Se motiver au quotidien
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vaste programme.....
comme beaucoup d'entre nous ont cette tendance à calmer-bloquer-faire disparaitre ce qu'ils ressentent en mangeant, s'autoriser à nouveau à ressentir, l'agréable comme le désagréable, est une clé essentielle dans ce chemin
mais après des années d'habitude, à bloquer ce que l'on ressent, on finit par ne plus avoir vraiment conscience de tout ceci, mais également peur et "pas envie" de ressentir
j'ai pensé ouvrir ce fil pour que chacun puisse apporter sa contribution aux petites choses qui pourraient nous donner envie de ressentir pleinement à nouveau, d'arrêter de nous anesthésier
pour l'agréable, ça semble plus simple que le désagréable, et encore.....
je me rappelle que la dégustation était au début assez difficile pour moi de ce point de vue là
je suis également confrontée à des enfants qui bloquent leurs ressentis, et bien sûr ils ne sont pas très motivés pour ressentir les choses, en parler
donc je cherche aussi des clés pour leur donner envie, envie de faire à nouveau de la place à ce que l'on ressent
si vous avez envie de partager ce qui vous aide, au quotidien, à reprendre envie, gout, à ressentir, c'est donc ici que ça se passe
Bonjour
Après deux fausses-couches, mon compagnon et moi sommes entré en PMA. Nous allons faire une FIV fin octobre-début novembre.
J'ai déjà pas mal d'EME depuis que j'ai appris que j'étais infertile, et j'ai repris plus de 2kg. Je crains que la stimulation ovarienne ne me fasse encore grossir, avec la prise d'hormones.
J'ai très peur d'un échec, et/ou d'une troisième fausse-couche si la FIV fonctionne.
Etes-vous passées par là ? Je lirais avec plaisir vos témoignages.
on est en plein dedans...la semaine prochaine assistante sociale et psychologue!
Hier soir, en prenant ma douche ( c'est toujours en prenant ma douche que tout s'éclaire dans ma tête), j'ai compris un truc
genre
parce que dans la soirée, je me sentais genre "pas assez aimée", en "manque"
ce qui est assez étrange, vu que j'ai un chéri adorable et très démonstratif (bien que pas en super forme actuellement)
Je trouvais ça bizarre ce ressenti, quand soudain, ça fait un beau (j'aime ces moments)
J'ai soudain compris qu'à cause des inquiétudes (angoisses!!) qui me taraudent en ce moment, je me suis coupée de mes émotions, afin de ne pas trop "resssentir", pour ne pas laisser l'angoisse prendre trop de place
du coup, m'étant coupée de mes émotions, je ne "ressens" plus
et paf..... ça se transforme en "personne ne m'aime, je suis seule, en manque, etc....."
c'est fou à quel point ça m'a frappé
en effet, j'ai des réticences à prendre ma douche (pour moi un grand signe de lutte, car elle me connecte toujours à mes émotions), à m'interroger sur ce que je ressens en cours de journée.....
je suis heureuse d'avoir enfin compris, dans mes tripes, à quel point me couper de mes émotions peut engendrer, en tant que tel, un mal-être
je ne dis pas que je pourrais accueillir vraiment l'angoisse du jour au lendemain, mais au moins, quand je me sens " coupée", comme ça, je saurais pourquoi.....
au lieu d'accuser le monde entier..... je pourrais au moins tenter de me reconnecter à moi-même
dans ces moments-là, c'est plutot l'EME-Zen qui est un outil que tu n'as peut-être pas encore travaillé
de plus il est assez dur à mettre en place
le principe est de "vivre" l'inconfort émotionnel dans le moment présent, un petit moment, avant de se réconforter avec la nourriture
dans ce petit moment, le temps d'une respiration, on accepte de vivre cet inconfort, au présent, dans notre corps
et ensuite on se réconforte, si possible en pleine conscience également
le but de cet exercice n'est pas de nous empecher de manger, mais bien d'apprendre à se confronter de mieux en mieux à ses inconforts émotionnels pour qu'à long terme la réponse "nourriture" ne soit plus aussi automatique et aussi immédiate
si tu peux faire de la RPC un peu tous les jours, ça aide aussi à pouvoir se confronter à l'émotion un bref moment
quand nos enfants sont malades, l'émotion c'est souvent de l'angoisse donc c'est normal que ça soit dur de s'y confronter, il faut donc y aller peu à peu, et utiliser aussi les mots, mettre des mots dessus "je ressens..... tel truc.... et c'est difficile pour moi"
Voilà cela fait près d'une semaine que mon alimentation est complétement hors de contrôle..... Je ne sais plus trop quoi faire pour enrayer ce disque infernal, je suis passé de 1 à 2 EME tous les deux/ trois jours à 5-6 EME par jour... Je mange tout le temps. La logique est toujours la même: je me dis que j'ai tout "foiré", donc dès qu'une petite EME pointe son nez, je ne fais vraiment aucun effort pour la stopper et je mange.
C'est toujours cette même logique de 'tout ou rien' j'imagine , sauf que là c'et puissance 10.
Résultat j'ai pris du poids, je me sens grosse ect...
En plus il s'agit du moment où je dois noter dans un carnet tout ce que je mange (étape découverte de la faim)!
J'en ai marre de fonctionner ainsi,mais je ne sais pas trop comment faire autrement
Merci de vos conseils :)
La semaine dernière je n'allais pas très bien, grand besoin de me distancer de certains évènements survenus dans mon entourage et qui m'avaient beaucoup blessée.
Selon l'excellent conseil d'une gentille linecoachée dont je ne voudrais pas estropier le pseudo, mais qui va certainement venir dire coucou sur ce fil, je me suis prêtée à un petit exercice très rigolo qui s'appelle "les bonshommes allumettes". Il suffit d'avoir des feuilles de papier, quelques stylos et une paire de ciseaux.
Je vous met ci-dessous les liens pour en savoir plus! Vous pouvez regardez les vidéos pour approfondir, sinon le texte est suffisant!
En tout cas moi j'aime beaucoup, j'ai fait une bonne douzaine de bonshommes, je sais que je vais en refaire régulièrement...
Et vous savez quoi?
Eh bien j'en ai retiré pas mal de lâché prise, retour d'une certaine sérénité aussi. C'ast pas grand-chose, tout au plus on perd 2 minutes et une feuilles.... Au mieux on peut avoir de jolis résultats!
//www.viedebonheur.ch/comment-les-bonhommes-allumettes-peuvent-vous-aider-a-vivre-plus-heureux-en-deux-minutes-chrono/
Oh, et si jamais vous faites cet exercice n'hésitez pas à venir partager vos impressions ici!
Bonne soirée!
je l ai fait aussi par curiosité ,juste pour voir ,en tout cas ce qui est sur c'est qu au pire ça ne fera pas de mal
Pourquoi pas apres tout?
je vous tiendrai au courant si je remarque quoique ce soit
Hello tout le monde,
Je viens parler de ma grande angoisse : ne pas maigrir malgré la méthode.
Bon, je sais qu'il fait être patient, que le temps doit faire son oeuvre etc. Mais, moi ça fait 2 mois que j'ai clairement diminué les quantités ingérées, que je n'ai quasi plus de sentiment d'avoir trop mangé. Et pourtant je n'ai pas perdu 1 g ! Je ne comprend pas, en temps normal je mange beaucoup plus, par ennui, compulsion... je ne comprend pas comment c'est physiquement possible de moins manger et d'être stable ?
Bon voila, en fait certainement qu'il n'y a pas de réponse, mais je suis démoralisée...
J'ai les larmes aux yeux en lisant ton message de réponse à Hellome.
Je suis moi aussi encore obsédée par mon poids et l'effet de la méthode sur celui-ci. Je sais que la priorité du programme et de se réconcilier avec son corps, son poids et la nourriture et c'est d'ailleurs le cas. Je préfère 1000 fois garder mon poids actuel et faire la paix avec tout ça que de perdre qq kilos et de continuer toute ma vie cet "enfer mental" que je me suis créé (et que d'autres ont largement contribué à créer aussi, soyons honnête).
Je cherchais sur le forum des messages parlant de l'effet de la méthode sur le poids (alors que, encore une fois, je sais que ce n'est que, dans le meilleur des cas, la cerise sur le gâteau) et je trouve ta réponse sur le mal qu'on inflige à son corps depuis si longtemps.
Tu as raison. Mon corps a raison de se méfier. Ca fait des années que je lui en veux (tellement que je ne me souviens même plus d'avoir été bienveillante envers lui avant les derniers mois), que je lui en fait baver en n'écoutant rien de ce qu'il veut me faire comprendre et en cristallisant mon manque de confiance en moi sur lui et lui seul.
C'est tellement le cas, que par moment j'ai presque peur de perdre les derniers kilos qu'il me reste parce que ça voudrait dire que je suis au bout du chemin. Et même si ce sera libératoire, ce sentiment d'être mal dans ma peau est ancré depuis si longtemps que je me demande presque comment vivre sans lui ! Comme s'il faisait partie intégrante de ce que je suis et qu'il était temps maintenant de lui dire au-revoir. Et aussi étrange que cela paraisse, quitter ce mal-être une fois pour toute est encore une étape difficile !
Mais ça y est, j'ai compris que mon corps était mon meilleur ami et que, même imparfait, nous allons désormais vivre en harmonie ensemble. Je ferai avec ses petits défauts, il fera avec les miens (OK, ça fait un peu schyzo de parler comme ça mais je sais qu'en fait je suis seule ;)).
Il est temps de lui taper dans la main et de lui montrer qu'on peut désormais se faire confiance. Et je serai patiente. Tout comme il l'a été pendant toutes ces années. Après tout, une histoire d'amour ne se construit pas en un jour.
Je crois avoir croisé une fois un fil sur ce sujet, mais je ne le retrouve pas....
En fait je voulais juste vous faire partager un ressenti que j'ai depuis quelques temps....
Je suis une grande utilisatrice de Facebok, même si j'ai un nombre très raisonnables d'amis, qui sont d'ailleurs pour la majorité des personnes de mon entourage/famille.
Mais je sais que je publie beaucoup de choses, parfois drôles qui font bien rire mes amis, d'autres fois inutiles, mais j'ai compris depuis longtemps que derrière se cache juste un grand besoin d'exister, de rechercher la reconnaissance, voire l'amour.. D'ailleurs dans les périodes où je ne vais pas bien je publie toujours plus... Depuis quelques temps j'ai également pris part à des groupes, le premier un groupe de ma ville (t'es d'Yverdon si.....) et un autre de cuisine.
Sur ces groupes j'ai été assez active, pour partager des anecdotes, commenter les autres, ou me défendre, parce que j'ai vu que très vite, dans ces groupes, les dérapages sont quotidiens.... Violence verbale, étroitesse d'esprit, racisme, atteinte à la liberté d'expression.... Des groupes censés être des espaces d'échange deviennent vite un ring de boxe virtuel.
J'ai été souvent critiquée, parce que je suis quelqu'un d'ouvert, et que j'ai souvent exprimé ce que je pensais, en restant toujours correcte et polie, mais j'ai été confrontée à des gens carrés, ne suportant pas ce genre d'ouverture sur le monde...
Ce matin j'ai compris qu'il était temps que je me retire d'abord de ces groupes, ensuite que je retire de ma liste d'amis celles et ceux qui ne m'apportent rien, et qu'il faut aussi que je publie moins...
Je ressens ce besoin de revenir au réel, de me recentrer sur moi, aussi, plutôt que de regarder la vie à travers les yeux des autres ou à travers leurs "like".... D'ailleurs facebook peut vite devenir une source de stress....
Je vais d'ailleurs conclure ce message en vous remerciant, toutes et tous, de votre gentillesse, entraide, douceur, bienveillance... C'est vrai qu'ici il n'y a jamais de dérapage... En deux ans je crois n'avoir lu qu'un ou deux fil qui avait dégénéré, et cela n'avait pas duré longtemps. Comme quoi on peut très bien être en groupe virtuellement, chacun avec son propre bagage de vie, et partager sans jamais juger l'autre! C'est chouette! A bientôt!
Ca m'est arrivé de jeter un coup d'oeil sur l'OVS de mon coin. Mais je ne sais pas, je n'ai jamais "osé" franchir le pas...
Pourtant j'ai un exemple très réussi parmi mes amis !
Peut-être aussi que je me crée de fausses excuses : j'ai 1/2h de route pour arriver dans cette ville (alors que j'y vais tous les jours pour le boulot), j'ai un petit donc il faut oublier les sorties, je vais faire "âme en peine qui cherche désespérément à se faire des copines", etc !
Ma vie sociale n'est pas bien riche depuis que nous sommes arrivés dans la région.
Je n'ai, jusqu'à présent, pas d'affinités particulières avec une/des collègue(s) et qui pourraient me donner envie de les inviter et de les voir en dehors du boulot.
Et je ne suis impliquée dans aucune activité qui me permettrait de rencontrer du monde...
Peut-être qu'il faudrait que je me bouge, que je me force...
Mais j'ai du mal...
C'est facile de se créer une vie sociale quand on est jeune étudiante ! Mais quand on arrive dans la vie professionnelle avec homme et enfant, ça me semble plus compliqué.
Cela dit, j'ai un contre-exemple. Un de mes frangins (une compagne + 2 enfants) est sur Bordeaux depuis deux ans. Il est dans un club de basket, joue dans un groupe de jazz, sa compagne fait de l'équitation ; et ils se font des amis.
Mais peut-être que le fait que ses enfants soient déjà plus autonomes que le mien pèse dans la balance ?...
En tout cas, du coup, mes amies qui sont dans d'autres régions me manquent beaucoup ici !
J'ai des envies de pouvoir prendre un café à une terrasse avec elles à la sortie du boulot, de voir nos enfants jouer ensemble, nos hommes parler sport en buvant leurs bières (c'est cliché mais ça me plaît !). J'aimerais pouvoir me faire un ciné, du shopping ou autre un soir, comme ça, un peu au dernier moment...
Bref, je rêve d'une vie à la Friends ou à la Sex in the City (sans New York) !
Et j'avoue que j'envie ces groupes de copines que je peux apercevoir aux terrasses de café...
Au plaisir de vous lire
[/quote] moi en tous cas ca me plairais d être ta copine et de faire tout ce que tu décris ,ca serait chouette:)Salut à toutes et à tous,
J'ai décidé de créer un nouveau post, parce que je serai ravie d'échanger sur un sujet avec vous : la culpabilité.
Vendredi soir, j'ai eu mon premier rendez-vous téléphonique avec une coach. Et assez rapidement, nous sommes venues à discuter des émotions qui me provoquaient des EME. Et dans la discussion, ce qui m'a semblé le plus important, c'est ce sentiment de culpabilité que je ressens pour tout et rien. Je me sens coupable pour à peu près tout ce qui peut provoquer un inconfort, un sentiment de tristesse ou de désespoir chez les personnes de mon entourage. Que je sois mêlée ou non, j'éprouve toujours de la culpabilité.
Est-ce que certaines personnes se retrouvent dans ce genre de ressenti ? Est-ce que vous avez des conseils pour lâcher prise ?
Je sais que l'expression "responsable mais pas coupable" a pris une connotation très péjorative et pourtant elle est tout-à-fait explicite et aide bcp à faire la part des choses même dans des cas graves ou problématiques.
Maintenant je fais bien la différence entre ce qui est de mon fait ou de ma faute, ça demande un certain travail et de l'entraînement mais comme on se sent léger léger ....car la balance penche bien plus souvent vers la responsabilité que la culpabilité. Essayez la prochaine fois et vous verrez on n'est pas des criminels quand même
Comme je n'ai pas trouvé un fil sur ce sujet, je me lance
est ce que comme moi, il vous arrive d'avoir des insomnies ? , en ce qui me concerne elles sont passagères,
le problème , même si cela ne dure pas très longtemps,
ma dernière insomnie a duré au moins une semaine,
je me sens très mal,
physiquement, j'ai mal partout,
moralement , ça me déprime, j'ai beaucoup d' EME,
donc pas cool du tout.
j'ai pas du tout envie de prendre des sommnifères, à une époque j'en ai pris c'était affreux comme sensations, bouche pateuse, je flottais dans mon corps, aucun entrain..
donc à oublier , en ce qui me concerne.
j'utilise l'homéopathie prescrite par mon médecin:
passiflora composé 5 granules à faire fondre sous la langue au moment du couché,
cela m'est très efficace, je m'endors rapidement
cependant , en cas de cogitage , auto commentaires, je me réveille quand même vers 4 h du matin et là c'est aie aie pour se rendormir
donc hier soir je me suis souvenue de quelques pratiques de pnl
déjà dans la soirée une tisane ( ça vaux ce que ça vaux ..)
ensuite avant de rentrer dans mon lit , 3 grandes inspi expir,
ensuite contractions de tout le corps très très fort, pendant plusieurs secondes, on contracte le visage, les machoires les bras , les poings, le dos , les fesses , les cuisses, les jambes , les pieds , les orteils, et on relache tout d'un coup,
on respire lentement , on recommence encore 2 fois,
ensuite dans le lit,
j'ai pratiquement dormi toute la nuit, et d'un sommeil nettement plus réparateur .
à vous .
Oui Kaylee, j'ai été très impressionnée par cette visite. Les moines venaient de quitter leur maisonnette après plus de 3 ans de méditation et autres prières
Il n'y a pas de douche mais ces personnes se lavaient bien sûr, oui elles vont aux toilettes car en tant qu'être humains on a des besoins sauf à avoir atteint des niveaux très élevés qui font que certaines personnes sont capables de vivre sans manger ni boire
Il faut savoir que nous sommes aussi énergie et qu'autour de nous tout est énergie et ces personnes se nourrissent de cela. Certes ça fait bondir certains et la science cherche à prouver sans y arriver bien sûr que ces gens trichent, mais ces gens s'en fichent de savoir si on les croit ou pas, elles n'ont rien à prouver et ne le cherchent pas
Pour le sommeil, au yoga on dit que pendant cete période on a accès via les rêves par exemple à des états de conscience très différents, donc rester quelque part éveillé permet de vivre pleinement ces états, voir de les guider
Ceux qui font ces séjours le font de leur plein gré et ne souffrent absolument pas. C'est nous qui ne sommes pas capables de vivre ça. On ne les empêche pas de dormir, mais on leur donne les moyens de guider leur sommeil, de garder une part de conscience pour ne pas tomber dans ce sommeil lourd, très lourd dans lequel nous tombons
Avant cette longue période ils font un premier "essai" de 9 mois et si pour eux c'est possible ils s'engagent plus tard pour 3 ans 3 mois et 3 jours
Ces personnes sont des personnes avec un niveau d'évolution bien plus élevé que le nôtre, ces gens là en faisant de "travail" cherche à entrer en relation avec la conscience universelle, avec Dieu si tu veux, c'est selon moi, et je ne voudrais surtout pas ici et à mon niveau de connaissance ou d'ignorance plutôt, parler au nom des bouddhistes qui ne croit pas en Dieu il me semble, un moyen de vivre une expérience que seule cette méthode permet
Je ne suis pas d'accord sur cet engagement car si nous sommes ici sur terre là maintenant c'est pour profiter de la vie et non pour se couper d'elle, mais c'est juste mon avis. Après pour avoir fait la visite avec un moine qui avait vécu la première expérience des 9 mois, ce garçon m'a semblé sain, équilibré et son contact était un vrai bonheur. Alors pourquoi pas
oui en tous cas je l'avais constaté pour moi
avant, si je me sentais "rejeté" ou "nulle" suite à une remarque de mon homme, fallait lui dire, en parler, en discuter, se gacher la vie pendant trois jours, ruminer, tout ça
pour finir par se rendre compte qu'on avait perdu beaucoup de temps
depuis que je sais que ces ressentis-là sont normaux, humains, et qu'on n'est pas censé être toujours lisse et parfaitement heureux à l'intérieur, eh bien il me suffit d'avoir conscience que je suis en train de ressentir cela, cette histoire-là
et puis je n'ai pas besoin de lui dire quoi que ce soit, sauf bien sûr si son atttitude me choque mais ce n'est jamais le cas, mon homme ne me fait toujours que des remarques justifiées et en y mettant les formes, simplement il est sincère, c'est qq'un qui dit toujours la vérité
depuis que je pratique l'acceptation émotionnelle, je crois pouvoir dire que les "autres" ont moins conscience de ce que je ressens, et moi j'en ai plus conscience, beaucoup plus
mais oour cela, il faut accepter de ressentir l'agréable comme le désagréable, ne pas avoir peur ou honte de ressentir, ne pas se sentir menacé par ça
en fait quand on accepte de ressentir, on acquière une sorte d'indépendance émotionnelle, et au lieu de reprocher aux autres ce que NOUS ressentons, eh bien on se ré-approprie nos émotions, qui ne sont plus des gênes, mais des phénomènes normaux, humains (et passagers)
pour ma part, j'ai découvert en cours de route que cela améliorait aussi grandement ma vie car mes émotions longtemps refoulées me donnent maintenant de précieuses informations sur la façon adéquate de réagir en bon nombre de situations
j'ai compris qu'elles avaient une utilité, une fonction, indépendamment du fait que certaines sont désagréables
même les désagréables sont utiles, mais elles sont désagréables, ça c'est clair
j'en ai parlé hier avec ma fille, qui se sentait nulle car confrontée à une tâche difficile
on a discuté de tout ça, et chose folle j'ai eu l'impression qu'elle a capté, elle a continué, a trouvé des solutions, de la créativité
pour moi, à chaque fois que je me sens nulle, je me suis finalement aperçue que c'est une invitation à me mettre au travail pour améliorer mes compétences
bref pour revenir dans le thème de "donner envie", je pense que ça peut donner envie aux gens de savoir que les émotions sont d'une grande utilité pour mener notre vie, mais par contre je me demande comment permettre à des gens en lutte émotionnelle (ou des enfants) de faire l'expérience que ces émotions -là désagréables pourraient enrichir leur vie????
en fait, on a tous le réflexe de lutter contre le désagréable, alors pour des enfants qui n'ont rien à y gagner, qui ne font pas vraiment une démarche personnelle pour ça, je m'interroge