des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
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Dans mon haut, je constate que depuis 3 jours, alors que j'ai des EME chaque soir, je parviens à faire 10' de RPC, et à défusionner.
L'envie de manger reste là ou pas après la RPC, je lui ai donné de l'oxygène, je l'ai laissée exister, je la ressens, mais ce n'est pas un tyran qui va me dicter ma conduite immédiate. Je me répète également cette phrase de Zermati : Quand je sens monter la sensation "Il faut que je mange d'urgence !" le moi observateur doit traduire "Il faut que je me calme d'urgence !" et j'arrête tout pour aller me calmer dans ma chambre. Quand c'est au milieu d'une séance télé, mon mari qui est au courant, met sur pause, et m'attend.
Et au moment de me coucher, je constate ravie que je n'ai plus du tout faim, l'EME est passée, comme toute émotion, subitement, par la porte où elle est arrivée.
Donc oui, la RPC + ce bouquin me fait sortir de la compulsion, grâce à la défusion. Des EME, j'en aurai toujours, mais des réponses compulsives, non.
Ca plus l'activité physique que je savoure ces temps-ci, j'ai perdu 500g cette semaine. On va essayer de continuer cela en 2013 !
Coucou les filles, moi c pareil, la RPC n'est pas encore un automatisme et moi aussi je me réjouie de voir que je ne suis pas la seule 
Tout comme toi, Savi, lorsqu'une EME se présente, je n'ai pas le féflexe rpc, mais je ne me goinfre plus et je m'arrête très rapidement ! Et grâce au programme lc, lorsque je suis mal ou stressée ou frustrée ou autre, je ne me jette plus sur la nourriture, je me sens libre, déconditionnée, et la nourriture n'est plus un refuge ou une arme défensive que je déploie à tout azimut !!!
Ah, on est enfin devenue "sage", sereine, le meilleur reste à venir !
Gros bisous à bientôt :)
Pour revenir au sujet, grosse EME hier soir, pas même envisagé la pleine conscience, pas eu le temps... me suis donc précipitée sur la boîte de nougats, le stollen, et que sais-je encore, à baffrer comme une ogresse.
Ce matin, me sens grosse et un peu nulle... logique quoi.
Compulsion, compulsion, pulsion à la con... Il faut vraiment que je travaille ma défusion dans ces moments-là. J'ai trop tendance à faire de la PC quand je me sens bien ou normale, alors que c'est quand la compulsion se montre que la PCS peut "changer le cours de mon existence" à son petit niveau.
Enfin, du moins je sais ENFIN analyser tout ça de façon satisfaisante, c'est un premier pas essentiel vers la résolution de mes problèmes.
Pareil pour moi, grosse EME, pulsion à la con c'est bien dit! Comment ne pas réagir RPC à ce moment là? Existe-til des blocages internes invisbles et hermétiques. La pulsion devance de loin le recul nécessaire à la prise de conscience que je suis le jeu dune envie irrépressible. pas de place pour l'anticipation, la pleine conscience, la bienveillance ou l'ampathie. Etje fce tête baissée vers l'ALIMENT comme ressource, comme sauveur! Et je maltraite mon corps à souhait... et je pleure le lendemain...
Que le chemin est long, comment sortir de cet engranage, rôdé de longue date. Est-il vraiment possibl de le démantelé après 15 de surcharge pondérale, de régimes, de culpabilité et de dégoût de soi?
Posons, nous, respirons, lachons prise!
Bonne ontinuation quand même!
harmony
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Que le chemin est long, comment sortir de cet engranage, rôdé de longue date. Est-il vraiment possibl de le démanteler après 15 ans de surcharge pondérale, de régimes, de culpabilité et de dégoût de soi?
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oui, même après 30 ans.... mais ça ne se fait pas en un jour non plus...
courage les filles
Harmony, Isabelle, si je comprends bien cet engrenage, c'est EME - PULSION - ALIMENT .
Bon sang, mais, c'est bien sûr! Il faut dynamiter l'EME.
Peut-être que les gens normaux ( ceux qui ne compulsent pas) n'ont pas d'EME.
Ou bien, ils ont une vie très, très cool... ( mais, bon, ça m'étonnerait, tout le monde vit des galères)
Alors comment ils font avec leurs EME?
" Avant, je mangeais à la moindre réflexion de mon mari..... genre je me sentais rejetée s'il me disait que la maison était sale ou que la pelouse n'était pas nickel..." Et bien, moi, du temps de mon mari ( pas particulièrement sympathique) à la moindre réflexion je fumais!
Maintenant, j'ai plus de mari. Et je me rends compte que les EME qui me restent sont toujours ( au bout de 10 ans) en rapport avec ce passé, des rages qui me prennent, rien que d'y penser je bous!
Allons, ça va, j'ai arrêté de fumer, c'est de la folie de me mettre à baffrer, ces EME vieilles de 10 ans, de 20 ans n'ont plus lieu d'être.....Oui, mais j'en ai quand même.
Alors, éliminons la pulsion. Prenons la pulsion par la main et sortons là de la maison, comme l'on ferait d'une punaise ou d'un scarabée, laissons-là s'envoler, sans crier, sans lui faire peur. C'est ça qu'il faut que j'arrive à faire, en douceur par cette fameuse RPC.
Sinon, supprimer l'aliment? Des fois, j'y songe....
Océane
hello Océane, c'est marrant parce que je pensais à toi tout à l'heure justement.. je me demandais où tu en étais...
eh bien je crois que tout le monde a des EME à ses heures, mais que lorsque ce n'est pas systématique et que par ailleurs on régule ces apports en écoutant ses sensations alimentaires la plupart du temps, cela ne pose pas de problème en matière de poids
tu dois ajouter plusieurs étapes AVANT l'EME à mon sens
RESSENTI -> intolérance à ce ressenti -> envie de faire disparaitre ce ressenti ->EME -> pulsion -> miam miam
c'est sur le deuxième - troisième maillon que l'on peut jouer : l'intolérance aux ressentis douloureux
en apprennant à les accepter, ces ressentis, à les tolérer, à les remettre à leur place aussi, soit en se centrant sur la sensation réelle physique de cette émotion, qui finalement est supportable, soit en prenant conscience que les pensées-images-souvenirs qui nous turlupinent ne sont que des histoires du passé que notre cerveau nous ressort
et aussi quand on est au stade de la pulsion, on peut utiliser l'observation, observer l'EME progresser en vague sans pour autant manger, ou bien en mangeant à un moment donné tout en observant le soulagement procuré
le tout est de briser les automatismes de ces enchainements
car il ne s'agit pas de ne plus avoir d'EME d'un coup de baguette magique, mais bien d'y mettre de la compréhension dans les deux sens du terme : comprendre pourquoi les EME sont là, à quoi elles servent, mais aussi comprendre au sens accepter ce mécanisme qui est là pour l'instant, l'observer, prendre un peu de distance bienveillante en observant tout cela
à partir du moment où les automatismes sont brisés, certes on peut avoir des EME de temps à autre, mais c'est rare et donc cela ne pose pas de problème particulier
donc pour répondre à ta question, je pense que les gens qui n'ont pas tendance à avoir des EME sont ceux qui acceptent que la vie est faite de lumière et d'ombre, qu'elle a ses moments moins agréables, qu'ils n'ont pas à être forcément parfait lisse et sans tâche, mais qui vivent leur vie comme elle vient
ce ne sont pas des personnes "mieux", simplement ils acceptent de ne pas toujours être au top, ils n'ont pas forcément une "idée" d'eux-même tels qu'ils devraient être pour "on ne sait" quelle raison...
après il y a aussi des personnes qui évitent leurs ressentis douloureux avec d'autres addictions comportementales que la prise alimentaire (genre le shopping!!!!) mais ça c'est une autre histoire....
Bonsoir les filles. Ce soir, c'est pas terrible.
Aujourd'hui comme chaque jeudi ( et lundi) je suis allée chez ma kiné : 40 minutes de vélo à 25 km/h, je me sentais des ailes,la sueur coulait voluptueusement, quand... Je me suis vue dans sa glace : on aurait dit Depardieu.
Rien à faire? D'un côté on fait tout bien,de l'autre , rien ne bouge, toujours aussi moche..
ça ne m'a même pas donné envie de manger. Non,seulement mal au coeur.
Merci pour ce beau témoignage.
Pour la pleine conscience, c'est drôle, en te lisant, je me suis demandée si je ne devrais pas en faire plutôt en anglais, ça serait... heu... je ne sais pas, ça serait peut-être différent, qui sait ? Je lis beaucoup en anglais en ce moment — oh, pas des trucs intellos, j'ai lu le JK Rowling, et puis des classiques pour enfants, des polars... que de la lecture/plaisir — et je serais peut-être plus à l'aise, qui sait ?
Quand j'ai lu "Rikki est déprimée pour 2 kg repris" j'ai failli me mettre à crier : "Mais non, ça n'est pas ça, ça n'est pas ça du tout, c'est juste que je suis déprimée parce que je recommence à saboter le schmilblick et du coup ça va faire comme à chaque fois, je vais sentir que "ça va trop bien" et tout foutre en l'air parce que voilà, je suis comme ça, nuuuuuuuuuulle".
Et puis j'ai réfléchi, et je me suis dit que c'était finalement une autre manière de dire "je suis déprimée pour 2 kg repris".
En plus, je ne suis même pas vraiment déprimée, je suis plutôt en forme, je vais plutôt bien, juste je cherche un deuxième souffle dans ce programme, en fait.
Bon, allez, bonne résolution 2013 : je vais prendre le temps de remettre les choses en perspective.