La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Pour moi aussi, en cas de bonne faim, je n'ai pas de gargoullis. sauf en cas de grande faim, par...
Pour moi aussi, en cas de bonne faim, je n'ai pas de gargoullis. sauf en cas de grande faim, par exemple une réunion qui s'eternise.....
J'ouvre un nouveau fil de discussion... au cas où je ne serais pas la seule dans cette difficulté spécifique ! Manger à plusieurs, en couple, en famille, avec les collègues, avec les amis, pour moi ce n'est pas si simple. Comment réussir à alterner entre l'attention à la conversation et aux sensations, comment ne pas se laisser par une discussion enthousiasmante et morose sans perdre le fil de ses sensations ? Comment faites-vous ? Personnellement, après des décennies de vie joyeusement solitaire, je vis en couple voire en famille tous mes repas à la maison, et j'avoue que ce n'est pas si facile.
Lu sur le chat de ce mercredi 18.04. par deux fois une question au sujet des avantages à être un petit mangeur. Je mets en copier/collé la principale qui comporte la réponse de M. JPZermatti.
18/04/2012 (19:17) Bulles Bonsoir Docteur, vous avez parlé à plusieurs reprises des avantages à avoir de petits besoins en matière de nourriture. Quels sont ces avantages ? Hé bien, on passe moins de temps à faire des courses, à préparer le repas, à manger. On récupère donc du temps libre et même de l'argent. On peut partager avec ses amis d'autres activités. On peut d'ailleurs réinvestir cette somme dans une nourriture de plus grande qualité. Si vous économisez suffisamment sur vos dépenses alimentaires, vous pouvez d'ores et déjà vous prévoir de belles vacances pour l'été prochain !
Mais pourquoi la reproduire ici dans ce forum? Puisque semble t-il une réponse ait été donnée?
Parce qu'elle ne me satisfait pas.
Parce que ma première réaction a été une violente colère dirigée contre le professeur Zermatti lui-même. Je trouvais sa réponse bien légère et presque moqueuse. Je me suis sentie comme déconsidérée sur le moment. Même si la réponse ne s'adressait pas à moi. M'étant découverte récemment petite mangeuse et cherchant le positif pour arriver à m'y faire, j'ai fait l'amalgame.
Ma seconde réaction a été de mettre par écrit mes contre-arguments pour ensuite les faire figurer quelque part sur le forum et faire entendre ma voix indignée (non mais! j'étais outrée, scandalisée et prête à en découdre avec le monde scientifique s'il le fallait)
Et voilà qu'en cours de rédaction, alors que j'en étais à démonter un à un les arguments de ce pauvre M. Zermatti qui avait répondu de son point de vue, du mieux qu'il pouvait en un temps record, m'apparait qu'il avait effectivement raison si on se plaçait du point de vue d'une personne qui surconsomme dans des quantités hors norme. Ce qui n'est, de loin, pas mon cas.
Bon, ben et alors? Ma colère dégonflée, j'allais la poster ou non, ma diatribe enflammée?
Oui, tout de même.
Pour l'enseignement que j'en ai tiré de ne pas sauter aux conclusions hâtivement. Et qu'une colère bien cuite amène toujours du bon. Et ensuite pour reposer la question et demander un approfondissement.
C'est la première partie de la première phrase qui a mis le feu aux poudres. La suite je ne l'ai lue qu'à travers ma colère, donc bien déformée.
Voici donc:
"on passe moins de temps à faire des courses, à préparer le repas, à manger."
C'est juste irrecevable quand on est comme moi mère de famille, avec des pré-ados qui « détruisent » des quantités faramineuses de nourriture en un repas. Que je mange plus ou moins ne changera rien à mon quotidien des courses, ni à mon budget « nourriture ». Il est juste en augmentation constante en raison de la composition de la famille. Qunt au temps gagné, préparer un repas pour un ou plus, demande de toute façon de s'y mettre, de prendre le temps, sinon j'appelle cela un pique-nique baclé (je mets quiconque au défit de faire à manger en moins de 30 minutes, hors repas réchauffés).
Et là, j'ai bloqué. M'est soudain revenue en tête une image choc vue à la télé sur M6. Une femme obèse qui remplissait son caddie avec ce qu'il lui fallait pour tenir une semaine, juste pour elle, parce qu'elle devait tenir compte de tout le chocolat qu'elle mangeait entre les repas+ les quantités faramineuses de pain au petit dej. etc. La quantité était celle que je mets dans le mien pour une famille complète composée de 2 préados pour la même durée. Et là plus possible de continuer sur ma lancée colérique. Le soufflé s'est dégonflé dans coup. J'ai réalisé que les arguments avancés par JP Z. ne me concernaient pas, tout simplement, qu'il me fallait relativiser et replacer cela dans un contexte de surpoids qui n'était pas le mien.
Bien, mais alors, c'est quoi alors les avantages à être une petite mangeuse. A part regarder les autres finir leurs assiettes, se resservir et réclamer du dessert alors que ça fait bien longtemps que j'ai fini. Profiter de ces moments cordiaux? Je le faisais déjà avant. Me lever de table? Et aller lire mon livre? Inadéquat. Où est le temps gagné là-dedans?
L'argent j'ai déjà répondu: je n'en gagne aucun.
Alors?
Du confort et de la sérénité? C'est le cas de tous les mangeurs régulés, petits ou gros. Où est l'avantage?
izabelle Animatrice forum sam 21/04/2012 - 10:31 quand on a faim, tout semble délicieux, alors que...
izabelle Animatrice forum sam 21/04/2012 - 10:31
quand on a faim, tout semble délicieux, alors que lorsqu'on n'a jamais vraiment faim, on recherche "l'excitation" par des recettes compliquées, du changement, des desserts, des plats qui prennent du tempsaussi on passe plus de temps (pour moi) à prévoir les dits plats pour être sûr d'avoir la satisfaction
ah mais complètement !
J'adore cuisiner, inventer des trucs, faire joli dans mes assiettes ... Mais ne ressens jamais la faim !
Je n'avais pas fait le lien...
Bonjour J'ai longtemps eu le même problème. Je conseille de mesurer ce que l'on boit. À l'entrée ou...
Bonjour
J'ai longtemps eu le même problème.
Je conseille de mesurer ce que l'on boit. À l'entrée ou à la sortie.
Perso à la sortie cela me paraît plus efficace car on triche vite (vive la soupe)
J'ai halluciné la première fois : 4l alors que j'avais l'impression d'avoir très peu bu.
Une fois la prise de conscience faite j'ai réglé le problème en quelques mois.
C'est dur, changement d'habitude radical mais je n'aurais pas pu commencer à maigrir sans cela.
Cela a totalement réglé mes problèmes urinaires et de fatigue permanente (perte ions) et à amélioré mes mal de crâne chronique.
Je n'aurais jamais trouvé seule, ayant toujours bu trop (sécheresse dans la bouche que je prenais pour de la soif) et les problèmes plus haut étant survenus 30 ans après.
Je ne bois plus de thé, comme pour les alcooliques, le mode rien est plus simple à gérer.
Un verre d'eau entier exceptionnel.
J'ai acheté des verres plus petits et ne mes rempli qu'à moitié et n'en reprend jamais de suite
L'organisme se récale au bout de quelques mois.
J'ai bien peur que pour la nourriture cela soit pareil.
J'ai des bouffées de rage mais les premiers bénéfices sont là et cela vaut le coup.
Bon courage
Bienvenue Fabijo, il me semble que le message d'Airam était un ancien message si tu veux trouver un...
Bienvenue Fabijo, il me semble que le message d'Airam était un ancien message
si tu veux trouver un binome, il y a un forum spécial dédié
il y a aussi le forum des présentations où l'on peut se présenter et qui favorise les échanges
en tous cas je te souhaite bienvenue dans le programme
le réconfort par l'alimentation est tout à fait normal, le tout est d'apprendre à le faire
bon courage pour ce début de parcours et n'hésite pas à partager et poser des questions
Bonjour
j'ai commencé le programme il y a 3 semaine
j'ai une question concernant les envies de manger emotionnelles
je ne me reconnais pas dans les questions posées j'ai l'impression que mes envies de manger sont d'avantage liées à des problèmes de stress : lorsque j'ai le sentiment de ne pas faire bien mon travail, lorsque j'ai un problème relationnel que j'ai du mal à gérer etc...
pareil pour ce qui concerne la faim
les conséquences psychologiques de la faim ne me semblent pas me concerner
je ne me sens pas nerveuse ou excitée ...
il m'arrive seulement de mal gérer les sensations et de trop manger pour combler un vide ?
finalement est ce que c'est un transfert d'une autre faim psychologique pour me réconforter?
Bonjour tous le monde
Je m'appelle katy , 32 ans et 3 enfants j'habite dans le nord de la France ,et moi aussi de gros problème de poids (ma fille aussi d'ailleurs ) je viens vers vous afin d'avoir des idées sur le repertoire alimentaire ,j 'aimerai bien avoir des infos sur la manière comment vous l'avez etablis et comment vous vous en servez ?
Sinon je suis nouvelle sur le programme , j'essaie d'en finir avec tous ses kilos en trop qui me pourrissent la vie dû au stress les grossesses ,la vie quoi
Mille merci a tous
Katy
coucou vendautomne je pense que cet outil est utile pour certains et pas pour d'autres je le ressens...
coucou vendautomne
je pense que cet outil est utile pour certains et pas pour d'autres
je le ressens avant tout comme un outil d'observation
certains observent à ce moment là que leur répertoire alimentaire est restreint, ou ne leur convient pas, ou ne correspond pas forcément à leur vrai goût, et cela engendre des prises de conscience, pour aller vers plus de plaisir alimentaire
d'autres à l'inverse peuvent s'apercevoir qu'il est trop large (à mon sens c'est plus rare)
pour moi l'essentiel c'est de voir si ce que nous mangeons régulièrement nous apporte réellement du plaisir
donc dans ton cas je ne sais pas, je pense qu'il est fort possible que pour certains cet outil ne soit pas forcément utile, s'ils ont un répertoire alimentaire qui correspond bien à eux-même
l'avantage du répertoire alimentaire est aussi de savoir quels aliments notre corps connait bien, à mon sens on peut mieux faire les exercices dessus que sur des plats nouveaux, inconnus ou inhabituels
tu avais écrit ton répertoire alimentaire? qu'en as tu pensé?
Bonjour à tous,
je fais régulièrement des hypoglycémies. Au final, je pense qu'en fait j'en fait parce que je ne mange pas suffisamment. Je suis une ancienne anorexique et j'ai pesé au plus bas 42 kilos. je ne suis jamais sortie ne fait de cet état de restriction depuis 2003 (j'avais 17 ans). Je suis en permanence en train de lutter contre ma faim. Du coup, je suis tout le temps fatiguée, je manque d'énergie, je fais des petits malaises, j'ai peur de sortir et de faire ces malaises mais c'est plus fort que moi je ne peux pas manger parfois alors que je suis dans la grande faim. Je me sens tellement nulle. Je ne sais même pas en fait quel est mon poids ' normal' puisque que depuis ma vie de femme je suis en restriction (ce qui m'a voulu pendant très longtemps d'être en aménorrhée). J'aimerai retourner à mes 16 ans où je n'avais pas de problème alimentaire.. Et où je pesais entre 56 et 58 kilos (je sais que mon poids ne me conviendra jamais de par mon passé anorexique, et que même à 42 kilos je me trouvais grosse). Je suis perdue désespérée et je me dis quelle perte de temps de ma vie en faisant tous ces régimes , ces restrictions, qui m'empêchent de vivre correctement. Je vous souhaite une bonne journée. Cordialement.
ah c'est difficile, mais je crois que c'est possible tu n'es plus maintenant la même qu'avant et il...
ah c'est difficile, mais je crois que c'est possible
tu n'es plus maintenant la même qu'avant et il est tout à fait possible que maintenant tu acceptes ton corps de "femme"
est-ce que tu as eu l'occasion de travailler un thérapeute? car peut-être un choc dans ton adolescence a provoqué cela?
dans les thérapies efficaces sur le trauma, il y a l'EMDR qui peut apporter beaucoup
et puis surtout être gentille avec toi, tu vas t'en sortir
continue le programme mais ne te mets pas la pression
essaie de trouver du plaisir à manger, peu importe l'aliment
prends ton temps et surtout fais-toi accompagner
est-ce que tu ressens du plaisir? parce que c'est ça qui est important oublie la satiété avec le...
est-ce que tu ressens du plaisir? parce que c'est ça qui est important
oublie la satiété avec le chocolat et concentre toi simplement sur le plaisir, faire durer, faire exploser tes papilles de plaisir
tout mauvais chocolat : poubelle
et direction la satisfaction avec un vrai plaisir en bouche
Coucou à tous,
Je me faisais la réflexion l'autre jour que ce changements en profondeur dont il est question ici, c'est ce qui permet d'obtenir des résultats très très durables en termes de comportements alimentaires
depuis que je connais LC, ça fait un bail, il y a vraiment des changements qui sont tellement ancrés en profondeur que c'est devenu totalement intégré dans mes habitudes et mes automatismes
- manger avec de l'appétit
c'est tellement plus agréable que de manger sans faim
ça ne me viendrait plus à l'idée de manger alors que je n'ai pas encore faim....
et quand par contrainte sociale ça arrive (rarement car naturellement quand j'ai des contraintes sociales, je le prévois, afin d'avoir faim pour l'heure dire), c'est vraiment désagréable
- ne pas me justifier auprès des autres
chacun s'occupe de son assiette et je ne rentre pas dans une conversation sur le sujet
- sentir le rassasiement
voilà qui est devenu automatique depuis que j'ai laché mes peurs
Par contre, j'ai encore du travail sur les choses suivantes, dans lesquelles je dois mettre beaucoup de conscience avant que ça devienne(un jour) automatique
- ralentir quand je mange, faire de petites bouchées
- prendre le temps de faire la cuisine
ce qui est encore à améliorer est à chaque fois de : PRENDRE LE TEMPS
pas étonnant ahaha ;-)
La faim et/ou l'envie de manger, le choix des aliments qui nous font plaisir, la dégustation (l...
La faim et/ou l'envie de manger, le choix des aliments qui nous font plaisir, la dégustation (l'attention) et la sécurité (dédiabolisation des aliments-tabous, absence de culpabilité et de discours intérieurs, de restriction cognitive), voilà le résumé de la méthode.
Tout un programme...