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Bonjour à toutes ça fait longtemps mais je ne vous ai pas oublié, je reviens et je tombe sur cette conversation qui me fait pleurer!
Je suis entièrement accord avec Isabelle, quand on recherche l'approbation de sa mère on s'expose à se remettre en souffrance car cette approbation ne sera pas là comme on voudrait: car à ce moment là on est toujours la petite fille enthousiaste qui attend un partage enthousiaste et qui reçoit une grosse critique à la place, de la part de sa maman et c'est très rude. Je parle en connaissance de cause , je viens à peine de renoncer à cette approbation concernant mes choix pro (et ma ligne) après un gros travail personnel, sauf qu'une certaine tristesse est toujours présente, je sais qu'il faut faire sans l'approbation de ma mère, ce qui est difficile.
Maureen tu t'es remise dans la peau de la petite fille qui recevait les critiques (par personnes interposées peut être ), et tu t'es infligée toute seule les critiques, tu es devenue ta mère vis à vis de toi même, ou quelque chose comme ça... je crois... hein parceque je ne suis pas psy.
Moi dans mon cas ce qui m'a apporté le soutien et l'approbation ce sont mes enfants et mon mari, d'une manière toute simple, en étant partant à fond comme le sont les enfants et en laissant faire ce qui me plait pour mon mari avec un soutien discret et bienveillant. (même si la confiance en moi c'est pas gagné totalement...)
Avec LC pour le poids on est seul face à ses blocages et on peut partager sur les forums, il m'est arrivé un blocage dernièrement c'est pour cela que j'ai disparu des radars, je n'arrivait pas à faire l'étape de la dégustation je suis restée bloquée au 1 er jour pendant 3 semaines parce que je mange trop vite, et j'ai décroché le telephone au rendez vous coach d'hier (je l'aurai bien annulé mais j'ai maintenu) et là ça m'a fait repartir rien que de constater avec mon coach que oui j'était bloquée et d'en mettre en lumière les causes (mange trop vite, sans faim ,pourquoi? Pour combler un vide, pourquoi je pas continuer? : je me juge faisant mal et je veux faire bien...)
Tout ca pour dire que quand on est face à un mur (son blocage,.. ta crise par rapport à la robe et la photo) le fait de l'identifier et de se sentir désemparé car ne sachant pas quoi faire, c'est déjà beaucoup, mon spy disait que c'est dans ces moments là que le travail se fait, et moi bien avancée de l'accepter de mauvaise grace, mais en vrai les murs d'écroulent ou disparaissent à un moment donné, le problème réapparait mais on sait mieux le gérer, le mettre à distance, le voir venir surtout!
Regarder en face mon blocage que je connaissait m'a fait du bien, avant j'étais dans une sorte d'inconscience, je savais qu'il était là mais bon c'était comme ça! et là je suis repartie, j'ai dégusté hier toute la journée en attendant la faim avant
Maureen Abonné mer 04/07/2018 - 16:33Mais finalement, le côté positif, est qu'à chaque fois que quelque chose me dérange fortement (pas la crise en soi mais le fait d'avoir "encore" craqué, et le découragement qui en découle, le fait d'avoir réagi de façon disproportionnée), je me dis : "Que dois-je faire maintenant, que dois-je changer, que dois-je éviter, qu'est-ce qui me dérange vraiment ?" etc.
J'ai en ce moment l'impression d'être de retour dans la phase de disparition progressive des crises, comme c'était le cas il y a 12 an avec la découverte de "Maigrir sans régime" du Dr Z, donc à vue d'avion c'est très bien, mais quand cela m'arrive encore, c'est comme si je devais tout recommencer.
Avec une psychologue qui m'a suivie jusqu'à il y a 1 an, nous avions révélé ma dualité entre mon côté très analytique avec beaucoup de recul, et mon côté émotionnel, mon enfant intérieur, qui me tétanisait. Les 2 se confrontaient (et encore maintenant) sans arriver à se compléter.
Il y a toujours en moi une enfant apeurée. Mais une enfant, c'est aussi la spontanéité, la capacité à s'émerveiller de petites choses, la curiosité... Je ne veux pas que cette fillette s'en aille. Je veux plutôt la rassurer.
eh ben dis donc c'est sûr qu'être éduquée de cette façon laisse forcément des traces et il ne faut pas chercher bien loin cette dualité dont tu parles
la petite fille terrorisée a reçu des injonctions fortes petite.....
et l'association entre maigreur et beauté par ta mère questionne beaucoup..... c'est en plus tellement loin de la réalité.....
moi ce qui m'aurait questionné c'est que tu veuilles demander à ta mère l'avis sur la robe.....
c'est surtout de ça qu'il faut s'affranchir
surtout pas à elle !!!!!!!
c'est pour ça la crise, la petite fille apeurée, tu dois la protéger et ne pas l'exposer au jugement de quelqu'un qui est à la fois si important pour elle et à la fois si destructeur de part sa menace
essaie d'écouter TA voix intérieur, ton intuition pour choisir une robe, celle que tu as envie de porter ce jour là
et pour protéger ton enfant intérieur ne te soumets pas au jugement de ta mère sur une question qui semble chez elle pathologique
super pour ces deux robes si elles sont belles, on devrait se donner des tuyaux de robes seyantes car moi j'ai beaucoup de mal à en trouver
Fragile en ce moment.
La stabilité comportementale et émotionnelle ne tient décidément qu'à un fil. J'ai acheté par correspondance 2 splendides robes courtes en crêpe, en 2 couleurs différente, l'une bleue fumée et l'autre rose pêche à petites fleurs, pour le mariage de mon frère. C'est déjà un miracle de les avoir commandées à MA taille, et pas une en dessous. Je les ai essayées, elles sont très bien coupées et tombent bien ; je me suis trouvée jolie dans la glace, je me suis prise en photo avec chacune pour les envoyer à ma mère et qu'elle m'aide à trancher. Et là, patatras ! Sur les photos, je me suis trouvée grosse, depuis le visage jusqu'aux chevilles, et le résultat, je vous le donne en mille : une crise, suivie d'une autre aujourd'hui...
Une photo, c'est encore pire qu'une balance.
Mais finalement, le côté positif, est qu'à chaque fois que quelque chose me dérange fortement (pas la crise en soi mais le fait d'avoir "encore" craqué, et le découragement qui en découle, le fait d'avoir réagi de façon disproportionnée), je me dis : "Que dois-je faire maintenant, que dois-je changer, que dois-je éviter, qu'est-ce qui me dérange vraiment ?" etc.
J'ai en ce moment l'impression d'être de retour dans la phase de disparition progressive des crises, comme c'était le cas il y a 12 an avec la découverte de "Maigrir sans régime" du Dr Z, donc à vue d'avion c'est très bien, mais quand cela m'arrive encore, c'est comme si je devais tout recommencer.
Avec une psychologue qui m'a suivie jusqu'à il y a 1 an, nous avions révélé ma dualité entre mon côté très analytique avec beaucoup de recul, et mon côté émotionnel, mon enfant intérieur, qui me tétanisait. Les 2 se confrontaient (et encore maintenant) sans arriver à se compléter.
Il y a toujours en moi une enfant apeurée. Mais une enfant, c'est aussi la spontanéité, la capacité à s'émerveiller de petites choses, la curiosité... Je ne veux pas que cette fillette s'en aille. Je veux plutôt la rassurer.
@Maureen Comme tu as raison tout ne tient qu’à un fil! Tu a parlé de ta mère récemment si je ne me trompe et du jugement qu’elle peut avoir sur ta belle sœur et son surpoids. Je ne peux pas m’empêcher de faire un lien entre elle et ne pas t’apprécier sur une photo qui lui est destinée. Tu vas me dire que non ce n’est pas ta mère qui est à l’orIgine de ta crise mais l’image de toi en photo, ok. Néanmoins?
@Marie, figure-toi que j'y ai pensé aussi ;) Je ne pensais pas vraiment trouver un lien mais finalement, ce n'est certainement pas innocent.
Même si j'ai réussi à prendre le la distance (y compris géographique) face à la relation étouffante et toxique avec elle, le fait que je me montre "grosse" (c'est relatif hein, on parle de ses critères), prouve que quelque part je la déçois comme ça. Et ce, même si c'est inconscient chez elle. Mais en même temps, j'ai tenu à lui envoyer ces photos car je n'ai pas à m'en cacher. Et au fond, cela m'a peut-être fait du bien aussi.
De toute façon, une bonne façon de savoir si j'ai grossi, c'est qu'elle ne dit rien dans ces cas-là. Sinon elle fait toujours remarquer aux gens qu'ils ont maigri. En fait elle veut faire plaisir dans un cas, et ne pas vexer dans l'autre. Mais quand on sait que son critère de beauté est la minceur extrême (elle est maigre), je ne peux que me dire qu'elle me trouverait plus belle si j'étais plus mince.
Elle s'est fait vomir pendant des années, mes frères et moi avons fini par le remarquer, mais elle était dans le déni. Et surtout, ce n'était pas un schéma "classique" de crise, manger beaucoup en cachette puis se faire vomir. Non, elle mangeait beaucoup en permanence, puis allait aux toilettes, comme un rituel quotidien. J'ignore où elle en est avec ça, mais je n'ai plus envie de le savoir.
Voilà où je veux en venir : pendant mon adolescence, quand nous étions ensemble, en voiture ou dans la rue, elle ne pouvait s'empêcher de s'exclamer, en croisant une personne obèse : "Oh la la", ou pousser un soupir d'étonnement, ou dire "Mais comment peut-on faire pour se laisser aller comme ça" avec un air dégoûté. Et moi je serrais les dents en pensant : "Si tu ne te faisais pas vomir, tu serais comme ça aussi, tu triches..."
Elle a des excuses aussi, tout ceci a été généré par un passé compliqué, ici je parle seulement des répercussions sur nos vies, à mes frères et moi. Sur 4, nous sommes 3 à avoir, ou avoir eu, un problème avec la nourriture.
Bonjour les filles,
Pas de connexion depuis le 25 juin dernier entre autres pour causes de déménagement (et emménagement pour une nouvelle vie à 4 en famille recomposée) et ensuite de vacances pendant 15 jours (toujours en famille).
Je reviens aujourd'hui, je m'étais arrêtée en plein exercice sur "la pleine conscience de la faim" (tout au début du programme). Je recommence.
Je ne sais pas si je serais très présente sur les forums, je me trouve déjà plein d'excuses pour ne pas me connecter et faire le programme...alors je préfère me concentrer sur les exercices.
Bon courage à toutes !