la colère et la frustration
Bonjour toutes et tous,
Petite question: que faites vous de vos colères et de vos frustrations? J'ai un peu l'impression que c'est peu évoqué ici et j'aimerais avoir des pistes..spécifiquement sur ces émotions là!. Je me fous en pétard assez souvent et je bouillonne intérieurement et extérieurement d'ailleurs ,et souvent... je fais un détour par la pâtisserie du coin ou par le frigo pour me calmer... Mauvaise pioche donc!Car après je ne suis pas très fière...
....
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
MMMMh, l'expérience de la raclette en dégustation... Moi j'en suis à ma semaine "à la recherche de la bonne faim", aujourd'hui j'expérimente la faim moyenne et là... tu me donnes faim de fromage doré et croustillant !!
Soazigou : je suis à 200% d'accord avec toi sur le lien entre pardon et colère, ton analyse est super !
re
Eh mais l'expérience de la recherche de la bonne faim c'est après ou avant le carnet de la faim? Pfff.. j'ai craqué sur un ptit bout de choc...(2 carrés) alors que j'avais pas faim, mais ce temps me donne les crocs... je crois que pour la première fosi de ma vie je vais essayer le solarium.. juste pour avoir chaud et être exposée à la laumière!!
Bon pour le pardon ,moi j'ai une autre pratique..... il me semble qu' on ne peut au fond se pardonner qu'à soi-même, que pour les autres, c'est juste qu'à un moment donné du travail sur soi, il y a quelque chose qui "lâche",comme si le mal qu'on nous a fait n'était plus notre affaire, comme si le réservoir de colère ou de haine était vide, c'est à celui qui a fait mal de s'arranger avec lui même... je ne sais pas si c'est clair ce que je dis mais je l'ai vécu. Parfois, à vouloir pardonner très vite on augmente au fond le ressentiment.
Laisser faire le temps... comme dans bcp de domaines...
Bonjour à toutes,
je suis d'accord avec tout le monde !
Soazigou : oui, l'écriture fait un bien fou même si on est à deux doigts de casser le clavier ou la pointe du crayon ! Le pardon... vaste sujet, en effet, je pense aussi que pardonner permet de faire baisser la colère. Au début du programme, j'étais très en colère contre ma mère alors j'ai travaillé là dessus en y mettant le plus de bienveillance possible et ça va beaucoup mieux. Je commence aussi à ME pardonner et ça.... Ca fait du bien ;-)
Lourdes et Ariane Nounette : la colère ça fait peur... Vous savez comme quand on était petites et que papa (ou l'instit ou...) nous criait dessus.... Et puis oui une femme en colère c'est pas beau... Mais on a le droit d'exprimer cette colère, il faut le faire... Mais pas n'importe comment donc, pour ça : RPC et pourquoi je suis en colère ? Contre qui ? Qu'est ce que ça me fait ? et souvent on a des surprises.... Ariane Nounette : trop chou le bébé sur la photo !
Enfin Laureline : Collier de perles ou pelote de laine, même combat ! Il faut trouver la racine de cette colère et ça peut parfois être long et douloureux...
Bon Pleined'Espoir il était bon le fromage ?
Bonne journée à toutes, le soleil montre un rayon entre deux nuages, ça fait un bien fou !
Hello,
Merci à toutes de vos messages.... munie d'un calepin, d'un coussin et d'autres outils encore... je me prépare à mon prochain coup de sang.... oui Curuni le fromege était succulent et j'ai fait une expérience que je ne suis pas prête d'oublier:
Seule car mon mari était retenu au travail, j'ai commencé la raclette mettant de côté ma culpabilité d'avoir très faim et de ne pas avoir envie d'attendre. Et entre chaque portion, que je dégustais en poussant des soupirs d'aise, je me demandais as-tu encore faim? comme la raclette impose d'attendre que la prochaine portion soit prête ce fut extrêmement intéressant d'observer cela dans le silence et pour la première fois j'ai expérimenté l'évolution en lenteur de ma faim... jusqu'à sentir que c'était bon, j'avais exactement assez mangé! Vraiment une expérience que je ne vais pas oublier de sitôt!
Bonne journée à toutes et .... à nos calepins..
Comme dit ci-dessus, j'essaye aussi d'écrire quand je suis en colère. C'est très mouvant, comme émotion je trouve... On pense être en colère contre quelqu'un, une situation, et en fait il y a tout un collier de perles de colère qui défile quand on écrit...
Je fais aussi de temps en temps des rêves pleins de colère, et je les écris le matin dans un cahier (les autres rêves aussi, quand je m'en souviens). Ce ne prend pas forcément sens sur le coup, mais il m'arrive de relire plusieurs rêves à la suite, et c'est plus parlant. Quand c'est une colère bien (r)éveillée, en journée, souvent, j'ai besoin de décanter avec un peu de marche ou de piscine, ça fait baisser les tensions corporelles. L'écriture n'est possible qu'après.
Je n'ai pas encore essayé la rpc dans ces moments. Je me rends compte que j'y pense plutôt pour les moments d'anxiété, alors que là, oui, ça semble une bonne piste pour la colère aussi... En fait, l'anxiété je trouve cela différent, c'est un peu plus diffus. Alors que la colère arrive par accès. Du coup, ma difficulté, ce serait comme pour les EME : la colère, ça me déborde par moments, alors prendre le temps de m'arrêter, de respirer, ça demanderait une certaines discipline...
Je fais comme Soazigou pour évacuer la colère: je prends une calepin et un stylo et je déverse tout ce qui est dans ma tête à ce moment-là. En général, je suis très en colère au début et de fil en aiguille je vois qu'il ya avait en réalité d'autres émotions cachés derrière. Quand je fais ce genre d'exercices je finis en larmes, vidée mais tellement soulagée.
Ensuite j'ai appris à me donner le droit d'être en colère, parce que la société n'aime pas ça la colère, c'est mal, vilain, bouh pas bien d'être en colère. Sauf que parfois ben on choisit et non seulement on sent la colère mais e plus on sent une forme de culpabilité à être e colère, alors on voudrait la cacher, la rentrer, la contenir et ça nous fait encore plus mal.
Alors je me donne le droit d'êtreen colère, comme ça au moins j'échappe à la culpabilité. On fait ce qu'on peut hein pour se dégager
Après reste le moyen d'aller se défouler, courir, sauter, cogner dans un coussin. Jacques Salomé conseille de réserver un coussin à cet effet où on peut se défouler en toute conscience...
Bonsoir,
je trouve le temps de répondre et ... Lourdes a écrit ce que je pensais.
La colère, c'est une émotion, c'est corporel, c'est légitime, ça se "vit" ...
Ca ne se fait pas pour une femme d'être en colère. Et quand un enfant a une décharge émotionnelle on s'indigne "il fait une colère".
La colère c'est très cadré. Il faut une raison sinon c'est pas ... admis.
Mais moi j'aimerais bien qu'on réhabilite la colère.
C'est vrai que ça peut faire beaucoup de dégâts la colère. Ca fait monter la tension, ça perturbe la digestion, ça peut même être mis en cause dans des cancers (ça ronge).
Mais c'est l'émotion qui permet le plus de se mobiliser. Pas comme la peur qui paralyse, pas comme la tristesse qui vous englue. La joie se suffit à elle même. La colère soulève les montagnes, c'est l'émotion de haute énergie, moi je respecte.
A mon avis, en plus, il ne faut pas confondre la colère et l'agressivité qu'on retourne contre soi. Parfois ce qu'on prend pour de la colère c'est de la peur qu'on convertit. Parce que la peur, c'est pas très valorisé non plus.
Ce qui est inconfortable je pense c'est de ne pas savoir ... je crois qu'on ne sait gérer que ce qui a un sens ...
Moi ce qui me submerge c'est souvent l'angoisse. Et parfois des bouffées de violence, qui viennent de loin, quand je n'ai pas de prise sur mes enfants. C'est sûrement de la colère aussi. J'aimerais savoir la comprendre, la gérer.
Soazigou, est-ce que tu peux nous en dire plus sur le lien entre la colère et le pardon ? est-ce que le pardon te semble incontournable ? (c'est ce que j'ai compris mais je ne comprends pas pourquoi).
Hello Ariane Nounette,
Soazigou, est-ce que tu peux nous en dire plus sur le lien entre la colère et le pardon ? est-ce que le pardon te semble incontournable ? (c'est ce que j'ai compris mais je ne comprends pas pourquoi).
J'évoquais une colère qu'on a en soi depuis longtemps, et qu'on continue à porter comme un animal familier, ça ne veut pas dire qu'on a un masque de rage ni rien de ce genre, mais c'est en nous.
Parce qu'on nous a fait du mal par exemple, ou bien que nous avons été humilié, et qu'on en a conçu une grande souffrance, et que cette douleur ne disparait pas, rien à faire, on reste scotché la dessus.
Reste une colère vivace parfois exprimée, la plupart du temps enfouie sourdement , mais prête à ressurgir, et même quand elle utilise des artifices pour se manifester, à un moment ou un autre, on retombe sur les raçines de cette colère, son acte fondateur.
La colère nous met en contact avec notre souffrance, sans relâche, elle nous ravage et pour pouvoir continuer à avancer, échapper à cette destruction il faut "pardonner". Je bute sur ce terme de pardon, (trop près du "Pardonnons à ceux qui nous ont offensés") mais je sais intuitivement que c'est la seule clé pour avancer, CAD, se délivrer du ressenti de colère ou de haine qu'on peut finir par porter en soi. Qui est dévastateur, et bloque la route à toutes les autres émotions et sentiments largement plus gratifiants.
Alors, pardonner n'est pas oublier, ni signer un chèque en blanc, mais c'est retrouver la liberté. Enfin, je vois cela comme ça. Ecrit comme ça c'est super, sauf que dans la réalité, c'est difficile. Ce pardon ne serait alors rien d'autre qu'un lâcher-prise ultime, accepter que les choses soient comme elles sont, et les laisser s'éloigner sans s'y accrocher. Ceux qui ont généré cette colère ne sont finalement pas concernés, ce lâcher-prise de colère n'est qu'une affaire entre nous et nous.
Je ne sais pas à quels signes on reconnait qu'on est passé de l'autre côté? Peut-être que de pouvoir penser à ce qui nous ramènait à la colère ne génère plus d'émotions rageuses. Ben, j'ai du TAF, et je redis, c'est dur, dur, dur, et long, long, long...
Hier matin, le hasard (?) voulait que j'ai une remontée de colère, (bien que par moments, je sente que j'avance), au moment ou j'ai lu le post. J'ai en effet jeté sur papier ma colère, mais ce coup-ci, pas terrible le résulat hier.
Ma remarque : Je me demandais comment faisaient les autres personnes pour se dégager de la colère, si elles voyaient le pardon comme une possibilité.
On s'éloigne du sujet Line Coaching? Je n'en suis pas sûre.
Colère = Emotion noire (= pour moi hier AMidi EME 8 sur echelle Apfeldorfer/Zermati, ouaffffffffffffffffff).
Pardon/lâcher prise sur colère trouveraient leur place ici, enfin, je crois.
J'ai relu ce matin mes notes jetées hier sous l'emprise de la colère. Je me suis dit "Franchement, tu comptes encore tirer ce boulet combien de temps". Je suis en progrès, non???
J'ai écouté la méditation enregistrée de C. André sur les émotions douloureuses, encore ce matin.
L'aurait-il écrite pour moi?????????????????????? Trop drôle, Soazigou!!
Bonne journée sans colère, mais avec pluie..
Soazigou j'aime beaucoup ta signature !!
Alors, pardonner n'est pas oublier, ni signer un chèque en blanc, mais c'est retrouver la liberté. Enfin, je vois cela comme ça. Ecrit comme ça c'est super, sauf que dans la réalité, c'est difficile. Ce pardon ne serait alors rien d'autre qu'un lâcher-prise ultime, accepter que les choses soient comme elles sont, et les laisser s'éloigner sans s'y accrocher. Ceux qui ont généré cette colère ne sont finalement pas concernés, ce lâcher-prise de colère n'est qu'une affaire entre nous et nous.
Je te posais la question du lien entre pardon et colère parce que j'ai été confrontée au problème.
Je ne sais pas comment exprimer ma vision ... Je vais illustrer ce que je pense mais du coup je vais parler de moi un peu longuement
J'ai été maltraitée psychologiquement quand j'étais enfant, par une personne qui avait une maladie mentale et n'était donc pas consciente de mal agir. C'était dégueulasse, mais ce n'était pas sa faute (et ça n'est pas drôle d'avoir une maladie mentale non plus).
D'un autre côté bé moi c'était pas ma faute non plus.
Je croyais que le problème venait de moi, pour des tas de raisons. Et un jour, j'ai découvert que non, c'était pas normal ce que je vivais, et même, je ne le méritais pas. Je me suis rendu compte que j'étais très en colère. J'ai haï cette personne. Et je me suis haïe aussi pour ça.
C'est après que j'ai appris la maladie mentale.
Ca n'a pas éteint ma colère. Ca n'a pas effacé ce que j'ai vécu petite fille. Ca n'a rien réparé, de savoir que cette personne n'avait pas fait exprès de me harceler, me dévaloriser, me terrifier toute mon enfance (en pensant sincèrement, avec la distorsion de jugement due à sa maladie, agir pour mon bien).
Alors pardonner ?
pardonner quoi ? à qui ? puisque personne n'était coupable. Est-ce qu'il y a une faute si personne ne l'a commise ?
Je n'ai jamais pensé que pardonner était incontournable pour éteindre la colère.
L'injustice de la situation me révolte encore, pour autant j'ai une relation apaisée à cette personne. Je ne lui en veux pas, ce n'était pas sa faute. Je suis désolée pour sa folie, je mesure ma chance de ne pas en avoir hérité.
Je n'en veux pas non plus à ceux qui m'entouraient et ont vu ce qui se passait sans intervenir, sans me protéger. J'ai été en colère pour ça aussi, sans doute même davantage. J'étais une petite fille !! et personne ne m'a aidée !! Mais la folie, personne n'est vraiment armé pour la comprendre ou la détecter. Et les gens font tous au mieux de ce qu'ils savent faire avec les ressources qu'ils ont. (Je ne dis pas que j'ai compris ça tout de suite, il a fallu que je fasse des rêves pour faire ce chemin là).
Je n'ai rien pardonné. La révolte et la colère sont toujours là au fond. Mais bon, ça m'a appris des choses, ça m'a ouverte aux émotions et aux difficultés des autres, ça a fait de moi ce que je suis, et même si, soyons honnêtes, je ne m'aime pas, en tout cas il y a des qualités que je me reconnais et elles sont nées de là.
Parfois les gens sont prisonniers d'eux-mêmes, et aussi d'un schéma familial. Cette folie a permis au moins de casser la chaîne familiale toxique. Je ne suis pas la mère que j'ai rêvé d'être mais je ne suis pas un parent toxique et je le dois à ça.
Comme le dit Pleinedespoir le plus dur ça a été de me pardonner à moi-même je pense.
Pour répondre à ta préoccupation, je crois davantage à la recherche de sens qu'au pardon. Je pense qu'on ne sait pas gérer ce qui n'a pas de sens. On ne peut pas le penser. On ne peut pas passer sur la colère, on ne sait pas l'éteindre, tant que ce qui a créé cette colère n'a pas de sens.
Et moi le sens je l'ai trouvé dans une lignée familiale tellement pesante, tellement rigide, qu'un jour ça a créé une faille dans le psychisme d'une personne ... Je comprends que ça ait pu arriver. Ca reprend sa juste place dans mon histoire.
Et je l'ai trouvé aussi dans ce que j'ai construit après. Parce qu'au fond, ce que j'ai vécu n'a pas de sens, je ne peux rien pardonner à personne parce que personne n'est vraiment fautif. Mais je pense que ce que j'en ai fait "répare" ce que j'ai vécu, que ça lui donne une perspective, et que ça lui donne un sens en quelque sorte.
Je ne sais pas si c'est clair.
En tout cas, ça, ça m'apaise beaucoup de le penser. Ca m'a permis d'accepter ma colère, de la reconnaître comme légitime, comme une partie de moi, de mon histoire. De penser à la petite fille que j'ai été, à toute la honte, la peur, le chagrin, la solitude. Et de serrer mentalement contre moi cette petite fille et de lui dire que c'était pas sa faute. Et que je comprends qu'elle se déteste pour ça, et que c'est pas non plus sa faute si elle se déteste. Qu'elle n'aurait rien pu faire de mieux.
Je ne sais pas si on peut dire que je me suis pardonnée. Mais c'était mon expérience pour prendre de la distance avec cette colère qui aurait pu me détruire. (D'ailleurs quand je suis submergée par des pulsions de violence, je sais d'où ça vient, je n'ai pas tout purgé ...).
La vie se charge de réactiver régulièrement toutes les émotions de cette période difficile, et c'est à ces moments là que mes émotions deviennent toxiques, comme cette personne l'a été pour moi sans le vouloir. Chaque échec est cet échec là : je n'ai pas réussi à me faire aimer, je ne vaux rien, je suis hideuse. J'ai honte comme j'ai eu honte, enfant. Chaque colère porte la violence de cette époque, une violence que je n'avais le droit d'exprimer que dans les larmes.
C'est à ça que je pense quand je lis le début de ton message
J'évoquais une colère qu'on a en soi depuis longtemps, et qu'on continue à porter comme un animal familier, ça ne veut pas dire qu'on a un masque de rage ni rien de ce genre, mais c'est en nous.Parce qu'on nous a fait du mal par exemple, ou bien que nous avons été humilié, et qu'on en a conçu une grande souffrance, et que cette douleur ne disparait pas, rien à faire, on reste scotché la dessus.
Euh, j'espère que ça ne fait pas un peu "lourd" à poser comme ça. Je ne voulais pas m'épancher. Je voulais juste réagir à ce lien que tu penses être logique entre colère et pardon, comme la seule issue raisonnable.
Moi j'ai trouvé une issue en trouvant un sens à ce que j'ai vécu ...
Et peut-être qu'on dit un peu la même chose avec des mots différents. Parce que le sens m'a amenée au lâcher-prise ... et parce que je suis peut-être toujours en attente de me pardonner à moi-même ?
Désolée pour la tartine !! (en même temps, une tartine, c'est pas hors-sujet )
Bon rien à voir mais LC m'a eue, j'ai commandé le livre CD de C. André (que je suis depuis un moment, depuis ses ouvrages sur l'angoisse sociale
J'ai lu quelque part, je ne sais plus où, qu'à propos de la colère il y a des théories différentes : certaines disent qu'il faut exprimer la colère, la faire sortir (vider le sac), et ensuite, on n'est plus en colère. D'autre disent qu'au contraire, exprimer sa colère (quelqu'un parlait sur le forum de taper sur un coussin par exemple) ne fait qu'alimenter cette colère.
Des "expériences" psycho ont été menées (je ne sais plus du tout qd et où j'ai lu ça ...) : on mettait 2 personnes pas d'accord et en colère l'une après l'autre, l'une en face de l'autre (plusieurs couples d'expérience). Soit elles exprimaient leur désaccord, et le résultat était que les choses s'envenimaient jusqu'à devenir limite agressives et la colère paraissait s'autoalimenter. Soit elles n'exprimaient pas leur désaccord, mais cherchaient à discuter calmement en cherchant un consensus, et la colère tombait.
Alors ... c'est compliqué je trouve. Pour ma part, j'ai l'impression que plus je vais exprimer ma colère, et plus je suis en colère !!