!e silence entre les mots
Je viens de faire l'expérience d'un non repas. Je n'ai pas faim, c'est l'heure du repas, je ne mange pas et je "goute" le vide dans ma bouche. Je suis etonnee de me sentir de plus en plus paisible.... comme si je me donnais la liberté de ne pas manger, je vis toujours, je respire encore et je suis toujours en sécurité. Ca paraît absurde de dire ça. N'empêche, c'est comme ça. Un peu comme le silence entre les mots. La liberté d'impression au lieu de la liberté d'expression...
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La nuit est-elle le silence entre les journées ? En tout cas elle porte souvent conseil !
Aujourd'hui, il risque de pleuvoir. Pas grave, la vie est un arc en ciel. Il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs : c'est inscrit sur un de mes tee-shirts, donc c'est vrai. :-)
Bonne journée !
Bonsoir,
Voici bientôt un mois que j'ai proposé une discussion sur le thème du silence entre les mots. Voici un essai de synthèse de nos échanges.
Entre le stimulus, pour nous tout particulièrement la nourriture, et la réponse (plusieurs réponses possibles), il y a l'espace, la liberté de choisir sa réponse : manger la nourriture, la préparer maison, ne pas la manger mais la regarder, la toucher, la déguster, en évoquer le souvenir, la laisser nous réconforter, jouer avec les mots, en parler, la préparer pour l'autre, la recevoir de l'autre, l'offrir, la partager, la présenter de façon agréable.
Il s'agit de nettoyer un processus enrayé, d'apprendre ou de réapprendre à répondre, à choisir. En filigrane tout au long des échanges de l'émotion, de l'amour et des sourires, donner le temps au temps... "devenir l'ami de soi même....de ses pensées qu'on laisse passer ou qu'on saisi, si elles nous sont utiles"
"Ces échanges bien sympathiques" nous permettront-ils de remettre les pendules à l'heure une fois pour toutes?
Victor Hugo pense qu'il n'est rien au monde d'aussi puissant qu'une idée dont l'heure est venue : Pour arroser les graines spécifiques que nous possédons, ralentir ensemble et communiquer c'est à dire mettre ensemble ce que l'on a d' unique.
Merci pour votre participation :-)
Marie
Joli !
J'aime bien le texte sur l'indien.
Il me rappelle un précepte du bouddhisme qui pose que des graines que nous possédons en nous, comme dans un jardin, ce sont celles que nous décidons d'arroser qui donnent quelque chose.
Difficile le silence, Izabelle, oui, se retrouver face à soi-même.
Bonne soirée à vous 2.
Aujourd'hui après-midi, en ce dimanche au ciel bleu, j'irai écouter au bord de l'eau le silence entre le chant des oiseaux.
Belle journée à tous et à toutes :-)