Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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[quote=izabelle]
tu as un job hyper stimulant par rapport à ton niveau de sensibilité, c'est super pour les enfants, mais ça s'enregistre dans ton corps comme autant de tensions
[/quote]
Ca n'est super pour les enfants que si j'arrive à ne pas être submergée par ça, à le vivre au fur et à mesure, sans l'accumuler. Quand le docteur Apfeldorfer dit qu'on ne peut pas aider si on est trop hyperempathique, ça me parle, et je le vis très souvent (moins depuis LC). Par exemple, j'ai failli pleurer de joie le jour où une élève a réussi sa première division sans assistance. Mais ça aurait peut-être envoyé un mauvais message : "je suis tellement nulle que quand je réussis un truc, la maîtresse en pleure de joie tellement c'était inespéré".
Ce soir, j'ai appris qu'une personne que j'apprécie et dont j'apprécie beaucoup la famille est bipolaire et dans le déni. Depuis, j'ai envie de "faire quelque chose", de "trouver une solution" (je sais pas... sauver la planète, apporter la paix aux humains, régler le problème de la faim sur Terre, éviter à mes amis de souffrir).
J'ai repéré cette tension de partir en vrille dans les pensées de "faire", je l'ai laissée se développer, j'ai mangé un cookie au chocolat (avec faim) debout devant la fenêtre, et la fin de l'automne était belle quand même, et le cookie était bon, et j'étais toujours triste, et j'avais toujours envie de "faire quelque chose". Mais je n'ai pas pensé à prendre un deuxième cookie. Donc cet inconfort, cette tension, ne s'est pas (ou pas encore) transformée en EME. Il est juste là, désagréable.
Je mangerai certainement cette émotion avec les autres accumulées, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas juste senti une tension sans qu'elle se transforme en EME (d'une part) et sans la manger.
Bon courage avec la tienne, Bliss !
bravo c'est super
il faut renouveller encore et encore ces expériences pour que les tensions ne soient plus une menace, pour que la tristesse ne soit plus "à effacer", pour pouvoir vivre dans un monde imparfait sans prendre le poids du monde sur ses épaules
bravo d'avoir repéré tes pensées de maitrise et d'avoir centrée ton attention sur le présent!
en ce qui me concerne, j'ai des EME, pas mal en ce moment
j'ai encore beaucoup de mal à laisser venir les ressentis contre lesquels je lutte, je pense qu'il y en a plusieurs
- tout d'abord, ce qui a mis le feu au poudre, de me recoincer les cervicales
alors que ma relation à mon corps allait de mieux en mieux, au beau fixe, voilà que je suis à nouveau dans l'incompréhension, l'impuissance et le sentiment d'incompétence
- en découle une petite reprise de poids (un kilo) qui m'a mise par terre parce que je m'étais habituée, finalement, à peser plus léger et surtout me sentir plus fine
- d'où une deuxième incompétence, par rapport à l'acte alimentaire, qui se réveille
- le retour des EME, des repas du soir un peu cahotiques parfois
- ma crise de la quarantaine en toile de fond....... (ouais je la démarre à 39 si je veux, ma crise de la quarantaine.... ma fille a bien eu son angoisse du 8ème mois à 5 mois (c'est comme ça que j'ai su que la demoiselle était précoce!!!!))
- des aliments interdits : le gluten qui était à l'orgine de mon inflammation de l'estomac qui causait mes problèmes de cervicales
- sentiment d'etre perdue : puisque je ne mange plus de gluten (et digère beaucoup mieux) mais que mes cervicales se bloquent encore plus qu'avant.....
mais bien heuresuement j'ai rdv ostéo lundi donc ça me soulage
lacher prise, laisser faire le pro, croire que la reconquete de mon corps n'est pas une cause perdue.......
c'est bien ça montre vraiment les progrès que tu as fait
c'est toujours étonnant de ne pas avoir d'EME là où on était habitué à en avoir
ça prouve que les émotions en question sont acceptées, vécues, intégrées pleinement
on n'a plus besoin de lutter contre elles
pour l'ostéo merci de ton point de vue, c'est un peu ce qu'il m'avait dit la dernière fois, en effet je suis en train de changer une posture que j'ai depuis toujours, donc ça coince un peu aux entournures....
[quote=papyrus]
Ah.. les EME de soirée... Elle sont terribles pour moi, j'ai beaucoup de mal à les dompter,
EME ce soir à 22h, pour une raison qui m'échappe.. je n'ai pas trouvé.. l'habitude est-elle une raison de manger ?
et ma pensée idiote à moi ce soir c'est "J'ai ENVIE de manger, alors peu importe les espaces de respiration ou la RPC, de toute façon, je mangerai parce que j'en ai envie, tra la la la lère..."
Puérile...
... je ne suis pas très fière de moi...
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Ah, tiens, ça m'arrive de temps en temps, j'ai un peu le même discours, sauf celui de la fin : "je vais manger, parce que j'en ai envie, et parce que j'en ai envie et que je vais le faire, je ne vais pas culpabiliser mais au contraire en apprécier chaque bouchée avec délectation".
Et attendre ensuite que la bonne faim revienne, en général le lendemain matin.
Je me déculpabilise aussi parfois avec cette citation d'Oscar Wilde : "la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder : résistez, et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit" .
Je n'ai plus d'EME de fin de soirée (et j'en suis vraiment très fière, c'est un pas de plus hors de mon comportement de régimeuse), mais j'ai toujours des EME de soirée, après le repas, des desserts à rallonge et à répétition. J'ai essayé de juste rester là, sur mon canapé, sans me lever pour prendre la nourriture, et voir ce qui arrivait dans ma tête.
Bon. Rien.
Toujours rien.
Et puis une pensée fugitive : si je mange moins ce soir, je vais avoir faim pour petit-déjeuner. Je me suis levée et j'ai mangé, en me disant que je n'arrivais pas à laisser suffisamment d'espace pour qu'une émotion se dévoile. Juste une pensée idiote (j'ai très envie d'avoir faim le matin !).
Mais en fait, ça s'est répété (une pensée très fugitive, mais si elle revient, c'est qu'elle est là. Et puis c'est trop saugrenu pour que ça soit moi qui l'aie fait naître en inventoriant toutes les émotions que je pourrais avoir, style hyponcondriaque émotionnelle). Si ça se trouve, une des émotions qui me font manger le soir, c'est la peur de la faim ! Que le matin, je risque d'avoir faim, et je ne sais plus trop manger le matin, ça fait un an que je n'ai pas faim et que j'ai arrêté de manger le matin. Ca va tout me redécaler.
Je crois bien que j'ai peur de mon p'tit déj' ! Peur qu'il mette le bazar dans mes appétits prévisionnels. Peut-être par perfectionnisme (quand ça ne marche pas si mal, je n'ai pas forcément envie de changer. Sauf que mes EME de soirée me montrent que ça ne marche pas si bien que ça).
Peut-être par réflexe magique de régimeuse (c'est super dur à perdre, ces trucs-là !) : quand on commence bien la journée, elle continue bien. Ne pas petit-déjeuner, c'est un bon moyen de commencer à manger moins, et donc de continuer à manger moins. Ce qui est un raisonnement idiot. Si j'ai faim le matin et que je mange à peu près à ma faim, elle reviendra à midi, et tout se recalera. Je continuerai à manger moins (pour une régimeuse, "manger moins" = manger MOINS. Pour une LC, manger moins = MANGER avec faim, et donc moins que sans faim).
Y a plus qu'à !
Alors par contre, je ne vois pas trop par quel bout le prendre. Peut-être que je vais faire comme pour mon EME de fin de soirée : prendre le contre-pied. Mon EME était enclavée à partir de 23h (top chrono). Je l'ai désenclavée (et maintenant, à 23h, je n'ai plus faim ni envie de manger, ou hyper rarement) en mangeant systématiquement avant 23h, dès que j'y pensais (en quantité, ça revient à peu près au même de manger beaucoup à partir de 23h que de manger plusieurs fois de petites quantités avant 23h). Là, je devrais peut-être me prévoir un petit-déjeuner petit mais dont j'ai envie, et le manger, faim ou pas. S'il est suffisamment petit, ça n'entamera pas mon appétit de midi, ou à peine. Et peut-être que ça fera évoluer mes EME de soirée.
C'est pas si terrifiant que ça, d'avoir faim au petit-déjeuner. Si ? Moi qui pensais que j'en rêvais depuis août 2013 ! En fait, je crois bien que c'était une pensée magique de régimeuse : "Quand je serai mince, je pourrai mettre tel vêtement, faire telle activité et... manger un petit-déjeuner en ayant faim". Mais après tout, si je mange sans faim le soir, je peux bien manger sans faim le matin.
Je sens que le chemin va être long pour à nouveau désenclaver mon EME (non plus de fin de soirée mais) de soirée !
ahhh merci Bliss pour ce message,ça me fait du bien de lire que tu vis la même chose
eh bien chapeau !!!
bravo je suis ravie de te lire et de constater cette évolution
je savais que déjà tu avais la compréhension et la perception, mais tu as raison, la compréhension véritable, c'est quand on "vit" les choses, pour de vrai.....
je suis ravie de voir que tu t'autorises à ne plus controler ou chercher des solutions
c'est excellent de donner plus de place à ton corps, et certainement ce qui t'a posé probléme ce sont ces vertiges qui t'ont fait perdre confiance en ta base
je pense que pour le soir, il faut accepter simplement les "tensions", en pleine conscience
et ne plus chercher absolument à te détendre
elles sont là, elles sont là.....
tu as un job hyper stimulant par rapport à ton niveau de sensibilité, c'est super pour les enfants, mais ça s'enregistre dans ton corps comme autant de tensions
j'ai l'impression que les tensions sont des réponses émotionnelles à la sur-stimulation
personnement j'ai pu vraiment augmenter ma tolérance à la sur-stimulation avec la pleine conscience
donc je trouve super ce que tu fais de faire de la pleine conscience sur les sensations en cours ou dans les escaliers.....
bravo Pattie!