18 jours plus tard: aucun changement.
Je tiens des carnets alimentaires de LC avec rigueur.
Je ne mange jamais devant la TV, j'essaie vraiment de me concentrer sur la nouriture à chaque repas.
Je fais la RPC 2 fois par jour en général.
Je viens de reprendre le sport: 4 heures de badminton chaque semaine parce que j'aime ça . Une fois par semaine, je fais du fitness: 30 min de course minimum et 30 min d'exercices. Ca me gonfle le fitness mais bon, c'est ce quei me permet de faire de bons coups au badminton.
Je marche tous les jours 1h-1h30 voire plus parce que je ne peux pas prendre ma voiture en ville.
Tous les dimanches: promenade de 2h en général.
Je n'ai pas mangé de raclette depuis 15 jours je crois. Pas d'excès monstrueux. Juste aujourd'hui, j'ai un peu forcé sur le chocolat: 150g à cause de ma pillule que j'ai oublié deux jours. (Ca me fait déconner.)
Et là, la balance m'indique ce soir que j'ai perdu 400g en trois semaines. C'est-à-dire: RIEN!
Même 1kg de moins ne serait pas significatif !
Je me suis inscrite pour 6 mois. Je ne sais pas si vous saisissez ma... déprime ?
Au début, j'ai perdu assez vite 1,5 kg. Maintenant, je ne sens plus rien. Je vois bien que mes robes ne s'élargissent pas.
Si mon set point c'est ça, je n'avais pas besoin de m'inscrire, de faire des exercices de RPC qui m'ennuient finalement et de manger sur ma table en ne pensant qu'à ce que je mange.
Je m'étais déjà rendu compte que je respectais ma faim. Je ne suis pas du style à me faire violence, ni dans le sens des restrictions, ni dans les excès. Et là, ce que je redoutais se produit: LC n'a aucun effet sur mon poids.
Quand on fait du sport, on doit voir la graisse disparaître au profit du muscle. Et là, je sens un tout petit peu de muscle se former et ma graisse être identique à elle-même.
Je voulais commander une robe La Redoute, j'hésitais à prendre une taille plus optimiste que 44. Et bien c'est inutile.
GRRRRR!!!!
Je ne me jette pas sur les yogourths pour compenser ma déprime mais j'appelle une coach demain.
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Il y a des objectifs qui sont faciles à atteindre: Ne pas manger devant la tv ou en faisant autre chose. Penser à ce qu'on mange.
Et puis, il y en a d'autres comme la pratique de la pleine conscience 2x/jour que je n'arrive pas à toucher. Une fois, ça passe mais deux fois, c'est difficile.
Ensuite, il y a sa propre vie. Quand on choisit un mauvais mari, on le quitte. On se dit qu'on en retrouvera un.
Je n'ai pas choisi mon frère qui m'a rendu pas mal de services mais qui a un caractère d'enfant roi aussi. Il peut être d'une violence rare envers son entourage. Il manque de respect, de limites envers tous ceux qui sont plus ou moins dépendants de lui. Mon problème, c'est que c'est la seule personne de ma famille que j'aie en Suisse. Ma famille se réduit drastiquement... Je peux faire sans mon frère mais je pense que c'est assez dur pour les gens de devoir faire sans famille.
La colère qu'il a déversée sur moi aurait dû me couler dessus, comme sur les plumes d'un canard. Au départ, je me suis concentreé sur ma respiration. Plus tard, j'ai eu comme un retour de bâton. Voilà. Quand on subit des attaques aussi violentes, on ne reste pas de marbre. On n'arrive pas à se laisser traverser par des émotions aussi dures sans conséquences. Ca m'a complètement chamboulée. C'est ça que je dois apprendre: ne pas me mettre dnas des états seconds sous l'injonction d'un tiers.
Je me demande si la plupart des gens vivent avec dans de pareilles montagnes russes. Se faire insulter aussi durement à 39 ans par un frère, c'est quand même spécial.
Ouais...
Je n'ai pas d'autre famille et le seul membre qu'il me reste est un malade mental. C'est admis.
Je me laisse traverser par l'émotion totalement. Est-je le choix ? - Non, c'est comme ça.
Petit Chat, je te lis depuis quelques jours j'ai suivi le problème avec ton frère et je pense que le dicton qu'on m'a toujours dit est vrai : "on choisi ses amis, pas sa famille"
Comment arrive tu a garder une personne qui te veux autant de mal dans ton entourage?même si c'est la dernière.
Nous sommes des êtres humains à part entière comme eux, pourquoi devrions nous fermer notre bouche est pas répondre ? Tu as le droit d'être en colère toi aussi et de ne pas vouloir qu'il se serve de toi comme d'un punkching ball .
As 39ans tu n'as pas à te laisser dictée ta conduite par ton frère, je te dit tout sa car ma mère c'est la même chose avec ses frères et je la soutien pour quelle leur dise "M...." elle n'a pas besoin d'eux pour vivre comme toi tu n'as pas besoin de quelqu'un qui se fait plaisir à te détruire pour vivre.
Laisse les paroles volaient au dessus de toi je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais entend les paroles et dit toi quelles ne te sont pas adresser il n'en vaut pas la peine.
Les gens de ta familles sont censées vouloir ton bonheur pas te détruire.
Tu as eu du courage de ne pas lui voler dans les plumes je n'aurais pas réussir à me contenir comme tu l'a fait.
Bon courage et au plaisir de te lire sois forte tu sais il vaut mieu être seule que mal accompagnée tu iras plus loin.
Tu lui a demander pourquoi il avait tant de haine contre toi? car je pense que tu devrais le prendre entre 4yeux et avoir une conversation au cours de laquelle lui dire soit on se respecte et on continu a se voir, soit on part chacun de son côté je te veux auprès de mois que si c'est pour entretenir de bonnes relations autrement j'ai pas besoin de toi dans ma vie si ton but est de me détruire.
J'espère que mes conseils t'aiderons à bientôt
Hello titelilidu27,
C'est tout à fait sensé ce que tu écris. Et à priori, je cotoye assez peu mon frère parce qu'il est malade mental et que je le considère comme un anti-modèle de management.
J'allais une fois tous les 15 jours à son bureau, max. Tu penses bien qu'il est indépendant... Il a 4 entreprises. Je faisais mes scanners et impressions et réglais du même coup les affaires que j'ai en commun avec lui: Nous avons une grande maison en commun. J'apportais de la soupe de légumes pour son employé graphiste qui m'aime bien et me rend facilement service. Je rends énomément de services à mon frère aussi. Par exemple, je suis allé chercher un nouveau tonner pour son imprimante le jour du rendez-vous à la banque.
La dernière fois que je suis allée au bureau, il m'a demandé de rédiger un mail pour lui. Il apporté une chaise à roulettes près de mon siège. (Je m'assieds toujours loin de son bureau.) Je me suis assise dessus et il m'a poussée jusque devant ses écrans. On rigolait bien. Il a vu mon professionnalisme. Je sais que je l'impressionne. Je lui ai demandé à retourner à ma place, il a poussé la chaise "vers nulle part" en disant: "Ouais, merci."
Tout le monde lui dit qu'il devrait m'engager pour faire au moins son secrétariat mais il est fier et ne supporte pas de m'avoir dans ses pattes parfois. Je sais 4 langues, j'ai 4 titres, je suis organisée et précise. Lui, il a le courage d'entreprendre mais c'est un très mauvais gestionnaire et il est d'une extrême suceptibilité en plus d'être irrespectueux. Ces temps, il est à cran et je sentais qu'il partait en vrille à la moindre étincelle. C'est ce qui s'est passé. Ca s'appelle de le fragilité et ce n'est ni un compliment, ni une excuse.
Me passer de lui sera possible. Je suis en train de mettre mes affaires en ordre, d'où le rendez-vous à la banque. Je ne supporte plus de devoir prendre des pincettes et d'être son punching-ball. J'ai d'ailleurs passablement pris mes distances avec lui depuis un an: je travaillais pour lui depuis des années et il a décidé d'engager un escroc. Je n'étais pas d'accord alors il m'a virée avec un autre employé. Il m'a même projetée contre la vitrine d'un de ses commerces alors que je ne m'énervait pas du tout... C'est grave. 5 mois plus tard, il revient penaud, ayant admis que son "nouvel employé modèle" était effectivement un escroc. Je n'ai pas insisté pour retravailler au sein d'une de ses entreprises. Au contraire... Et j'ai pris mes distances.
Le but est de ne pas m'occuper de ses affaires et encore moins de lui. Mais il me rends aussi service: Chaque fois que j'ai un problème informatique, que j'ai besoin d'un conseil administratif, j'attends d'aller au bureau et lui pose la question. C'est de moins en moins le cas pour l'administration mais pour l'informatique, je n'ai presque personne pour le remplacer pour l'instant.
J'adore les gens avec qui il travaille. Ce sont comme des frères et des soeur, le respect en plus. Ca m'a toujours manqué de ne plus être avec eux.
Quoiqu'il en soit, il est clair que le peu de fois où je cotoye mon frère est encore trop. Il se radicalise dans sa méchanceté et il vaut vraiment mieux que je le fuie. Il ets devenu fou et je pense que sa copine y est pour beaucou. L'ex de sa copine est dans un hôpital psy pour tentative de meurtre, entre autres...
Bonsoirr Petit Chat,
Ce que tu vis n'est pas simple et mener en même temps LC je t'admire. Je rejoins Titelilidu27 tu n'as pas à subir la violence verbale voire physique de ton frère. Je pense que tu as raison de tout organiser dans ta vie pour avoir le moins de contacts avec lui. L'informatique s'apprend. Tu as dit que tu avais des amis formidables et de viellies amitiés. Tu n'es pas seule. Tu es Unique Précieuse et Singulière. Prends bien soin de toi.
Au plaisir de te lire.
Bonne nuit :-)
Merci pour votre soutien, magnifique. 
Je n'ai ni enfant, ni mari, ni amoureux en ce moment. Vous voyez peut-être pourquoi j'ai une sensation de vide... 
En 2013, j'ai eu un accident de voiture assez... traumatisant sur une route très pentue et enneigée refaite en patinoire, une chute à ski avec une déchirure de l'épaule, trois examens de marketing les plus difficiles de ma vie, trois examens de langue. J'ai appris que j'avais un papilloma virus et j'ai rencontré l'Homme de ma vie - celui qui n'arrive qu'une fois - pour mieux le perdre 40 jours plus tard. C'est l'année où j'ai perdu ma grand-mère, l'année où ma famille se révèle épouventable. (+6kg...) Année de chômage...
En 2012, c'était pire: deux licenciements (dont celui de mon frère et un autre licenciement de groupe: 44 personnes dehors après l'arriveée du nouveau directeur), deux ruptures, de l'asthme plein les poumons - très pénible à vivre - et de très sales coups de la part d'un supérieur qui m'a pourri ma vie.
En 2011, j'ai eu une double hernie discale. J'ai dû me battre pour garder un temps de travail acceptable et pourtant dérisoire, et je n'avais pas eu d'homme depuis... 2008. Et je me suis faite licencier d'un poste assez en vue que j'occupais depuis 6 ans: Un nouveau supérieur qui ne supportait pas que je gagne plus que lui pour des soirées qui fonctionnaient moins bien...
Je pourrais vous parler de mon empoisonnement à la viande de 2008, du mobbing ahurissant de 2010, de mon accident de voiture avec dégât total dans les montagnes en 2009 à cause d'un garagiste qui m'assurait que mes pneus tenaient la neige...
Je n'ai pas pu commencer LC avant 2014. Je me rappelle avor consulté un chiropraticien pour mes herniees discales. Je lui avais raconté ce qui s'était passé dans ma vie les 12 derniers mois. Il est resté... muet. Il m'a regardée fixement. Puis il a levé les sourcils. "Ca fait beaucoup tout ça."
Je crois que le pire de tous ces coups du sort, ce sont les ruptures amoureuses. J'ai quitté des hommes parce que j'y étais acculée: Un homme qui a déjà une copine qu'il ne veut pas quitter et un autre qui me dit que je suis le problème quand un supérieur me fait des sales coups... Que faire avec un homme qui joue double-jeu et un autre qui vous provoque en faisant en sorte de ne surtout pas vous soutenir ? Le deuxième m'avait dit, quand je lui ai annoncé que j'allais me faire licencier, qu'il fallait que je... maigrisse ! Summum de la muflerie, je l'ai quitté et je savoure à présent ses rêves de retour. Ces deux derniers hommes n'étaient intéressés que par la chose, évidemment.
Bonjour Petit Chat,
Ma grand-mère qui fêtera ses 99 ans demain et qui est très croyante, me dis toujours "le Seigneur de t'envoie que ce que tu peux supporter". Visiblement il estime que tu es capable de beaucoup. Beaucoup de gens traversent la vie sans en connaître la saveur. Toi qui as beaucoup souffert, tu peux savourer toutes ces petites victoires et bonheurs que la vie nous offre.
Comme il est dit aussi "what doesn't kill you, make you sronger" . Tu choisiras celle des deux phrases qui te correspond le mieux.
L'homme de ta vie ne part pas au bout de 40 jours, c'était pas lui ! L'homme de ta vie, reste là dans le moments difficiles et te tient la main et il est encore là le matin au réveil. Je te souhaite de connaître ce bonheur d'être comprise et aimée.
Avec tout ce que tu as vécu tu as trouvé un mécanisme pour te protéger : tes kilos. Un rempart pour te rendre moins accessible. Tu dis que ton poids ne bouge pas, peut-être que ta tête n'est pas prête à perdre cette défense naturelle. Quand on mincit on s'expose plus. On devient visible- on redevient visible.
Un ami m'a dit un jour "c'est toi qui donne le pouvoir à l'autre. si tu dis non en pensant oui, il le sentira. Si tu dis NON en pensant NON" son attitude changera. Car on ne peut pas changer les autres on ne peut que se changer soi même, et faire de son mieux, pas à pas.
Pour ton frère, j'ai pensé à l'ASSERTIVITE : savoir dire les choses aux gens en se respectant et en respectant les autres. Si tu as l'occasion de bouquiner sur ce thème, cela pourra t'aider je pense. Ou tu peux faire l'exercice de la lettre : tu écris tout dans une lettre adressée à ton frère et après tu la brûles ou tu l'enterrres, pour te libérer du poids de votre relation S'il n'était pas ton frère tu ne cotoyerais jamais cet homme. Tu aimes ton frère mais pas l'homme qu'il es et ça tu en as le droit. Tu es LEGITIME de penser et de ressentir tout cela.
Je pense très fort à toi et t'envoie 1000 pensées positives.
ça c'est bien vrai Annelyse le surinvestissement
moi aussi au début.... en même temps je n'avais rien à perdre c'était un peu pour moi une sorte de "dernière chance" et aussi de "j'y vais pour voir", je me sentais un peu "guidée" par la vie parce que j'ai une collègue qui m'a parlé de la pleine conscience et ça m'a fait tilt, je savais qu'ici on utilisait la pleine conscience pour le rapport à la nourriture, ça m'a fait " tilt" et j'y suis allée
mais bon ça ne m'a pas empeché de sur-investir (qu'estce que ça aurait été sinon?)
mais j'ai en effet très vite appris la patience et vu que rien ne servait de courrir
je suis passée de speedy gonzales à une énergie tout à fait différente d'expérimentation, de détermination et de patience..... et pourtant la patience qu'estce que ça ne me ressemble pas..... je suis loin de posséder cette qualité-là
avec le temps on constate quand même qu'on progresse, par à-coups
ça n'empêche de s'inquiéter, de chercher à controler, tout ça c'est normal....
mais au bout du compte je sais bien que changer mon rapport à la nourriture prend du temps parce que tout s'est articulé là-dessus
j'ai l'impression d'enlever des épluchures d'oignons peu à peu, de remonter au coeur du problème, mais en douceur, donc lentement....
Petitchat et SNG, de tout coeur avec vous