Je commence en mai-juin 2017
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Je passe en coup de vent (encore) pour dire à celles qui me connaissent que je n'abandonne rien. Je suis juste dans une période où je ne touche pas terre.
Je suis mon programme à mon rythme. J'en suis à la défusion et j'ai beaucoup de mal. Je crois que je ne comprends pas grand-chose, à vrai dire... Je n'ai pas encore repéré mes pensées automatiques. J'ai essayé l'exercice sur plusieurs jours avec une pensée actuelle, mais c'était surtout une situation qui me plombait.
J'ai imprimé certaines conversations du forum et les articles du site pour lire tout ça à tête reposée.
J'ai eu mon premier appel d'Anne-Lyse, il y a deux semaines et ça m'a beaucoup déstabilisée (notre conversation, pas Anne-Lyse).
Du coup, je me tords les doigts, je me regarde de façon suspicieuse dans le miroir (j'ai l'impression d'être deux), je me retourne sans me prévenir pour voir si je me suis, un grand poignard du passé dans chaque main.
Mais tous les matins, je glisse dans mon baluchon cérébral, une petite phrase qu'Anne-Lyse a lancée dans notre conversation, véritable baguette magique sur l'inquiétude qui me serrait la gorge : "Tout ce qui a été conditionné peut-être déconditionné".
Je suis donc une Bidouille qui a été mal emballée. Un joli rouge à lèvres cerise emprisonné dans un vilain paquetage gris verdâtre spécial Halloween réservés aux tubes rouges- sang.
Tiens... Je ne viens pas de faire une pratique de pensée automatique, là ?
Je sens que 6 mois de coaching ne me suffiront jamais, mais comme je l'ai dit à Anne-Lyse, j'ai tout mon temps. J'ai déjà fait un petit trou dans mon traître d'emballage pour avoir un filet d'air pur. Me voilà prête à prendre la route.
J'espère que ça va bien pour vous. Je vais réunir vos messages sur papiers pour les lire au chaud dans mon lit après mes grosses journées de femme au bord de la crise de nerfs.
A très vite !
Merci pour les enseignements que procurent vos contributions. Cette communauté est une grande aide dans le programme, même si elle a été bien mise à mal avec les dysfonctionnements du site.
J'ai d'ailleurs perdu mes copinautes de mai-juin de début de programme que je salue si elles me lisent .
Pour info, je viens de créer mon blog dans lequel je noterai, pour mémoire, pour moi et pour vous si cela vous intéresse, les liens vers les ressources qui m'accompagnent dans ma démarche vers un mieux-être alimentaire et global (livres, vidéos, musique, articles...).
J'ai commencé avec un billet reprenant une vidéo souvent évoquée par Izabelle, celle de Mr Ramesh sur la peur.
Elle vaut le détour, par sa sagesse et son grand humour.
Souvent les sages ont beaucoup d'humour, il n'y a qu'à voir le Dalaï-lama, Matthieu Ricard...
Mr Ramesh reprend un principe de Russ Harris, dont je relis en ce moment "le grand saut", concernant les émotions, dont la peur justement. Pas question de les évincer, ni de les contrôler, ces émotions, mais il s'agit bien de les accepter, les accueillir pour les transformer en énergie.
Plus simple à lire et à dire qu'à appliquer, car il faut changer son logiciel par l'entraînement, mais quel changement cela procure, quelle différence cela fait... petit à petit.
Je vous souhaite un bon week-end.
Evelyne
c'est surtout le signe que tu ne tolères pas la sensation de faim
une petite faim met des heures avant d'en devenir une grande
ce que j'entends par grande, c'est quand on a des nausées et des maux de tête
pendant longtemps je n'ai pas toléré la petite faim car c'était une "tension" et j'étais programmée pour éliminer toute tension, tel un exterminateur de tensions
aujourd'hui ma petite faim dure environ une heure avant d'évoluer sur la moyenne
et je peux rester une heure ou deux sur un moyenne faim sans que cela soit un véritable problème pour moi
je peux dire qu'il y a quelque temps cela aurait été impossible
mais cette souplesse est fondamentale, pour nous aussi sur le plan psychologique, elle nous permet d'améliorer notre relation à la nourriture
je te conseille de pratiquer l'activité "pleine conscience sur la sensation de faim" c'est définitivment elle qui m'a permis de modifier totalement mon rapport à la faim
izabelle jeu 29/06/2017 - 09:16la faim est un signal qui donne beaucoup de souplesse, c'est justement très utile pour s'adapter aux contraintes sociales
Bonjour,
izabelle, mon expérience de la faim est si éloignée de l'idée de souplesse ! Et puis une petite faim devient vite une grande faim, je ne sais pas pourquoi...
bonne soirée
Adonon
merci Adonon pour avoir partagé ton histoire tu as un beau parcours de résilience
Monnalisa, c'est normal !
quand on a faim, mais qu'on ne peut manger, la faim se met en "stand-by", c'est à dire en attente, ce qui est bien pratique ma foi pour attendre l'heure de la pause justement
on a l'impression d'avoir plus faim, mais en fait normalement si (à moins que la première ait été une "fausse" faim)
si on a vraiment eu faim à 11h, elle est toujours là à midi, simplement elle est en stand-by (et en train de progresser vers une faim plus intense)
il suffit alors de manger même si on n'a plus de signaux physiques, ils réapparaissent à la première bouchée
bien sûr dans le cas où l'on a eu l'impression d'avoir faim mais en fait c'était pas une vraie faim, c'est une autre histoire bien sûr
la faim est un signal qui donne beaucoup de souplesse, c'est justement très utile pour s'adapter aux contraintes sociales
de mon côté le matin j'ai souvent faim à partir de 11h, mais je travaille
alors vers midi je retrouve naturellement ma bonne faim
tout ceci est question d'habitude, continue à porter attention à tes sensations et cela deviendra plus clair progressivement
Bonjour,
oui, izabelle, j'espère parvenir à déguster de façon habituelle, comme tu me décris.
Pour ce qui me concerne j'ai consulté un psychiatre psychanalyste, je n'attendais pas de résoudre avec son aide mes difficultés avec l'alimentation, qui sont une partie d'un tableau plus large. Ce travail m'a sortie d'une dépression, et aujourd'hui je suis vivante, apaisée et en accord avec moi-même (enfin, la plupart du temps, comme tout névrosé qui se respecte !)
LC m'est d'une aide précieuse pour des conseils qui semblent relever du bon sens, mais ne sont pas si évidents à repérer et mettre en oeuvre, et pour des outils pratiques. Ce travail n'est possible pour moi que dans la mesure où j'ai pu au préalable débrouiller le pourquoi du comment de ce rapport torturé à la nourriture, comment ça s'inscrit dans mon histoire.
C'est d'autant plus important que j'ai été élevée dans la folie d'une mère qui me traînait toute petite déjà chez le pédiatre avec la certitude que j'étais obèse, alors que j'étais plutôt fine pendant toute l'enfance. Une amie se souvient de moi au collège comme "d'une fille grande fine et sportive", tellement éloignée de la façon dont je me voyais à l'époque (énorme et molle !). cette époque je vivais un véritable cauchemar, les maltraitances déjà très présentes et variées dans l'enfance ont viré au sordide, au motif qu'à la puberté j'avais pris du poids. Bref, il me fallait d'abord renoncer à me maltraiter par des régimes (et toutes sortes de contrôles et punitions), ce qui revenait à poursuivre la violence subie dans l'enfance en devenant mon propre bourreau... Je peux maintenant suivre le programme LC sans ambiguïté, sereinement, pour mon bien-être.
Je précise que même si je suis en surpoids (obèse selon les critères d'imc), je ne viens pas ici pour maigrir mais pour apprendre à manger de façon "ordinaire", pour ne pas dire "intuitive".
ohlàlà, je vais saoûler du monde si je continue !!!
Bref, nous venons chacun à LC avec une histoire et des attentes différentes, parce qu'on a le sentiment que la réponse proposée nous conviendra, et aussi parce qu'on comprend vite que l'infantilisation et les prescriptions alimentaires n'ont pas leurs places.
Adonon
monnalisa mer 28/06/2017 - 07:26J'ai aussi du mal à sentir ma faim, aussi bien avant de manger qu'après. Quand dois-je m'arrêter ?
si tu as du mal à sentir ta faim, est-ce parce que tu manges trop tot? avec une petite faim je veux dire
car celle là se rassasie très vite
de mon côté j'essaie d'attendre la plupart du temps une "bonne" faim c'est à dire un bon appétit
ou autrement dit : "les crocs"
le plaisir est plus intense et il est beaucoup plus facile de sentir quand s'arrêter
J'ai regardé cette vidéo, je ne m'attendais pas du tout à ce ton ! Comme il est drôle de Mr Ramesh ! Merci d'en avoir parlé.
Adonon