Défi : pauses & sas de décompression ou comment se faire de l'espace dans ce monde un peu fou
Hello tout le monde,
Je vous propose un défi collectif, si le coeur vous dit : celui de se faire de l'espace, caramba !
Ca fait 2 mois que je suis sur l'étape de gestion des fins de journées et que j'arrive pas à avancer. J'arrive pas à faire des pauses en journée, surtout dans les périodes super speed comme en ce moment, où le stress professionnel atteint des sommets, la pause au lieu de me faire du bien est ressentie comme une perte de temps, une contrainte de plus, alors je la zappe ! Quant aux soirs, les sas de décompression, c'est très variable, ils sont à l'image de mes journées, donc un peu catastrophiques, et bonjour les EME sur EME etc. Or, comme on se le disait sur le blog, c'est précisément dans ces moments là que les pauses seraient les plus bénéfiques !
Voilà, donc si vous voulez, je vous propose de tenter ensemble l'expérience de faire des pauses en journées et de se ménager un espace le soir, de voir ce qui se passe et de venir raconter ici.
Les autres défis qu'on a pu faire ensemble mon bien aidée à ancrer cela dans le quotidien, et à explorer des pistes.
Aller zou ! :)
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
pour ma part les émotions agréables m'ont toujours fait manger PLUS que les désagréables
pour me calmer!!!!
en fait j'ai constaté maintenant que je pars en ébullition totale quand je suis heureuse
et comme "ça ne se fait pas", eh ben je me calme
du coup ça m'empechait un peu de voir mes amis car peur de reprendre du poids
maintenant que je l'ai compris, je ne me prive plus de voir mes amis + d'être heureuse et surexcitée
plus besoin d'être toujours au "calme plat"
ce matin en jardinant j'ai pris conscience que le fait de se couper de mon corps et de mes émotions, c'était aussi lié à des périodes de ma vie où je considérais mon existence comme "douloureuse"
le fait de "sentir" son corps dans ces cas là renforce la douleur
je m'en faisais la réflexion car soudain j'ai senti la faim, et mon corps vivant comme jamais
j'ai compris que pendant des années cette sensation m'a fait peur, mais aussi m'a ramené à la douleur d'exister mais pas comme je le voudrais
je pense que la peur de ressentir son corps, son existence est liée à ce genre de douleurs
en ce sens l'acceptation est un outil incroyable pour s'accorder avec les besoins de son corps
aujourd'hui ça m'a l'air fichu pour la pistoche, il pleut, et bien.....
donc ça sera musique pour moi
depuis peu je pratique l'expansion , pour laisser de la place à mes inconforts, ce qui me stupéfie, c'est que je le faisais en cas de joie intense, je sentais gonfler mon de bonheur, et je savais bien qu'il fallait faire de la place à cette émotion,
pour les sentiments inconfortables je luttais , soit je tentais de les refouler ou bien je tentais de les oublier, bien entendu, ils revenaient encore plus puissament .
Hier, premier jour du "nouveau dispositif" (ça me fait rire).
20aine de minutes de body scan au matin.
Pas de pause formelle dans le journée. Mais une forte conscience des sensations physiques (angoisse)
Collation fruits vers 18h30
19h séance énergétique chez une copine. On peut dire que c'était mon sas de décompression :) et de PC ! Rentrée à 22h où mon repas préparé le matin m'attendait. Mangé tranquilou, en respectant ma satiété, et petit bonus pour me faire plaisir (j'avais laissé de la place). Pas de EME. Donc satisfaite du rythme et du déroulement des choses. C'est tôt pour dégager une tendance, mais c'est encourageant.
A noter aussi que je suis dans la phase de l'appétit prévisionnel, donc du fractionnement des repas ; je constate que la collation associée à une plus grande conscience durant la journée m'aide à doser mes prises alimentaires.
Difficile toute cette angoisse. C'est vraiment oppressant, difficile de respirer, de ne pas céder à la panique, ça fait mal au coeur, et ça paralyse (ce qui rajoute à la panique). PFffffff. J'ai dégusté! Et c'est pas fini... :/ Grâce à la copine, j'ai pu voir à quoi ça se faisait écho dans mon histoire. Parce que beaucoup de personnes stressent dans des situations professionnelles tendues, mais de là à ressentir de l'angoisse... C'est un peu exagéré (sans jugement).
Surprenant.
ah l'angoisse, elle, elle a sa propre vision des choses, hein....
ça dépasse complètement notre entendement à mon sens
c'est vraiment un monde parrallèle où les choses n'ont absolument pas la même place et la même valeur
bref bravo d'avoir resssenti ton angoisse
bien sûr c'est dur à accueillir
moi j'imagine que je lui fait de la place pour qu'elle s'étende à l'aise....
bravo aussi pour le nouveau "dispositif", ça me semble tout à fait probant
je pense même qu'il faudrait faire une étape spéciale pour ne plus avoir "peur" des collations
j'en avais peur au début, et maintenant cela ne me pose plus AUCUN problème
Oui c'est absolument fou cette histoire d'angoisse Izabelle, tu as raison, on est ailleurs... C'est sans doute pour cela que c'est l'émotion avec laquelle j'ai le plus de mal.
La copine qui m'a fait le soin énergétique suit aussi une formation en psychocorporel (sur laquelle je m'étais penchée quelques années auparavant, rigolo hein). Elle m'a pas mal poussée (en respect) pour voir à quoi ça pouvait faire écho et ça m'a ramenée direct à quelque chose de très fondateur de mon enfance... j'avais jamais fait le lien. Et le lien s'est fait ici par l'émotion et les images, pas par l'intellect (ce que j'essaie toujours de faire, enfin, un peu moins désormais youpi). Depuis que le lien est fait, ben l'angoisse a disparu. C'est du stress++, mais plus cette chose démesurée... Ca m'avait la même chose l'autre fois. Quand j'ai compris ce que disait pour de vrai cette angoisse, elle avait disparu ou avait muté en stress on va dire. C'est le post de Lavienrose qui m'avait aidée à y voir plus clair sur le fil du tsunami. Je le remets ici des fois que ça en intéresse certains :
//www.linecoaching.com/content/quand-le-tsunami-arrive-comment-faire-face
Et l'article sur l'angoisse //www.redpsy.com/infopsy/anxiete.html
J'ai fait comme toi : j'ai respiré respiré, agrandi ma cage thoracique comme jamais, j'ai même mis de l'air dans mes jambes ! C'est fou, j'ai jamais fait une respiration pareille, j'ai bien cru que j'allais m'envoler !!! Mdr :)
En tout cas, j'ai essayé de pas trop lutter et d'expérimenter l'accueil, sans vraiment comprendre encore clairement ce que ça peut vouloir dire :)
oui les angoisses ont une logique qui nous échappent
quand on met l'intellect au repos, et qu'on "laisse venir", c'est beaucoup plus facile de percevoir les liens entre des événéments traumatiques et ce qui les réactivent dans notre vie
une fois qu'on a conscience que cette angoisse est surtout " un souvenir", elle s'effrite peu à peu
l'accueil c'est ce que tu as fait, l'expansion dans le livre de R. Harris, ou ici l 'espace de respiration
un truc que je faisais pour apprendre à ne plus lutter : m'imaginer transparente et que l'émotion va et vient en moi sans que je lui offre aucune aspérité, sans la contenir, sans la maitriser, elle va à sa guise
hier je me suis offert un petit moment : ça a commencé en bodyscan couché par terre dans la chambre, avec pleine conscience du moelleux du coussin sous ma tête
ça a fini en mini-sieste....
En réponse à Liégama pour le bruxisme , je sais qu'il y a la possibilité de porter une gouttière souple sur les dents la nuit pour éviter de se faire mal. Parles-en à ton dentiste.
J'ai un peu lâché car me suis fait une grosse pause forcée samedi dernier après m'être réveillée complètement bloquée dans le haut du dos et la nuque. Je fais du bruxisme la nuit et ça me bloque parfois le dos; bref, j'ai eu tellement mal au réveil que j'avais une nausée énorme et des sueurs froides, très désagréables; et je suis restée allongée au milieu du couloir pendant trois heures tellement je pouvais pas bouger. Ensuite je me suis traînée à mon lit où je suis restée le reste de la journée.
Aujourd'hui l'ostéo a pu me prendre en urgence grâce à une annulation d'un autre patient et m'a fait un travail sur la machoire qui était fort douloureux.
Je sais pas comment diminuer ce bruxisme, c'est inconscient vu que c'est la nuit.
Sinon, hier soir, on a été invité chez des amis en dernière minute pour voir le match, mais comme j'avais faim à 18H j'ai mangé une grosse collation et du coup pas d'EME et pas envie de dessert chez eux.
Les collations c'est toujours un apprentissage, j'ai toujours un peu peur de commencer à manger une collation quand j'ai faim, car je sais qu'il ne faut pas manger à satiété, or c'est dur, je trouve, de s'arrêter avant.
Liegama, c'est quoi le bruxisme? Grincer des dents? Je sais pas trop quoi te répondre sur le comment, je m'y connais pas trop. Ce qui me frappe en revanche, et ça vaut ce que ça vaut, c'est que ça t'arrive la nuit, justement quand tu ne contrôles pas. Or tu as une thématique personnelle sur le contrôle non? En tout cas pétard, ça a l'air super douloureux et de mettre dans de drôles d'états !
Pour la collation, je suis totalement débutante. J'en fais jamais. Je fais deux repas par jour et basta. Hors prises EME bien entendu :) Le matin j'ai pas faim. Donc voilà. Par contre en journée, y'a des fois où j'ai faim. Mais je trouvais ça pas bien, des restes certainement de restriction, d'autocommentaires (pas bien de grignoter - alors que quand on a faim, c'est pas du grignotage!!), un bout d'orthoréxie (pas faire travailler le colon, tu connais ça avec le yoga). Et du coup la collation partait en couètes ouais, ça devenait un repas, or je maintenais le repas d'après (pour être avec le chéri, pour avoir le sentiment d'un vrai repas comme il se doit parce que j'étais frustrée de cette collation). Du coup ben nul, je me sentais nulle, insatisfaite et avais encore plus peur des collations...
Alors que je crois (j'en sais rien, j'en ai fait que 2 jours!) que c'est fondamental. Ca change tout de se dire que c'est pas mal. Et même bénéfique. Parce que ces 2 petites journées semblent dire que je mange moins au repas du soir (alors que dernièrement je faisais comme des sortes de EME durant les repas, ce qui m'arrivait pas avant ! La grande faim d'après la coach) et que y'a pas de EME derrière. (encore une fois c'est frais, j'attends de voir). Ca change tout de comprendre que c'est pas du grignotage mais que ça répond à un besoin physiologique. Et que c'est une chouette aide dans la gestion des repas et des EME. Et que ça fait du bien de manger quand on a faim :) Pour l'instant je prévois le truc, genre des cerises (c'est la saison) que j'emmène exprès, donc c'est cadré et ça me rassure :)
Sinon côté pause hier, body scan le matin au réveil, un peu de toile de PC en journée, collation vers 17h30 (clairement pas assez mangé à midi), et pas de sas à proprement parlé le soir, mais de l'espace, du temps, pas accapéré par la préparation du repas ou la télé ou que sais-je pour me distraire du trop plein de la journée ;)
Faire de la place aux émotions... sur que c'est plus facile avec les positives ! Quoi que moi j'avais tendance à quand même vouloir manger pour amplifier le truc ! Emotions négatives tu manges, émotions positives pareil, bonjour les dégats :)
et au-delà des dégats de poids, c'est comme une amputation, je le réalise aujourd'hui, de vivre coupée de ses émotions... C'est pour ça que j'aime beaucoup le body scan. Il me renseigne directement, me dit ce qu'il y a dans mon corps. Et j'ai l'impression de lui apporter un soin ce faisant ! Mais j'ai renoncé à le faire allongée, ça finit toujours par une sieste ou... un dodo !!
Hier j'ai travaillé à la maison. C'était fabuleux. J'ai pu avancer, super efficace, super agréable. Le matin 20min de RPC de JKZ avec la voix de Giraudeau le matin et étirements (c'est drôle avant j'aimais pas ça voix). Pas fait de pause en journée, mais j'ai pris le temps de vraiment m'arrêter pour manger, de déguster. Pareil le soir, j'ai pris le temps de couper et de souffler.
En fait, être ici, lire écrire, LC, c'est aussi de l'espace pour moi :)