Accepter que tout ne soit pas parfait
mon chéri m'a tellement aidé sur le sujet, à me connecter à l'essentiel, à la vie, plutôt qu'à l'enveloppe, qu'à ce qui est bien organisé
la vie s'épanouit quand on est vivant, et c'est quand on est vivant, quand on se sent pleinement exister
peu à peu j'ai appris à lâcher prise sur la volonté de perfection de mon cerveau
sur certains domaines seulement
quand j'ai envie de faire un truc à fond, je le fais à fond, pour le plaisir que ça me donne et rien d'autre
mais quand le perfectionnisme est une tentative désespérée de contrôler l'incertitude, alors je travaille au contraire à accepter l'incertitude, l'imparfait, le flou et me mettre simplement dans la VIE
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Bonjour vendautomne,
Heureuse de te lire !
La peur de mal faire, c'est négatif en soi, ça met la pression, du stress...
On se rejoint sur la question !
Ca a donné pour moi, avec le programme LC comme avec tant d'autres choses dans ma vie, comme le domaine pro, le "syndrome de la bonne élève".
Il y a du contrôle cérébral dans tout ça, plus que de l'écoute de son ressenti, de ses émotions face aux évènements de la vie... et pas facile dans ce cas de prendre du plaisir.
Un vrai parallèle à poser avec l'alimentaire, évidemment.
J'ai décidé de changer de perspective, m'entraîner au positif, à l'ENVIE DE FAIRE AU MIEUX, ça va me demander du travail, je reviens de loin, quelques décennies de déni de mes émotions et de ce que je suis...
Mais une vraie prise de conscience aujourd'hui et une volonté de changer en acceptant de composer avec tout le paquet.
Le chat dont j'ai mis le lien est très "parlant".
Le Dr Zermati y indique que le perfectionnisme nous met des bâtons dans les roues en compliquant les processus d'apprentissage par la peur de mal faire, le fonctionnement en tout ou rien, la procrastination, ralentissant voire arrêtant les apprentissages.
Le perfectionnisme pourrait être né à la suite de paroles intériorisées depuis l'enfance ou par imitation.
Il préconise de se traiter avec bienveillance, comme on le ferait avec un ami, et de tenir un carnet des pensées automatiques (et maltraitantes) que ces paroles intériorisées ou comportements observés ont créées.
Il précise que le perfectionnisme conduit aux compulsions, au découragement et à l'abattement, ainsi qu'au burn-out.
Je n'avais pas pris la mesure de ce que le perfectionnisme est très répandu chez les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire car il est un "bon terrain" (je cite le doc).
Lors du webinar d'hier, J.-P. Zermati a bien insisté sur la nécessité, quand on est perfectionniste, de travailler sur la question qui est un frein au changement.
J'espère que ces pistes t'aideront 
.
Je te souhaite une bonne journée.
Bonsoir,
Lors du webinar de ce soir avec Jean-Philippe Zermati, j'ai évoqué le perfectionnisme car je me rends bien compte que, bien que j'aie grandement évolué grâce à LC, il y a un grand "quelque chose" qui bloque.
Je suis perfectionniste comme le sont de nombreuses personnes aux prises avec des troubles alimentaires.
Le perfectionnisme engendre des envies de manger émotionnelles et représente donc un frein à une possible perte de poids.
Question à travailler, donc.
Je vous mets ci-après le lien vers un chat très intéressant de décembre 2017 avec le Dr Zermati trouvé sur le site sur ce sujet.
https://www.linecoaching.com/chat-histo/chat-du-13-decembre-2017-avec-jean-philippe-zermati
Pour citer J.-P. Zermati (autre chat), le perfectionnisme n'est pas l'ENVIE DE BIEN FAIRE mais la PEUR DE MAL FAIRE et c'est un bon terrain pour les troubles du comportement alimentaire. Il indique que le perfectionniste peut en venir à appliquer les consignes du programme avec la peur de mal faire.
Forcément, ça veut dire stress, anxiété et envies de manger émotionnelles à la clef. Un vrai cercle vicieux !
Bonne soirée.
Jusqu'à aujourd'hui, le perfectionnisme était pour moi une qualité qui me permettait d'être reconnue comme "fiable" (cette injonction qui me vient de l'enfance : ne pas faire de vagues, ne pas créer de problèmes, garder pour soi ses doutes et ses imperfections, voire tenter de les étouffer au plus profond). Finalement, être perfectionniste m'a imposé des comportements qui m'ont empêchée d'être à l'écoute de mon vrai "moi", qui ne me permettent pas de m'exprimer et de m'accepter simplement. Je prends conscience que mes imperfections ne sont pas des problèmes… et j'espère ainsi avancer à (très) petits pas vers l'acceptation et la réconciliation. Merci à ce programme qui chamboule au-delà de la question des kilos en trop.
Bonjour tout le monde,
Merci beaucoup Reborn60 pour ces ressources à propos du perfectionnisme ! Je suis contente de voir vos messages à ce sujet.
J'ai posé hier 22 juillet, lors du webinar, avec JP Zermati, une question sur le perfectionnisme. Dans sa réponse une phrase a résonné en moi (je reformule de mémoire):" vouloir bien faire c'est très positif, l'envie de réussir est le moteur, par contre le perfectionnisme c'est la peur de mal faire et là, c'est l'angoisse le moteur". Cette toute petite phrase, "c'est l'angoisse le moteur" m'a fait prendre conscience du besoin de travailler cette question!
très bonne journée à tous et toutes