autre bien sûr, mais franchement c'est mieux d'avoir conscience de ce que l'on ressent)
ah et de m'etre calée un quart d'heure de battement en milieu de matin, ça aussi c'était une riche idée.....
allez j'y retourne....
acceptation émotionnelle du stress de ne pas tout maitriser....
acceptation émotionnelle sur le fait que je me sente responsable de plein de choses
du coup cette émotion me donne envie de manger du sucré, de me réconforter et de me détendre pour faire cesser cette tension et cette vigilance....
acceptation de ressentir cela.....
Acceptation émotionnelle de la tristesse. Dimanche dernier et lundi, je me sentais triste. Rien de violent sous jacent, juste triste. Difficile à décrire mais c'est la première fois que je touchais cette émotion d'aussi près. Aucune EME qui en a découlé car j'ai vraiment pris le temps de la sentir. Je me suis même autorisée à pleurer et ça je trouve que c'est déjà fort en soi.
Aujourd'hui, elle est partie. Aucune lutte.
Ah oui Izabelle la sieste grâce au bodyscan ce doit être génial !
Revenons à l'acceptation émotionnelle : Désolée mes amies psychologues - rassurez-vous je ne comettrai pas l'ERREUR de mettre tout le monde dns le même sac - mais cet après-midi les deux psy qui travaillent au collège m'ont énervée.
Et l'infirmière scolaire était encore plus énervée que moi. Ca veut dire que je suis en bonne voie d'acceptation non ?
En équipe psycho-médico-sociale on se voit de temps en temps juste entre nous pour faire le point sur les situations d'élèves. Là on a terminé le 2e trimestre, il y a eu les conseils de classe qu'on se réparti entre nous 5
2 psy
1 psy conseillère d'orientation professionnelle (pas concernée cette fois)
1 infirmière
et bibi la conseillère sociale
Quand on a fait la répartition on a profité pour noter un rdv APRES les conseils pour se transmettre les infos. A part la Conseillère d'Orientation, on a toutes bloqué cet après-midi de 13h30 à 15h05
Comme par hasard, à 13h30 l'infirmière était là moi aussi évidemment mais pas de PSY. J'appelle dans leur bureau et je laisse des sms sur leur portable.
Ce n'est pas la première fois qu'elles nous font le coup. L'une met des rendez-vous avec des élèves sur ce temps-là !!! L'autre avait oublié son agenda et ne se rappelait plus.
Comme c'est un collège avec des baies vitrées, nous l'avons vue arriver depuis le parking. Elle nous salue toute souriante. Nous lui avons dit que nous l'attendions et montons à mon bureau mais nous avons eu le temps de passer deux classes en revue avant qu'elle daigne nous rejoindre. Bref !!!
J'ai décidé que ça ne prendrait pas tant d'importance. L'autre psy nous a rejoint une demi heure après elle.
Par contre, je ne leur ai pas souri ni accepté leurs excuses et encore moins accepté de déborder sur l'heure suivante. Elles se sont attribué chacune une moitié des classes et s'en vont quand elles ne sont pas concernées alors que l'infirmière et moi nous sommes seules.
Voyant qu'elles nous avaient encore posé un lapin, j'étais tout de même énervée, je prends une barre de chocolat dans mon sac et descend à notre salle de pause boire un café avec l'infirmière et les assistants techniques. Mon chocolat était tout fondu, je ne pouvais pas le déballer, l'assistant technique a eu pitié de moi et m'a ramené une barre de ma marque préférée je leur ai dit ça c'est une EME hihih
Je travaille avec l'une des psychologues depuis 2004, je l'apprécie beaucoup, on se soutient dns les coups durs, elle est assez sensible donc je pense qu'elle a perçu mon agacement. Figurez-vous que je me sens un peu coupable ...ma foi...on ne se refait pas....
Désolée pour tous les détails mais j'ai besoin de planter le décor et de poser le reste aussi
Submergée par l'impuissance... Alors oui il faut accueillir les émotions pour pouvoir "émerger" soi-même... Face à de telles émotions vécues professionnellement, je mettais de la distance entre moi et elles (les émotions) en recourant à un "truc" hérité d'études de droit : "obligation de moyens" / "obligation de résultats"... Ca n'enlevait rien à la violence du "je ne peux rien faire" mais au moins me gardait à peu près "en état" pour accueillir les situations suivantes !
Bon courage... Respire !