des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Personne ne fume, c'était une soirée où les invités, bien élevés, sont allés fumer sur la terrasse. C'étaient les invités de mon mari. J'ai tout rangé, débarrassé, pas de problème, même fait la vaisselle, mais j'aurais aimé être dispensée de ce truc beurk dehors.
Non, je ne théorise pas la schlague, loin de là, je dis juste que si je suis dans la bienveillance vis-à-vis de moi-même, je ne vais pas m'imposer de la RPC, qui est désagréable. Je vais plutôt me faire plaisir. De la même manière qu'il y a quelques années, je détestais le sport et je ne me faisais aucunement plaisir en y allant. Il a fallu très, très longtemps pour que je finisse par y prendre goût.
Ce site nous propose de "maigrir sans régime", donc les exercices ont pour but de maigrir, d'une manière ou d'une autre. Bon, en ce qui me concerne, je ne fais pas les exercices, donc je ne maigris pas, j'ai sûrement même repris là pendant les fêtes, mais je m'accroche à l'idée que si je les faisais, je maigrirais, ou tout du moins je me stabiliserais.
Pour le moment, la schlague, pour moi, c'est ce fichu programme avec sa fichue RPC. Ca me sort par les yeux. Alors, je suis dans le paradoxe : soit je me botte juste le train et je me force à en passer par là, soit je suis gentille avec moi-même, et je prends de la distance.
moi je ne fais pas de sport pour maigrir, parce que ça ne marche pas!!! parce que ça me provoque plus d'EME que ça me fait dépenser de l'énergie (je dépense peu d'énergie, même en sport)
par contre la RPC, je l'ai fait pour maigrir
disons plutôt pour retrouver un comportement alimentaire naturel (et donc maigrir puisque je suis au dessus de mon set-point)
par ailleurs, la bienveillance ne consiste pas à trouver la voie du confort, mais simplement à s'accepter tel que l'on est à l'instant T, surtout ce que l'on ressent
ceci dit si la RPC te sort par les yeux, je te conseillerais de ne pas buter là-dessus et de plutôt faire des exos comme la toile de pleine conscience ou les étirements en pleine conscience ou la marche en pleine conscience
le but c'est la conscience de tes états intérieurs, d'une façon ou d'une autre, de pouvoir lâcher tes pensées pour être dans le moment présent
En me baladant Rikki, je pensais à ta contrariété sur le cendrier. Et j'aimerais le contexte :
Tu ne fumes pas (ou plus), ton mari fume et ne lave pas les cendriers du jardin ?
Du coup, symboliquement, ton dégoût est bien compréhensible !
Pourquoi n'achetez-vous pas des cendriers jetables, en alu ? Tu pourrais ainsi facilement exiger de ton mari qu'il jette SES cendriers quand il va se coucher...
[quote=Rikki]
Si on ne fait pas de séance de pleine conscience POUR maigrir, ni POUR quoi que ce soit, pourquoi les faire ?
[/quote]
Disons que c'est le POUR maigrir, qui me paraît une instrumentalisation ras des paquerettes, qui ne tiendra pas longtemps la route.
On fait les choses POUR des valeurs, pas pour des buts à court terme. Je viens d'apprendre cela grâce au bouquin "Le piège du bonheur" et ça me convient parfaitement alors j'applique.
Mes valeurs sont fortes et au nombre de deux : stabilité et élégance. Allez savoir pourquoi c'est cela qui me fait avancer, mais en ce moment, c'est ainsi, je recherche, je cultive, j'aime, ces deux valeurs et elles peuvent s'appliquer à n'importe quel domaine de ma vie.
Donc je vais marcher (et demain à la piscine) parce que cela me procure de la stabilité, ie une bonne santé, une respiration solide et stable. Ca me fait me sentir vivante et simplement heureuse de l'être.
Rikki tu théorises le fonctionnement à la schlague (l'auto schlague en l'occurence), ça n'a jamais été mon truc.
Sylvie, je suis d'accord, mais pas vraiment.
Si on ne fait pas de séance de pleine conscience POUR maigrir, ni POUR quoi que ce soit, pourquoi les faire ? A la base, il faut se forcer. Pour l'exercice physique, c'est pareil : ça m'a pris presque 3 ans pour que bouger redevienne un vrai plaisir, et que je le fasse sans aucun autre but que l'activité physique en elle-même. Et encore maintenant, dans les périodes de vacance comme celle-ci, où mon cours de gym est fermé, où je ne sors pas beaucoup, je me retrouve à ne guère bouger pendant plusieurs jours consécutifs. Sauf que ça me manque.
Pendant les années précédentes, il a bien fallu que je me force, que je me fasse violence, plusieurs fois par semaine, pour aller à cette fichue gym que je détestais. J'ai regardé ma montre tout le temps, sauté de joie quand c'était annulé, trouvé mille prétextes pour y échapper. Si j'ai tenu bon malgré tout, c'est que je me suis forcée.
Pour la RPC, si un jour j'arrive à l'ajouter à ma vie, ça sera bien parce que je me serai forcée pendant une période suffisamment longue pour modifier mes habitudes.
De même que, contrairement à ce qui est parfois dit ici, une bonne partie des personnes qui font des régimes restrictifs s'en sortent très bien, parce qu'elles s'habituent finalement à manger comme ça et que ça ne leur pèse plus. Donc, elles arrivent à continuer à manger léger sans se forcer, et tout va bien. J'en connais beaucoup, qui ont commencé par la restriction cognitive, et puis qui se sont habituées à manger léger et y ont trouvé leur équilibre.
A part ça, la pleine conscience, comme l'activité physique, il ne faut pas l'instrumentaliser.
Je m'explique, ne pas faire de la PC POUR maigrir, ni aller marcher POUR maigrir.
Faire ces choses, parce que c'est bon, parce que c'est la vie, parce que ça nous fait mieux sentir la vie.
Les retombées positives, elles sont là ou pas, peu importe. Elles sont surtout là où on ne les attend pas, car la vie est ainsi faite, elle ne se dirige pas comme une partie de poker. :) Il faut parfois la savourer sans arrière pensée.
Mieux dans ma peau et bienveillante, c'est ce que la pleine conscience me permet de faire et c'est déjà beau.
Exemple :
Depuis des années, je coince sur une partie de moi : la Sylvie volubile bavarde étourdissante, cette Sylvie là se réveillant en société, quand on mange boit et fait la fête. Bien entendu, elle est apparue au dernier réveillon en famille, et a donc eu droit à quelques pics des frangins, tout comme d'habitude quoi.
Tout comme d'habitude ?
Pas tout à fait. Car d'habitude, quand Sylvie observatrice va se coucher, elle déteste la Sylvie qui vient de sortir de sa boîte, la méprise et s'en veut, dort mal et déteste toute sa famille. lol. Rien que ça.
Tandis que là, Sylvie observatrice a vu et entendu les piques, ça ne lui a pas fait grand chose, car elle est enfin bienveillante et a passé une merveilleuse soirée, à nouer des conversations intéressantes, à rire et blaguer. Le plaisir est largement supérieur aux frictions. Elle constate aussi que les piques venaient presque exclusivement d'un frère, et comprend mieux ce qui se noue. Elle insupporte CE frère en CE moment, mais pas les autres.
Elle se couche heureuse, en se disant que demain, une autre Sylvie, la Sylvie calme, jouera sa partie, et que c'est bon, cette variété, que c'est la vie.
Des nouvelles de la multi-décommandée...
Elle a joué la sagesse toute la journée, a su apprécier les temps libres "forcés" ainsi dégagés, a passé une bonne journée.
Et...
Elle a dîné deux fois, pour se venger. De qui ? De quoi ?
comme si avant, on voulait être vertueuse à l'intérieur et donc anarchique dans notre aliimentation, quand tu commences à inverser le processus, tu n'as plus besoin de cette anarchie alimentaire, tu manges donc selon ta faim sans même y penser, tu n'as absolument pas le sentiment d'être vertueuse alimentairement parlant, c'est juste automatique
Je te cite, Izabelle, car une fois de plus, que tes propos sont éclairants! Non, non, je ne frotte pas la manche, je te renvoie un regard admiratif et te dis merci pour le temps et la réflexion que tu nous offres! C'est précieux!
Cette envie viscérale d'être vertueuse à l'intérieur et de n'avoir rien à se reprocher, je connais! Et l'anarchie dans mon alimentation, je ne l'avais pas encore vue comme une réponse à ce besoin de vertu intérieure ... pourtant, c'est parlant!
Complexe et simple à la fois!
Rikki, les creux de la vague, ils sont suivis par des hauts ... entre les deux, ça monte ou ça descend, et la vie, c'est ça ... enfin pour moi. Et chaque fois que tu reviens d'un creux, c'est avec de l'expérience en plus. Métaphore assez simpliste qui ne te plaira peut-être pas ... moi, ça m'aide. Savoir, sentir que les creux sont une ressource aussi. Car ils me permettent souvent de me découvrir des forces que jusque là, j'ignorais. Je ne les vois pas tout de suite, quand je suis dans le creux, j'y suis, et c'est dur. Après, quand je prends du recul, j'analyse, j'observe. C'est instructif.