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la colère et la frustration
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
Abonné
21 mai 2013 à 13h
Bonjour toutes et tous,
Petite question: que faites vous de vos colères et de vos frustrations? J'ai un peu l'impression que c'est peu évoqué ici et j'aimerais avoir des pistes..spécifiquement sur ces émotions là!. Je me fous en pétard assez souvent et je bouillonne intérieurement et extérieurement d'ailleurs ,et souvent... je fais un détour par la pâtisserie du coin ou par le frigo pour me calmer... Mauvaise pioche donc!Car après je ne suis pas très fière...
....
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Avis d'experts
c'est intéressant
pour ma part, à l'époque où je faisais une thérapie, il y avait deux phases de travail sur un problème, une difficulté, un ressenti subi durant l'enfance
d'abord faire s'exprimer l'enfant en soi, lui prêter des mots pour dire tout cela, que ce n'était pas normal ce qu'il vivait, que ce n'était pas juste, etc.... libérer la parole de l'enfant intérieur en lui donnant les mots qu'il n'avait pas à l'époque... à ce sujet j'ai remarqué que les traumatismes vécus avant le stade du langage étaient bien plus inconscients, car "sans mots"
ensuite, une fois qu'il a pu s'exprimer, dans la méthode thérapeutique que j'utilisais, on regardait la situation (bon, en état de conscience modifié) en la voyant d'un autre angle, en voyant un peu la "réalité", c'est à dire ce qui a amené la personne qui t'a fait ce mal-là à "en arriver là".... à voir son parcours, ce qu'elle-même avait vécu, etc.... tout ce qui a produit d'arriver à cette situation-là
non pas vraiment pour pardonner, mais pour comprendre profondément que cette situation-là est le résultat d'un vécu souvent difficile des individus, et surtout pour avoir la conviction que ce n'est pas notre faute si on a vécu cela, que c'est le résultat de choses vécues aussi par les autres, qui les ont amené à ne pas pouvoir réagir autrement
c'est un peu difficile à expliquer, mais du coup cela permet de voir que si, par exemple, on a la sensation que votre mère ne vous aime pas, ce n'est pas parce qu'elle ne vous aime pas, vous, en tant que personne, mais parce qu'à ce moment de sa vie, avoir une fille a réveillé des douleurs enfouies, et son rejet, ce n'est pas le rejet de soi en tant que personne, mais plutôt en tant que ce qu'on représente
personnellement cette approche m'a permis de me réconcilier avec mon histoire, à sortir des "pourquoi?????", à ne plus m'enfermer dans des croyances de type "personne ne m'aime, je suis une mauvaise personne"
simplement en comprenant ce qui s'est joué à cette période, pour pouvoir ensuite simplement passer à autre chose
pardon si ce n'est pas très clair, je voulais juste témoigner de cela suite aux derniers témoignages
Bonsoir,
Curini
Lourdes et Ariane Nounette : la colère ça fait peur... Vous savez comme quand on était petites et que papa (ou l'instit ou...) nous criait dessus.... Et puis oui une femme en colère c'est pas beau... Mais on a le droit d'exprimer cette colère, il faut le faire... Mais pas n'importe comment donc, pour ça : RPC et pourquoi je suis en colère ? Contre qui ? Qu'est ce que ça me fait ? et souvent on a des surprises.... Ariane Nounette : trop chou le bébé sur la photo !
Je comprends ce que tu écris. Je trouve d'ailleurs que c'est une représentation qui mérite d'être examinée (ce n'est pas universel, enfin en tout cas je n'ai pas la même).
Dans ce que tu décris ce qui fait peur c'est l'expression de la colère, plus que l'émotion elle-même. Et c'est sur ça que tu proposes d'agir si je comprends.
Quand je suis en colère, je pleure. C'est frustrant. Dès l'enfance on m'a "dressée" à convertir l'expression de la colère en une manifestation plus admise chez une petite fille, qui signe la tristesse. C'est de la triche !! mais c'est ancré en moi. Parfois je me dis que ça m'arrange : je ne dis pas des choses horribles sous le coup de la colère, je ne peux pas, je sanglote. Et parfois, je pète un boulon, le contrôle est débordé et la colère sort sous forme de violence ... physique quand j'étais enfant, verbale aujourd'hui quand je craque avec les enfants (je leur hurle dessus, ça me désespère).(et là, je me dis que la RPC a bien plus à m'apprendre que juste gérer mes EME)
Et parfois, je vois des hommes en colère alors qu'en fait, ils ont peur. Mais ils ne savent pas affronter leur peur, ni même gérer le fait qu'ils ont peur (un homme ça doit être courageux), alors ils se mettent en colère à la place. J'ai vu aussi ce phénomène avec la tristesse (un homme, un vrai, ça ne pleure pas).
Donc déjà ce n'est pas si simple de juste reconnaître qu'on est en colère. Et ce n'est pas non plus simple je trouve de savoir à quel moment c'est "trop".
Parce que parfois, la colère, c'est bien.
Je répète : j'aime la colère. C'est une émotion constructive. C'est une émotion de haute énergie. Ce n'est pas la peur qui change le monde, ce n'est pas la tristesse, mais la colère peut le faire.
Je m'égare, on n'est pas ici pour changer le monde .
Enfin tout ça pour dire que ce qui m'intéresse c'est de reconnaître la colère destructrice, celle qui me mine, me ronge, et risque de me déborder, pour la regarder, la comprendre, la désamorcer ... Et la distinguer de la colère saine, normale : elle je veux savoir la mettre en mots et en faire quelque chose (ma fille de 6 ans est sortie seule de l'école sur le trottoir d'une rue très passante à une heure de forte circulation ...pour faire un bisou à la mère d'une de ses copines ... mais qui garde la grille ? je suis très en colère ou juste un peu ? comment trouver les mots pour en parler aux responsables ?)
Merci pour le bébé (c'est ma fille aînée quand elle avait 2 semaines et qu'elle réclamait à téter en tirant la langue)
Hello, Pleine d'espoir!!!
Colère : D'abord je serre les dents.
Ensuite, je mets en vrac sur papier tout ce que cette colère m'inspire, sans censure. Je lâche ainsi une forme de violence, je suppose. (Parfois, à en être écarlate, et je suis sûre que je suis à 20 de tension. Je tape sur mon clavier comme une furieuse, ce que je suis exactement à ce moment là LOL..)
Ca peut dégonfler déjà à ce moment là. Je mets de côté. Je reviens dessus plus tard, (quelques jours après) et en général, c'est encore dégonflé, voire à plat.
Ecrire et relire sont pour moi 2 puissants antidotes.
Je ne garde pas ces papiers, ils ont eu leur effet à un moment, pas la peine de me donner de quoi souffler sur les braises, des fois que..
Je fais ainsi pour ne pas ruminer, c'est encore pire que la colère (pour moi).
Le temps et l'observation de moi-même font le reste.
Et le pardon. Je n'ai vu aucun post sur le pardon? Comment pardonne-t-on?
Pourtant, comment faire disparaitre la colère sans passer par la case Pardon?
Parce qu'en voilà un autre de générateur d'EME?
Comment avez-vous pardonné?
S
bonjour pleinedespoir
la colère et la frustration sont des états qu'il faut apprendre à vivre, à accepter
quand on fait un détour par la patisserie, on cherche généralement à calmer un état émotionnel que l'on n'arrive pas à tolérer
ça peut être la colère, mais cela peut être aussi d'autres ressentis qui parfois l'accompagnent, et qui parfois sont un peu moins conscients, comme le sentiment d'incompétence, ou de rejet
c'est vrai que récemment on n'a pas beaucoup parlé de la colère, mais l'an dernier, oui, et ce qui revenait à chaque fois, c'est que la colère est une émotion qui dure un certain temps, ensuite elle se calme d'elle-même
entretemps, il faut apprendre à la tolérer
pour supporter plus facilement une émotion, on peut se centrer sur les sensations physiques qu'elle nous procure, c'est le cas pour la colère qui se manifeste par des sensations assez fortes
cela nous permet de voir que cette colère, ce n'est "que" ça, quelques sensations physiques qui finalement sont tout à fait supportables
par contre quand on commence à vouloir lutter contre cette colère, en retrouvant immédiatement son calme, on est amené soit à "ruminer" (et plus tard à manger), soit à manger directement (ou autre comportement "calmant")
il est donc important de pouvoir accepter la colère, de la laisser vivre en soi un moment sans se sentir trop menacé, sans avoir besoin de la jeter au visage des autres
parfois aussi la colère sert à nous bouger, j'essaie d'en utiliser la force pour m'affirmer davantage
mettre des mots est en effet très utile pour mieux supporter ces états
quand ça m'arrive, je me dis "je suis en colère, ok j'ai le droit ' et je la laisse être en moi, sans trop réfléchir, en agissant s'il y a besoin, et sans chercher forcément à retrouver mon calme tout de suite
[quote=izabelle]
c'est vrai que récemment on n'a pas beaucoup parlé de la colère, mais l'an dernier, oui, et ce qui revenait à chaque fois, c'est que la colère est une émotion qui dure un certain temps, ensuite elle se calme d'elle-même
[/quote]
Bonjour
Je ne suis pas tellement d'accord avec ça, ou alors je ne fonctionne pas normalement.
Bien sûr il y a des colères qui ne sont que passagères, moi j'appelle plutôt ça de l'énervement.
Mais il y a des colères qui durent, des jours et des jours, et c'est très pénible. Il y a des moments où on oublie et puis quelque chose fait que ces colères-là se réveillent.
Morette, j'ai remarqué que lorsque la colère "dure", c'est qu'elle s'accompagne d'un autre ressenti, contre lequel on lutte, genre sentiment de rejet, ou d'incompétence, voire solitude, ou autre joyeuseté...
ces ressentis qui parfois se cachent sous la colère....
mais qui nous sont tellement insupportables qu'on n'en a pas conscience et qu'on lutte contre eux, entretenant une sorte de colère qui dure plusieurs jours
dans ces cas là, moi j'essaie de crever la bulle et savoir vraiment "pourquoi" ça ne passe pas, cette colère, qu'est-ce que ça provoque chez moi qui est si difficile?
Oui, tout à fait, derrière la colère se cache autre chose. Je suis d'accord avec ça.