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des hauts, des bas, au fil des expériences.

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Ancien abonné A lire (0) Très actif (30)
12 nov 2012 à 03h

Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.

Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.

se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.

et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.

C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.

On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....

Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.

 

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201 commentaires

Tout d'abord, merci bcp Izabelle et Sylvie75 !

@ Iza :

Je vais essayer de m'appliquer cette thèorie ou plutôt d'avoir un ètat d'esprit proche de ce que tu décris et que je m'évertue d'atteindre :(

Je pense que c'est un cumul d'évènements qui m'a poussé dans mes retranchements... j'adore malgré tout mon boulot bien que j'avoue que desfois j'aurai bien aimé changer du tout au tout vers la quarantaine aussi, mais plus par ras le bol des cdtions de travail que le travail en lui même. On a une nouvelle cadre qui était une collègue avant d'un autre service et que j'appréciai lors de nos brèves rencontres,mais qui dit cadre dit stop !!!! autres relations, autres perspectives de travail, autre implication etc.....

Je me suis sentie bien au début et j'ai été sollicitée de plus en plus, étant je l'avoue, tjs dispo pour tout, avenante, empathique, increvable etc....bref, à tel point que nos rapports se sont vite détériorés, je me suis sentie harcelée, injustement traitée, on en a parlé, mais ce sont des relations très superficielles et très hypocrites....

Il y a bcp de tensions actuellement car l'effectif est plus que restreint, la charge de travail conséquente, et comme si cela ne suffisait pas, des tensions familiales ont jalonné mon parcours , ma fille (17 ans, handicap physique lié à une malformation congénitale de la jambe, en pleine adolescence, mal ds sa peau,en surpoids+++....) n'est pas facile, mon mari s'investit bcp au boulot et rentre bien fatigué, càd, sa journée de boulot se termine dès lors qu'il franchit le seuil de la maison, et moi dans tout ca, je rame.......à noter : je ne coule pas, je rame....hihi.....mais là, je suis super épuisée, à bout, donc action-réaction, il va bien falloir que je sois plus ferme, plus délégatrice et plus ZENNNNNNN!!!!

@ Sylvie :

Comme je te comprends et comme je t'admire d'avoir pu t'écouter, redémarrer à zéro, te lancer un tel défi : chapeau bas !

Je ne suis pas encore blasée, moi ce sont des gens malades que je cottoie, pas des ados débordants, incontrôlables et en mal de respect, hihi.., encore que desfois la souffrance peut les rendre agressifs aussi, mais c'est compréhensible.

Je voulais aussi être enseignante dans ma jeunesse, mais j'avoue que mon père l'était et que l'idée m'a vite quittée...hummm....mais c'est un autre discours, c'était un très bon enseignant, je l'admire bcp, mais il n'était pas commode et plutôt dur avec nous et dévalorisant :(

Voilà, je ne vais pas m'attarder sur mes déboires du moment, alors, je vous remercie encore et vous souhaite un très bon week end !

[quote=mims68]

bref, à tel point que nos rapports se sont vite détériorés, je me suis sentie harcelée, injustement traitée, on en a parlé, mais ce sont des relations très superficielles et très hypocrites....

Il y a bcp de tensions actuellement car l'effectif est plus que restreint, la charge de travail conséquente, et comme si cela ne suffisait pas, des tensions familiales ont jalonné mon parcours , ma fille (17 ans, handicap physique lié à une malformation congénitale de la jambe, en pleine adolescence, mal ds sa peau,en surpoids+++....) n'est pas facile, mon mari s'investit bcp au boulot et rentre bien fatigué, 

[/quote]

si je comprends bien, au boulot tu te sens débordée, injustement traitée, voire harcelée par moments?  par cette seule personne?

comment ces exigences professionnelles résonnent-elles en toi?

te sens "pas assez bien" quand tu n'arrives pas à faire tout même si concrètement il n'y a pas assez de temps pour tout faire,  y-a-t'il des personnes qui en profitent pour écraser les autres et ainsi se redorer le blason?

en fait tu n'as pas besoin de répondre, c'est juste des pistes de réflexion pour toi...

parce qu'il y a ce qui arrive, mais surtout ce que ça fait en nous, et pourquoi ça fait ça

 

pour ta fille, je comprends en partie ce que tu ressens, la mienne souffre aussi d'un handicap, pas très grave mais gênant, et c'est vraiment difficile en tant que parent de pouvoir accompagner nos enfants, surtout quand on culpabilise....

prends du temps pour toi ce week-end!

Merci Izabelle heart

Merci.

Et félicitations à tous mes anciens collègues, que j'admire, de rester sur le pont (ou sur le front selon la métaphore implicite) pendant des décennies ! Ils ne se ménagent pas, j'en sais quelque chose. Et tous les gens (je sais qu'ils sont nombreux) qui pensent que l'enseignement est une bonne planque, qu'ils s'y collent au moins dix ans. Je suis certaine qu'ils changeraient d'avis.

Mim's nous parlait de sa fille ado. Multipliez par 24 en LP, 30 ailleurs, et essayez de leur enseigner quelque chose... Vous voyez le challenge ?

Ben, j'ai pris un congé sans solde (limite s'ils me l'ont filé d'ailleurs, je les ai un peu mis devant le fait accompli) et bouffé toutes mes économies pour retourner sur les bancs de l'école étudier l'informatique en grande débutante. C'est pas que la paie était folichonne, c'est que j'étais économe, et célibataire sans enfants. J'avais 18 mois d'argent devant moi pour me former.

Tête brûlée ? Vous avez dit 'tête brûlée' ? D'autant que si j'étais certaine de ce que je ne voulais plus, je n'étais pas du tout certaine de ce que je voulais...

Mais bon, si cela avait complètement pataté, et cela a un peu pataté bien entendu, j'aurais toujours pu retrouver mon emploi alimentaire de prof après... Donc j'avais un filet.

Une fois que j'avais mon diplôme en poche, l'éducation nationale a vraiment fait preuve de bonne volonté, et est revenue vers moi avec des propositions d'évolution. Et je lui en sais gré. Donc aujourd'hui, je suis informaticienne dans l'éducation nationale. Avec le recul, mon projet a pris 2 ans au lieu d'1, avec plein de moments d'angoisse, mais professionnellement, je suis exactement là où je rêvais d'être à 40 ans, grâce à mon esprit d'entreprise, et grâce aux opportunités que m'a offertes mon employeur, il faut bien le reconnaître. Ce qui fait que je garde la sécurité de l'emploi (vitale en ces temps de crise) et la passion pour mon boulot.

Maintenant, tu comprendras que je n'aie pas du tout envie de fréquenter une salle des profs, même virtuelle. Lol...

Félicitations, alors !

Pour ta fille, tu connais cette pub hilarante de SFR ? L'actrice est fabuleuse, et les ados en prennent pour leur grade. hihihi

 

//www.youtube.com/watch?v=8vZNI7tQtXQ

[quote=Sylvie75]

Pour ta fille, tu connais cette pub hilarante de SFR ? L'actrice est fabuleuse, et les ados en prennent pour leur grade. hihihi

 

//www.youtube.com/watch?v=8vZNI7tQtXQ

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Trop super! Je n'ai pas (encore!) d'adolescent à la maison, mais c'est tout bon!

*

Ah, Mims, tu abordes une de mes plus grandes difficultés passées, que je prétends avoir résolu... en changeant de travail : se mettre à la bonne distance des problématiques du travail. On pourrait d'ailleurs ouvrir un fil là-dessus.

Pour moi, cela a été un révélateur : Un travail duquel je ne peux jamais décrocher psychologiquement, c'est un travail que je dois arrêter. C'est ainsi qu'à 40 ans, j'ai décidé d'arrêter l'enseignement, qui était pour moi l'occasion de ruminer à perte de vue, que le boulot se passe bien ou mal... et comme je n'enseignais que dans des LP difficiles, une matière ingrate, ça se passait très souvent mal en plus. Je le dis du haut de mon expérience de 15 ans, l'enseignement est un métier qui ouvre la boîte de Pandore de toutes les formes de culpabilité en permanence, et l'on ne m'y ferait retourner pour rien au monde ! Pardon si je m'enflamme.

Aujourd'hui, je sais que j'ai le bon job, fait pour moi, car je me plais beaucoup au travail, je ne m'y ennuie presque jamais, mais quand je rentre à la maison, avec mon mari (et nous travaillons ensemble) nous parvenons parfaitement à décrocher. Ca se passe dans le métro en fait, où l'on a encore le droit de discuter travail, mais avant ou après, on se l'interdit, par hygiène. :) Et je passe mes loisirs à faire autre chose, et c'est très important, y compris pour être performante au travail !