Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Bon courage, Noellie et aussi Lua Nova ! Et merci Nathalice de ton message. Jusqu'à il y a peu, je me répétais souvent : "que c'est bon de ne plus vivre avec un(e) ado !", surtout quand j'en voyais accompagnés de leurs parents venir dans la bibliothèque où je travaillais. Et le fait est, que depuis des années, mes relations avec ma fille étaient apaisées. Et puis, il semble, qu'il y ait un retour de flamme de son caractère rebelle et buté qui la conduit à des erreurs. Son adolescence prolongée a été si dure à vivre pour elle et nous, ses parents, que j'ai peur de revivre cela.
Bonjour à toutes;
voici pour moi ce matin:
Fatigue et l'impression que je ne vais pas arriver à remplir ma "mission" du weekend. Rangement, nettoyage, aller retour en ville voir des amis, avancer sur l'écrit d'un atelier que je propose... puis une matinée de marche nordique!
Question de priorités sans doute.
Comme sensation ça fait: tête lourde, yeux lourds, épaules tombantes, boule au ventre. Peur, anxiété, decouragement?
Lundi ma fille revient, c'est son anniversaire (14 ans) et j'apréhende notre rencontre après la dernière crise.
Grosse fatigue.
Merci à vous pour vos messages de soutien!
Lua Nova, bon courage pour le retour de ta fille. Je suis avec toi, et au vu des messages, je pense que je ne suis pas la seule. J'espère qu'elle va pouvoir profiter de son anniversaire lundi, ta pauvre puce, et que l'ambiance ne sera pas trop tendue pour toi.
Nathalice, tu as raison, je suis du genre bouillonnant, et aussi une "ancienne" (peut être le suis encore trop?) perfectionniste qui a tout fait pour lâcher, dé-structurer... En fait, plus j'ai peur, plus j'ai tendance à rigidifier, à devenir dure, exigeante... Je fais très attention à ça, et j'en prends conscience de plus en plus, pour essayer de ne pas devenir un vrai tyran domestique quand ça ne va pas. Mon fils ainé a fait les frais de ces exigences (et ma fille aussi, je pense), bref mes deux premiers enfants. Et plus on est exigeant avec lui, plus mon grand fait de la résistance passive. C'était terrible parfois à vivre, il ne se prenait pas en main, il n'arrivait pas à travailler... et voilà qu'il est devenu un beau jeune adulte dont je suis fière (mais je suis quand même contente de ne plus l'avoir au quotidien, et de ne plus le voir vivre à la mode de chez lui)
Quand à ma dernière, depuis 2 ou 3 ans, elle a voulu être professeur des écoles (j'étais plutôt contente, c'était mon métier et je sais qu'il peut être beau même si ce n'est pas facile: donc choix approuvé par maman!) puis psychologue (pourquoi pas? même si on dit que ces études ne mènent pas toujours à quelque chose, là j'étais un peu plus inquiète pour les débouchés...) puis est sorti orthophoniste (alors là, triplement validé, il y a plus de demande que d'offre, du boulot à la clé, maman est contente!), et là, on en est à musicienne professionnelle (et là, je me sens piteuse, déçue car elle a des moyens intellectuels, mais se désintéresse de plus en plus des études, et puis j'ai peur qu'elle n'ait pas de travail... alors que je vois bien qu'elle s'épanouit pleinement dans la musique, que quand elle joue, elle est transfigurée de l'intérieur, et qu'elle est très douée)
Nous, parents, nous sommes dans une logique d'adulte, une logique économique aussi. Eux, ils rêvent, ils s'angoissent aussi car ils sentent que l'enjeu est très important pour leur vie future, et puis on leur demande de choisir une voie si vite (17 ans!!!) alors que même nous, on cherche parfois qui on est à des âges beaucoup plus "grands" ou "vieux"
Moi, je trouve que ce n'est pas facile pour eux, toute cette pression autour d'eux. Et la sempiternelle question: Qu'est ce que tu veux faire plus tard? Alors que la plupart du temps ils n'en savent rien... et les attentes des parents, de la famille...
Je n'ai pas encore fini le chemin qui consiste à la laisser aller où elle veut (ma dernière), mais j'y travaille. le problème, c'est que moi, j'y travaille mais que papa ne veut rien entendre, et que la famille de papa ne va pas aimer non plus. Donc, c'est compliqué...
Hello Noellie,
Quel âge a ta dernière ?
Je suis bien d'accord avec toi que ce n'est pas facile pour eux et je me dis que ce n'est pas la peine que nous parents on en rajoute une couche ! mais comme tu le dis on est adulte et l'avenir ne semble pas rose. Mais finalement de génération en génération reviennent toujours les mêmes schémas : adolescente je voulais être prof de français, les profs eux-mêmes m'en ont dissuadé en me disant que c'était bouché. Je voulais être infirmière, c'est mon père qui m'a dit que ce n'était pas compatible avec une vie de famille et ça m'a dissuadé aussi. Je n'étais pas une élève brillante et les cours généraux me gonflaient, il faut bien le dire. Je devais redoubler ma 1ère et là j'ai lâché. Puis diplôme de secrétaire médicale chez PIGIER en Belgique, puis secrétaire chez un médecin, puis retour en FRANCE. A PARIS intérim chez des avocats. C'était mieux payé que les secrétaires médicales, ça me plaisait alors j'ai dit je continue dans ce milieu professionnel et j'y suis toujours.
Pourtant je pense que je n'aurai pas dû écouter les adultes à l'époque et j'aurai dû suivre mon instinct, mon âme et faire tout ce qui était possible pour réussir dans le professorat ou infirmière. Mais j'étais jeune, j'étais feignante, il faut bien le dire, et blabla, blabla....
Tout cela pour dire que je ne veux pas faire revivre le même schéma à mes garçons, même si en tant qu'adulte je pense que telle voie est mieux pour eux économiquement parlant. Ce sont leurs choix, leurs expériences et c'est ce qui fera leur personnalité et ils doivent vivre leur chemin de vie pour évoluer. Donc j'essaie de plus en plus de lâcher prise, d'éviter la pression et de les laisser exister par eux-même...
et mon inconfort du week end: 7 personnes à table, un pique nique à la mer à 9 personnes demain (avec tous mes enfants, leurs amoureux, la correspondante allemande...) et c'est moi qui gère l'intendance comme de bien entendu, alors que je rêve un week end tranquille où je pourrais me reposer.
Mais aussi, bien sur, des rires, des chants, de l'ambiance joyeuse et de la jeunesse partout...
Bon week end avec tout ce monde !
Je pense que c'est notre égo qui nous fait râler sur la gestion, c'est moi qui fait tout et bla bla !
Par contre c'est notre coeur qui répond quand on pense aussi aux rires, aux chants, à l'ambiance joyeuse et à la jeunsse partout, la jeunesse c'est la vie et la vie c'est l'amour et notre coeur est plein d'amour
Alors je suis sûre que tu vas passer un super week end plein d'amour et de soleil dans ton coeur.
Chut ! l'égo, tais-toi, laisses mon coeur et mon âme prendre le relais.
A bientôt.
Merci Nathalice, je vais essayer de mettre le négatif de côté, pour vivre pleinement ce week end "jeunesse".
Et ma dernière a 16 ans. Si tu la voyais jouer de l'accordéon, elle émeut tous ceux qui la regardent jouer. Son visage se transforme, elle entre dans un autre monde fait de sensations, d'émotions pures, et ça se voit dans son regard. C'est magnifique. Et les personnes qui la voient jouer s'en souviennent en général... Alors on ne peut pas briser ces ailes là, car elles sont déjà déployées.
Tu as raison, si tu avais l'enseignement dans la peau (c'est un peu mon cas), tu aurais du y aller... mais effectivement, c'est dur de s'affanchir, et de s'opposer quand tout ton environnement, ta famille te dissuadent et te disent que ce n'est pas la bonne voie pour toi. Quand on est jeune, on est influençable, et les adultes on les croit.
Je ne sais pas quelle sorte de petite fille, ou de jeune fille tu étais. Moi, j'étais très sage (plus maintenant), je faisais ce qu'on me disais de faire (plus maintenant) et du coup, j'aurais été incapable de suivre ma voie sans l'appui de mes parents...
Bon courage, Nathalice ! J'ai tellement connu cela... Et je croyais en avoir fini, mais la preuve qu'on en prend pour perpète, avec les enfants, c'est que j'en suis encore à me tordre les tripes quand je vois ma fille de 40 ans faire de mauvais choix...
Bonsoir Edith,
Oui je comprends et justement je me suis fais la même réflexion en lisant ton post pour ta fille de 40 ans, c'est vrai qu'on en prend pour perpétuité oh la la !!! Vite lâchons prise pour survivre et vivre.
Bise.
Intéressant pour moi dont les enfants sont encore petits que vous partagiez vos inquiétudes pour vos plus grands!.. Je crois que j'en ai pris pour pérpet!...
Je me sens fatiguée, découragée, triste, les larmes me viennent facilement... ll en faut du temps pour faire le deuil d'une histoire d'amour!
Beaucoup d'indécision sur le projet de maison, je crois avoir pris une décision sur l'endroit où je veux trouver et puis j'en change. Je devrais trier et bien faire le vide dans la maison plutôt que de passer du temps à regarder les maisons mais je fais l'inverse.
Deux jours que j'ai fait n'importe quoi au niveau alimentaire aussi.
Je me sens plus fatiguée et je me mets plus de temps à retrouver une routine cette année, j'ai l'impression d'être dans un espace flottant, dans l'incertitude, j'ai du mal à intégrer mon emploi du temps etc.
Hier, j'ai pleuré dans les bras de mon chéri. Je me suis sentie bête de pleurer un homme dans les bras d'un autre. Mais au moins, c'est un test, je vois qu'il peut être là aussi quand ça ne va pas.