Acceptation émotionnelle en pratique
Voici un fil pour pratiquer ce qui est le plus essentiel pour "guérir" de notre mauvais rapport à nos émotions
pour tous ceux qui ont tendance à considérer leurs émotions comme quelque chose de dangereux, quelque chose à maîtriser, quelque chose à anéantir ou du moins à "calmer"
ce fil est fait pour vous....
c'est à dire tous les mangeurs émotionnels en fait
le but de cette pratique est d'apprendre à considérer (peu à peu) nos émotions comme nos amies au lieu d'en faire des ennemies
notre cerveau a tendance à les considérer comme des ennemies car elles viennent souvent chambouler le plan qu'il se fait, l'envie de tout maîtriser notamment, d'effacer toute ambiguité, toute incertitude, etc...
cependant sans nos émotions nous aurions énormément de mal à nous adapter à notre environnement et à développer de bonnes relations avec les autres
elles sont beaucoup plus essentielles, indispensables, que notre cerveau le considère
grâce à elle on peut être guidés, comme avec un GPS, et aussi trouver l'énergie pour faire ce qui doit être fait en relation avec notre environnement
c'est pourquoi développer une nouvelle relation à nos émotions est essentielle si on veut à la fois enrichir sa vie, mais aussi pour ce qui nous intéresse, ne plus avoir besoin de manger en excès pour les calmer voir les anesthésier
le premier pas, qui est à peu près le plus important c 'est d'apprendre à vivre les émotions dans le présent
et c'est ce que je vous propose dans ce fil, s'exercer à ressentir les émotions dans le moment présent
concrètement le plus simple, pour ressentir une émotion dans le présent, c'est à dire sans aucune pensée, c'est d'essayer de la ressentir dans son corps
ressentir dans son corps cette émotion, c'est la ressentir dans le présent
parfois il n'y a rien de tangible comme sensation dans le corps, et c'est souvent le cas pour les ressentis qui sont surtout liés aux pensées, mais dans ce cas ce n'est pas grave, car alors vous conviendrez que ressentir le "rien" n'est vraiment pas insupportable....
parfois il y aura des manifestations physiques importantes : serrements par exemple, pulsations cardiaque, montée d'adrénaline, envie de pleurer au fond des yeux (c'est là que je la ressens)
la pratique de l'acceptation émotionnelle c'est de ressentir l'émotion ainsi : dans le corps, c'est à dire dans le moment présent
si vous arrivez à maintenir cet état quelques secondes, quelques minutes, vous devriez constater par vous-même ce qui se passe après
l'émotion n'est pas (du tout) anéantie, mais elle a fait son travail
cet exercice nous fait sortir de la lutte émotionnelle, c'est l'acceptation émotionnelle
alors je vous incite à pratiquer le plus souvent possible, car c'est comme tout le reste : plus on s'entraîne, plus ça devient facile
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Cela veut dire que si en promenant je sens une bonne odeur de gâteau, que je n'ai pas faim du tout, mais que cette odeur me donner envie quand même de ce gâteau, je peux le manger sans culpabiliser, à condition de le déguster, et d'attendre le retour de la faim pour le prochain repas? (ou une autre envie sans faim??)
eh bien tu sembles déjà avoir bien conscience des émotions en question..... le prochain pas est de les accueillir dans le moment présent, c'est à dire les ressentir dans ton corps
au début c'est difficile car on a peur que ces émotions nous envahissent, mais en fait plus on se relie à elle dans le présent, moins elles sont envahissantes et plus elles sont utiles
concrètement, on centre son attention sur la sensation "physique" de l'émotion et on reste simplement à son contact
et la nourriture réconfort c'est bien aussi : surtout si tu te la cuisines!
c'est important de savoir se réconforter sans faim car cela fait partie des compétences fondamentales d'un bon comportement alimentaire
il y a une grande différence entre se réconforter et s'anesthésier
bon courage pour tout ce que tu vis
Bonsoir,
Très intéressant ce fil. Merci à vous! Je crois que ça m'aide à mieux comprendre.
Après plusieurs coup de fil, je n'arrive à vous dire quelles émotions et pensées m'ont submergé ( tristesse, chagrin, peur de mal faire ,angoisse, manque, décès obsèques ...) En tout cas, je me suis fait un flan pâtissier dans un tasse géante et j'ai tout avalé, meme chaud, et sans avoir faim. EME certainement.
Bon courage à Eleo et à Delphine!
Delphine Abonné dim 29/04/2018 - 19:30Depuis je n'ai toujours pas faim. Je sens ma gorge serrée comme si j'avais une angine, j'ai les trapèzes et le cou noué, ressens anxiété et tristesse.
Qu'est-ce que je peux faire de ça à part attendre que ça passe et relativiser ces soucis qui somme toute constitue bien un passage difficile mais où il n'y a pas mort d'homme.
Il me semble que je les accueille ces émotions? Je ne les exprime pas vraiment, mais je ne cherche pas non plus à surjouer l'entrain et la joie de vivre.
eh bien si tu les accueilles tant mieux, cela évite simplement d'avoir des EME à vouloir combattre ces émotions
si tu n'as pas d'envie de manger émotionnelle, comme apparemment c'est le cas, c'est en effet probablement que tu les accueilles bien tes émotions, en effet elles seront là tant que nécessaire
le problème survient pour les personnes qui n'acceptent pas de les ressentir et qui donc, pour les EVITER, vont manger à outrance, dans une sorte de recherche d'anesthésie
cela ne semble pas être ton cas, donc tu les accueilles bien en effet
j'espère que cela va aller mieux pour ta famille
c'est tout à fait ça dans les exercices de LC il y a un thème sur la "dé fusion" et cela m'a beaucoup aidé
Bonsoir,
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.
En ce moment, et c'est un moment qui dure... je traverse une période difficile qui consiste à porter mon mari depuis plus d'un an, et maintenant ma fille, à bout de bras.
Parfois je n'y arrive pas. Aujourd'hui j'ai du plonger dans le dossier de mon mari, en parler avec un proche et vraiment, je sentais un blocage.
Donc au réveil, pas faim. (suis dans l'expérimentation de la faim sur 4 jours). Tant mieux, je suis allée voir un proche, j'ai craqué sur une poignée de cacahuètes tout à fait excellentes qui ont bien croustillé sous la dent :).
De retour à la maison, j'avais un tout petit creux, il était 14h45. Par dépit, j'ai cuit des asperges que j'avais au congélateur, que j'ai mangé sans goût, sans faim avec une tranche de jambon.
Depuis je n'ai toujours pas faim. Je sens ma gorge serrée comme si j'avais une angine, j'ai les trapèzes et le cou noué, ressens anxiété et tristesse.
Qu'est-ce que je peux faire de ça à part attendre que ça passe et relativiser ces soucis qui somme toute constitue bien un passage difficile mais où il n'y a pas mort d'homme.
Il me semble que je les accueille ces émotions? Je ne les exprime pas vraiment, mais je ne cherche pas non plus à surjouer l'entrain et la joie de vivre.
Delphine
Bonsoir Eleo,
Quand c'est trop dur un medecin peut effectivement t'être utile.
Je t'envoie beaucoup de courage!