Défi de satiété n°1 : me confronter à la petite frustration de fin de repas
Je me suis aperçue que ces derniers jours je me confrontais à ça....
la petite frustration de fin de repas quand on a fini mais qu'on reprendrait bien du dessert parce que c'est agréable mais qu'en fait on n'a plus faim....
à savoir que le midi j'avais apprivoisé cette frustration il y a quelques mois, à l'aide du défi de Noelle (la petite place)
mais là j'ai voulu en créer un autre, car je n'ai pas vraiment de petite place, je ne le ressens plus comme ça, je suis à satiété, mais frustrée de m'arrêter
maintenant c'est le soir, j'ai bien faim, donc je sens parfaitement bien ma satiété (j'ai réussi récememnt à diminuer mes portions car je mange trop le soir depuis toujours)
mais.... j'avais tendance à me "doubler" le dessert
souvent je prends trois dattes et une barre chocolatée protéinée en dessert (je sais c'est bizarre mais c'est bien mon dessert préféré, je ne m'en lasse pas)
et j'avais cette tendance à me rajouter des dattes et parfois même une deuxième barre chocolaté (en mode : oh ça fait que 100 calories après tout....)
donc depuis qqe jours je me CONFRONTE
je ne reprends pas du dessert (je n'ai plus faim)
et clairement ce que je rencontre, c'est une petite frustration
frustration de s'arrêter, simplement
donc je relève le défi, et je me suis dit que certains ont envie de me rejoindre, voilà en quoi ça consiste
une fois par jour, s'arrêter à satiété et RESSENTIR la difficulté, la frustration d'arreter de manger, que nous appellerons familièrement, afin de l'apprivoiser "la petite frustration de fin de repas"
je l'ai ressenti dimanche soir et lundi soir
je continue ce soir
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
ok ce soir la frustration était plus grosse que d'habitude
je pense que ça tenait au fait que j'ai eu une journée chargée et la perspective de faire réviser ses leçons à ma fille le soir
elle ne demande jamais à son père, qui s'occupe d'elle le mercredi après-midi, de l'aider pour les leçons, du coup m'y coller le soir alors que je suis HS.....
bon j'ai relativisé (l'an dernier ça me stressait moins....)
et j'ai fait connaissance avec une frustration un peu plus forte
elle ne m'a pas bouffée non plus....
ça a duré à peu près : 5 secondes
sinon ce midi j'ai eu à nouveau une petite frustration (ça faisait longtemps que je n'en n'avais plus sur ce repas)
mais du coup j'ai mangé un peu de dessert en plus
faut pas non plus trop en faire, hein....
mais du coup je me suis sentie bien lourde..... genre je vais exploser.... pour trois bouchées, c'est fou comme le corps peut lui aussi dramatiser, quand il s'y met
c'est aussi passé assez vite
Ah oui, ce défi m'interpelle, parce que comme toi izabelle, j'ai beaucoup de mal à "faire le deuil" du moment de plaisir du repas, surtout le soir.
Mais je comprends bien tes interrogations Liegama, j'ai les mêmes aussi : en fait, la vraie question c'est comment règle-t-on l'appétit prévisionnel ? Puisque si on s'arrête juste à satiété on va manger toutes les deux heures, il faut attendre le rassasiement... mais le rassasiement pour moi c'est la fin de l'envie de manger (mon envie de manger ne s'arrête JAMAIS, il faut le savoir !)....
Bref (suis un peu fatiguée ce soir, désolée), à quel moment s'arrêter ? A la disparition de la faim (qui est la satiété et donc insuffisante pour tenir jusqu'au repas suivant) ? Au bon moment vis-à-vis de l'appétit prévisionnel (aucune idée de comment le trouver, lui) ? Ou juste avant le rasssasiement, fin de l'envie de manger (mais qui pour moi n'arrive jamais) ?
..... je sens que ça ne va pas être si simple que çà ....
(en attendant, je vais tenter de m'arrêter à la fin de mon premier dessert, en espérant ne pas boulotter avant - parce que oui, je sais très bien tricher avec moi-même des fois ;-) )
je vous vous lire avec beaucoup d'attention ......car pour le moment je suis bien incapable de résiter à "cette petite frustration". Félicitations !
super d'etre nombreux!!!
bien sûr sans faim.... à satiété, quand le corps n'a plus besoin mais qu'on aimerait prolonger le plaisir ou parfois "ne pas s'arrêter"
il ne s'agit pas de se frustrer par masochisme
mais bien de se confronter à cette émotion qui est en règle générale assez présente
surtout pour les petits appétits
et même les moyens comme moi
je garde toujours un peu d'appétit pour ma note sucrée
mais ça n'empeche cette envie d'en rajouter toujours plus
ce soir je m'y suis à nouveau confrontée : ok
j'ai ressenti cette petite frustration et je n'ai rien eu besoin de faire de spécial, juste accepter sa présence
Ce défi m'intéresse mais soulève également une question chez moi. On parle souvent de s'arrêter à satiété et j'ai d'ailleurs toujours cru que c'était un peu le but, voir le graal : arriver à s'arrêter à satiété. Et puis il y a quelques jours je tombe sur un chat avec Z qui dit je cite (plusieurs réponses du chat à la suite) :
La satiété arrive généralement très vite. Elle constitue un repère et non une obligation de s'arrêter.La satiété, c'est la disparition de la faim. Elle arrive très vite. Généralement, on ne la respecte pas. Car nous serions dans l'obligation de remanger très vite et de faire plusieurs collations tout au long de la journée. Ce n'est pas un problème pour le poids. Mais ce n'est pas très commode !
Le rassasiement dépend de l'attention, pas de la vitesse.
Nous disposons pour cela d'une faculté qu'on appelle l'appétit prévisionnel. Il nous permet de manger les bonnes quantités pour faire revenir la faim en temps voulu.
LA satiété c'est la disparition de la faim. Le rassasiement c'est la disparition de l'envie de manger.
On peut dire que si vous avez faim au repas c'est que les quantités au repas précédent étaient corrects.
Oui, il faut atteindre le rassasiement. Mais il nécessite des réglages
Il y a beaucoup de tâtonnement avant de trouver les bonnes quantités. C'est un système d'essais-erreurs qui sa fait par apprentissage.
[quote=liegama]
[/quote]
à rassasiement global bien sûr
moi j'appelle ça satiété pour la simple et bonne raison que c'est plus simple
mais c'est vrai que si on veut être précis, il s'agit du rassaisiement global, c'est à dire quand on n'a plus besoin de manger pour ne plus avoir faim jusqu'au repas suivant
j'ai eu l'occasion de BEAUCOUP tatonner en effet, donc je reconnais parfaitement maintenant cette sensation
cela n'empeche pas la petite frustration de fin de repas à laquelle je me confronte depuis qq soirs
au delà du rassasiement global donc
Pour moi la difficulté de m'arrêter de manger même quand je suis rassasiée, c'est surtout le soir quand je suis fatiguée.
Le midi, mes activités ou les gens autour de moi m'intéressent et m'accaparent à nouveau dès que je me désintéresse de la nourriture (parce que je n'ai plus faim).
Le soir, je n'ai plus envie de manger, mais la fatigue fait que je n'ai plus envie de rien faire d'autre et que je cède à la tentation de manger encore de ce qui se trouve à ma disposition chez moi... par tentation.
Liegama, à propos du tchat de Zermati, je crois qu'il parle de continuer à manger sans faim pour pouvoir tenir jusqu'au repas suivant et non pas de continuer à manger un aliment dont on est rassasié (ce qui reviendrait à manger un aliment dont le goût s'est altéré), je pense... Par exemple, prendre un dessert ou un bout de fromage même si on n'a plus faim mais parce qu'on en a envie et qu'on sait qu'on aura quand même faim pour le repas suivant, c'est l'appétit prévisionnel.
Ce soir je n'ai pas mangé de dessert, j'avais envie d'aller terminer les préparatifs pour l'anniversaire de ma fille, demain!
Waouh Izabelle, cette EME du gâteau est rudement bien analysée !
Elle était rusée.... Elle t'a prise de vitesse, mais une prochaine fois, tu ne te feras pas avoir, j'en suis sûre !
En attendant, c'est pas grave d'avoir fini le gâteau !
J'espère que Miss Solitude ne s'est pas attardée trop longtemps dans les parages.
Bonne soirée,
Delph