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3 respirations, 3 1ères bouchées à déguster
Se réconcilier avec ses sensations alimentaires
Dégustation
Abonné
06 jan 2014 à 11h
Après mon dessert d'hier catastrophique... Cad que je l'ai englouti alors que je m'étais préparée un truc digne d'un Resto 10 étoiles....
Belle assiette, une belle crêpe confectionnée avec œuf de roussette une des poules...une petite coupelle avec un quart de citron vert et idem avec du sucre en poudre parfumé à la vanille rapportée d'Inde!!!
soit j'ai une mémoire de poisson rouge cad que la crêpe je l'ai rêvé et pas englouti ou soit je me remets aux fondamentaux
définitivement je ne suis pas un cyprinidé!!!
Je préfère me respecter.
Je me suis décidée à faire un mix des défis .
Qui veut de joindre à moi et partager ses experiences?
3 grandes et lentes respirations
Et les 3 premières bouchées à déguster.
Cela implique de mettre à la bouche calmement de mâcher longuement ... Bref de déguster
Ce matin j'ai oublié les 3R... Et la dégustation a été trop rapide en bouche à mon goût.
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bonsoir,
Mavo, ce questionnement je l'ai eu aussi sur la necessité de manger trop, et il y a un tchat très intéressant ( combler le vide) la dessus avec Dr A... en fev ou avril 2013.
Je voulais vous faire part d'une de mes lectures de vacances: le ho'opononpono... c'est une philosophie hawaienne qui rejoint la pratique de la pleine conscience sur plein de trucs. Par contre, elle me parait insister encore plus sur le lacher-prise , et le fait qu'il ne faille pas chercher trop à tout expliquer, tout guérir, tout comprendre mais bien s'autoriser le pardon et la bienveillance sans plus d'explications, faire conscience à son Dieu intérieur pour guérir les blessures sans necessairement prendre conscience du processus de guérison.
Je sais, ça n'a rien à voir avec les 3R3B mais j'en fais part ici parce ce qui me frappe depuis que je suis rentrée de vacances à la lecture des nombreux témoignages sur ce fil c'est le nombre d'intérrogations personelles qui accompagnent ce fil...et je me dis que peut être, ça peut intéresser aussi certaines d'entre vous d'aborder tout ça d'une autre manière.
Ah Mavo, t’as bien raison pour cette journée du 22 ! Moi aussi je n’exclue pas d’en refaire une. Tu n’y arrives pas, tu es sous l’eau (comme je connais), mais tu es toujours là, tu es en contact, tu gardes ton fil, je crois que c’est beaucoup déjà. Perso, le plus souvent j’arrivais pas à faire ça, je disparaissais et coupais tout pendant de longs longs mois.
Les 3R, 3B, pareil je fais du mieux que je peux. En fait, comme je ne mange jamais seule et le midi au bureau avec les collègues qui parlent boulot (ô joie), je me concentre sur le goût, j’oublie, j’en prends conscience, j’y reviens, et in fine je crois que je pratique l’attention partagée ou je sais plus comment ca s’appelle. C’est déjà pas si mal. Et le contact avec la respiration et la dégustation est là, à tous les repas, grâce à notre petit défi, ça me sert de fil, même si c’est pas parfait, c’est super.
Les EME… moi aussi, j’en ai eu pas mal la semaine dernière. Je sais pas trop pourquoi. Bon, j’imagine que le fait que j’ai du changer mon alimentation, et restreindre une nouvelle fois mon champs des possibles n’y est pas pour rien (en plus du végétarisme et de l’ayurveda, me voici au sans gluten, sans lactose et sans sucre ! au secours !!!). Et par ailleurs, objectivement, j’ai été plus que chahutée, il s’est passé des trucs.
In fine peu importe la raison de mes EME. Je ne cherche plus à savoir absolument comme par le passé. Je me dis que si j’arrête de me turlupiner, ca remontera de soi, comme une petite bulle de savon.
Face à l’EME, je me l’autorise. Toujours pas d’EME Zen pour l’instant, je suis sur plein de fronts (je suis un programme de Mindfulness dans la vraie vie ;)), ca viendra. Et je me dis que ça sert d’entraînement. Lors de la journée de thérapie avec le docteur Z, où l’on s’était rencontré avec Liegama et Mavo (yeah), le docteur Z nous disait que pour réussir à gérer les EME il faut s’entrainer à se réconforter, y compris à froid ! Yes ! à froid, pour savoir gérer pendant la crise. Donc je me suis cherché un genre de nutella sans gluten, sans lactose mais avec du sucre (ben ouais hein) et c’est mon arme. Et c’est bon. Et je ne culpabilise pas, parce que je m’entraîne à froid hein ? (eh ouais, qu’est-ce qu’on ferait pas pour être bon élève ;)) Du coup quand l’EME arrive, je l’observe un peu, sans jugement (enfin, j’évacue le jugement, parce qu’il pointe son nez, du genre tu vois, ça sert à rien, c’est de nouveau là blablabla), et si l’envie est forte, j’y vais, tranquilou, et ma prise alimentaire est franchement plus que raisonnable. Y’a plus le truc, foutu pour foutu… Et vous savez quoi ? Je me réconforte, j’ai plaisir et non seulement je ne grossis pas, mais je perds du poids ! (je suis montée toute tremblante sur la balance et ô surprise)
Liegema, je rejoins Izabelle et Mavo sur ce qu’elles t’ont dit. L’idée de relire ton blog, pour réaliser le chemin parcouru me semble bien judicieuse. Parfois nous avons l’impression de régresser ou de stagner, mais en réalité ce sont des phases d’apprentissage hyper importantes. Et après on a l’impression que tout se décante et se met en place, mais je crois que ces phases qui ont porté ca. La terre aussi a besoin d’hiberner pour nous offrir le printemps, l’été et le feu d’artifice de l’automne. Ca tombe bien, bientôt le printemps :)
[quote=FRED73] quand je m'arrête un moment je ne peux plus remanger après alors que si je mange vite sans m'arreter je peux encore engloutir beaucoup ! Alors souvent quand je sens que je n'ai plus faim j'accélére pour pouvoir finir mon assiette ! C'est vraiment bête... Il y a sans doute quelque chose que je veux faire disparaître sous une couche de nourriture ! Supporter l'inconfort, voilà ce que quoi je dois encore travailler[/quote]
moi aussi cela m'arrive souvent, eh bien tu sais ce que je fais : je me sers moins dans l'assiette!!!!
parce que c'est un peu basique, ce truc de finir son assiette, un peu animal, genre "c'est ma part, j'y ai droit...."
alors peut-être que simplement l'inconfort en question, ça peut être tout betement celui de ne pas finir son assiette
je me sers moins qu'avant dans l'assiette et j'ai observé que ne pas se resservir est de loin beaucoup beaucoup plus facile que de ne pas finir son assiette
bien sûr ça fait un petit "choc" quand on voit son assiette moins remplie, mais vu qu'ensuite on mange, on se dit aussi qu'on a bien intéret à déguster.....
pour info, je ne pense jamais avoir "réussi" à laisser qqchse dan mon assiette, dans mon éducation ça ne se fait pas....
mais alors ne pas me resservir, si je n'ai pas d'EME c 'est tout à fait possible
de mon côté j'ai renoué avec la dégustaiton dès que mes EME ont fichu le camp
j'accueille un peu toutes les émotions qui viennent, et je me réconforte par moment, avec qq bonbons
du coup, plus d'EME du soir en ce moment, ça au moins c'est plus confortable...
Merci !
J'aimerais que cela m'aide à me sortir de ces dernières semaines en dents de scie. J'ai le sentiment de faire du sur place, à force d'avancer et de reculer. Les premiers mois, j'ai bien avancé sur le comportement alimentaire. Les quelquesmois suivants, c'est plutôt côté RPC et émotions que j'ai compris des trucs. Mais j'ai le sentiment de ne pas arriver à connecter l'un et l'autre, en gros. Et en tout cas de ne pas arriver à "transformer l'essai", à passer du côté de la compétence inconsciente.
Dès que j'ai "le dos tourné", dès qu'il y a un peu plus d'inconfort, un peu plus de soucis dans le quotidien, je perds pied. J'ai l'impression qu'il ne manque pas grand chose, mais ce petit truc, ce petit déclic m'échappe.
Bon, je sais qu'il faut aussi que je me méfie de l'attente "coup de baguette magique" !...
Allez, bonne journée, bonnes respirations !
Encore un moment de passé sans venir sur le site. Merci à vous toutes pour les conseils; Isabelle, je sais bien que je suis en lutte mais pour le moment toujours en fuite. Et Soleluna oui, il y a peut être un peu de pression mais je suis moins dans la recherche de perfection. Justement durant ces vacances de Noël où j'arrivai à respirer, profiter, déguster j'ai bien relâcher la pression et je suis rentrée un peu différente. Je me suis octroyée de grandes pauses quand j'en avais besoin je me suis autorisée à me reposer sur notre employée et j'ai arrêté de faire la course à la perfection avec le magasin. Mais depuis 10 jours notre employée a donné sa dem, et je m'inquiète maintenant de trouver quelqu'un d'aussi bien. Ca commencé à bien tourner. Des matins comme celui ci, elle est au magasin et je suis à la maison à traiter des factures mais aussi à prendre un peu de temps et c'était chouette de pouvoir faire cela. Mais maintenant si on est que tous les deux avec mon mari, ça va faire plus dur.
Question dégustation j'arrive pas bien à attendre ma faim en ce moment et du coup la dégustation ne se fait pas non plus. Je suis assez en mode automatique, je commence à manger debout dans la cuisine. Pour moi ce n'est pas entre les repas mais au moment des repas et surtout les quantités avalées qui font que je grossis en ce moment. Je ne me pèse pas mais je sens bien à mes pantalons que j'ai du prendre 3 à 4kg au moins et je n'aime pas du tout ce ressenti du corps lourd, d'être plus essouflée, d'être un peu plus fatiguée, d'être lourde après chaque repas, de moins bien dormir à cause d'une digestion difficile.
Et du coup viennent avec ces kilos la panique de continuer à grossir et cette panique m'envoient pleins de pensées automatiques types : remets-toi au régime, tu vois bien que ça marche pas cette méthode, tu ne peux pas te faire confiance etc... bref pas très bienveillant tout ça. Et plus je me tape dessus, plus j'ai des EME.
Je sais que pour sortir de ce cercle vicieux, je dois prendre un instant après l'autre, être gentille et bienveillante envers moi même et surtout patiente et confiante que la courbe va s'inverser. Que c'est dur! Surtout après plus de deux ans de parcours, je vis tout cela comme un ultime échec.