La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour!
voici une de mes plus grandes préoccupations à l'heure où j'entame ce programme: mes enfants, mon mari et moi-même mangeons toujours en décalé: d'abord mes filles, mon mari et mon fils ensuite lorsqu'ils rentrent qui du travail, qui de l'école, moi enfin quand j'ai le temps et quand j'estime ne pas avoir trop grignoté dans la matinée... Même chose le soir: nos enfants dînent seuls et nous lorsqu'ils sont couchés. Nous conservons un repas de famille dominical, qui est rarement un grand moment de paix, car nos enfants, bien que très gentils, sont assez remuants!
Mes filles (jumelles de 3 ans) se plaignent souvent et demandent pourquoi je ne m'assieds pas avec elles pour manger; elles comprennent plus aisément l'absence du papa et du grand-frère dont les horaires sont particuliers (nous sommes actuellement à l'étranger). Je culpabilise de leur donner un mauvais exemple et moi, lorsque je culpabilise, je mange! Donc, je grignote un peu plus tard en remplacement du repas incomplet ou manqué.
A moi d'en finir avec les grignotages, c'est le but de mon inscription. Mais pour le reste, que faire? Dois-je me forcer à m'asseoir à table avec mes enfants, sachant que j'aurais du mal à bénéficier de la sérénité requise pour manger tranquillement mais que mes filles mangent alors plus volontiers (car l'une d'entre elles a un petit appétit, mais lorsque nous sommes avec elle à table, c'est plus facile de la faire manger!)? Ou bien dois-je retarder l'heure de leur repas en sachant qu'elles ont la plupart du temps faim dans le créneau que nous avons adopté car elles se lèvent très tôt?
Tout ceci peut paraître anodin, mais ça me pose vraiment question. Je veux réapprendre à manger sereinement et trouver un rythme qui me convienne, mais pas au détriment du confort alimentaire de mes enfants. Dur, dur!
Je lirai avec bonheur toute suggestion susceptible de m'aider, merci!!
Merci de ton témoignage!
bonjour,
je reprends le programme après un arrêt de quelques mois et quelques kilos...pris!
j'ai en effet très bien très bien intégré le deculpabilisation, l'absence d'aliments tabou et je crois bien ne plus jamais me restreindre....je suis débarassée de la balance bref je suis bien mieux dans me tête en ce qui concerne mon rapport à l'alimentation. Je précise que si j'ai pris du poids, il y a aussi des facteurs externes qui ont du joué ( deux ttt hormonaux pour PMA et nette diminution du sport suite à des problèmes de dos)
par contre, je me rend compte que j'ai complètement laissé tomber la faim...et j'ai donc repris le programme au début en testant le report du petit déjeuner depuis deux jours. Je me suis rendu compte que je n'aimais pas avoir faim au quotidien, qu'en fin de compte je satisfaisais ma faim dès le premier petit signal , car la faim est tellement inconfortable pour moi que je ne la laissais même pas venir la plupart du temps, et que je surcomsommais au cours des repas pour ne pas la laisser venir. Hier am, après avoir passé ma matinée à attendre que la faim arrive sans problème, pris ma collation et un déjeuner tardivement j'ai eu légérment faim plus tôt que d'habitude dans l'am et c'est là que je n'aimais pas avoir faim, surtout dans le cadre de mon travail.
Bien me direz vous....mais j'ai beau y penser, essayer d'aller chercher au plus profond de mon inconscient en autohypnose les raisons de cette peur de la faim, je n'en ai aucune idée! J'ai donc fait ce matin une séance d'autohypnose pour associer au message faim un message positif, on verra si c'est mieux! Mais j'aimerai comprendre pourquoi j'ai peur d'avoir faim....
Il y t'il des raisons fréquentes? si oui, pourriez vous me les citer, je ferai le tri! ?
Post bien intéressant :-)
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir des probl§mes avec cette faim...
Moi aussi j'ai vraiment du mal à la laisser arriver... Des EME avant qu'elle soit là, mais aussi la peur de la voir...
Du coup je redonne le conseil que l'on m'a donné sur un autre post : user et abuser de l'audio "pleine conscience de la faim". Encore une fois se raccrocher à des sensatons physiques de l'ici et maintenant et les apprivoiser. Voilà mon programme pour la semaien à venir. Faire de la moyenne faim une alliée et pour cela faire vraiment connaissance.
Bonjour à vous,
Je viens de terminer cette activité et d'en recevoir le bilan.
On y dit que je décèle les signaux précoces de la faim et que j'ai une faible tolérance à la faim, étant donné que je n'ai attendu qu'entre 1 et 3h pour manger.
Ce résultat me questionne, car il est à l'opposé de mes observations personnelles...
En fait, quand je note la première fois ma faim, elle est déjà haute. Si j'avais à la chiffrer, elle serait autour de 5-6.
Serait-il possible durant l'exercice de pouvoir chiffrer cette première sensation, plutôt que de juste en décrire les symptômes??
Avec ce que j'ai observé, ce sont justement ces signaux précoces que je ne perçois pas bien. C'est ce qui fait qu'au moment de mes première prise alimentaire (en moyenne deux heures plus tard) je chiffre ma faim autour de 8-9.
L'analyse que j'en ai fait, et c'est là que je ne sais pas si je suis dans les patates, c'est que la consommation de café a permis de "bourrée" mon estomac et biaisée ma perception de la faim.
Bref, j'ai aussi le besoin de vérifier si je ne suis pas une créature bizarroïde pour qu'il y ait un si grand écart entre le bilan et ce que j'ai vécu/ressenti. À moins que je n'ai rempli le carnet de mauvaise façon.
Merci :)
[quote=Chatoyante]
Bonjour à vous,
Je viens de terminer cette activité et d'en recevoir le bilan.
On y dit que je décèle les signaux précoces de la faim et que j'ai une faible tolérance à la faim, étant donné que je n'ai attendu qu'entre 1 et 3h pour manger.
Ce résultat me questionne, car il est à l'opposé de mes observations personnelles...
En fait, quand je note la première fois ma faim, elle est déjà haute. Si j'avais à la chiffrer, elle serait autour de 5-6.
Serait-il possible durant l'exercice de pouvoir chiffrer cette première sensation, plutôt que de juste en décrire les symptômes??
Avec ce que j'ai observé, ce sont justement ces signaux précoces que je ne perçois pas bien. C'est ce qui fait qu'au moment de mes première prise alimentaire (en moyenne deux heures plus tard) je chiffre ma faim autour de 8-9.
L'analyse que j'en ai fait, et c'est là que je ne sais pas si je suis dans les patates, c'est que la consommation de café a permis de "bourrée" mon estomac et biaisée ma perception de la faim.
Bref, j'ai aussi le besoin de vérifier si je ne suis pas une créature bizarroïde pour qu'il y ait un si grand écart entre le bilan et ce que j'ai vécu/ressenti. À moins que je n'ai rempli le carnet de mauvaise façon.
Merci :)
[/quote]
Je reviens sur ce message parce qu'il m'interpelle.
J'ai eu la même expérience, mais n'en ai pas tiré la même conclusion.
Je pense que je surestime ma faim, parce que j'en ai peur.
Les premiers signaux que je perçois sont décrits dans le bilan comme étant ceux de la petite faim, mais moi je les interprète déjà comme une faim moyenne en les cotant à 5-6/10, alors que je devrais les coter au dessous de 5.
Ensuite, les signaux de la faim moyenne (ou bonne faim) sont ceux que j'ai interprêtés comme de la grande faim en les cotant à 7-8/10, alors que je devrais les coter autour de 5.
J'ai eu la preuve que ces signaux n'étaient pas de la grande faim en faisant l'expérience de la grande faim (Activité: Je découvre la bonne faim) : ce que je pensais être de la grande faim, c'est de la gnognotte à côté de la vraie grande faim (= pas de petit-déjeuner, pas de repas de midi, attendre les signes de grande faim qui sont la fatigue, difficulté de concentration, froid, tête qui tourne etc... j'ai tenu jusqu'à 16h).
En fait, je n'avais pas ressenti la vraie grande faim depuis fort longtemps (quand j'étais étudiante en première année de médecine et que je ne prenais pas le temps de manger à midi parce que j'allais faire la queue à l'amphi pour avoir des bonnes places ou pour récupérer les polys des cours). Ce que j'ai coté à 7 ou 8 sur 10, c'était en réalité une faim moyenne.
Ma conclusion, c'est que je mange dès que je n'ai qu'une petite faim, parce que je l'interprête comme une faim moyenne. Et la faim moyenne me fait me jeter sur la nourritue, parce que je l'interprête comme une grande faim.
C'est précisément pour ça que j'ai des difficultés à trouver la satiété.
Donc si ça ne colle pas entre le bilan et ton ressenti, je suis désolée de te dire que c'est ton ressenti qui est faussé. Le bilan, lui, est fiable, car pas dicté par la peur de la faim.
c'est vrai que dans un premier temps, tant que l'on n'a pas passé l'étape de dégustation des aliments très caloriques, il vaut mieux s'en tenir à des aliments que l'on apprécie mais qu'on a l'habitude de manger, notre répertoire alimentaire
car le corps a ses habitudes, et au début c'est plus facile de sentir la satiété sur ces aliments-là
tu peux donc t'organiser pour manger tes plats fétiches, que tu manges souvent, ou remettre au gout du jour une recette que tu aimais bien avant
concernant les choses très caloriques, soit tu attends d'avoir passé l'étape pour les réintroduire, soit tu le fais dès maintenant, mais en petites touches, car c'est très rassasiant....
bon courage à toi
Bonjour à toutes et à tous,
Effectivement nous déconseillons aux personnes souffrant de troubles bipolaires ainsi que d’autres troubles psychiatriques de s’inscrire à LineCoaching. En particulier, les exercices de pleine conscience, doivent pour ces personnes, être faits avec précaution et il est préférable de le faire dans un environnement médical, et après une évaluation par un médecin compétent en la matière.
Cependant, après avis médical, le programme LineCoaching peut être effectué de façon normale. Remarquons tout de même que de nombreux médicaments habituellement prescrits dans les troubles psychiatriques et dans les troubles bipolaires dérèglent la perception des sensations alimentaires et font très souvent prendre beaucoup de poids.
Bonjour je pense qu'un certains nombres de messages traitent de ce sujet mais j'ai de vraies questions concernant le traitement de hyperphagie. Pour moi hyperphagie c'est des EME qui sont deux fois plus fortes. Certaines personnes connaissent des compulsions alimentaires, des EME mais hyperphagie boulimique c'est quand même différent et autant les EME je parviens a les ressentir et parfois a les apaiser autant quand je suis en crises d'hyperphagie rien ne peux m'arrêter même pas la RPC, ni rien. Quels seraient les conseils danse ce cas ?
Merci beaucoup pour ce mot réconfortant. Je crois que j'accepte ma maladie et ne la vis pas comme une injustice (de formation scientifique, je sais qu'une prédisposition génétique et un environnement peuvent contribuer à certaines maladies auto-immunes).J' ai la chance d'être bien entourée et c'est bien là l'essentiel.
Mais parfois, j'ai du mal à accepter ma fatigue et les renoncements qu'elle nécessite, alors je compense par une "impulsion alimentaire". Je me connais, je sais qu'à un moment donné, j'aurai moins d'EME, je vais faire davantage de pleine conscience, et essayer d'accepter la vie comme elle vient, la fatigue comme elle vient, me concentrer sur le positif...
Encore merci,
Charlotte
Bonsoir Anny78
oui, tu vas arriver a ressentir la faim, mais pour l'instant, je te recommande de suivre la methode qui t'est proposée, sans chercher a aller plus vite que la musique, LC , ça demande de la patience!
quant a ton entourage, peut etre peux tu tout simplement leur dire que tu n'as pas faim , et que tu peux prendre juste un the pour etre avec eux a table
Bon courage
Bonjour,
je suis inscrite depuis bientôt 1 mois je suis assez contente mais.... ce n'est pas facile j'arrive a déteceter les EME (trèèèès nombreuses!!) en revanche j'ai beaucoup de mal avec la RPC.... parfois j'ai du mal a me concentrer plus de 5 min sur le moment présent le passé ou futur reviennent au galop !!
Je trouve que c'est une étape vraiment difficile j'espère réussir... car je suis persuadée qu'elle aide beaucoup à avancer ;-)
Si vous avez des "p'tits trucs" je suis preneuse !!!
sinon côté poids je n'ai pas bougé depuis mon inscription (mais je suis en plein licenciement alors j'avoue que les contrariétés soucis et autres n'aident pas !!)
bonne journée !!
si ça vous intéresse, il y a ici: //www.association-mindfulness.org/videos.php
pleins de conférences et ateliers sur la RPC (mindfullness en anglais) , c'est passionnant!
la première est sur le parcours forme.
je n'ai pas le loisir, le temps, la fatigue jouant, pour faire les exercices chaque jour.
est-il poissible de faire plusieurs programmes journaliers dans une même journée. genre je condence 7 journées d'exercices en 2 séances, mardi et samedi ? c'est possible ?
ensuite, le répertoire alimentaire me paraît très interessant.
cela dit, c'est mon mari qui fait les courses et qui cuisine (quelle chance, je sais) alors autant, je me vois bien noter ce qui me plaît comme aliments mais comme recette ça va être plus compliqué, d'autant que la cuisine n'est jamais non plus très élaboré.
j'aimerais voir des exemples de carnets et une explication d'un pratiquant sur la manière de le tenir.
après, je suis un peu perdue pour l'ordre des choses, c'est un peu à la carte dans la méthode et ça mer perturbe un peu. je ne sais pas si je fais les défits dans le bonne ordre. le carnet m'a bien aidé, mais pas aiguillé vers les défits correspondant à mes difficultés.
je vais prendre le temps de relir l'analyse et trouver des défits adaptés.
voilà mes premières impressions.
j'espère faire vite des progrès dans mon comportement alimentaire.
Bonjour Kitty
d'abord : courage! on est avec toi !
le fait de s'observer n'a rien d'anodin, en fait
à la fois c'est un puissant outil de changement, mais ce qu'il faut bien intégrer, c'est que cette observation doit être : bienveillante!!!
pas facile quand ce qu'on doit observer, c'est qu'on mange sans faim, au delà de sa faim, etc......
se confronter à son comportement alimentaire peut être douloureux dans un premier temps, surtout si on a passé beaucoup de temps à faire l'autruche
du coup, on se sent "nulle", et pour combattre, enfouir comme dit Phoenix, ce sentiment de nullité, et bien les compulsions alimentaires sont bien commodes
du coup, comment faire pour s'observer de façon bienveillante? parce que c'est pas si facile.....
peut-être en considérant comme on ferait avec une très bonne amie qui a décidé d'entamer un gros travail sur elle, sur son alimentation, sur ses émotions..... savoir qu'il y a "du boulot" mais qu'elle sera capable de mettre tout ça en place, progressivement, en lui faisant confiance, en l'encourageant, en étant simplement "là"
sois simplement avec toi-même, ne te juges pas, accueille ce que tu vis
ok c'est plus facile à dire qu'à faire mais il faut bien commencer......
courage!
anthezome,
Pourquoi la nourriture joue-t-elle un rôle si prépondérant ?
Parce que, comme le dit très bien Izabelle, et toi-même, dès que tu prends du poids, tu te dis que tu es nulle.
Et le problème est là : on se dit qu'on est nulles. Cette petite voix vient crier à nos oreilles qu'on est nulles.
Personne n'est venu nous dire, à peine descendues de la balance : "Oh la la ! Mais vous êtes nulles, vous !!".
Non. C'est en nous.
Moi j'appelle ça mes démons (terme utilisé par le Dr A. et que je trouve très parlant). Ce sont :
- des pensées plutôt mauvaises, attachées à ma destinée car j'ai l'impression que je serai toujours comme elles disent ;
- qui me tentent dès qu'elles le peuvent ;
- qui veulent me guider contre mon gré de manière vicieuse ;
- et qui sont donc plutôt dangereuses.
On se dit qu'on est nulles. Mais est-ce qu'un chiffre sur une balance est révélateur de notre valeur ?
Qu'on se dise : "J'ai pris du poids". Ok. C'est un fait. C'est marqué sous nos yeux.
Qu'on se dise : "Je suis nulle". Non. La balance n'a pas écrit : "Vous êtes inestimable".
Donc le problème vient de ces pensées qui traînent en nous : je suis nulle, je suis moche, j'y arriverai jamais, etc.
Et ce sont elles qui torpillent notre estime de nous-mêmes.
Je ne suis pas sûre que l'on puisse s'en débarrasser. Mais je pense que l'on peut les rendre moins démoniaques en "défusionnant", en les mettant à distance, en se rendant compte que ce ne sont que des pensées inutiles parce qu'elles nous minent...
Parfois certaines sont vraies. Je suis grosse, c'est un fait. Mais que me provoque le fait d'y penser ?
Si ça me fait pleurer et que ça malmène ma propre estime, autant prendre de la distance avec cette pensée. Basta !
Si ça me donne envie de changer les choses, eh bien je vais la prendre en compte pour booster mon estime parce que j'agirai alors pour être mieux avec moi-même. En ça, cette pensée pourra m'être utile.
LC propose la pleine conscience car :
- elle permet souvent de prendre conscience de ces pensées démoniaques automatiques ;
- elle aide, en se focalisant sur sa respiration, à ne pas partir dans des interprétations compliquées et alambiquées de la réalité.
La défusion, ensuite, aide à mettre ces pensées à distance, à les ridiculiser, à en rire, à se dire : "C'est seulement une pensée. Ce n'est pas moi".
Quand tu dis "je ne sais plus quoi faire", eh bien je pense que les pistes sont là : pleine conscience, défusion.
Au fur et à mesure, ça vient...
J'espère que ce roman t'aidera à reprendre courage...
Au plaisir de te lire