programme suivi mais balance (désespérément !) immobile LE DOUTE !!
bonjour,
J'ai besoin de comprendre ! Lorsque je saisis mes prises alimentaires sur le carnet "dégustation" je me rends compte que je mange en "pleine conscience" maintenant, sans autre occupation, en essayant au maximum de déguster, à table, bref, je ne me "remplis" pas. Je ne suis pas sujette aux EME ayant déjà beaucoup travaillé sur l'aspect émotionnel par ailleurs.
J'ai l'impression que je mange à ma faim parfois (mais c'est assez rare) un peu trop mais pas dans des proportions importantes.
j'ai découvert la satiété en lisant une phrase dans un chat avec GA "la satiété c'est dans la bouche". Pour la première fois de ma vie j'ai pris conscience que l'excellent chocolat au lait et noisettes que je mangeais n'avez absolument plus aucun gout alors que quelques bouchées plus tôt je le trouvai fabuleux. Expérience étonnante !
Maintenant lorsque je ressens un creux à l'estomac mais que mon cerveau me dit "vérifie dans la bouche car tu as quand même beaucoup mangé" et, il s'avère que je n'ai plus de plaisir à manger et qu les aliments perdent leur saveur, je m'arrète et quelques instants plus tard (aidé parfois d'un verre d'eau) la sensation de creux disparait pour laisser place à la sensation agréable d'estomac plein.
Alors "tout va bien" me direz-vous ! eh bien non... Je ne me nourris presque que de féculents et légumiseuses, beaucoup de biscuits secs (bio et avec des céréales dedans donc plus nutritifs que des biscuits faits de sucres et de graisse), je n'ai que très rarement envie de légume et viande, poisson, oeufs sont peu fréquents. Quant aux laitages je n'en mange pas étant intolérante à la protéine de lait.
Cela fait 25 ans que j'alterne période de régime, de lachage, j'ai donné dans l'hyper protéiné (mais le corps a dit NON), c'était d'ailleurs le dernier avant linecoaching... yoyo avec une amplitude de 10 à 15 kg à chaque fois. Je pèse 94,6 pour 1,67... IMC 34.1
Physiquement et psychologiquement je vais bien, je mange à ma faim, je suis contente de ce que je mange, ma nourriture me plait, je dors bien, je me suis réconciliée avec le fait de manger et j'aborde l'avenir au niveau convivialité, invitation aux repas... avec beaucoup de sérénité ayant conscience que je commence à maitriser la satiété et mes sensations corporelles.
Mais j'ai quand même un objectif précis auquel je suis extrèmemnt attachée : perdre du poids or de ce coté là...rien... J'ai besoin d'être rassurée, j'ai besoin de pouvoir me projeter dans l'avenir à assez court terme. J'ai lu les témoignages c'est pour celà que je continue et je fais confiance à la méthode car je sens que c'est ce qu'il me faut. Mais, je le répète, j'ai besoin d'être rassurée quant au fait que je vais perdre du poids et que ma progressions va dans le bon sens. merci pour votre réponse.
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C'est un peu exalté comme vision
(Dans le sens où pour le poids, la solution est en nous ... Pour le Nobel, si on pouvait éradiquer la rougeole qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année ... ça m'irait bien, moi ).
Mais je partage ton enthousiasme.
Je trouve surtout que c'est une approche très professionnelle, respectueuse de la nature et avec une perspective sur l'avenir. Qui demande un travail sur soi, un effort, on y vient moins naturellement.
Ce qui est intéressant dans cette méthode c'est qu'elle diffuse. A notre niveau, dans d'autres domaines que l'alimentation (la RPC ça sert partout), et aussi elle diffuse vers notre entourage. Les mauvaises injonctions alimentaire "finis ton assiette !" "allez, fais-moi plaisir, tu vas pas aller te coucher sans manger quand même ?" etc., ne passeront plus par nous. Et nos amis verront la transformation, amaigrissement idéalement mais au moins une sérénité retrouvée dans l'acceptation de soi.
Si le monde est juste les faiseurs de miracle auront moins d'audience. Ce sera déjà bien, je trouve !
Bonjour les filles !
Franne 67 : moi j'ai des coliques (désolée pour le manque de poésie dès les matin)... Et ça fait un mal de chien ! Rien à faire à part masser doucement, souffler et attendre que ça passe. Je crois aussi que je bois un peu trop de gazeux (coca zéro, perrier...). La bonne nouvelle c'est que même si nous sommes schizo, maso, sado... C'est maintenant "au profit" de notre corps, plutôt bien... Et oui, c'est lui qui commande MAIS ma découverte récente : notre corps c'est aussi... NOUS.... Eh oui donc on apprend simplement à gèrer son corps en laissant à chacun son boulot : le corps pour la bouffe, le sport.. La tête pour le boulot, les sentiments, la réflexion, la lecture.... Et les deux ensemble pour le PLAISIR
Aster : non, non, on ne peut pas revenir en arrière. Moi l'année dernière j'avais le livre "maigrir sans régime" dans les mains et je n'ai pas fait le programme car je voulais perdre vite pour l'été PUIS faire la méthode... Et voilà comment j'ai "perdu" un an, c'est malin hein...
Fadinarde : tu en as de la chance d'être en vacances à Nice ! En effet, niveau alimentation ce n'est pas toujours facile à gèrer... Peut-être peux tu revenir sur l'outil "gèrer les repas de fête" ? Quoiqu'il en soit profites en et tu as bien géré en ne mangeant que quelques fruits le soir !
Nouvomoi : je suis sûre que ce n'est qu'une fois que nous aurons affiné un maximum nos sensations et notre comportement que le poids redescendra, patience, patience... Positivons en nous disant que la marge de progrès étant réelle, pas de raison que le poids ne continue pas à descendre!
Oui, le soleil est là et, bon sang ça fait du bien !!!
Très bon week-end !
Bonjour à toutes et tous,
Ah, ce poids qui ne veut pas faire ce qu’on veut qu’il fasse ! Ça ne veut pas maigrir !
Bon je rappelle que l’objectif proposé est d’atteindre le poids d'équilibre et de s’y installer durablement, définitivement. Le poids d’équilibre ou set-point est le poids que l'on fait quand on mange selon les besoins de son organisme, c'est-à-dire quand on respecte ses sensations de faim et de satiété. Mais beaucoup de personnes sont au-dessus de ce poids. Elles peuvent donc espérer mincir et se stabiliser sans privation, en mangeant en fonction de leurs sensations alimentaires.
Comment savoir si on est au-dessus de son poids d’équilibre, et donc si on peut espérer maigrir durablement? Il n’existe pas de moyen de mesurer ce poids d’équilibre, mais il existe certains indices :
- Les membres de votre famille sont plus minces que vous, sans effort particulier de leur part;
- Vous mangez souvent sans avoir véritablement faim ;
- Quand vous commencez, vous ne pouvez plus vous arrêter;
- Vous vous interdisez de manger certains aliments, mais vous mangez impulsivement parfois ou souvent sans pouvoir vous en empêcher;
- Vous mangez parfois ou souvent en raison de fatigue émotionnelle, de situations difficiles ou d’émotions douloureuses.
Si vous êtes dans un de ces cas de figure, vous avez sans doute la possibilité de maigrir.
Pour vérifier qu’on en est bien là, nous vous proposons dans programme un exercice de fractionnement des prises alimentaires. Cette expérience ne conduit pas obligatoirement à manger moins mais à tester vos sensations de satiété et la réalité de vos besoins alimentaires. Vous vérifiez si vous mangez juste ce dont vous avez besoin, ou bien plus, ce qui en fait est souvent le cas.
Certaines personnes ont un poids insatisfaisant, mais sont à leur poids d'équilibre. C’est parfois le cas pour des raisons génétiques, mais plus souvent parce qu’on a fait précédemment des tas de régimes qui ont fait s’élever le poids d'équilibre. On a alors le choix entre Charybde et Scilla : soit maigrir à force de privations et rester définitivement dans la restriction tout le reste de sa vie (ce qui est plus que dur), ou bien faire contre mauvaise fortune bon cœur, vivre sa vie du mieux qu’on peut, en mangeant normalement à sa faim, ce qu’on aime, mais avec toujours du surpoids.
Je rappelle qu’un surpoids n’empêche pas de vivre sa vie, pas plus qu’être par exemple manchot ou une quelconque différence physique. Mais ce qui empêche clairement de vivre sa vie, c’est se tourmenter à propos de quelque chose qui ne peut pas être changé. Je change ce qui peut l’être, j’accepte ce qui ne peut pas l’être. J’accepte, c'est-à-dire je m’affirme tel(le) que je suis, sans honte aucune, car ainsi, je suis.
Bon, revenons aux sensations alimentaires. Respecter ses sensations alimentaires, en pratique, qu’est-ce que cela veut dire ? Doit-on s’arrêter de manger lorsqu’on ressent une forte sensation de satiété, lorsqu’on est repu, ou bien doit-on s’arrêter lorsqu’on a encore un peu faim ?
Le rassasiement correspond à un désintérêt pour le goût de la nourriture, qui précède nettement le moment où l’aliment devient déplaisant en bouche. De plus, on ne se sent pas « plein », car alors on cesserait d’être « confortable ». Je suis d’accord avec Izabelle : pour beaucoup, cela correspond à « avoir encore un peu faim », c'est-à-dire se dire qu’on pourrait manger encore un peu.
Bon, comme vous voyez, je ne suis pas partisan des réponses lénifiantes. La vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Ainsi pouvons-nous faire nos choix, et accepter des vérités parfois difficiles.
Bonne route à toutes et tous.
Poursuite de l'aventure LC, étape satiété, premier carnet, limiter volontairement les UA en nombres et/ou en volume...
ET ? Eh bien je mange trop... Je me suis volontairement retreinte et pas plus de collation... et 400g en moins sur la balance en 7 jours... Pas frustrée... obligée comme le soulignait Kaess de lacher l'amour de l'acte de manger pour l'amour de l'acte de déguster... Et du coup, mon chocolat lait noisette acheté en supermarché (même si la pub dit le contraire c'est pas du grand chocolat...) après une séance de dégustation pilotée par monsieur Zermati himself ! (bon en vidéo... d'accord) eh bien il est super bof. Pas de longueur en bouche, surtout du gras et peu d'arome... Je vais troquer la quantité pour la qualité.... et faire bosser les petits commerçants de centre ville.
C'est l'apprentissage de la semaine : peu mais bon et en prenant son temps. Et quand j'ai envie de faire marcher mes machoires de croqueuse de la vie, un chewing-gum jusqu'à épuisement...
Alors une question... est-ce une sensation qu'on peut péréniser ? après 40 ans d'ingurgitation, le naturel ne risque-t-il pas de revenir au galop ? Faudra-t-il se faire tatouer LC sur la main qui tient la fouchette pour s'en rappeler ? et à mon mari je dirais que ce n'est pas Laurent Ckekchose mais Liberté et Confort ? Je m'égare, mais je savoure aussi cette avancée...
bravo Franne c'est super
le naturel c'est ce nouveau comportement......
ensuite oui il faudra peut-être un certain temps pour le réinstaller dans la place, après 40 ans, mais avec patience, tu verras que ça deviendra par la suite ton comportement habituel, comme tous les mangeurs régulés que tu vois autour de toi
cela peut nous sembler assez extraordinaire, moi la première, mais ensuite je vois les personnes autour de moi, et puis je me dis "ah oui en fait c'est naturel comme comportement, alors y'a pas de raison que ça ne dure pas, il faut juste se faire confiance....."
bravo à toi pour cette belle découverte
Coucou tout le monde
Moi non plus je ne perds pas de poids
Mais je ne me pèse plus, j'ai déjà lâché le stress du à la balance, c'est déjà ça !!! (mon jean me sert de point de repère !!)
Mais je crois qu'en fait je mange trop globalement, juste un peu trop, ce qui fait que je ne grossis plus (c'est déjà "énorme" hihi !!)
Je pense qu'au fur et à mesure que je vais avancer dans le programme, je vais me rendrecompte que je n'ai pas besoin de manger autant, pour autant de plaisir ...
bon weekend, il paraît que le soleil revient
Si le monde est juste, M. Zermati et vous devriez avoir un jour le prix Nobel de médecine.
Merci d'oser vous opposer ainsi à tous les faiseurs de miracles!