des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
J'aime bien quand tu parles de "quasi hypnose", c'est l'expression que je cherchais quand je mange sans faim, par réflexe. Cependant, je n'ai toujours pas donner de sens à ces moments compulsifs.La seule chose que j'ai remarqué c'est que cela m'arrive au bout d'une pèriode où tout c'est bien passé et qu'un changement s'amorce comme s'il fallait que je retourne au point de départ.
J'ai tourné plein de films entre hier soir et ce matin...
Tous tragiques et lamentables, avec tous dans le rôle-titre la pauvre Rikki délaissée.
Mon ennemi, il est là : le sentiment d'abandon. Je l'ai identifié. Je ne suis pas sûre d'être actuellement capable d'aller beaucoup plus loin.
franchement déjà l'identifier c'est ENORME......
si tu le remarques à chaque fois, ton sentiment d'abandon devrait peu à peu avoir beaucoup moins d'influence sur toi
surtout ne fais pas marcher ton cerveau (dont je sais qu'il est particulièrement efficace) pour chercher pourquoi comment et surtout sur 4 générations je me sens abandonnée, alors qu'objectivement, rationnellement je n'ai pas de raisons, etc....
ne le suis pas sur ce chemin, accueille juste ce sentiment, avec une prise de distance, une observation, et puis fait de la place à ce truc pénible qui s'appelle le sentiment d'abandon et qui revient te voir régulièrement
"ah te voilà, ça faisait longtemps...."
comme je le lisais récemment dans je ne sais pas quel bouquin, ce ne sont pas nos émotions qui posent problème, mais la relation que nous entretenons avec elles
à savoir au bout d'un moment le sentiment d'abandon aura beau revenir, ça sera simplement comme une vieille connaissance, un vieux pote pas très agréable à supporter, quoi, du genre qui ne se lave pas vraiment tous les jours, ou du genre ronchon, mais pas dangereux, ce qu'il dit, on s'en fiche un peu.... c'est juste un moment pas très agréable à passer, qui passera...
et cela se passera comme s'est venu, sans t'avoir au passage fait dévier de tes objectifs, à toi (et donc accessoirement sans t'avoir fait manger sans faim pour le seul besoin de l'éliminer à coup de calories)
bon week-end
hello Mandala
pour sûr ça m'est déjà arrivé, de basculer en pilote automatique
et comme toi j'ai remarqué qu'en effet une attitude bienveillante envers soi-même permet de reprendre pied très vite, non pas à la volonté, mais naturellement
accueillir son angoisse ce n'est pas une mince affaire
il faut se donner le temps
déjà prendre les décisions de vie te permet d'être quelque part en accueil de cette angoisse : tu la prends en compte, tu la considères comme un ami qui te veut du bien, qui te guide.... et qui t'impressionne moins
bonne journée j'espère aujourd'hui plus sereine
J'ai pensé à vous ce soir.
Je suis rentrée crevée du boulot, j'ai eu un gros moment de découragement. Et pour la première fois, j'ai essayé de mettre des mots intérieurement sur ce que je ressentais. De la colère parce que les cendriers n'avaient pas été vidés sur la terrasse depuis deux jours, par exemple.
Ensuite, j'ai essayé de voir pourquoi ça me mettait en colère. Parce que j'ai rangé tout le reste, mais les cendriers sur la terrasse, ça me dégoûte, en plus il a plu par là-dessus, c'est de la bouillasse, c'est immonde.
Cherchons plus loin. Ah, oui, si je fais tout, je me sens niée, j'ai l'impression qu'on me laisse tout faire. Donc, finalement, ça en revient à "ouin - ouin - ouin - personne ne m'aimeuh !", ma complainte favorite. Oui, mais pour m'aimer, faut-il obligatoirement vider les cendriers ? L'ai-je d'ailleurs demandé ?
Oui, mais il aurait pu les voir, quand même, ces fichus cendriers, on ne voit que ça.
Non, rectif. Je ne vois que ça. Lui, il peut très bien passer devant 1000 fois sans les voir. Donc, c'est moi que ça dérange, et personne d'autre. Donc, je n'ai qu'à vider ces fichus cendriers.
En prenant un sac en plastique et en faisant vite, ça ne m'a même pas soulevé le cœur autant que ce que je redoutais.
Connexion à mes émotions négatives...
Bon...
Remarque, ça ne m'a pas empêché de me faire un sandwich au rosbeef, une tartine de granulés de chocolat, quelques chouquettes et du chocolat pour mon goûter, et de dîner quand même après, le tout sans avoir ressenti une once de faim, alors, mes petites tentatives de pleine consciençounette, c'est mignon tout plein, mais ça n'est pas encore ça, hein.
oui Rikki mais c'est déjà super..... d'abord la conscience, ensuite les impulsions commencent à se déliter
moi j'aime bien m'imaginer l'affiche de l'histoire qui est en train de se jouer dans ma tête, genre
"La re-niée" sous -titre "on lui laissait toujours les cendriers à vider.... la cendrillon des temps modernes...."
et puis je m'imagine mon rôle repris par une actrice célèbre qui en fait des tonnes.... qui surjoue
franchement ça me fait rire, ça me permet de rester connecté à ceci tout en en rigolant un peu quand même
ce que tu as fait c'est super, pour l'instant l'EME est quand même venue par un effet de persistance... mais tu verras que si tu continues ainsi bientôt tu ne penseras tout simplement même plus à manger.....
ça commence ainsi
@oceanclear : Oui, tu vas y arriver ! Courage et persévérance !
@ Viviette : Absolument d'accord avec ta façon de voir les choses.
Je me répète, mais la pratique de la pleine conscience a changé ma vie, et pas qu'au plan alimentaire...
Bon courage à tous sur ce long, difficile et passionnant chemin !
Mandala
Là, ce n'est plus de la RPC, c'est La MC ( la méthode Coué!)
Mais, la méthode Coué c'est pas du blabla.
Bon, de toutes façons, en premier, il faut que je me reconnecte sérieusement au site, parce que vous me faites trop envie, c'est sûr, j'ai loupé quelque chose.
Alors, à très bientôt, pour d'autres nouvelles !
Bonjour à toutes,
Pour moi c'est gros bas depuis hier. Ca a commencé par une petite EME mais c'est parti en live complet depuis : c'est compulsion sur compulsion, sans faim, en mode quasi-hypnose, et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. J'ai le ventre bien plein maintenant, et je ne sais pas quand la faim va revenir. Je suis presque sûre que je vais recommencer demain, mais ça on verra.
Une partie de moi a envie de se réconforter par la nourriture, quoiqu'il en coûte. Et d'ailleurs objectivement ça fonctionne, je me sens moins angoissée après avoir avoir beaucoup mangé. La pleine conscience n'a rien pu faire. Je me suis observée faire, un peu de l'extérieur. Quelque chose en moi disait "laisse moi me goinfrer tranquille", et une autre disait "j'essaie de faire attention à ce qui est en train de se passer en moi". (Et encore quelque chose en moi pensait aussi à ce que j'allais écrire dans ce forum pour rendre compte de cette expérience !)
Par contre, grâce à tout le travail que j'ai fait en amont, je ne ressens aucune culpabilité après coup. J'éprouve de la bienveillance envers moi-même et je me dis que je ne m'en sors pas si mal étant donné le contexte actuel.
Je sais ce qui se passe. Ma vie n'est pas satisfaisante en ce moment, et tout ira mieux dans quelques jours. Je m'ennuie, je me sens angoissée, un peu vide... Il faut juste que je réajuste ce qui ne va pas : moins de stress, plus de loisirs, entres autres… De mes lectures de Jon Kabat-Zinn, je me souviens qu'il dit quelque chose comme ça : "les symptômes que vous ressentez sont des signaux de votre corps pour vous dire que vous devez reconsidérer la façon dont vous menez votre vie." Il parlait de symptômes physiques du stress comme la douleur ou des tensions musculaires par exemple, mais je me l'étends au comportement dans le cas présent.
Donc je prends cet épisode avec philosophie : mon comportement est en train de m'indiquer qu'il faut que je change des aspects de ma vie. Heureusement pour moi, je sais ce que j'ai à faire et je vais le faire.
Ce que j'aurais donc à dire (à mon humble échelle) à chacune qui vit ce genre d'épisode c'est d'essayer de ne pas culpabiliser et d'essayer de comprendre ce que ce comportement veut vous dire. Facile à dire… La pratique de la pleine conscience en amont peut vous aider pendant les moments critiques, et c'est plus facile quand on s'est bien entrainé avant, dans des conditions sereines.
(J'ajoute que je ne connais pas encore l'outil EME-zen… Je vais m'y intéresser de plus près...)
Bon courage à toutes et passez de bonnes Fêtes en vous régalant !
Mandala