Accepter que tout ne soit pas parfait
mon chéri m'a tellement aidé sur le sujet, à me connecter à l'essentiel, à la vie, plutôt qu'à l'enveloppe, qu'à ce qui est bien organisé
la vie s'épanouit quand on est vivant, et c'est quand on est vivant, quand on se sent pleinement exister
peu à peu j'ai appris à lâcher prise sur la volonté de perfection de mon cerveau
sur certains domaines seulement
quand j'ai envie de faire un truc à fond, je le fais à fond, pour le plaisir que ça me donne et rien d'autre
mais quand le perfectionnisme est une tentative désespérée de contrôler l'incertitude, alors je travaille au contraire à accepter l'incertitude, l'imparfait, le flou et me mettre simplement dans la VIE
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Et bien, j'ai passé une étape.
Puisque je n'ai rien lâché. Le cœur gros j'ai maintenu et vaincu mon stress. Et hier, mon chéri s'est ouvert, il a pu avec ses pots expliqué son stress, admettre ne pas savoir se reposer et ce, non pas en me parlant mais en parlant à des amis et à ses parents. Aucun reproche vers moi, au contraire.
Je respire et tout doucement je continue sur le chemin du lâcher prise et de la confiance en moi.
Merci beaucoup pour votre soutien à toutes !
.
Bonjour Stéphanie, tes " exigences " ne semblent pas excessives chez toi. Maintenant vous êtes 4 et chacun doit mettre la main à la pâte ! Surtout avec vos emplois du temps de ouf! Tu craques et tu expliques pourquoi...Normal. Ton mari le prend mal...Et là il me fait penser au mien. Tant que c'est lui qui fait et décide, tout va bien...mais, si j'ai le malheur d'exprimer un truc qui ne me convient pas: outrage à sa majesté ! Personnellement, si j'ai juste dit ce que je ressens et ce que j'aimerais, désormais je ne me considère plus coupable ou ayant un sale caractère, je m'affirmer. Dur , j'ai 52 ans et je commence à oser! Il y a des conflits mais je ne veux plus m'ecraser. Bon courage.
Merci ventdautomne,
Ce matin j'avais le cœur gros en écrivant cela. Mais cela m'a permise de comprendre que mon exigence était ailleurs. Ma pensée est plutôt je dois tout faire et me taire sinon il va me quitter.
J'ai eu le temps de prendre mon petit déjeuner avec mon fils, et il m'a dit comme toi. Que je n'étais pas maniaque mais que c'était Christophe qui était fatigué et qui ne prenait pas assez de distance. qu'il valait mieux attendre qu'il comprenne de son côté.
Celui-ci s'est levé et à commencer par s'occuper de la litière du chat et de la lessive.
Je ne cède pas.
Ils est venu avec nous à un brunch familial qui était prévu.
Je ne suis pas agressive, je suis même très calme, toujours triste, mais j'ai compris qu'il fallait que je garde mon cap car c'est ma façon d'affirmer mon droit à une existence sereine.
Je pense que c'est un pas vers un respect de moi-même, et qu'il est important ce pas.
Si il m'en donne l'occasion, je lui dirait que je ne fais pas de lien entre ne pas faire correctement qqchose et être stupide. Mais plutôt faire les choses pour que la vie ensemble se passe bien. Et que, ne pas les faire, c'est nier le travail que JE fais ! Il doit comprendre qu'il n'est pas célibataire ;)
Merci beaucoup pour ta réponse Ventdautomne, j'ai de mon côté 46 ans et je commence à m'affirmer :)
Bonjour,
Et bien cette discussion ne pouvait pas mieux tomber. J'arrive à cette étape optionnelle que je n'hésite pas à faire. Elle arrive pile en pleine crise couple, depuis hier, et je pense bien que le ras le bol de mon chéri vient de ce trouble de la personnalité, et du fait que je lui fasse subir. Sans le vouloir évidemment. Je ne sais même pas discerner si c'est moi qui en demande trop ou si ma demande est normale...
Dans les faits nous vivons à 4 sous le même toit, lui, moi et mes enfants issus d'une précédente relation. Tout va bien à part la gestion du ménage. Il fut un temps, il y 15/20 ans de ça j'avais de vraies compulsions de rangement, mais aujourd'hui mon entourage amical (toujours le même) ne semble pas me reprocher un quelconque perfectionnisme dans le rangement. C'est moi qui me questionne...
Est ce que nettoyer la salle de bain une fois par semaine, les toilettes 2 à 3 fois (enfin quand ils en ont besoin), faire en sorte de faire tourner les lessives/pendre le linge régulièrement, ranger les ustensiles de cuisine à leur place et les plats les plus petits dans les plus grands, est ce que c'est être perfectionniste ?
Mon fils,18 ans, semble faire les choses spontanément comme moi (à peu près), ma fille, 14 ans, laisse tout là où ça tombe et oublie immédiatement ces actes. Mon chéri semble ne se soucier de rien, de passer par là et de poser les choses comme il peut là où il peut.
Résultat, si je n'éloigne pas le shampoing de la douche, celui-ci sera utiliser pour se doucher (alors qu'il n'a pas de cheveux), et sa réponse sera "je m'en fiche, shampoing ou gel douche c'est pareil "...résultat gros risque de pénurie pour ma fille et moi.
Le dentifrice sera à chaque fois remis dans un endroit différent, résultat je perd du temps à le chercher alors que je dois partir travailler.
Les plats, verres, mugs, étant mis en équilibre manquent de tomber à chaque ouverture de placard, résultat déjà pas mal de casse et du nettoyage pour moi. Où alors, en pleine cuisson d'un plat, je ne retrouve plus les ustensiles de cuisine.
Ce ne sont que quelques exemples, mais il faut aussi que je vous donne le contexte de nos 2 vies professionnelles et des rythmes de mes 2 ados. Nous sommes tous très pris par nos activités.
Je suis à mon compte, œnologue et je travaille jours et soirs, mes enfants vont à l'école et ont entre 3 et 4 entraînement par semaine, mon fils prépare des championnats du monde et pendant ses vacances il travaille avec son père. Ma fille s'est beaucoup plus cool, mais bon elle est en pleine adolescence avec tout ce que cela implique comme comportement.
Mon chéri tient un bar brasserie, il a de très très longue journée, c'est un taiseux et il a du mal, je pense à se ressourcer. Il passe son temps libre sur son ordi à jouer à des jeux vidéos.
Je ne lui reproche rien et je comprend ses besoins. En 3 ans nous n'avons pas eu de crise.
Mais aujourd'hui, je m'efforce de marquer mes limites, je suis en TCC avec une psy et je me rend bien compte de mon potentiel "burn out" et donc de mon problème d'exigence. J'ai donc besoin d'apprendre à dire stop.
Avant hier notre congélateur était décongelé. En rétablissant les faits, Arthur (mon fils) a mal refermé celui-ci. Christophe avait éteint l'alarme. Je me suis rendue compte des faits à 22H15 au moment où je me posais. Je retravaillé le lendemain à 9H00. Christophe (mon chéri) était encore au boulot mais en repos le lendemain. Petit texto pour expliquer les choses, grosse frustration chez moi, il va falloir cuisiner tout le week-wend. Oui, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Mon fils "et merde. Désolé. Ok je vois avec christophe", et il était sur le pont ce Samedi pour effectivement prendre en charge le problème.
Côté Christophe...plus de son, plus d'image. Rentré tard, a gardé ses distances et le silence. Il est parti le Samedi sans dire où il allait. Vers 16H00 je commençais à m'inquiéter. Texto à 17H15 pour dire qu'il rentrait.
Je rentre à 20H00, silence. Clairement, il n'était pas content. J'ai brisé ce silence et sa réponse a été "De toute façon, depuis que je suis avec toi je me sens comme une merde. Je ne fais jamais rien comme il faut. ça passera." (NB: Il parle bien des plats, du shampoing et du dentifrice)
Comme il est taiseux, ça peut durer des jours. J'ai expliqué que je ne comprenais pas en quoi lui dire que parfois je ne comprenais pas son système de rangement faisait de lui une merde. que c'était juste une question de vie à 4, et qu'il fallait bien que je dise quand ça n'allait pas, sinon c'est moi qui fait et refait.
Bref, je comprend bien que le perfectionnisme entraîne de gros souci dans les relations à 2. Je me rend bien compte que je suis perfectionnisme est un problème et que nos rythmes de vie renforcent ce problème.
Mais alors que tout se passait bien jusqu'à présent, et qu'il faut que j'apprenne à prendre soin de moi, j'ai besoin d'aide sortir de cette situation de crise. Je peux vous assurer que je suis triste, déprimée, que j'ai peur qu'il ne m'aime plus au moment où je marque mes limites. Et décemment je ne peux pas maintenir un rythme comme celui-ci.
Comment faites vous ?
Bonsoir la communauté,
Pour les perfectionnistes de ce programme et ceux que le sujet intéresse, je mets un lien vers un site "penser-changer" et une page dédiée au perfectionnisme que je trouve fort intéressante.
https://www.penserchanger.com/surmonter-le-perfectionnisme
Belle soirée et bon week-end.
Articles de référence
Comprendre son surpoids
En ne lâchant rien, tu as rendu service à tout le monde! Bravo !❤