Se motiver au quotidien
Sujets de discussion du moment
Bonsoir tout le monde,
Cela fait quelques jours que je n'y arrive plus ... je sais bien que je dois attendre et ecouter les signaux donnés par mon corps pour commencer à manger et si jamais je mange sans faim, il faut attendre le retour de la faim.
En ce moment c'est plutot manger SANS FIN ... le pire c'est que je n'y trouve ni plaisir, ni réconfort ...
Je n'y arrive plus ...
je n'arrive pas plus à me remettre au sport, je sais que c'est bon pour moi (autant pour ma tete que pour mon corps) mais je n'y arrive plus.
je n'arrive pas non plus à reprendre la RPC
et en plus j'ai peur de reprendre tout le poids que j'ai mis si longtemps à perdre.
Je pense que j'essaie de combler le vide immense en moi :
fin avril, j'ai mis fin à la relation avec mon compagnon. Cela faisait presque 9 mois que nous etions ensemble ... nous n'avions plus les memes projets de vie ... il souhaitait que j'aille vivre avec lui et ses parents dans une autre ville, il voulait un bébé mais pour moi ce n'etait pas possible .... Je ressens un grand vide et surtout de la tristesse et de la culpabilité de lui avoir fait temps de mal. J'ai l'impression de lavoir détruit ... et dans quelques jours ce sera son anniversaire.
cote boulot c'est difficile aussi avec la réorganisation en cours ... la nouvelle direction, les nouvelles collegues, la nouvelle repartition des taches ( on m'a enlevé les taches en lien avec les ressources humaines - parce que soit disant ma collegue avait plus l'habitude que moi de les traiter - alors que je fais une formation RH; ensuite on me demande quelles taches je veux conserver et du coup je ne sais plus quoi repondre, je crois que je m'en fous, je suis -je ne trouve meme pas les mots-
et je dois faire face à l'ennui et à la solitude au quotidien ...
Merci de m'avoir lue
Amandine,
Merci beauoup pour ton message et je vais pratiquer intensément ton conseil et ne pas rester dans mon coin !!!
Comment faire Lincoaching et en même temps avoir cette attitude tellement contradictoire de se jeter sur la bouffe ou sur certains aliments. Je crois que c'est ma grande difficultés, celle qui m'empèche de progresser.
Comment faire un programme pour manger "normalement" alors que parrallèllement à ces exercices, je mange de façon anormale, irrationnnelle ? Comment supporter la culpabilité qui en découle ?
Si vous vivez cela, merci de me dire comment vous le surmontez ?
Moi j'ai du mal à faire les exercices, alors que le moment d'après je vais faire tout ce qui est le contraire de l'objectif ici.
Pardon Liegama, je n'avais pas lu le fil jusqu'au bout avant de répondre, je crois que je dis un peu la même chose que toi mais en moins bien
Bon ben me revoilà à refaire une EME depuis des semaines san tempête... J'ai envie de pleurer...
Je pense savoir à quoi cela est dû :
- pas le temps de me poser ni prendre du temps pour faire de la rpc ou du bodyscan
-pb financiers (d'ailleurs je pensais finir mon programme LC parce que je me "sentais bien" mais là je crois que je vais reconsidérer la question...
-culpabilité face à ma fille parce que je n'ai pas le temps de jouer longtemps avec elle
- stress face à une demande au niveau professionnel
- et puis avec mon allergologue suite à des pbs digestifs et cutanés (eczéma...), elle m'avait dit d'essayer de supprimer les produits laitiers et le gluten pendant 6 semaines. me revoilà ainsi dans une forme de restriction. Et puis je suis tombée sur prlusieurs livres ("l'alimentation ou la troisième médecine" du docteur seignalet).
Résultat , j'ai craqué sur de la baguette avec du beurre, des petits biscuits, des pâtes...
Nom de nom de nom de nom...
oui salade de fruits excellente !!!
bon dimanche
Dernièrement j'ai participé aux deux défis d'Izabelle, à savoir "fractionnons ensemble", directement suivi de "EME-zen ensemble"
J'ai remarqué que lors du fractionnement j'ai bien réduit mes portions (même si elles ne sont pas énormes à la bases) et je n'ai prsque pas eu d'eme. J'ai aussi redécouvert le bonheur de ne plus avoir mal à l'estomac. Puis ensuite le défi sur l'eme-zen, ça a été plus difficile. D'abord au début je n'avais pas d'eme, ensuite elles sont toujours venues durant les repas, et pas en dehors des repas.
Même si j'ai de la peine à mettre en place l'eme-zen, j'ai quand-même progressé parce que maintenant je vois quand j'ai des eme, donc je les fais consciemment, et je prefère.
Mais depuis que je ne fractionne plus j'ai recommencé à avoir des eme en cours, ou en fin de repas. C'est plus difficile à détecter, je mange trop vite sans doute, et n'écoute pas ma satiété, je suis prise d'un besoin de me remplir encore... Je sais que ce problème ne concerne pas que moi, et je me demandais si nous aurions pu envisager un défi collectif pour travailler sur ce problème?
Sauf que je ne sais pas trops comment nous pourrions le mettre en place.
Est-ce qu'il y aurait des intéressés? Sauriez-vous, dans ce cas, quelle forme pourrait prendre ce défi?
Voilà, la pierre est lancée, je me réjouis de voir si il y aura des intéressés!
Je ne sais pas ce qu'il y a dans ce "y", mais je n'y arrive plus.
Je n'ai même pas l'impression de manger parce que j'ai une EME (je déteste ce sigle, en fait, il ne me parle pas, ne m'a jamais parlé, et peut-être que je devrais éviter de l'employer) mais parce que j'ai envie de manger sans y penser.
J'ai envie de faire les choses en pleine inconscience.
Je retrouve des comportements anarchiques dans la manière e me nourrir. Du coup, je ne remplis plus rien, ni les comptes rendus d'exercice physique (et pourtant, j'en fais pas mal !), ni les comptes rendus de programme alimentaire (la satiété ? Tu parles, Charles, je commence déjà à manger sans avoir faim, alors...)
Comme je fais n'importe quoi, je me réveille chaque matin avec l'intention de m'y remettre. Ca vous rappelle quelque chose, ça ? "Demain, je m'y remets", "A partir de ce matin, je fais gaffe" ? Bien évidemment, je fais tout le contraire. Je recommence à jouer contre mes propres intérêts. Du coup, ça me met en colère contre moi-même, et devinez comment je me "punis"...
Diablotin toi-même, espèce de... de...
Quadruplepatte !
il y a une étape sur ça, l'appétit prévisionnel
mais déjà tu peux faire des essais..... module ce que tu manges avant, au repas précédent, à la collation éventuellement
ou alors jouer sur les heures
moi je sais que si je prends une collation dans l'après-m ça me coupe systématiquement l'appétit pour diner
alors je n'en prends pas..... ou alors si j'ai vraiment faim, je prends un truc qui ne me coupe pas l'appétit, comme un fruit ou un légume
dès que je mange un truc un peu nutritif dans l'après-midi, je peux dire adieu à ma bonne faim du soir
or quel bonheur de manger avec une bonne faim le soir, c'est aussi beaucoup plus facile de s'arrêter....
Salut Mavo,
En discutant samedi dernier avec Fred, elle me disait qu'elle commençait tous ses repas par une pensée type : "cette fois je fais attention à ce que je mange", et ça m'a fait réaliser que mes EME de fin de repas ou EME masquées venaient probablement de la pression que je me mettais avant de commencer à manger. J'ai essayé de prendre le temps, mais de manière cool ces deux derniers jours avant de passer à table pour identifier les pensées qui m'habitaient. Et bien, je peux dire qu'il y en a pleins et qu'elles sont pas gentilles. Tu m'étonnes que j'ai EME, sur EME durant les repas.
Est-ce que tu as pris conscience de tes pensées? Que te dis-tu avant de passer à table? Dans quel état es-tu?
Concernant la perte de poids, c'est difficile d'accepter son poids. C'est quand j'ai arrêté de me peser pendant plusieurs mois que j'ai commencé à pratiquer un peu plus la méthode. Tant que je suis obsédée par mon poids, je suis bloquée, je peux rien faire d'autre, ça me stress.
Toute cette bienveillance, je n'arrive pas encore à voir comment ça peut se traduire pour moi.
Depuis samedi, je vis une sorte de lune de miel, pour la première fois, dimanche et hier j'ai réussi à me mettre à table quand j'avais faim, sans faire ma "pause" avant (je faisais 5 mn de RPC avant chaque repas), j'ai pris un réel plaisir sur tous les repas, j'ai fait de mon mieux, j'ai lâché le perfectionnisme (j'essayé de déguster à la perfection, de manger quand j'avais la faim parfaite, de m'arrêter à la satiété parfaite etc...) je me suis retrouvée à table avec mes beaux parents à dire on à mon dessert préféré parce que je n'avais vraiment plus faim. Je me suis hyper étonnée sur ce coup là, et ce qui m'a aidé c'est de me dire, quand tu en auras vraiment envie une autre fois tu pourras te l'offrir. Ce n'était plus une lutte, ou un effort de dire non, sur le moment je voulais pas me sentir mal dans mon ventre et c'est ça qui a dicté mon choix et non mon mental.
Ca rejoint ce que dis Isabelle, ne pas regarder la montagne du futur, c'est trop stressant, rester dans le présent;
Et surtout j'essaye "d'arrêter d'intervenir". Je ne suis pas encore profondément convaincue que je puisse maigrir en lâchant le contrôle; mais je suis de plus en plus convaincue que le contrôle me pourri trop la vie; j'en peux plus de vivre ainsi, ça devient presqu'une question de survie de lâcher ce contrôle.
Je sais pas trop combien de temps ça va durer, mais c'est une fenêtre qui s'ouvre.
c'est bien
moi j'en ai une de copines, aussi, comme ça
avant j'en avais pour deux heures à chaque fois.... du coup rien que quand elle appellait je disais "oh non"
maintenant quand j'en ai marre, je dis tout simplement "bon eh bien JE vais devoir te laisser, bisous bisous...."
et ça passe super bien en fait
il ne faut pas hésiter en effet à affirmer son JE, cela permet d'éviter de ruminer, de faire monter la colère et ensuite de se montrer blessant ou agressif alors qu'on n'en a même pas envie à la base
Il y a toujours des moments "pourris" pour l'une ou l'autre au cours d'une méthode ou d'une autre...Je me souviens de mon dernier passage chez WW où j'ai fait le programme sans une faute, sans un laisser aller, sans un "craquage", quel bonheur, quelle fierté...la stabilisation est arrivée et là c'était le nirvana...et le moment pourri pour moi est arrivé après, au moment où j'étais devenue physiquement celle que je voulais être. Et là c'est arrivé, par trop plein de restriction, par fatigue de peser, compter, par un trop-plein d'émotions difficiles à gérer...Mon corps avait changé certes mais pas ma vie, pas mon boulot, pas ma personnalité.
Durant mon parcours LC, à chaque fois que la dérive s'installait, c'est la Pleine conscience qui m'a aidée à passer le cap. Mon MP3 en poche, j'ai respiré, respiré, respiré...et à chaque fois, comme je le disais plus haut, j'ai repris mon baton de pellerin pour avancer et essayer de voir un peu plus loin sur le chemin. Maintenant la Pleine Conscience fait partie de mon quotidien, je lui réserve toujours les quelques minutes indispensables à mon équilibre.
Comme vous toutes, je sais la douelur de cette perte de contrôle sur son corps, sur son poids, mais il faut du temps pour que la "macération" porte ses fruits, il faut du temps pour apprendre ses sensations alimentaires, il faut encore plus de temps pour apprendre à gérer ses émotions différemment. Et il faut tellement de temps pour appendre à se faire confiance
Alors moi aussi j'adresse à toutes celles qui sont dans le doute, la colère, l'incompréhension, la tristesse vis à vis de leur corps trop lourd à porter, de leur poids qui les narguent, des tonnes d'encouragement et d'énergie. Rappelez-vous nous ne sommes pas qu'un poids sur la balance, nous sommes sommes beaucoup mieux et plus que ça même si on a du mal à y croire.
Bonsoir,
Je pense aussi qu'Izabelle a raison. Il y a certainement une part de nous - enfin de moi en tous cas, je ne veux pas parler pour les autres - qui est toujours "débordée" parce que c'est une très bonne excuse, de ne pas avoir le temps pour se poser des questions, ou pour aller à la rencontre de cette grande inconnue que je suis pour moi.
C'est difficile de changer des habitudes, on sait ce qu'on perd mais on ne voit pas ce qu'on gagne. C'est prendre un risque, c'est une forme de mise en danger (en tous cas c'est l'impression que ça me donne), c'est la peur de l'inconnu.
Et puis je voudrais remercier Ziguele pour cette explication des zones d'influence. C'est très logique, et je pense que ça va m'aider.
D'ailleurs ça me fait penser à une autre métaphore que j'ai lue je ne sais plus où sur internet et qui m'aide bien aussi : c'est le mec qui fait tourner des assiettes en haut de grands bâtons au cirque (il doit bien avoir un nom, ce monsieur, mais je ne me souviens plus).
Bref : les assiettes, ce sont mes projets (pro, perso, ...). Le "tourneur d'assiettes" les surveille et donne une pichenette à celles qui sont sur le point de tomber quand il en voit. Et quand elles tournent toutes à peu près bien, il n'y a pas d'urgence donc il a le temps. Alors il peut profiter de ce temps soit pour en lancer des nouvelles, soit pour réfléchir et observer tranquillement, avec du recul, pour pouvoir intervenir dès qu'une assiette commencera à vaciller. Il n'est pas en permanence en train de s'épuiser à passer de l'une à l'autre pour améliorer (et prendre le risque de casser) celles qui tournent bien.
L'idée c'est de faire pareil avec nos projets : il y en a qui nécessitent qu'on agisse rapidement pour ne pas qu'ils se cassent la figure, et là il faut agir. Mais le reste du temps, quand on n'est pas dans l'urgence, ce n'est pas la peine de s'épuiser dans l'action pour des fois améliorer des détails qui se voient à peine. Il vaut bien mieux prendre du recul pour observer les projets, voir ceux qui tournent, réfléchir tranquillement à la prochaine assiette dont on va s'occuper, aux futurs projets qu'on va lancer. Et si vraiment ils tournent tous bien, en profiter pour aller faire un bisou à nos proches ou nos amis ;-)
En fait, le but c'est d'arrêter la suractivité, et prendre du recul pour faire avancer toutes les assiettes régulièrement pour sortir de l'urgence.
En gros, c'est exactement tout ce que je ne fais pas en ce moment...
J'aime décidément beaucoup ce fil !