Etre en colère... Est ce un échec ?
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Izabelle, fichtre. Oui oui et encore oui. Il faut que je réfléchisse à tout ça, j'ai matière là. et je reviendrai dessus je pense. Et je sens que c'est important et très juste. Simple et d'autant plus juste. Merci pour ton retour, il est dédicément fort précieux. :)
Ah ben ça me fait bien plaisir de te faire sourire !!! Ca au moins c'est à prendre sans réserve et sans modération
Et pour la tique, non je le jure je n eme suis jamis fait piquer ;-) Merci encore
Excellent le coup de je lui ai déjà dit, mais pas en fait ! C'est trop bon, et ça me fait sourire dans le bon sens du terme :))
Alors pour la tique, juste une dernière question pour tirer les choses bien au clair et clore le chapitre : t'es-tu jamais fait piquer par une tique, même il y a très très longtemps? Si pas tant mieux !!
Solelula je te rejoins parfaitement sur la colère résultat d'années d'étouffement et de non reconnaissance, mais alors parfaitement. Et je me fais des films dans ma tête aussi ;-) aucune violence physique mais c'est "le retour de la grande justicière", je fais des discours et des discours et je clos le bec de toute le monde et toc ;-)) Ca fait du bien... Mais c'est très trompeur parce qu'il a pu marriver de me dire "mais enfin je lui ai déjà dit ci ou ça à untel ?!" ah ben non c'était dans ma tête... glurps
Quant à mes douleurs, non pas de balade en forêt, c'est mon corps qui crie pour moi... Mais merci beaucoup de l'idée !
Salut les filles,
moi aussi ce post me parle beaucoup. Et merci Zab et à toutes les autres d'avoir livré votre ressenti, ce n'est pas facile et c'est courageux.
Tout ce que vous écrivez fait écho en moi, je reconnais ces paroles comme justes et vraies pour moi, en général et en ce moment en particulier. J'ai souvent dit être née en colère, et je me vois piquer des fards gamine, tout le monde était aux abris. Ce n'était pas des caprices, mais un immense sentiment d'injustice. Je ne vais pas ici relater le pourquoi du comment, ce serait fastidieux et pas très intéressant. Après j'ai appris à "gérer" ma colère, c'est à dire à l'étouffer ou à la garder pour moi, car j'avais peur de son pouvoir destructeur. Je parle bien et sais exactement où ça fait mal chez les gens, et en colère je ne maitrise plus ma parole et mes réactions. Bien entendu, parfois ça transpire, et ça m'échappe, mais globalement, c'est relativement sous "contrôle".
Sauf que là, à la faveur d'un événément difficile, mon bel édifice tout bancal il s'écroule et se disloque, forcément puisque c'était bancal depuis le début. Et je suis en colère, mais en colère... Je visualise des scènes où j'explose la tête des gens, 15 fois par jour, avec force profusion d'hémoglobine et tout le tralala. Sauf que je ne le fais pas exprès, cette visualisation, elle est spontanée, elle se fait malgré moi et le pire, c'est que ça me fait plaisir, mais à un point ! Je me régale, c'est comme si je le vivais ! Je ne veux pas me juger pour cela, je fais comme je peux et ma foi tant que je passe pas à l'acte hein :)
Je ne sais comment faire pour gérer ça, je n'ai pas trouvé ma solution (je te rejoins Zab, chacune doit trouver sa solution, ne serait-ce que parce qu'on est différent de nature, mais aussi que les sources et les contextes sont différents aussi), je cherche. Les pistes que j'explore c'est l'écrit, beaucoup. J'ai repris un boulot psy. Je suis en arrêt aussi (et ça, c'est une première). Je travaille avec une sophro. Bref je tente une tambouille.
En revanche, je crois fermement (mais gentiment pour reprendre les mots de notre docteur A ;) qu'il ne faut pas tenter d'étouffer quoi que ce soit. Tenter de faire en sorte de ne pas se blesser ou blesser l'autre, physiquement (eh oui) ou mentalement, oui, et que ça reste dans un périmètre où l'on demeure sain et sauf oui. Mais étouffer non, surtout pas. A la lumière de mon expérience actuelle, je constate quoi, que j'ai trop étouffé les choses, et qu'elles ressortent là avec la force de l'accumulation et décuplées. Bonjour les dégâts. Bon ben puisque c'est là, regardons enfin les choses, voyons ce qui est là, explorons la boîte de Pandore puisqu'elle est ouverte.
Peut-être d'ailleurs qu'il ne faudra pas tenter de trop intellectualiser, comprendre oui, mais jusqu'à un certain point parce que toutes manières c'est un puit sans fond et qu'à trop retourner les choses dans ma tête, je les nourries. Trouver, pour moi, le bon dosage entre intellectualisation (=comprendre ce qui se passe et pourquoi) et faire avec, même si on sait pas pourquoi, me concentrer sur le comment.
Une dernière chose : en ce qui me concerne, dans cette colère il y a le fait d'avoir étouffé trop de choses justement, de les avoir minimisées et ce faisant la colère de ne pas m'être porté l'attention nécessaire et légitime. C'est une expression, avec force fracas, d'un manque d'écoute préalable. En gros, dans le brouhaha, faut parfois gueuler et hausser le ton pour être entendu. C'est ce que font mon corps et mon mental. La moindre des choses c'est que je me mette enfin à les écouter un peu :)
Enfin, et ça n'a peut-être rien à voir, Zab tu dis avoir mal partout dans le corps et être fatiguée et pas trop savoir ? J'ai bien compris entre les lignes? (j'ai été absente du forum ces temps derniers). Dis-moi, es-tu allée en forêt dernièrement et t'es-tu fait piquer par une tique par hasard?
un grand merci pour ces témoignages et ces réflexions qui m'aident à mieux me comprendre, avancer, en me demandant si certaines de vos remarques pourraient me concerner, je réfléchis, je chemine.
Un gros merci à Izabelle pour le lien qui explique le principe de la défusion un peu plus haut. Ca m'a tellement interressée que je me suis tirée l'explication à l'imprimante pour pouvoir la relire, pour mieux la comprendre. Dédramatiser, mettre à distance (sans se cacher les choses ou les enfouir), ça me semble une bonne idée. Je vais essayer de m'approprier cet outil là aussi.
Qui sait, à la prochaine grosse colère, je vais peut être avoir l'impression de gérer un peu mieux ma violence intérieure? et cela grâce à vous!
un petite bise à tout le monde...
tant mieux Noellie si ça t'aide
Soleluna, tu as raison, cette violence intérieure, il n'y a pas besoin de la rationnaliser, de se triturer la cervelle ou tout ça
c'est juste une violence, en toi
tu as probablement des émotions très fortes, et ce depuis toute petite
pas étonnant qu'au bout d'un moment tu aies cherché à les calmer avec la nourriture
aujourd'hui que tu y renonces, elles montrent à nouveau une grande force
il faut accueillir ta violence intérieure sans en avoir peur
ce qui pourrait la renforcer, c'est en effet que tu la refoules, que tu t'identifies à la "gentille", que tu ailles beaucoup vers ce pole-là, dans l'opposition gentil-violent
en fait la violence c'est juste une force d'affirmation
elle devient violence face à l'injustice parce que justement elle est empêchée.....
au quotidien, plus tu vivras ta propre affirmation, ta propre énergie, et que tu oublieras un peu de faire plaisir à tout le monde pour être la gentille de service, plus ton énergie sera utilisée, et donc moins besoin de vivre dans ta tête sous forme de scénarios
je connais des personnes qui ont toujours besoin de livrer bataille, c'est comme ça, c'est une énergie, et c'est même une énergie formidable, heureusement qu'il y a des gens comme ça !
ensuite c'est mieux de ne pas se tromper de bataille, d'en choisir une ou deux qui correspondent aussi à nos valeurs.... sinon au quotidien si cette énergie ne trouve pas son expression, elle finit par s'exprimer sur des broutilles
j'espère que tu as quelques batailles en réserve que tu souhaites mener !!!
[quote=izabelle]
je connais des personnes qui ont toujours besoin de livrer bataille, c'est comme ça, c'est une énergie, et c'est même une énergie formidable, heureusement qu'il y a des gens comme ça !
ensuite c'est mieux de ne pas se tromper de bataille, d'en choisir une ou deux qui correspondent aussi à nos valeurs.... sinon au quotidien si cette énergie ne trouve pas son expression, elle finit par s'exprimer sur des broutilles
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Je me demande si je ne suis pas comme ça... Je crois que je mange quand je m'ennuie, quand il n'y a plus de tension. Pas pour me calmer mais pour remplir le vide...
Tu as raison aussi : il faut trouver au quotidien des choses qui motivent et qui "canalisent" dans le bon sens du terme cette énergie.
Moi aussi, je suis une "batailleuse", avec beaucoup d'énergie, et je pars vite au combat... (J'espère que je ne me trompe pas de batailles, quand je pars au quart de tour)
Effectivement, il y a de quoi réfléchir, avec tout ça... Encore merci Izabelle!
en colère ce midi a cause d'une réunion imprévue qui m'a fait arriver en retard à la salle de sport = encore plus en colère
ceci dit j'ai ensuite bien profité de mon cours et suis repartie plus détendue!!