J'ai craqué (forme de Burn out), la RPC peut-elle être en cause ?
Bonjour,
Cette expérience n'a peut être aucun lien avec Linecoaching et la RPC, et pourtant, je souhaite la partager. En ce moment, je suis dans un tournant de ma vie professionnelle : un boulot pas très motivant, ni intéressant... je vivote tous les jours sans trouver de l'intérêt. La plupart des tâches confiées relèvent de l'exécution (alors que je suis cadre). Vous me direz "tu as un boulot, contente-t-en". Malheureusement, quand on y passe 9h par jour, on aimerait y trouver un peu d'accomplissement personnel.
La RPC m'aide beaucoup à canaliser mon stress (je suis un mec très nerveux) et je pratique assez régulièrement, y compris lors des coups de stress au boulot.
Pourtant, lundi, j'ai craqué... une boule dans le ventre, des fourmis dans les mains et la vue s'est troublée, juste avant une réunion. Les émotions ont pris le dessus. Je me suis effondré. Le médecin avouera que c'était 100% psychosomatique.
La bonne nouvelle, c'est que je ne me suis pas jeté pour autant sur la bouffe, même si cette crise m'a été très couteuse physiquement (faim immense après).
Je pense que mon "cas" relève d'autre chose que Linecoaching, mais je ne voudrai pas que mes émotions réexplosent à nouveau de la sorte. ça ne m'était jamais arrivé...
Je m'adresse à Gérard Apfeldorfer : y a-t-il un risque que la RPC joue un rôle "cocotte minute" ? Que les émotions finissent finalement par exploser à force d'être canalisées ?
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Bonjour Kiki,
Au contraire… je pense qu'il ne faut pas que ce soit un combat... il faut que l'on apprenne à accueillir ces sensations physiques :)
Moins on les combat… plus elles disparaissent vite… plus elles finiront par ne plus revenir... comme notre amie « La peur » dans une autre discussion… mais j’avoue que ce n’est pas facile !
Il faudrait peut être leur donner un petit nom sympa… ça nous aiderait peut être ?
Depuis ce matin, je suis triste, irritable, (les collègues m'insupportent dans le peu d'échanges que j'ai avec eux).
Je m'en ouvre à mon conjoint avec qui je travaile et je mange, et lui aussi me pose cette question : "Mais au fait, si tu n'as plus la nourriture pour te réconforter, il y a peut-être une période d'adaptation difficile puisque 'tu changes de techno'". On sait tous qu'une personne qui arrête le tabac est à prendre avec des pincettes pendant un mois ou trois. Est-ce pareil ?
Pris un lexomil pour pas péter un câble car ma n+2 est susceptible de me voir en entretien dans son bureau cet après-midi pour me parler d'un sujet sur qui me tient à coeur, c'est pas trop le moment de s'effondrer. (Chez moi, s'effondrer signifierait exploser de colère). J'ai bien essayé une séance de PCS, mais c'était 1H après le médicament, il avait déjà fait effet et je n'ai pas pu laisser vivre cette tristesse.
Je suis dans les 4 jours où je fais durer ma faim... j'aime pas ça. Au boulot en tout cas, c'est dur. 1/2H ça va, et si je fais plus, c'est dur, car ma faim à moi ne me lâche pas une seconde. Toujours pareil, toujours forte et la PCS appliquée à la faim me calme 5' à tout casser.
[quote]Pourtant, lundi, j'ai craqué... une boule dans le ventre, des fourmis dans les mains et la vue s'est troublée, juste avant une réunion. Les émotions ont pris le dessus. Je me suis effondré[/quote]
Juste une question. Tu es tombé dans les pommes ? Tu as fondu en larmes ? Je ne suis pas sûre de comprendre "effondré".
Bonjour Zepretender,
Comme toi… j’ai aussi remarqué que la pratique de la RPC pouvait à certains moments... amplifier nos émotions et notre stress… comme nous n’utilisons plus forcément la prise alimentaire pour calmer nos émotions et notre stress… il y a une sorte de montée en pression pouvant aller jusqu’à l’angoisse.
J’ai trouvé une solution à cette sensation depuis environ jours… la prise de magnésium-vitamine B6 à 300mg-2 mg/jours qui calme énormément… et à nouveau un certain relâchement en mangeant en EME en dehors de la faim pour calmer cette montée en pression.
Cette montée en pression est aussi la difficulté que je rencontre en ce moment… et qui m’empêche encore de progresser dans la méthode LC.
Je suis prise entre deux attitudes… continuer d’essayer de ne plus utiliser la prise alimentaire pour calmer cet état en mode RPC (c'est encore difficile pour moi)… où continuer d’utiliser encore la prise alimentaire en essayant d’optimiser le mode dégustation de manière à diminuer progressivement les quantités.
Il y a peut-être un sevrage à respecter… faut-il le faire d’un seul coup et attendre 21 jours qui est le temps nécessaire pour automatiser un nouvel apprentissage… ou petit à petit ?
L’avis de GA serait effectivement intéressant sur ce point bloquant.
Belle journée à toutes et tous,
doveline
bonjour Zepretender,
je laisse au docteur le soin des explications, mais je voulais juste te dire que j'ai vécu aussi ce genre de choses, il y a quelques années,
a un moment professionnel difficile aussi, puisque déléguée du personnel, en conflit avec ma direction et non soutenue par les autres délégués...
avant chaque réunion houleuse, j'étais au bord du malaise, après c'était pleurs et faim d'ogre, j'étais comme vidée et manger me faisait "un bien" immense, comme un gros pansement sur le stress que je venait de vivre...
après je me suis rendue compte que je ne pouvais plus vivre çà en permanence (u compris les insomnies chroniques) alors j'ai fait le choix d'arrêtertde me battre a ce niveau.
Je suis toujours déléguée mais plus en conflit, je ne défends plus les valeurs que j'avais portées mais seule je sais que c'est impossible...
mes rapports avec mes collègues ce sont beaucoup apaisés...
je te souhaite de trouver une solution a tes problèmes
Charlotte
Bonjour à tous et toutes,
Je me permets de vous rejoindre car je trouve ce sujet sur les émotions qui débordent très intéressant. J'aimerais moi aussi savoir pourquoi à certains moments, on est au bord du malaise, de tomber dans les pommes ? En ce qui me concerne, à chaque fois que je fais correctement LC, c'est à dire que j'écoute mes sensations alimentaires, le physique lui n'arrive plus à suivre. Je suis alors dans ces cas là comme fébrile, tremblements, vertiges, coeur qui bat à 200 à l'heure. Et je suis sûr de ne pas avoir faim à ce moment là. Et si je craque et que je mange quelquechose de sucré en particulier, ça va tout de suite mieux. Pourquoi le mental est comme en manque alors que ce n'est pas forcément bon pour le physique ? Y aurait-il un sevrage à faire comme pour l'alcool ou la cigarette ? Dans ce cas, peut-on en guérir définitivement ou est-ce un combat de tous les jours qui persistera ?